Karlsen Logan
“Ô paresse, mère des sciences et des nobles vertus, sois le baume des angoisses humaines !”
Sakata Gintoki (Ginpachi-sensei) || Gin Tama
"Mon nom est Karlsen Logan et je suis un homme de 34 ans. Je suis homosexuel et je suis actuellement célibataire et fier de l'être. Mon principal défaut est ma paresse et ma qualité majeure est mon grand coeur."
► Nomade ou Citadin? Citadin
► Le Groupe: Savant
► Taille: 1m83
► Poids: 80kg
► Arme: Ses poings, armes qui ne le quittent jamais.
► Famille: La famille, c'est trop mainstream. Non Logan n'a pas de famille, du moins il n'a jamais connu ses parents. Ce sont les rues des quartiers malfamées de 1400 qui l'ont élevé.
► Date de Naissance: A été trouvé un 03 Janvier, il a été décrété que cette date servirait d'anniversaire (vraie date de naissance : 28 Décembre).
► Emploi: Il a été dans la recherche médicale pendant des années avant de tout lâcher et de prendre un poste de professeur de SVT dans un lycée.
Quand il se voit dans le miroir, la première chose que lui saute aux yeux c'est sa peau. Elle est pâle. Il a longtemps eu du mal à comprendre comment ses pigments fonctionnaient mais avait fini par abandonner et accepter les habits protégeant du rougissement provoqué par la boule de feu au-dessus de sa tête. Puis sa main se dirige lentement vers son visage, se faufilant à travers ses mèches blanches, à l'image de sa peau. Il ricane un peu en repensant à la signification du blanc, la pureté... Ses lèvres fines forment un rictus, laissant apparaître deux séries de dents couleur nuage, parfaitement alignées. Doucement, l'ex-scientifique remonte la mèche lui couvrant les yeux et fixe ses pupilles brunes, amusé par les reflets rouges qui s'y agitent. Il se recule un peu et laisse son regard filer sur son corps plutôt bien marqué. Ses muscles sont présents sans être pour autant évidents sous ses vêtements, un bon moyen d'éviter les ennuis et les intéressés. Son ventre est, à vrai dire, l'endroit où sa paresse se voit le moins, son corps semblant avoir décidé que cet homme garderait les muscles qui l'avaient un jour aidé à verser le sang. On retrouve là des abdominaux plutôt tracés, pas de blob ni d'ondulations de graisse lorsqu'on y touche. Un soupir nonchalant lui échappe tandis qu'il remet machinalement ses lunettes, s'éloignant encore du miroir pour attraper les habits simples et confortables, ne le mettant pas vraiment en valeur. Il faut qu'il puisse dormir, manger et se battre dedans, bien qu'il rechigne à admettre le dernier point. Lentement, il disparait de la glace, et on entend une porte claquer.
Je ressemble à ça...
Je suis Paresse. C’est moi qui fait se mouvoir si lentement le corps de cet homme. Une fatigue constante, un manque de motivation pour toutes les choses ‘de la vie’. Je ne me cache pas et bien au contraire m’exhibe aux yeux de tous, fière de mon contrôle sur ce savant. Je ne le bloque ni ne le force, sachez qu’il est consentant.
Je suis Intelligence. Contrairement à Paresse je fais travailler ce corps où j’habite, quoi qu’en dise son flegmatique propriétaire. C’est de notre union que vient sa flamboyante réputation, des miracles que je lui ai permis de réaliser. Je l’obsède et le tourmente, l’empêchant de se reposer sans penser.
Je suis Geignarde. Logan ne jure que par moi. J’exprime ses pensées, ses plaintes, ses ennuis. Quand ses soupirs languissants, son apparence neurasthénique et son insupportable façon de rouler des orbites vous exaspèrent, remerciez-moi.
Je suis Mensonge. La geignarde d’au-dessus et moi-même formons une bien fine équipe. Elle agace l’entourage, et je le trompe. J’entoure de ma toile les curieux, bande les yeux des investigateurs. Avec moi, ses secrets sont en sécurité…
Je suis Honnêteté. Mensonge, lâche-moi ! Au secours !
Je suis Gourmandise. Moi c’est la petite nouvelle. Depuis qu’Intelligence a forcé Logan à cesser sa consommation abusive de nicotine, je suis née. C’est moi qui murmure ses envies culinaires à l’oreille du savant, bien qu’Intelligence soit parfois méchante avec moi. Apparemment dévorer des sucettes toute la journée ce n’est pas sain… Mais où va-t-elle chercher ça, je vous le demande !
Je suis Colère. Paresse me tient par la gorge, mais attendez seulement que je sorte…
Je suis Culpabilité. Intelligence et les autres peuvent bien clamer ce qu’elles veulent, mais Logan n’a qu’une seule obsession, qu’un seul démon, qu’une seule peur profonde. Et c’est moi. Je suis celle qui hante ses rêves et les tourne en cauchemars. Celle qui le prend à la gorge quand sa mémoire, ma complice, lui renvoie des images qu’il aimerait oublier. Je suis l’indésirable, la perfide. Je suis là.
Ce qui se passe dans ma tête
« Je suis vraiment obligé ? Je veux dire, de parler seul comme ça. J’ai la flemme. Dire qu'avoir la flemme me fatigue et il faut que je raconte tout.. ? »
Il roule des yeux et s’affale dans son canapé, regardant son mur.
