Sybille Ordant
Tu ne trembles pas ? Ne t'inquiète pas, ça viendra
Inconnue || Alphacoder
"Mon nom est Sybille Ordant et je suis une fille de 27 ans. Je suis bisexuelle et je suis actuellement célibataire. Mon principal défaut est ma passion dévorante pour les flammes et ma qualité majeure est ma patience."
► Nomade ou Citadin? Citadin
► Le Groupe: Pilleur
► Taille: 1m69
► Poids: 61kg
► Arme: Pistolet à aiguilles. Pas n'importe quelles aiguilles, mais des petites saletés paralysantes. Extrêmement efficaces, et qui, de surcroît, ne tuent pas. Non pas que Sybille soit particulièrement contre le fait de tuer. Mais avouez qu'une victime morte, on n'en fait pas grand chose...
Des allumettes. C'est une arme ça ? Oui et non. En tant qu'allumeuse de service, Sybille ne serait pas grand chose sans sa fameuse petite boîte orangée estampillée "Au soleil levant". Qui peut lui servir à absolument tout. Elle aurait bien aimé avoir un lance-flamme mais c'était un peu trop encombrant et pas assez discret pour se promener.
Pour le reste, il ne serait pas surprenant qu'elle cache une dague ou un couteau de temps à autre quelque part dans une botte. Juste au cas où.
► Famille: Il lui reste son père, mais avec qui elle n'a plus de lien, celui-ci désapprouvant totalement ce qu'elle est devenue, et ne se cachant pas de le lui faire savoir les très rares occasions où ils se croisent.
► Date de Naissance: 24 juillet
► Emploi: Tyran experte au service de Mad Storm. Cela fait bien 8 ans qu'elle est entrée à leur service, et qu'elle prend du grade en leur sein. Sa spécialité, c'est de déloger les gens de chez eux, créer des diversions, kidnapper un tel, en traquer un autre, pister un Adorateur du Scorpion et l'enfumer dans son trou. Le tout dans les cris et les pleurs cela va de soi.
Au coin d'une rue, masquée par un container plus haut qu'elle, se blottit une silhouette. D'après la finesse de ses membres, de ses courbes légères qui se devinent dans l'ombre, il serait juste de penser qu'elle appartient à une femme. La silhouette se redresse, silencieuse, laissant apparaître une masse de cheveux bruns soigneusement retenus en chignon, et fait un pas en avant, soudainement éclairée par la lumière vacillante d'un réverbère. Sur le haut de sa tête trône une paire de lunettes rondes aux verres fumés, du genre de celles qu'on utilise pour se protéger d'une lueur intense, voire aveuglante. Elle tourne légèrement le cou, gracieusement marqué par un tatouage qui l'enserre, plaçant le reste de sa figure dans le rayon lumineux.
On pourrait être surpris par la froide détermination qui se lit sur ce visage encore jeune, marqué comme en plein cœur par une vieille cicatrice s'allongeant le long de son oeil droit. Un rictus soulève des lèvres pleines, sans doute rosées en temps normal mais assombries pour l'occasion par un rouge à lèvres sombre. Craquelées par le soleil, elles s’entrouvrent l'espace d'un instant pour laisser paraître une rangée de dents étincelantes. Sa langue sort de son antre pour venir goûter une perle de sueur s'écoulant lentement de son front, redessinant l'arête délicate de son nez légèrement retroussé. Une lueur dangereuse brille dans le regard gris de la jeune femme, accentuée par de longs cils volontairement maquillés.
Elle s'étire, faisant jouer ses muscles sûrement raidis par son attente. Son débardeur gris lui colle à la peau, et la ceinture où elle a glissé son arme favorite semble lui peser. Elle baisse un bras, se gratte la cuisse par-dessus un vieux pantalon en toile sombre, n'accordant pas une seconde d'attention aux petites marques de brûlures qui lui remontent le long du poignet. Son poids bascule d'un pied à l'autre, chaussés de hautes bottes noires dans lesquelles son pantalon a trouvé refuge. Faites dans un cuir souple que l'usure a dû correctement assouplir, elles doivent lui offrir un confort appréciable dans cette pose qui s'éternise. Elle soupire avant de redresser la tête. Un cri vient de se faire entendre au loin. Sa main agrippe fermement son pistolet à aiguilles et s'élance à vive allure, prête à se jeter dans l'action.
