Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    [FINISHED] Poursuite haletante [PV : Matt magnum]

    Damon Zigg
    Damon Zigg

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    Damon Zigg

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    L'opération était préparée, tout était planifié. C'était un gros coup de filet à ne surtout pas rater.

    Damon serra un peu plus fort son famas contre lui, en regardant le reste de son unité dans le véhicule de transport.
    Ils étaient des soldats vétérans, des combattants doués, chacun semblait concentré dans ce qu'il avait à faire, tout ne pouvait que bien se passer.

    Soudain une voix robotique retendit dans tout le véhicule :

    " Votre rythme cardiaque s’accélère Monsieur. "
    " Tais-toi Wilson... "

    Damon regarda alors le gantelet de métal pourtant léger, c'était vraiment une merveille de la technologie. Une pièce unique à ne perdre sur aucun prétexte. Et puis Wilson et lui avait un lien étrange désormais, même si il parlait à une machine, Damon lui parlait, après tout ce n'était pas une intelligence artificielle pour rien.

    Le soldat fut coupé dans ses pensées lorsque la porte d'embarquement s'abaissa, les 6 hommes armés sortirent en trombe et suivirent le plan à la lettre.
    Damon se posta du côté gauche de la porte, attendant que son coéquipier l'enfonce. Au préalable ils s'équipèrent tous d'un masque à gaz.

    Lorsque la porte se brisa sous le choc du bélier, Damon se saisit d'une grenade fumigène qu'il lança au centre de la pièce.

    Lorsque la fumée se répandit, le groupe d'élite rentra dans la pièce brusquement lançant des avertissements tel que "à terre" afin que les trois narcotrafiquants se rendent sans qu'il n'y ait des effusions de sang.

    Et ce fut chose faite, cependant le dernier s'échappa par la fenêtre du rez-de-chaussée.
    Damon fut le premier à réagir, il s'empressa de retirer son masque et commença à courir à la poursuite du trafiquant.

    Il passa par la même fenêtre et le vit dans la rue, il commença à accélérer pour le rattraper en criant des "arrêtez-vous" en vain, puis il le vit monter dans une voiture qui l'attendait là malheureusement, il s'était prévu une porte de sortie... Mais Damon n'était pas du genre à abandonner, il sprinta jusqu'au point de toucher le phare du véhicule qui démarrait.

    " Wilson j'ai besoin de toi tu es mon atout là. "
    " Oui Monsieur ? "
    " Tu as encore les plans du quartier en tête ? Calcule moi l'itinéraire probable. "
    " C'est fait Monsieur. "
    " Comment je peux le rattraper en courant ? "
    -Zone piétonne, deuxième à droite puis tout droit Monsieur.
    -Très bien merci, transforme toi en dispositif IEM dans un rayon de 20 mètres, la voiture s'arrêtera ! "

    Sans plus de mots le soldat reprit sa course folle en suivant l'itinéraire donné par son fidèle allié, il mit son Famas en bandoulière pour avoir les bras libres et força sur ses jambes. Une fois qu'il rentra dans la zone piétonne il aperçut du coin de l'oeil la voiture en fuite. Wilson ne s'était pas trompé une fois de plus. Donnant toutes les réserves de son corps il continua la fatigante poursuite en criant

    " Dégagez ! Dégagez, police militaire ! "

    A quelques mètres de la route il entendit la voix robotique :

    " 29 km/h, et tout équipé bravo Monsieur. "

    Le blond ne prit pas le temps de répondre et s'avança au milieu de la route, il espérait de tout son cœur que Wilson était prêt car la voiture tourna effectivement dans sa direction. Il la voyait se rapprocher rapidement, il savait pertinemment qu'elle ne s'arrêterait pas, mais il resta en place. Soudain un fin rayon d'énergie bleu partit de son poignet et s'étendit sur tout un périmètre autour du soldat, à son contact la voiture sembla décélérer lentement. Le soldat Zigg resta en place, mais avec la vitesse de base de la voiture celle-ci ne s'arrêta pas net, elle continua sa lancée avant d'étaler doucement le pauvre Damon sur son capot et arrêter de rouler enfin.