« Bon… Mais je vous préviens, je ferais court. C’est pas comme si j’avais pas de temps. Tss. Ça commence à 1400. Je suis né je-sais-pas-où, de je-sais-pas-qui. J’ai jamais cherché à savoir. Ce je-sais-pas-qui m’a laissé devant une poubelle en ville. Une des gérantes d’un orphelinat du coin passait par là. Faut croire que j’ai de la chance, uh. Elle m’a trouvé et m’a ramené dans un vieux bâtiment décrépi qu’elle décrit comme ma ‘nouvelle maison’. Ouais, je crois pas non. Enfin. À quelques jours on est pas très difficile, tant qu’il y a du lait.
C’est là-bas que j’ai grandi, mes amis mourraient les uns après les autres, dans des petites bagarres de territoire. On était comme des chiens, peut-être qu’on aurait dû m’noyer. Enfin. Là-bas, les maîtres, c'étaient les voyous dans les gangs. C’était le modèle à ne pas suivre selon la gérante de l’établissement, mais ils m’avaient toujours fasciné. Quand ils passaient, tout le monde s’écartait, la classe quoi. Comme j’étais un gamin plutôt con et influençable, je n’ai pas mis longtemps à les rejoindre.
J’avais huit ans quand j’ai fui l’orphelinat. La crise d’enfance. Après trois ans à la rue, j’étais devenu le maître du vol à la tire. Je m’étais endurci, pas question qu’on me vole la moindre miette de pain. C’est vers mes douze ans que je suis entré dans un de ces petits organismes. J’ai appris à respecter le chef, à cracher sur les traîtres et à démonter tous ceux qui osaient traverser nos limites territoriales. Quand j’ai débarqué, on m’a amené pisser sur une des frontières. Des chiens j’vous dis.
Après, vous devez vous demander comment je suis là. La question serait plutôt comment je suis là, en vie.
J’ai quitté le gang. Ils veulent me tuer pour ça, c’est chiant. Je dois vraiment tout raconter ? Non parce que là il est Sieste moins 5, j’ai pas tout mon temps. C’est important les rythmes de sommeil pour la santé mentale. »
Il ricane, mettant une sucette goût framboise entre ses lèvres.
« Ok ok, je continue… Si j'ai quitté le gang, c'est pour une raison bien particulière. J'ai pas franchement envie de m'en rappeler. Un gamin avait traversé la limite, son père était chef de l'autre gang, on nous a envoyés pour dégager un "sale intrus" qui n'était rien d'autre qu'un gosse chialant et cherchant son chemin. Les autres se sont avancés et l'ont tabassé, j'ai pas bougé. Non pas que son sort m'importait vraiment ou même que j'avais des principes. C'est juste que.. mon corps voulait pas. Je déteste les enfants. Puis sa mère a débarqué en hurlant et en voulant le protéger. Ils se sont jetés sur elle et l'ont massacré. Moi... j'ai pas bougé. J'suis resté là comme un lâche. J'avais 16 ans, j'aurais dû bouger. Mais pour faire quoi ? J'pouvais pas. J'avais la trouille ouais.
Alors j'ai tourné le dos à tout ça et j'me suis enfui. J'ai laissé les deux au sol, morts. Leurs sangs venaient imbiber le sol de 1400. Si les fleurs poussait avec le sang, la terre serait fleurie.
Je suis rentré à l'orphelinat, j'ai accepté ma punition et j'ai travaillé. À 18 ans, j'étais sûrement le plus cultivé du quartier. Mais je devais fuir, je mettais ma vie en danger. J'ai réussi à intégrer une école et j'ai continué mes études scientifiques en volant de quoi bouffer, jusqu'à ce que j'ai un travail. Apparemment les gens me trouvaient génial. J'étais un expert... »
Son visage est fermé, un bâton de sucette terminé dans le poing. Il le casse d'un mouvement de doigt.
«Mais la notoriété et tout ça, c'est fini. J'suis prof maintenant, je peux me la couler douce, rien faire de mes journées en enchaînant simplement des tests pour les élèves, examens que je ne corrigerais d'ailleurs jamais. Je n'aurais plus à travailler en labo sur des cas sordides... Je n'ai plus envie. »
Il regarde son reflet dans le miroir et ricane avant de se redresser.
«Ouais, ça n'arrivera jamais.»
Il s'étire et se laisse mollement retomber sur le canapé, s'endormant enfin. Sur la table basse on voit un dossier portant pour nom : "ADS guilde alchimiste." Le dernier cas que le savant s'est vu confier par son chef. Le coeur de Logan n'a pas tenu face aux photos, descriptions et surtout à son arrivée sur le terrain, face au corps en morceaux, mutilé à l'extrême. Rassemblant ses dernières forces et s'enfermant dans son armure glaciale, il finit le dossier et remet sa démission, prétextant une flemme de continuer.
Mais ça, vous ne le saurez jamais.
L'histoire de ma vie
HRP
Dans la réalité je suis...
► Pseudo(s) fréquent(s): Call me Fairman.
Y a que moi qui t'appelle Fairman, fuh. ê_____________e Bah Logan ou Lapin, vu qu'le lieutenant Fleur veut me garder pour lui seul. >:
► Tu as quel âge? 17 ans.
► Tu nous as trouvé où ? Une fleur m'a indiqué le chemin
.
J'suis un Lieutenant, fuh. Un Lieutenant c'est viril ! D8< Mais oui... Chuuut. *met sa main sur sa bouche*
*esquive Mattienne* Je suis un Lieutenant très viril, point. ► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Ouuuuhhh. Nope. xD
► Comment tu trouves le forum? J'vous aime pas. >: Tout ça m'a l'air très sympa.
► T'as un autre compte? Lequel? Aucune double-personnalité ici.
► T'as pas un truc à nous dire hein? OUAIS. Mais je sais pas quoi.
► Code du règlement: Mangé par le membre n°3 du TIF, emmerdeur à temps plein pour ne pas vous servir.