On pourrait être surpris par la froide détermination qui se lit sur ce visage encore jeune, marqué comme en plein cœur par une vieille cicatrice s'allongeant le long de son oeil droit. Un rictus soulève des lèvres pleines, sans doute rosées en temps normal mais assombries pour l'occasion par un rouge à lèvres sombre. Craquelées par le soleil, elles s’entrouvrent l'espace d'un instant pour laisser paraître une rangée de dents étincelantes. Sa langue sort de son antre pour venir goûter une perle de sueur s'écoulant lentement de son front, redessinant l'arête délicate de son nez légèrement retroussé. Une lueur dangereuse brille dans le regard gris de la jeune femme, accentuée par de longs cils volontairement maquillés.
Elle s'étire, faisant jouer ses muscles sûrement raidis par son attente. Son débardeur gris lui colle à la peau, et la ceinture où elle a glissé son arme favorite semble lui peser. Elle baisse un bras, se gratte la cuisse par-dessus un vieux pantalon en toile sombre, n'accordant pas une seconde d'attention aux petites marques de brûlures qui lui remontent le long du poignet. Son poids bascule d'un pied à l'autre, chaussés de hautes bottes noires dans lesquelles son pantalon a trouvé refuge. Faites dans un cuir souple que l'usure a dû correctement assouplir, elles doivent lui offrir un confort appréciable dans cette pose qui s'éternise. Elle soupire avant de redresser la tête. Un cri vient de se faire entendre au loin. Sa main agrippe fermement son pistolet à aiguilles et s'élance à vive allure, prête à se jeter dans l'action.
Je ressemble à ça...
...Et la petite étincelle grandit, devint une flamme belle et rebelle, finit par s'étendre, plus haut, plus loin, brûlant tout sur son passage mais ne laissant qu'un froid désert derrière elle...
Sybille referme le vieux livre corné aux pages tâchées, parfois au point d'en être à peine lisibles, et le pose à son côté. Cadeau de sa mère, c'est un hommage à la vie et aux guerriers du feu. Sans doute pour essayer de la mener vers un chemin plus juste, déjà inquiète par la manie de sa fille à mettre le feu au moindre petit papier qui traînait et par son tempérament fracassant. Peine perdue.
Elle se laisse aller contre le mur qui la soutient, les yeux dans le vague.
Il est rare que les souvenirs et les émotions submergent la jeune femme. De nature plutôt froide, sadique, parfois même un brin cruelle, patiente à pouvoir en rendre fou son entourage, elle fait partie du groupe de Pilleurs les plus redoutés de 1400. Et sans doute du désert, une fois les Adorateurs du Scorpion mis de côté. Et ce n'est pas pour rien. Tout comme certains apprécient une musique douce pour se détendre, Sybille aime entendre les cris affolés des gens. Le crépitement des flammes, le tendre bruit d'une explosion, le souffle court d'une proie en fuite. Lire la terreur dans le regard affolé d'un pauvre être paralysé qui ne comprend pas ce qui est en train de lui arriver. D'une certaine façon, la peur et la douleur des autres la font se sentir bien en vie, cela la fascine, lui réchauffe le cœur pour quelques instants.
Comment peut-on être aussi pourri de l'intérieur pour se délecter de la sorte ? Sans doute qu'après avoir plongé corps et âme dans le secteur C, lutté pour s'y tailler une place, quelque chose a définitivement changé en elle. C'était une bataille acharnée contre les autres criminels qui vivaient là, un combat sans merci contre elle-même, son esprit révolté par les substances qu'elle ingérait, son corps criant pitié pour tous les coups qu'il subissait. Une période de sa vie durement marquée par ce baptême des enfers, qui a d'ailleurs laissé son empreinte sur son visage. Bien que placée sous le joug de la violence, sa vie actuelle est plus calme, dotée d'un certain équilibre qui est plus que ce qu'elle pouvait en espérer.
Les Pilleurs vont et viennent dans la planque, vaquant à leurs occupations. À les voir, nul ne se douterait que ces types soient de vrais cinglés. Cinglée, elle l'est aussi, à sa manière. Elle se met à jouer avec ses allumettes, s'amusant à les craquer les unes après les autres, contemplant les petites flammes se consumer dans un souffle éphémère.
