► Nomade ou Citadin? Citadin
► Le Groupe: Savant
► Taille: 175cm
► Poids: 62kg
► Arme: Aucune spécifiquement, mais j'apprécie de faire quelques petites fioles remplies de diverses drogues pour agir au cas par cas.
► Famille: Parents, frère cadet, soeur cadette
► Date de Naissance: 19 juillet.
► Emploi: Ingénieur de l'armée.
Grand ? Pas spécialement, non. Du moins, je n'en ai jamais eu l'impression, c'est loin d'être ce qui est le plus important pour moi. Ma silhouette est à l'avenant, sans spécialement être trop musclée, sans être rachitique non plus. Mis à part parfois des cernes dues au manque de sommeil, on peut dire que je suis en bonne santé, et que ça se voit.
Je ne fais pas spécialement attention à mon apparence, et mes longs cheveux roses - j'essayais, plus jeune, de dire que c'était une teinte de roux, mais j'ai finalement accepté un autre qualificatif plus adéquat à ma couleur naturelle - sont souvent ébouriffés, même si je les attache vaguement histoire de ne pas les avoir dans les yeux lorsque je travaille. Puis, je vois le bon côté des choses : ça peut faire joli sur un oreiller. Ou dans une baignoire. Ou sur le sol... J'en laisse souvent partout, pour tout dire, même quand je ne fais pas spécialement exprès.
Mis à part ma masse capilaire qui me rend relativement reconnaissable, on peut noter mes yeux. Ils sont d'un marron pour lequel, contrairement à mes cheveux roses, je n'ai pas encore abdiqué à appeler rouge. À la grande limite, j'aurais la peau blanchâtre et les cheveux décolorés, avec une bonne dose de problèmes génétiques liés, j'aurais pu accepter d'être albinos, mais là... Ils sont simplement d'un sépia tirant sur le sang pas spécialement séché.
Ce n'est pourtant pas un sujet qui me gêne : ce n'est pas réellement dans mon caractère. Mes cheveux roses, mes yeux
Au niveau de mon expression, tout dépend ce que je suis en train de faire, même si on s'accorde à dire que je suis peu expressif. Généralement, je suis concentré sur mon travail, donc peu souriant - sauf si c'est pour encourager une expérience à bien se dérouler, je suis persuadé que ça joue, comme pour les plantes - ou en train de penser à mon travail - donc, peu souriant ? - ou inquiet pour ma soeur - ... dois-je réellement continuer ? -. Cependant, ceux qui seront attentifs remarqueront que, lorsque quelque chose commence réellement à m'énerver, les deux veines sur mon front ont tentance à se colorer un peu plus, laissant apparaître une rougeur en forme de V qui part de la base de mon nez.
Au niveau des vêtements, je n'y fais pas réellement attention, du moment que c'est adéquat à la situation. Je porte toujours une blouse pour travailler, ce qui évite les éclaboussures.
Oh, et un autre détail, qui pourrait sembler important, j'ai deux tatouages. Un autour de la cheville droite, représentant un ouroboros - l'obligation, pour un savant, de toujours reprendre dès le début son ouvrage, et toujours améliorer celui-ci - et dans l'intérieur du poignet gauche, un coeur partiellement artificiel.
Depuis tout jeune, j'ai pris l'habitude de me plier aux attentes de mon père, pour ne pas le mettre en colère. C'est de sa part que j'encaisse le mieux, que je me plie le plus à ses desideratas. Même maintenant, son accord et son approbation ont leur importance. Je n'oublie pas que c'est partiellement grâce à lui que j'ai mon poste, que je suis indépendant. Il n'oublie pas non plus de me le rappeler, ce qui fait que j'ai simplement tendance à baisser la tête et suivre ses ordres, voilà tout.
Déjà tout jeune, grâce à son éducation, j'ai appris à prendre sur moi. L'aîné de la famille se doit d'être calme, bien éduqué, travailler dans l'armée, ne pas se mettre en colère pour rien... Ne pas se mettre en colère du tout, surtout pas contre lui. J'ai donc pris l'habitude d'encaisser, lorsque quelque chose ne me plaisait pas, sans rien dire. Cela ne veut pas dire que j'oublie, que je pardonne, que ça ne me travaille pas. Au contraire, ça me ronge les nerfs jusqu'à ce qu'un détail me fasse exploser. Je me souviens, il n'y a pas si longtemps, avoir déjà fait pleurer un assistant parce qu'il avait simplement fait tomber un bécher. Vide, pourtant. Ça avait juste fait des éclats. Mais j'étais énervé à cause de Père, j'avais vu TJ dans la matinée et... Ça avait été pour lui, voilà tout.
