► Nomade ou Citadin? Citadin
► Le Groupe: Pilleur - Mad storm
► Taille: 1m78
► Poids: 75kg
► Arme: Couteau
► Famille: Peu de chances que vous la connaissiez un jour
► Date de Naissance: 12 décembre.
► Emploi: Vendeur de confiseries dans un cinéma (soirées et week-ends).
D'une manière générale il a la peau pâle. Il lui serait sûrement possible de bronzer mais il n'aime pas tant que ça le Soleil, alors il ne cherche pas à foncer son épiderme. Il possède une musculature fine mais puissante, et sa silhouette est plutôt élancée. Ses mains sont celles d'un artiste, bien que ses activités n'aient pas grand-chose à voir avec l'art, elles sont habiles, fines et rapides. En outre, il se sert aussi bien de sa main droite que de sa main gauche. Question vêtements, il fait attention à ce qu'il porte. Il n'aime pas les couleurs trop ternes et s'habille souvent en fonction de la tendance. S'il peut porter des couleurs, tant mieux. Ses boucles d'oreilles sont souvent discrètes, souvent bleues. Outre son tatouage de larme sur la joue gauche, il n'en présente pas mais pense à s'en faire d'autres. Concernant les imperfections de sa peau, il a sûrement laissé quelques cicatrices se développer par-ci par-là, mais rien de bien méchant n'est visible au premier coup d’œil. (Puisque vous voulez tout savoir, ça se voit mieux quand il ne porte pas de vêtements.) Le tout porterait à croire qu'il prend grand soin de son physique, mais en fait son hygiène, irréprochable, est la seule chose dont il se préoccupe.
Au lycée, son attitude assurée et fière fait de lui quelqu'un d'arrogant mais, en dehors, il a l'air d'un jeune tout à fait banal. (Tout à fait le genre de jeune pour qui on interdirait à sa fille de sortir.) Il marche d'une allure soutenue mais fluide. Sa tête ne se trouve pas cachée entre ses deux épaules, et il ne courbe pas le dos.
Sa voix n'est ni aiguë ni grave, mais il souffle le chaud et le froid au rythme de ses envies. Capable d'adresser les paroles les plus sales et les plus vulgaires et des phrases plus que bien construites et argumentées, il se joue aussi bien de sa langue que de son sourire. Quant à son rire il résonne bien assez souvent, et est curieusement capable de redonner le sourire aux êtres les plus perdus.
Il s'est récemment rendu compte que son petit doigt de la main gauche avait du mal à rester plié, comme si ses muscles refusaient d'agir, sûrement un problème de message nerveux. Sur sa main droite, au même doigt, autre problème : un petit "toc" se fait entendre quand il le plie trop brusquement. Nul doute que cela lui posera problème une fois la vieillesse venue.
Finalement, cela l'arrange bien de paraître impertinent aux yeux de ses camarades, ils se posent moins de questions et lui vouent une mi-crainte, mi-fascination qui lui permet de tous les mettre dans sa poche.
Sa paresse et son manque d'ambition font de lui un élève plutôt indiscipliné, qui oubliera souvent d'activer son réveil ou d'emporter ses affaires. Il ne sait pas du tout quoi faire de sa vie plus tard, si ce n'est continuer son activité de Pilleur, alors il prend la vie comme elle vient. De toute façon, Kenzie estime que l'homme est à la vie ce que la cellule est à l'homme : il naît, vit, puis meurt sans aucun impact sur le monde qui l'entoure. À quoi bon tenter de devenir grand si l'on vous oublie dès le moment ou vous expirez pour la dernière fois ? Kenza préfère vivre sa vie sans souci et sans trop de responsabilités, puisque tout ce qui importe est de vivre heureux et en paix.
C'est aussi pour cela que les autres l'importent peu - voire pas du tout. Le monde est égoïste alors pourquoi pas lui ? La seule manière pour qu'il s'intéresse à vous est que vous soyez dans ses petits papiers. Et ça encore, ce n'est pas gagné puisqu'il n'accorde sa confiance qu'à très peu de gens. Néanmoins, une fois cette confiance obtenue, c'est un ami de grande valeur. Il protège les gens qu'il aime comme des trésors. Il leur dit peu son affection mais elle se traduit par une générosité et un regard bienveillant qui valent plus de mille paroles.