    Le trafiquant sortit alors de la carcasse désormais inutile en s'exclamant de surprise et recommença à courir sans vraiment savoir où aller. Damon glissa en eut à peine le temps de récupérer ses esprits avant de recommencer à courir à son tour.
    Cette fois c'était d'homme à homme, le trafiquant glandeur contre le soldat surentraîné, c'est ce dernier qui gagnait du terrain, il y était presque, il tendit le bras pour tenter de l'attraper par le col de la chemise.

    C'est cette concentration sur l'objectif qui lui fit faire une erreur, il ne prêta pas attention à la foule et rentra de plein fouet dans un passant, jetant les deux hommes à terre, et permettant aux fuyards de prendre une grande distance.

    " Et merde ! " S'exclama Damon.

    " Regardez Monsieur. "

    Soudain face à lui le véhicule de transport qui l'avait amené sur le lieu de la mission apparut et bloqua le dernier narco trafiquant, deux hommes en descendirent et visèrent le fuyard, qui bloqué se rendit en se mettant à genoux et les mains dernière la tête.

    " Pendant que vous récupériez vos esprits j'ai lancé un appel radio pour que notre véhicule se serve de sa sirène et vienne de l'autre côté de la place Monsieur. "
    " Bien joué ! "

    Damon se releva en soupirant, il était content de ne pas avoir eu à tirer avec son arme au milieu de cette foule, les risques étaient trop élevés. Il se tourna vers le pauvre homme qu'il avait renversé peu auparavant et lui tendit un bras pour le relever :

    " Je m'excuse monsieur, c'était un cas de force majeure. "
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Dès le réveil, dès ce pétard de réveil, Matt dut se mettre au travail. Ce qui le fit grogner, alors qu'il marchait en avalant son repas à travers les pièces de son chez-lui. Déjà que l'unité de patrouille n'avait pas su arrêter ces pilleurs de la dernière fois, simplement les empêcher de voler ce que la fabrique en question contenait... On refilait ce boulot à sa division ? Alors qu'il était nettement plus approprié à l'Armée de Terre ou la Police Militaire ? En rageant, il appela dix membres de sa division au moyen de sa montre. Chacun de leur hologramme était visible sur un écran bleuté que projetait sa montre, qu'il se plaisait à nommer Meow. Juste parce qu'il aimait les chats, comme en attestait l'écran parsemé d'empreintes de pattes de chat partout où il pouvait y en avoir. Après une longue discussion, où tous essayaient de leur mieux de ne pas contrarier leur Lieutenant, qui semblait dans une foutue rogne, il finit par clôturer l'appel.

    - Bon, nous nous retrouvons donc dans la Zone Industrielle. Et j'vous préviens, y en a un seul d'entre vous à la traîne, et j'lui pourfends le cerveau ! C'est clair ?! … Parfait. Et rappelez-moi d'aller aiguiser mon nodachi sur l'unité de patrouille. See you.

    Il s'étira longuement, et suivit les indications de son GPS, sachant pertinemment qu'il se serait pommé en sortant de sa baraque le cas échéant. Il arriva donc au point de rassemblement en moins de vingt minutes, tapotant de son pied par terre. Oui, il avait couru dans son accoutrement habituel. Veste noir, costard noir, cravate noire, tee-shirt ( et non, il détestait les chemises ) blanc. Et c'était sa tenue de lieutenant, lorsqu'il portait son tee-shirt blanc, même si ce n'était pas celle qu'il était censé porter. Il ne l'aimait pas, alors bon, autant se mettre sur la carcasse ce qu'il appréciait, n'est-ce pas. Il patienta cinq minutes, puis dix minutes pour voir les membres de sa division débarquer petit à petit. C'est ainsi qu'il se dirigea vers le coin des Fabriques d'Armes, là où les pièces étaient fabriquées ( jusque là, rien de bien étonnant ). Et un chuchotement parvint à ses oreilles, l'un de ceux de sa division avait reconnu un des Pilleurs. C'est donc avec un avion que Matt se dirigea vers eux.