Il faut dire que je n'ai jamais, même maintenant, osé reprendre ou donner mon opinion à Père. Ce n'est heureusement pas que pour le satisfaire que je suis bon dans ce que je fais : peut-être est-ce pour me prouver que, même sans lui, je suis à ma place parmi l'élite de 1400. Dès que j'ai eu mon poste, je me suis plongé dans le travail. Au fond, j'étais déjà comme ça durant mes études, à faire tout mon possible pour être parmi les meilleurs, si ce n'était le meilleur. Cela s'est heureusement rapidement transformé en passion.
Travaillant majoritairement dans la chimie organique, j'ai pu appliquer ce que je faisais déjà à la fac, qui fonctionne parfaitement ici aussi. Préparer le travail avant en étudiant longuement les résultats possibles, établir puis suivre la méthodologie prescrite, noter les résultats, s'assurer de ne rien laisser traîner ensuite. Effacer les preuves lorsque je travaille sur quelque chose de Top Secret, puis faire mon rapport.
En réalité, j'applique cette méthode à un peu tout, quoi qu'on me demande. Créer une arme destructrice, ou un acide permettant de torturer lentement un prisonnier ? Aucun problème. Petit à petit, cela m'a rendu plus distant. Je n'aurais pas pu tenir le coup trop longtemps, sinon. Cela aurait déçu Père, et j'aurais été déçu de moi-même.
C'est peut-être ce qui me donne une réputation froide. Il est vrai que je n'ai pas trop tendance à m'attacher aux gens immédiatement. En réalité, on pourrait même trouver que je suis introverti, ou au moins renfermé. Par conséquent, il me faut du temps pour m'adapter aux autres. Au départ, j'apprécie leur présence, mais dans certaines limites. Ensuite... Ensuite, je deviens plus collant.
Il y a bien sûr quelques personnes avec qui je me détends. Quand j'ai une aventure, je peux même avoir des côtés fleur bleue, jusqu'à parfois lasser les gens. D'ailleurs, quand j'y pense, c'est souvent moi qui me fait larguer. Certains de mes collègues, avec qui le courant passe bien, me verront plus chaleureux avec eux, sauf s'ils commencent à multiplier les erreurs.
Quant à ma famille... C'est un peu complexe. J'aurais voulu continuer à vivre avec toute ma famille réunie. J'ai vécu l'absence de ma soeur et ma mère comme une déchirure. Surtout l'absence de Maxine. J'ai toujours eu l'impression, partageant sa couleur rose de cheveux, que le doute planait sur moi aussi. Par conséquent, pour ne pas me faire jeter de la maison, je devais être irréprochable.
J'adore ma soeur. Je me suis senti beaucoup moins mis en danger par sa naissance que celle de mon frère, et comme j'étais plus grand, j'avais l'impression que je pouvais faire quelque chose pour l'élever moi aussi. Au moins, pendant la fin de mon adolescence, j'étais plutôt calme, vu que je préférais veiller sur le bébé qu'elle était.
Quand nous avons été séparés... Je me suis juré que cela ne m'empêcherait pas de veiller sur elle, même si c'était simplement moins facile. Je n'avais pas spécialement réussi avant, vu que nous avions été séparés, mais à présent qu'elle travaille non loin de moi - de TJ aussi, mais c'est un détail - je peux m'assurer qu'elle n'ait plus trop de problème. Gare à ceux qui la collent un peu trop !
Lorsque on grandit dans la famille Frayer, il faut s'accorder à ce que veut Frayer Senior. Dès tout jeune, j'ai compris ça. Pas de colères, qui se retournaient lorsque ça explosait sur les quelques amis que j'avais, pas d'avis différents des siens, et surtout, surtout, ne jamais le décevoir. J'étais l'aîné, après tout. Petit à petit, j'acceptai la pression que tout cela était. Après tout, si Père était aussi sévère, c'était parce qu'il comptait sur moi. Je me sentais plus serein à cette idée, et je fis dès lors mon possible pour ne pas le décevoir.