Mais alors qui sont ces gens qui méritent tant d'attention ? Ils ne sont pas nombreux, on les compte sur les doigts d'une seule main. Tout d'abord Logan, le professeur qui l'a ramassé dans la rue un soir. Rien à dire sur les circonstances de leur rencontre, mais Kenza lui voue désormais une grande confiance et une amitié sincère. Il y a la petite aussi, Nico, qui traîne souvent chez Logan. Bien qu'il ne se l'avouerait jamais, il adore la voir grandir. Si un jour quelqu'un a la prétention de chercher des noises à l'un d'eux, McKenzie sortira ses atouts les plus meurtriers. Il reste une personne dont il est proche. Personne n'aurait jamais pu penser que ces deux-là se parlent un jour, ni ne s'apprécient. C'est simplement la fille qui dépense des mille et des cents au cinéma. Ils ne passent pas des heures entières ensemble (quoi que, ça arrive que Kenza se pointe chez elle), mais il garde un œil sur elle de loin.
Vous l'avez remarqué, le cœur de McKenzie est à prendre. Enfin, si quelqu'un veut s'y risquer. Lui ne cherche pas de compagnon de vie, d'autant plus qu'il ne sait même pas encore s'il préfère les hommes ou les femmes. Ce n'est pas du tout une chose à laquelle il s'intéresse, il reste pour le moment quelqu’un de très chaste.
Pour en venir à la caractéristique la plus importante de sa mentalité, McKenzie est très calme. Sûrement trop calme. D'une, son indifférence au monde fait que rien ne l'importe réellement, donc aucune raison de se mettre en colère. De deux, il fait preuve d'une maîtrise parfaite lors des moments délicats de son existence. Après, cela ne signifie absolument pas que vous n'avez pas de raison de le craindre. Il a plutôt tendance à frapper avant de parler, si vous faites un pas de travers. Et si vous poussez mémé, je (moi, derrière mon écran) me décharge de toute responsabilité. Et oui, il sait se battre alors il s'en sert (d'ailleurs il a choisi lutte en sport), ce n'est pas pour rien qu'il est chez les Mad Storm. Et il en est fier.
Il existe des choses dont il a peur. Mais il n'existe pas de personnes dont il a peur. Généralement c'est lui qui fait peur aux gens.
Il aime changer d'endroit. Peut-être des origines nomades ? Du coup il dort un peu n'importe où (mais jamais dehors). De plus, il ne dort pas beaucoup.
Pour finir, je dirais qu'il n'a pas besoin de beaucoup pour être heureux. C'est un homme simple, qui a compris que le simple fait de vivre est un miracle en soi. Cela va sans dire qu'il n'a aucune religion.
Elie a écrit:Tu sors ce soir ?
Jeudi 4 février - 21h32
McKenzie a écrit:Ouais, mais pas avec toi.
Jeudi 4 février - 21h34
Elie a écrit:Tu fous quoi ?
Jeudi 4 février - 21h34
Elie a écrit:???
Jeudi 4 février - 22h03
McKenzie a écrit:On se voit demain.
Jeudi 4 février - 22h03
J'ai toujours dit à Elie d'arrêter de me poser des questions quand je ne réponds plus. Mais voilà, Elie est très attaché à notre freerunning nocturne.
McKenzie a écrit:Sors avec Elie ce soir, j'ai un truc à faire. Il est encore capable de débarquer chez Logan en pleine nuit.
Jeudi 4 février - 22h05
Alexandre a écrit:Je m'en charge. T'es sur une affaire ?
Jeudi 4 février - 22h07
McKenzie a écrit:Tu vas pas t'y mettre ?
Jeudi 4 février - 22h08
Inutile d'attendre une réponse, Alexandre est déjà plus compréhensif qu'Elie quand il s'agit d'affaires. Je jette donc mon portable dans mon sac de sport, au milieu des vêtements et chaussures de rechange que j'ai préparé. Il est temps de partir. J'évite soigneusement Logan en sortant, pour sûr que mon attitude le mettrait sur la voie. Ce n'est pas une "affaire" que je m'apprête à régler en fait. Ou, tout du moins, c'est une affaire personnelle.