Tout comme à cet instant, il arrive parfois que son âme vagabonde, peut-être inconsciemment attristée par tous les actes qu'elle a commis. Souvent, dans ces moments-là, sa froideur devient mélancolie, et elle part seule arpenter les rues de 1400, donnant un coup de main à un passant ou s'arrêtant échanger un mot avec un inconnu. Une manière à elle de briser la violence de son quotidien sans doute. Elle n'aime pas trop ces espèces de passages à vide, qui la fragilisent et qui pourraient du coup être une menace pour le gang, qui a bien assez de chats à fouetter et d'ennemis sur le dos. Sa petite bizarrerie lui a permis de trouver quelques recrues compétentes, en plus de rencontres surprenantes, alors on ne lui casse généralement pas les pieds avec, tant qu'elle se fait discrète et que ça reste occasionnel.
Sybille referme le vieux livre corné aux pages tâchées, parfois au point d'en être à peine lisibles, et le pose à son côté. Cadeau de sa mère, c'est un hommage à la vie et aux guerriers du feu. Sans doute pour essayer de la mener vers un chemin plus juste, déjà inquiète par la manie de sa fille à mettre le feu au moindre petit papier qui traînait et par son tempérament fracassant. Peine perdue.
Elle se laisse aller contre le mur qui la soutient, les yeux dans le vague.
Il est rare que les souvenirs et les émotions submergent la jeune femme. De nature plutôt froide, sadique, parfois même un brin cruelle, patiente à pouvoir en rendre fou son entourage, elle fait partie du groupe de Pilleurs les plus redoutés de 1400. Et sans doute du désert, une fois les Adorateurs du Scorpion mis de côté. Et ce n'est pas pour rien. Tout comme certains apprécient une musique douce pour se détendre, Sybille aime entendre les cris affolés des gens. Le crépitement des flammes, le tendre bruit d'une explosion, le souffle court d'une proie en fuite. Lire la terreur dans le regard affolé d'un pauvre être paralysé qui ne comprend pas ce qui est en train de lui arriver. D'une certaine façon, la peur et la douleur des autres la font se sentir bien en vie, cela la fascine, lui réchauffe le cœur pour quelques instants.
Comment peut-on être aussi pourri de l'intérieur pour se délecter de la sorte ? Sans doute qu'après avoir plongé corps et âme dans le secteur C, lutté pour s'y tailler une place, quelque chose a définitivement changé en elle. C'était une bataille acharnée contre les autres criminels qui vivaient là, un combat sans merci contre elle-même, son esprit révolté par les substances qu'elle ingérait, son corps criant pitié pour tous les coups qu'il subissait. Une période de sa vie durement marquée par ce baptême des enfers, qui a d'ailleurs laissé son empreinte sur son visage. Bien que placée sous le joug de la violence, sa vie actuelle est plus calme, dotée d'un certain équilibre qui est plus que ce qu'elle pouvait en espérer.
Les Pilleurs vont et viennent dans la planque, vaquant à leurs occupations. À les voir, nul ne se douterait que ces types soient de vrais cinglés. Cinglée, elle l'est aussi, à sa manière. Elle se met à jouer avec ses allumettes, s'amusant à les craquer les unes après les autres, contemplant les petites flammes se consumer dans un souffle éphémère.
Tout comme à cet instant, il arrive parfois que son âme vagabonde, peut-être inconsciemment attristée par tous les actes qu'elle a commis. Souvent, dans ces moments-là, sa froideur devient mélancolie, et elle part seule arpenter les rues de 1400, donnant un coup de main à un passant ou s'arrêtant échanger un mot avec un inconnu. Une manière à elle de briser la violence de son quotidien sans doute. Elle n'aime pas trop ces espèces de passages à vide, qui la fragilisent et qui pourraient du coup être une menace pour le gang, qui a bien assez de chats à fouetter et d'ennemis sur le dos. Sa petite bizarrerie lui a permis de trouver quelques recrues compétentes, en plus de rencontres surprenantes, alors on ne lui casse généralement pas les pieds avec, tant qu'elle se fait discrète et que ça reste occasionnel.
Ce qui se passe dans ma tête
- Comment ça mon enfance ? Je t'en pose moi des questions ? Retourne astiquer le bahut et fiche-moi la paix.