Les choses changèrent à l'arrivée de TJ. Un nouveau garçon, qui partagea bientôt l'intérêt que Père avait pour moi. Je sentis rapidement que ma place était mise en danger. Je devins jaloux, mais impuissant : à part montrer que j'étais toujours son fils le plus intéressant, que pouvais-je faire ? J'avais passé 11 ans de ma vie à être enfant unique, le changement n'était pas agréable. Et si jamais Père lui en demandait moins... Ce serait injuste aussi.
Pourtant, ce n'était qu'un bébé. Et c'était plutôt agréable de s'en occuper, et petit à petit je réalisai que je n'arrivais pas vraiment à être jaloux d'un tout petit bout de chou comme ce qu'était TJ à l'époque.
Je pris beaucoup mieux la naissance de Maxine. Sans compter le fait que c'était une fille, j'étais plus âgé. Elle me semblait encore plus petite, plus fragile - qu'elle le soit ou non, d'ailleurs, ne changeait pas cela-, et je décidai de la protéger. J'essayais même d'enseigner cela à TJ, pour que nous soyons deux pour la tâche.
Je m'éloignai un peu de mes cadets lorsque je commençai mes études, dans la branche scientifique. Si j'étais et je reste touche-à-tout, car il faut bien cela pour garder l'esprit vif et avoir des déductions performantes, je me spécialisai dans la chimie, puis la chimie organique. J'étais brillant, au moins. Je ne risquais pas de décevoir Père...
Et pourtant, du jour au lendemain, tout changea. Je rentrai des cours, vers la fin de la journée, et personne n'était là. J'attendis, mais TJ n'avait pas plus d'information lorsqu'il arriva. Quand Père revint, seul, il nous expliqua que notre mère et Maxine ne reviendraient pas. Il était en colère. Je le devins aussi.
Je criai pour montrer, exceptionnellement, mon opposition à son avis, j'osais exprimer ma détresse de perdre la moitié de ma famille, mais il resta calme et me gifla, me répondant froidement de me calmer : les hommes de son sang n'agissaient pas ainsi. La seconde gifle, ce fut pour les larmes que cela me tira, et je m'enfuis dans ma chambre, me sentant plus incapable et impuissant qu'un gamin.
Je ne reparlai plus jamais de cela à Père, je me remis à lui obéir scrupuleusement. Ou je continuai, après tout, un éclat de voix n'était pas ce qu'on peut appeler une rébellion... j'avais compris sa menace : j'avais toujours été heureux de partager la couleur de cheveux de Maxine, après tout... Ma place dans cette famille ne tenait qu'à une prise de sang, et cette idée m'angoissait.
Je fus diplômé peu de temps après et rentrai directement dans l'armée, grâce à mon père autant que mes qualités laborantines. Avec mon premier salaire, j'achetai une IA de niveau 3, Hal, autant pour ses capacités que l'aspect interaction avec les humains que je trouvais fascinant.
Je restai chez mon père jusqu'à ce que TJ réapparaisse. Cette année, seul avec lui, fut bien celle où je me sentis le plus écrasé, soumis. Peut-être qu'en ayant "perdu" ses deux plus jeunes, Père pensait qu'il devait recentrer ses efforts sur moi...
Je pensais qu'en retrouvant mon frère, les choses se rééquilibreraient. Mais vu le nouveau TJ qui revint, les choses empirèrent, et je quittai rapidement le domicile familial. Mon frère m'avait parfaitement fait comprendre qu'il n'avait pas besoin de moi, et mon père, lui, avait simplement fait remarquer que ce n'était pas trop tôt.
Mais au moins, chez moi, j'avais mes propres règles. Au bout d'un certain temps, je décidai de rendre les choses un peu plus vivantes en rajoutant des Zonures. Je me sentais chez moi, je pouvais me concentrer sur mon travail et ma soeur, puisque nous étions à présent collègues de travail - de loin, certes, et alors ? - mais... Le temps où je serai capable de désobéir à mon père n'est pas encore venu...
► Tu as quel âge? ... C'est indiscret :/
► Tu nous as trouvé où ? En cherchant des partenaires !
► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Nope, je dois faire du RP depuis... 3 ans, par là ?
► Comment tu trouves le forum? en tapant "ag" dans ma barre d'adresse Dis-moi comment tu fais, je dois taper "agartha rp" moi. ôo
► T'as un autre compte? Lequel? nyon, pas encore
► T'as pas un truc à nous dire hein? Soleil cou coupé
► Code du règlement: Comment ça j'ai faim ? Ah l'impertinence des jeunes de nos jours...
Dernière édition par Edward Frayer le Lun 18 Jan - 20:07, édité 5 fois