Il me faut peu de temps pour arriver chez eux. Je connais le chemin après tout. D'après l'absence d'une voiture, je suis pile à l'heure. Il me suffit de marcher dans le jardin jusqu'à la terrasse luxueuse pour comprendre que j'ai vu juste : ce sera d'une facilité enfantine. Absolument pas méfiante et adorant l’air nocturne, elle a laissé la porte fenêtre grande ouverte à qui veut y entrer. Peut-être même est-elle dans le jardin ? Je fais un tour rapidement, ce serait dommage de gâcher mon effet de surprise. Je regarde la piscine immense avec dégoût. Et dire que j’ai passé tant d’années à la voir de loin sans jamais pouvoir y plonger. Il en va de même pour la balançoire, je n’y ai jamais posé mes fesses. On se demande bien, de ce fait, à quoi elle a pu servir.
Décidément, elle ne traîne pas dehors. Elle doit sûrement être en train de regarder la télévision. Je vois mal une femme si peu intéressante faire autre chose que végéter. Quant à son mari, il est en train de boire comme un trou.
Je pénètre dans la demeure, silencieux et concentré, malgré la vague de souvenirs qui m’assiège. De toute manière la salle à manger n’est pas l’endroit où je passais le plus clair de mon temps. La partie de la maison qui risque de me faire chavirer se trouve plus loin. La table capable de contenir une douzaine de couverts ne m’intéresse pas plus que l’imposant buffet rempli de vaisselle. J’avance sans bruit, complètement à découvert, mon couteau enfoui tout au fond de mon sac de sport. Je n’en aurai pas besoin. La cuisine est bien rangée, comme elle l’est toujours. La femme de ménage est partie depuis longtemps. Il n’y a dans cette maison que moi et l'autre.
J’arrive enfin dans le couloir qui mène au salon. Mon regard ne se décrochera pas de la porte d’en face, je ne tournerai pas la tête vers le placard, sous les escaliers.
Puis je franchis la porte. Elle est là, assise sur le canapé, elle me tourne le dos. Même à dix mètres je peux sentir son parfum. Je ne saurais dire combien de sensations me font penser à elle. Le tiroir ne fait pas de bruit lorsque je l’ouvre. Je glisse ma main dedans qui, comme je m’y attendais, bute sur l’arme de poing de mon géniteur. Tellement pas prudent. Je l’extirpe de là, cela provoque bien un léger crissement, mais elle est trop absorbée par son film. À moins qu’elle ne dorme, mais ce serait clairement ennuyeux. Je contourne le canapé avec mon sac dans une main, l’arme dans l’autre, ni chargée ni pointée vers elle. Il n’y aurait aucune trace, j’ai mis des gants. Au dernier moment, je remarque qu’elle tient un enfant, un bébé, qui dort. Mon visage s’étire dans un rictus à la fois étonné et moqueur.
Elle m’aperçoit enfin. Ma vision lui provoque juste un petit sursaut. Elle affiche un visage peu apeuré mais surpris. Elle n’a juste pas encore vu l’arme. Et surtout, elle ne me reconnait pas.
- Excusez-moi, c’est une propriété privée ici. On ne rentre pas chez les gens comme ça, dit-elle d’une voix calme mais tremblotante.
- Pardonnez-moi, mais je crois que cette maison est plus la mienne que la vôtre, je lui réponds comme on répond à un enfant terrifié.
Je pointe mon arme sur elle, et la charge. Elle comprend alors, son visage blêmit et elle ouvre la bouche comme pour prononcer un mot. Elle me reconnait enfin. J’anticipe.
- Ne t’avises pas de prononcer mon prénom, je lance, menaçant, tandis que des larmes commencent à couler sur son visage de porcelaine. Je ne sais pas exactement ce qu’elle peut ressentir en ce moment, mais je n’en ai cure. C’est une fille ?
Elle acquiesce, incapable de prendre la parole. Je ris, mais plus d’incrédulité que d’humour.
- Un autre enfant ? C’est pour reproduire ton oeuvre ?
Ma voix n’a pas faibli du tout, cela fait trop longtemps que je suis prêt. Elle change enfin d’expression. Sur son visage se lève le voile, et une expression sévère s’y affiche. Elle prend la parole, sûre d’elle.
