Soif d'inspiration
La journée de Louaï avait commencée par un petit déjeuner emprunté à un fils du serpent. Il était composé de quelques dattes et d’un œuf d’une origine incertaine. Cependant, après un si bon repas, un peu d’exercice était de mise. Il fallait donc trouver une occupation qui lui permettrait de se dépenser.
Il se mit donc à la recherche d’une victime. Ce n’était pas ce qu’il manquait au campement. Le petit avait beau être connu et redouté de tous, ils passaient tellement de temps à marmonner dans leur barbe, qu’ils ne se rendaient compte que trop tard de l’arrivée du petit diable. Ses exploits étaient bien entendu toujours accompagnés des cris de protestations des nomades. Ils n’étaient cependant pas très originaux : donnant du « Toi petit si je t’attrape, tu vas regretter d’être né ! » Ou du « Ce n’est pas parce que tu es orphelin que tu peux tout te permettre. »
Louaï accueillait toujours ces remarques avec des éclats de rires et des coups sur son postérieur, savourant le manque d’originalité de ses ainés. Cependant, ce jour-là, il se rendit compte d’une chose terrible, si terrible qu’il s’arrêta brusquement et percuta un chameau. Encore sonné par l’accident, il mit quelques temps à réagir et les nomades purent réduire la distance entre eux et leur cible. Une fois sur pieds, il se remit à courir loin du village pour échapper à ses assaillants.
Quand il fut seul, il put réfléchir calmement. Il venait de réaliser. Comment avait-il osé se moquer de ces pauvres gens. Attendez ! Je vous arrête tout de suite ! Ne pensez pas qu’il culpabilise, loin de là. Bref, reprenons. Il avait critiqué leur manque d’originalité alors que récemment, il utilisait toujours les mêmes ruses. Ce n’était pas digne de lui, mais il fallait avouer qu’il était en panne d’inspiration. Il est tout à fait normal que pour un enfant de dix ans, il y ait des jours où il avait besoin de conseils et ce jour-là en faisait partie. Il se mit donc à la recherche de son maître. Le soleil n’était pas tout à fait à son zénith et nous étions un jour de week-end pour les habitants de 1400. Il n’y avait donc pas d’armée à provoquer. Il serait donc en balade vers les dunes.
Le nomade se mit donc en route pour les dunes. Il mit son écharpe autour de sa tête pour se protéger du soleil et vérifia qu’il n’était pas à cours d’eau. Une fois prêt, il commença à marcher. Vous devez vous demander comment il pourrait repérer quelqu’un au milieu d’immenses dunes de sables. Euh bien, disons qu’une personne normale n’est pas facilement remarquable dans un tel environnement, mais son maître est loin d’être normal.
Une fois sur place, il se mit à le guetter. Au bout d’une demi-heure, le petit garçon commença à douter. Peut-être a-t-il changé de programme ? Déçu, Louaï s’apprêtait à faire demi-tour, lorsqu’il aperçut au loin une grande voile noire qui se dirigeait vers lui. Les yeux du petit nomade s’illuminèrent à la vue de ce paysage étrange. Bientôt, on put distinguer la proue du navire. A son bord, le capitaine Aloïs Chapel, enseignant du petit Louaï à temps partiel.
Le garçon se mit à courir et à faire de grand signes en direction de bateau pour s'assurer qu'il s'est fait remarquer. Une fois à distance raisonnable, le petit cria :
- Maître ! Bonjour Maître. J'ai besoin de votre aide !
Il se mit donc à la recherche d’une victime. Ce n’était pas ce qu’il manquait au campement. Le petit avait beau être connu et redouté de tous, ils passaient tellement de temps à marmonner dans leur barbe, qu’ils ne se rendaient compte que trop tard de l’arrivée du petit diable. Ses exploits étaient bien entendu toujours accompagnés des cris de protestations des nomades. Ils n’étaient cependant pas très originaux : donnant du « Toi petit si je t’attrape, tu vas regretter d’être né ! » Ou du « Ce n’est pas parce que tu es orphelin que tu peux tout te permettre. »
Louaï accueillait toujours ces remarques avec des éclats de rires et des coups sur son postérieur, savourant le manque d’originalité de ses ainés. Cependant, ce jour-là, il se rendit compte d’une chose terrible, si terrible qu’il s’arrêta brusquement et percuta un chameau. Encore sonné par l’accident, il mit quelques temps à réagir et les nomades purent réduire la distance entre eux et leur cible. Une fois sur pieds, il se remit à courir loin du village pour échapper à ses assaillants.
Quand il fut seul, il put réfléchir calmement. Il venait de réaliser. Comment avait-il osé se moquer de ces pauvres gens. Attendez ! Je vous arrête tout de suite ! Ne pensez pas qu’il culpabilise, loin de là. Bref, reprenons. Il avait critiqué leur manque d’originalité alors que récemment, il utilisait toujours les mêmes ruses. Ce n’était pas digne de lui, mais il fallait avouer qu’il était en panne d’inspiration. Il est tout à fait normal que pour un enfant de dix ans, il y ait des jours où il avait besoin de conseils et ce jour-là en faisait partie. Il se mit donc à la recherche de son maître. Le soleil n’était pas tout à fait à son zénith et nous étions un jour de week-end pour les habitants de 1400. Il n’y avait donc pas d’armée à provoquer. Il serait donc en balade vers les dunes.
Le nomade se mit donc en route pour les dunes. Il mit son écharpe autour de sa tête pour se protéger du soleil et vérifia qu’il n’était pas à cours d’eau. Une fois prêt, il commença à marcher. Vous devez vous demander comment il pourrait repérer quelqu’un au milieu d’immenses dunes de sables. Euh bien, disons qu’une personne normale n’est pas facilement remarquable dans un tel environnement, mais son maître est loin d’être normal.
Une fois sur place, il se mit à le guetter. Au bout d’une demi-heure, le petit garçon commença à douter. Peut-être a-t-il changé de programme ? Déçu, Louaï s’apprêtait à faire demi-tour, lorsqu’il aperçut au loin une grande voile noire qui se dirigeait vers lui. Les yeux du petit nomade s’illuminèrent à la vue de ce paysage étrange. Bientôt, on put distinguer la proue du navire. A son bord, le capitaine Aloïs Chapel, enseignant du petit Louaï à temps partiel.
Le garçon se mit à courir et à faire de grand signes en direction de bateau pour s'assurer qu'il s'est fait remarquer. Une fois à distance raisonnable, le petit cria :
- Maître ! Bonjour Maître. J'ai besoin de votre aide !
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