    - Je veux que quelqu'un contacte l'Armée de Terre de suite ! On est en avion, si on commence à faire feu dans la Zone Industrielle avec, cela sera lourd de conséquences. … Mais qu'est-ce que vous foutez là ! J'ai pas dit de faire feu, bandes d'incapables, mais d'appeler la Police Militaire ! … Quoi j'ai dit l'Armée de Terre ? Mais appelez les deux, bandes d'incapables ! Et qu'on les bloque avec notre technique spéciale Oil Burn.

    Nous passerons les détails du Lieutenant qui hurlait pour que ses décisions soient exécutées... En même temps qu'il les dictait, en fait. Et encore, ce n'était même pas encore assez rapide pour lui. Comment cela, lui, très exigeant ? Voyons, un peu de bon sens... Il était simplement... Voyons voir.. Vif stratège ? Oui, c'est cela, sans aucun doute. Il s'étira, et positionna l'avion comme il le fallait dans des loopings aériens qui eurent raison de sa mauvaise humeur. Le voilà qui riait aux éclats et, encore une fois, avait failli cramer l'avion dans les flammes qui encerclaient plus ou moins les pilleurs.

    - Combien de temps avant qu'ils arrivent ?
    - L'unité d'intervention de la Police Militaire est sur le dossier des narcotrafiquants, on nous a envoyé une vingtaine de soldats de l'Armée de Terre.
    - Mais je m'en fous de ça ! Combien de temps ?!
    - Neuf minutes vingt-six secondes, Lieutenant !
    - Roger ! Je descends, et vous, vous allez de suite patrouiller dans le désert ! Et vous avez intérêt à m'appeler au moindre couac. C'est clair ?!

    Un choeur de « Roger, Lieutenant ! » retentit, tandis qu'il amenait l'avion près du sol pour sauter à terre. L'avion partit ainsi direction le désert, et Matt ferma ses yeux devant le mur de flammes qu'il avait crée. Mur qui ne tiendra jamais neuf minutes, d'où le fait qu'il soit descendu. Qu'est-ce que vous croyez, le feu encerclait les pilleurs tant qu'il y avait de l'huile sur le sol. Bah ouais, faut se servir de ses neurones aussi, hein. C'est à peine au bout de quatre minutes que le feu disparut, et que les pilleurs s'apprêtaient à se tailler en beauté et se heurtèrent à... Un seul homme ?! La surprise put se lire sur les visages, suivie de très près par le mépris. Et un pilleur, armé d'un beretta 92 arma son bras. Sauf que notre Bleuté dégaina et, sans réfléchir, se mit à courir vers l'armé. Ouais, en tenant son nodachi d'une seule main, en coupant le flingue en deux et en... manquant de s'écraser au sol lorsqu'il tenta de s'arrêter. Sept minutes. Il décida de rengainer son nodachi dans son fourreau, qu'il accrocha dans son dos. Pas besoin d'armes contre eux, qu'il pensait.

    L'Armée de Terre débarqua, et Matt trébucha dans le vent en faisant chuter le pilleur devant lui. Ce qui n'était pas voulu, absolument pas, mais pouvait très bien passer pour une prise de knock out en un seul round. Que voulez-vous, la maladresse est stratégique. Il se releva d'un bond, et reconnut de suite le Lieutenant de l'Armée de Terre, avec qui il échangea une poignée de main.

    - J'y pense, le Général sort d'un Conseil des Guildes, et il veut te voir dans le siège administratif, maintenant. T'as dû louper son appel pendant que tu gagnais du temps, j'pense.

    - Fais chier... J'aurais pu m'amuser, quoi, merde. Siège administratif, tu dis ?, lança-t-il en programmant son GPS. Bon, j'y vais ! Tchuss ! Et les loupe pas ceux-là, hein !, termina-t-il avec un clin d’œil et en courant.

    C'est donc en courant comme un séducteur, si vous savez avec des enjambées classes et un visage trognon, qu'il se dirigea vers le Siège Administratif avant de se rendre compte... Qu'il ne savait absolument pas où il devait retrouver son supérieur. Il désactiva son GPS vingt minutes après son départ, ce qui fit que sa montre reprit sa fonction première et regarda autour de lui. Bon, il était dans le Siège Administratif, là, c'était clair. Mais euh... Où exactement... ? Il soupira, mit ses mains dans ses poches et se fit... propulser par terre ? What the fuck ?!