- Pourquoi ferais-je ça ? Dois-je te rappeler que tu es… un bâtard ?
J’appuie sur la gâchette, les sourcils froncés comme jamais. Elle n’est pas passée loin. La femme essuie sa joue éraflée sans mot, mais son visage a perdu son assurance l’espace d’un instant. Je m’approche d’elle, et remarque les rides sur son front et au coin de ses lèvres. Elle a vieilli, et j’ai grandi. Le bébé s'est mis à pleurer.
- Choisis bien tes mots, je siffle entre mes dents. Et elle c’est quoi, si ce n’est une batârde ? Je te rappelle que tu ne peux pas avoir d’enfants. Par son silence et son sourire satisfait je comprends que la petite a été adoptée. Je ris encore une fois. Ils font quoi au service d’adoption ? Ils sont aveugles ? Ah, non c’est vrai, je n’étais plus là pour témoigner.
- Pourquoi tu es venu ? Es-tu si faible que tu éprouves le besoin de te venger ? Pourquoi tu souris ? Ça te fait plaisir de me voir en situation difficile ?
Mon sourire est encore plus grand. Je suis satisfait qu’elle me cerne aussi mal. Preuve que j’ai réussi à totalement me défaire des faiblesses qu’elle a voulu ancrer en moi. Je pose mon arme chargée sur sa tempe, il est temps d’en finir.
- Rends-moi ce que tu me dois.
- Tu parles d’argent ? Tu as déjà vidé ma chambre il y a quelques années.
- Tes bijoux ? C’était juste pour survivre à la rue. Maintenant je suis venu récupérer ce que je vaux. La phrase était floue, mais elle a compris.
- Soit.
- La même, mais au centuple.
Elle réfléchit.
- Je doute d’avoir autant.
- Moi aussi je doute que tu puisses payer ta dette. Pose l’enfant et cherche tout ce que t’as en liquide et tous tes bijoux.
Elle s’exécute. Pendant son absence, je regarde la petite. J’ai plus que réussi mon coup. Je sauve un enfant, je répare des dommages, j’empêche cette femme de nuire à nouveau. Elle me ramène bien plus que ce que je ne pensais, bien suffisamment pour moi.
- Il y a presque le compte.
- Tant mieux, mets le tout dans le sac.
Elle le fait, gardant un œil sur l’arme que je pointe sur elle. Une fois qu’elle a fini, elle se relève et son regard est défiant. Elle aime jouer avec le feu.
- Je te connais, n’oublie pas que je t’ai élevé. Tu ne me tueras pas, tu es faible.
J’écoute son discours, intéressé par ses propos. Je me lève du canapé sur lequel je m’étais installé, avec l’enfant dans un bras, l’arme dans l’autre.
- Tu comptes l’emporter ? Tu sais, ton père sera capable de te retrouver, avec ma description. D’autant plus qu’il fait partie d’un clan. Si tu fais du mal à l’enfant, tu seras rossé.
- C’est une menace ? Parce que je crains que Philippe soit un raté. Je ne comprends même pas qu’il soit encore chez nous.
Elle paraît agacée de savoir que je ne crains pas mon père. Aucun des deux désormais n’est capable de me faire douter.
- Tu ne gagneras pas, Antoine.
Cette fois, je ne la rate pas. Elle me regarde avec des yeux effarés, allongée sur le sol, tandis qu’une tache brunâtre s’étale sur son abdomen. Tout est fini.
- Ce n’est pas un jeu. Et je t’ai dit de ne plus prononcer mon prénom.
Je laisse un papier avant de partir. « Ton fils est passé. », qu’il tremble lui aussi.
L’enfant sera déposé à l’orphelinat. Une partie de l’argent ne sera pas dépensé.
Je ne rentrerai pas chez Logan ce soir.
► Tu as quel âge? 18 ans
► Tu nous as trouvé où ? Dans les partenaires de Totémique
► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Non c'est mon 3è RP sérieux
► Comment tu trouves le forum?
► T'as un autre compte? Lequel? Non
► T'as pas un truc à nous dire hein? J'aime bien Kenza.
► Code du règlement: Validé
Dernière édition par McKenzie le Sam 16 Jan - 20:00, édité 2 fois