Agacée, elle regarde le jeune blanc bec s'éloigner, l'air déconfit, et retourner à ses tâches. Il faudrait lui apprendre à respecter ses aînés un peu mieux que ça à celui-là. Un sifflement d'exaspération lui sort des lèvres, et elle baisse la tête, essayant de se plonger dans la lecture des documents qu'il vient de lui apporter. Une affaire urgente a-t-il précisé. Mais sous ses yeux, l'encre se déforme, la question du jeune pilleur vient de lui remémorer tellement de choses...
*****
Avait-elle eu une vie avant d'intégrer Mad Storm ? Pas vraiment. En tout cas ça n'avait rien de sensationnel. Elle n'avait que peu de souvenirs de son enfance, mis à part la fois où elle avait reçu son livre. Ainsi que la fessée pour avoir mis le feu à la poubelle de leur appartement. Et puis sa mère, de l'Armée de l'Air, était morte en mission, abattue par des Adorateurs du Scorpion alors qu'elle était en service. C'est ce qu'on avait raconté à la petite fille, qui s'était retrouvée à vivre seule avec son père. Un type quelconque, travaillant dans une usine quelconque de 1400.
On ne peut pas dire que leur relation père-fille était idyllique. Renfermé depuis la mort de son épouse, il ne parlait quasiment jamais à sa fille, ne lui accordant son attention que lorsqu'elle faisait une bêtise et qu'il ne se privait alors pas de lui hurler dessus. Et puis erreur d'inattention, il perdit un bras dans une presse de l'usine, perdant son travail, reclassé à un vulgaire poste de tri. Ils furent obligés de quitter leur modeste appartement pour partir vivre dans les quartiers pauvres de la zone industrielle.
*****
Elle soupira, essayant de se concentrer sur la lecture de ces papiers, source de données importantes si elle voulait réussir sa prochaine mission. Mais les souvenirs affluaient désormais à vive allure, et elle ne voyait même plus ce qu'elle avait sous les yeux.
*****
Le dépaysement était complet. Ce fut cependant une véritable source de bonheur pour la jeune Sybille, qui avait alors pas loin de onze ans, qui se trouva être bien plus dans son élément, plus libre qu'elle ne l'avait jamais été. Leur nouveau toit ne payait pas de mine, les murs étaient fins comme du papiers, les nuits étaient égayées par les nombreux cris de joie - ou de douleurs - de leurs voisins. Loin de la gêner, cela la captivait. Tout le monde était pauvre dans son nouveau quartier, et comme tous les jeunes de son âge, elle se retrouva obligée de montrer ce qu'elle avait dans le ventre. Premières bagarres. Elle se retrouva face à terre plus d'une fois. Premiers délits. Les plus grands se servaient des plus jeunes pour barboter diverses bricoles qu'ils revendaient à bas prix...
Et la vie continua. Sybille n'avait pas le tempérament d'une enfant sage et effacée, et elle passa les épreuves unes à unes. Elle apprit à rendre les coups, et commença même à les donner. Elle n'avait plus besoin d'avoir peur, puisque de plus en plus c'était elle qu'on craignait. Et comment ne pas craindre cette espèce de gringalette qui se battait à coup de griffes, de morsures, n'hésitant pas à mettre le feu à vos vêtements... Forcément à la maison l'ambiance n'était pas des plus joyeuses.
Excédé, son père finit par la placer dans la section militaire du collège de l'Académie, histoire de lui apprendre la discipline. Elle s'en échappa bon nombre de fois, fut ramenée par la force, et passa la majeur partie de son temps collée. Inutile de préciser que les professeurs, excédés, eurent vite fait de l'avoir dans le collimateur. Finalement, une solution intermédiaire fut appliquée. Elle serait confiée à un vieil ami de la famille, un chef d'unité ayant autrefois travaillé avec sa mère, et qui avait gardé contact avec son père, même après tous les tristes évènements de ces dernières années. Il réussit à lui inculquer quelques bases de combat, mais eut bien du mal à la rendre plus docile. Refusant toute autorité, reniant l'aide qu'on voulait lui donner, elle finit par mettre les voiles pour de bon. A seize ans, obligée de se prendre en charge, elle atterrit donc au secteur C. Et tout y passa. Elle se découvrit des vices dont elle ignorait jusqu'à l'existence, grandit par elle-même comme elle le put, devint chaque jour plus froide, plus forte, plus déterminée et plus violente. Elle n'avait pas son pareil pour traquer les gens au travers la ville, pauvres cibles que le sort avait désigné pour tomber entre ses mains. Elle essaya de revoir son père une ou deux fois, mais celui-ci lui en voulait d'avoir fui et sombré dans ce qu'il nommait la folie humaine. Peu lui importait. Bien vite, les Mad Storm s'intéressèrent à elle. À ses dix-neuf ans, elle rejoignit leur rang. C'était comme si une nouvelle vie s'offrait à elle. Elle avait une place, un rôle à jouer, appartenait à une structure à la morale douteuse, renommée pour sa violence et ses actions, mais qu'elle pouvait se représenter comme une famille.
