Jour de congé, quoi de mieux pour prendre du bon temps se reposer, farniente sous le soleil de 1400 au balcon de ton appartement ? Mais tout ça n'est qu'un rêve absurde, tu te retrouves à devoir aider un groupe d'intervention de la police militaire, une autre branche de l'Armée. À reculons tu entames le chemin qui te guide au QG des policiers, en uniforme, tes cheveux rose bonbon bougeant au gré de tes pas légers et fluides. Tu foules les pavés de la ville comme un chat qui se promène entre les passants. Arrivant sur place tu retrouves des collègues à toi, salutations et bonne conduite de rigueur tu retrouves rapidement ton attitude timide et effacée face aux autres, presque retirée en arrière tu n'en perds pas moins la séance d'instruction sur les missions à faire. Il semblerait que des groupes de Pilleurs soit à l'initiative de cambriolage divers, et par la masse de travail de tout cela, des renforts ont été demandés. Sachant que la tempête de sable couvre le paysage, il n'y a aucune sortie pour ces petits criminels vagabonds. Écoutant attentivement, tu prends quelques notes pour avoir toujours sur toi les informations capitales avant de te faire couper dans ton élan par l'un de tes collègues. « Max tu peux nous faire du café s'il te plaît... ? On meurt de soif ma belle » plissant un œil tu les regardes perplexe et malgré ton petit démon intérieur qui hurle au boycott de ce service tu soupires discrètement et poses tes notes pour aller de ce pas faire ce fameux café.
Une chose est sûre, tu t'es encore faite avoir, ta gentillesse te tuera, et pas qu'un peu. Tu es tout aussi douée et travailleuse que les autres, mais eux ont vite compris comment jouer de ta gentillesse. « Maxine fait ci, Maxine fait ça » Quand on te confond pour la secrétaire, ce n'est pas très faux d'un point de vue tu en fais tout autant parfois. La preuve en est, tu te retrouves préposée au café alors que l'on t'a demandé de venir en renfort. Ronchonnant dans ton coin, trop « aimable » pour le dire devant tout le monde tu t'affaires à ta tâche revenant avec un plateau une cafetière et des tasses, silencieuses tu n'en fusilles pas moins ton collègue qui se permet des petites remarques sexistes sur ta personne. Être une femme dans l'Armée n'est pas de tout repos, surtout avec le passé de ton patriarche et tes frères qui en font des caisses. Un frère poule qui t'affiche à chaque rencontre publique, un autre aussi rebelle que le cuir brut, tu ne trouves pas vraiment ta place au milieu tout ça. « Les groupes vont être énoncés ainsi que les secteurs attribués écoutez bien s'il vous plaît ! » Tu te redresses pour savoir avec qui tu vas te retrouver, deux actifs de la police et un de tes collègues, des groupes de quatre sur plusieurs secteurs. « Noa Gualbert, Maxine Frayer, Damon Zigg et Macus Parks . Secteur ouest, la zone industrielle » Les femmes se font rare dans l'Armée comme dans la police et tu te retrouves entourée d'hommes pour ne pas changer. Connaissant Noa le rapprochement se fait rapidement, mais faut-il encore trouver ces deux autres collègues.
Le petit bout de femme que tu es se fraye un chemin vers la sortie et le véhicule qui vous est attribué pour retrouver les deux autres membres de votre groupe. Regardant chaque passant comme pour savoir si c'était eux, tu es curieuse comme nerveuse de connaître ces nouvelles personnes. C'est surtout le fait de te retrouver dans un groupe comme celui des demandeurs de café qui te révulse un peu, tu n'es pas là pour jouer les potiches ou les pompons girls. Mais bel et bien pour aider et participer, malgré ce que certains pensent de toi. « Elle s'est faite pistonner par le père... » Ou alors « Elle doit connaitre les dessous de bureau malgré sa manie de petite sainte nitouche » tu en as entendu des vertes et des pas mûres. Il faut dire aussi que ton physique et ton psychique sont assez atypiques pour une militaire. Tu aurais plus ta place dans un cabaret ou un cirque pour amuser les enfants que dans une bataille sanglante. Adossée contre le véhicule tu vois enfin deux silhouettes masculines approcher de l'engin et vous saluer. « Bonjour...Maxine » serrant la main des deux les présentations se font rapidement. Un brun et un blond te font face, au premier abord plutôt sympathique souriant et agréable, tu restes quand même réservée et monte à l'arrière laissant les hommes se diriger vers le lieux de ronde.
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Dernière édition par Maxine Frayer le Mar 23 Déc - 15:02, édité 1 fois