*****
- Sacré Mad Storm.
Elle sourit, et cette fois-ci réussit à étudier ces fichus documents. La victime se nommait Selena. C'était la femme d'un riche négociant de la ville, qui avait - hélas pour lui, et pour elle - décidé de ne pas verser au gang la totalité de ce qu'il lui avait promis, prétextant que la marchandise fournie n'était d'assez bonne qualité et se cachant derrière des cohortes de gardes du corps. Un fou d'après Sybille.
D'après le rapport, la dame adorait faire les boutiques, mais ne se déplaçait que protégée par deux gardes. Parfait. Elle allait pouvoir s'amuser un peu. Elle s'étira et se dirigea vers trois de ses camarades.
- On va bientôt avoir une invitée. Je compte sur vous pour l'accueillir comme il se doit.
- Pas de soucis, on prépare ça au petit poil.
- Éclate-toi bien !
Ils éclatèrent de rire, et sans plus attendre elle se mit en route, faisant signe au blanc-bec de la suivre. Il était près de 11h, sa cible devait être en pleines emplettes. Lorsqu'ils arrivèrent près des magasins, ils commencèrent par visiter les enseignes les plus à même d'intéresser Selena. Et eurent vite fait de la trouver en train de faire de l'essayage, ses deux gardes visiblement blasés, obligés de porter les affaires de madame. Bien. Le repérage des lieux fait, il fallait trouver une diversion. Puis s'occuper des gardes.
- Reste près de l'entrée, débarrasse-moi de cette employée qui ne quitte pas Selena des basques, dès que ça va commencer à s'agiter, rejoins-moi du côté des cabines, sur la gauche.
Le bleu hocha la tête et fila faire la conversation à l'employée en question. Sybille se dirigea sans plus attendre vers une zone déserte. Fort heureusement, les vêtements, ça brûlait comme du petit bois. Elle roula une chemise au sol, sous un présentoir, et craqua une allumette. Se hâtant ensuite vers les les gardes, elle prit un air affolé, et les agrippa rudement.
- Messieurs, vite, là-bas, il y a le feu...
Elle montrait du doigt le fond du magasin, d'où commençait effectivement à s'élever de la fumée. Elle ne se préoccupait pas de savoir si le feu aller ruiner le quartier ou pas. Elle savait bien que les secours étaient en général rapides et que les feux ne faisaient pas de si gros dégâts.
- Voyez ça avec quelqu'un d'autre nous ne sommes pas des...
- Vite, je vous en supplie !
Gênés, les gardes se regardèrent. Pour eux, il était évident que le plus urgent allait être d'évacuer leur protégée. Cependant, pouvaient-ils se permettre de laisser le magasin prendre feu ? L'alarme incendie se déclencha, les faisant sursauter.
- Très bien, il y a un extincteur, va voir ça de plus près je m'occupe de Selena.
L'autre acquiesça et se dirigea vers les flammes. Plus qu'un. Dès qu'il lui tourna le dos, elle tira sa dague de sa botte, et l'agrippant d'un coup en arrière n'eut aucune pitié pour sa gorge. Ignorant les cris et les questionnements apeurés de Selena, sans doute occupée à se rhabiller en vitesse, elle rengaina la dague pour s'emparer de son pistolet à aiguilles. Elle ouvrit la porte de la cabine à la volée et tira sans hésiter sur sa victime.
- Qu'est-ce...
Celle-ci n'eut pas l'occasion d'en dire plus et tomba à terre, paralysée de la tête aux pieds, le corps à moitié vêtu par une sorte de robe à froufrous. Le bleu était déjà a son côté, soulevant le corps raide pour le balancer par dessus son épaule. Sybille en avait profité pour tirer rapidement le garde dans une cabine, dissimulant son crime, et surveillant du coin de l'oeil le deuxième en train de se battre contre les flammes.
- Allons-y.
Elle jeta un coup d'oeil à leur otage. Comme souvent sous l'effet du paralysant, elle avait gardé les yeux grands ouverts et voyait et entendait tout ce qui se passait.
- Voyez-vous ma chère dame, votre mari nous a fait un vilain affront, et il va devoir payer les pots cassés. J'espère qu'il tient à vous comme à la prunelle de vos yeux.
Elle lui adressa un sourire narquois, et ne s'occupa plus d'elle. Les gens couraient dans tous les sens, affolés, et les pauvres employés du magasin ne savaient plus que faire.
- Poussez-vous, cette dame a fait un malaise, le choc voyez-vous...
Cela n'étonnait personne et ils circulèrent sans problème, expliquant à qui voulait l'entendre que le feu menaçait d'enflammer toute cette zone de la ville, que la dame avait besoin de soins... La folie gagnait la rue, et s'éloigner fut un jeu d'enfant. Ils montèrent dans leur véhicule et filèrent vers la planque.
- Hé bien encore un coup de réussi. Mais ce n'était qu'une distraction banale, j'espère que la prochaine sera un peu plus... coriace.
Selena, livide, gisait dans un coin, toujours incapable de bouger, ne perdant sans doute pas une miette de ce qui se déroulait. Voir sa petite vie en rose tourner au cauchemar aussi rapidement, voilà qui devait être déroutant. Effrayant. Elle s'approcha de la femme, un sourire aux lèvres.
- Tu as peur ? Mais crois-moi, ce n'est rien, le pire est à venir. Elle se retourna et interrogea ses compères. Tout est prêt ?
- Oui. Il n'y a plus qu'à remplir la boîte, comme tu l'as demandé.
Elle se baissa et saisit Selena par les cheveux. Oui, c'étaient de très jolies prunelles. Dommage que chez les Mad Storm, on ne plaisante jamais avec les affaires. Mais bon, de nos jours, la technologie faisait des merveilles. Elle déposa sa preuve dans la boîte, et referma le couvercle. Bientôt, quand la drogue ne ferait plus son effet, les cris commenceront à s'élever. Douleur, ou supplications ? Elle s'éloigna et parti prendre les paris.
L'histoire de ma vie
HRP
Dans la réalité je suis...
► Pseudo(s) fréquent(s): Moka ou Sythe.
► Tu as quel âge? Beuh... j'ai trois dizaines à mon actif.
► Tu nous a trouvé où ? Je sais même plus ^^', sur l'Antre je crois ? Sinon vous z'êtes mes petits partenaires adorés !
► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Ouaip le tout premier... qui se passe dans le désert en tout cas ^^. J'ai un peu de bouteille dans le domaine, bien que cela fasse longtemps que je n'ai pas joué sur un forum qui ne soit pas de ma création.
► Comment tu trouves le forum? Trop chouette
► T'as un autre compte? Lequel? Nope c'est le 1er ! (mais j'ai déjà des idées pour les 4 autres -sort-) Les DCs sont une engeance de l'enfer, prends garde à toi /bam/
► T'as pas un truc à nous dire hein? Naaa je resterais muette ! Même sous la torture ! Mais je vous laisse vous venger sur les commentaires, qui seront sans doute légion ^^' Mouahahahaha, tu vas tâter de mon talent de pavéiste emmerdeur professionnel... x)
► Code du règlement : Bouffé par Matt avec amour ;p
► Tu as quel âge? Beuh... j'ai trois dizaines à mon actif.
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► T'as pas un truc à nous dire hein? Naaa je resterais muette ! Même sous la torture ! Mais je vous laisse vous venger sur les commentaires, qui seront sans doute légion ^^' Mouahahahaha, tu vas tâter de mon talent de pavéiste emmerdeur professionnel... x)
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Code de Frosty Blue de Never Utopia
Dernière édition par Sybille Ordant le Ven 31 Juil - 14:34, édité 3 fois