    - Et merde !, s'exclama l'inconnu au-dessus de lui.
    - Ouais, double merde. Et s'tu pourrais te relever, ça m'arrangerait, tu vois. Nan, j'dis ça comme ça, hein...

    Et là, une voix robotique retentit. Une intelligence artificielle ? Plissant les yeux, Matt regarda aux alentours, toujours bloqué sous l'inconnu qui ne voulait décemment pas plier bagages. Cela ne tiendrait qu'à lui, il l'aurait dégagé à sa manière, mais il semblait obsédé par la tournure des événements. Le Bleuté remarqua enfin l'uniforme de... La Police Militaire ? Tiens, mais c'était pas une des unités d'intervention qui travaillait sur le dossier des narcotrafiquants, et la raison pour laquelle ils n'avaient forcément pas pu venir lors de son appel une dizaine de minutes plus tôt ? Ah ben d'accord, cela expliquait tout. Bon, pas le fait que ce mec ne semblait pas comprendre que cela faisait bien deux minutes qu'il était toujours sur Matt et qu'il n'avait pas bougé d'un pouc... Ah tiens ? Il se relevait maintenant ? Et il se tournait vers lui pour l'aider à se relever mais... Inutile, le Lieutenant s'était relevé dès qu'il le put.

    - Je m'excuse monsieur, c'était un cas de force majeure.
    - Hey, cool man, c'pas grave hein. Évites juste de rester sur quelqu'un pendant deux minutes en plein dans les rues administratives, parce que ça va faire jaser sinon., rajouta Matt avec un léger rire. Moqueur, mais gentiment moqueur.

    Il se retourna et confirma ses pensées. Ouais, c'était sans aucun doute l'unité d'intervention, en charge du dossier des narcotrafiquants, de la Police Militaire. Unité de la Division Spéciale, comme dans chaque département. Bon, il n'était pas face à un des deux Lieutenants de la Police Militaire, parce que tous les rencontrer en l'espace d'une heure, cela tenait du miracle. Encore que, peut-être que l'un d'entre eux avait été appelé par le Général des Armées...

    - Le dossier des narcotrafiquants, c'est ça non ? Belle prise. Même s'il y en a plein qui gambadent encore dans la nature...

    Il sortit son paquet de clopes, en sortit une, prit son zippo pour l'allumer et rejeta une bouffée de fumée de ses lèvres. Puis, il releva sa tête vers le ciel, rangea son zippo avant d'entendre un bruit de voiture. Il n'avait absolument rien suivi à ce qu'il se passait, mais la voiture était en train de déguerpir avec les fuyards. Et bien, une bonne chose de faite... Euh... Il regarda sur le côté, voyant que celui qui l'avait percuté était toujours là. Il arqua un sourcil, regarda la voiture s'éloigner et l'inconnu.

    - Pas cool... Cela aurait été moi, ces gars-la auraient servi d'affûtoir à nodachis...

    Et comment se griller en beauté sur son identité, impossible qu'il ne sache pas qu'il avait le Lieutenant Reeds en face de lui, maintenant. T'es qu'un boulet Matt. Il n'y avait que lui qui disait cette expression dans toute l'Armée, et qui s'habillait comme ça, alors bon. Haussant les épaules, il se retrancha vers un mur et vérifia ses messages. Un hologramme bleu apparut au-dessus de sa montre. Que des « R.A.S » pour l'instant. Parfait... L'hologramme disparut et il s'adossa au mur du bâtiment qui trônait derrière lui.

    - Et tu es... ?


    Dernière édition par Matt Reeds le Jeu 29 Jan - 13:51, édité 5 fois
    Damon Zigg
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    Finalement la personne qu'il venait de percuter refusa l'aide que lui proposer Damon, non pas par mépris, simplement parce qu'il c'était déjà relevé rapidement. La remarque qu'émit l'inconnu le fit sourire. Il n'avait pas tort, les rumeurs étaient courantes dans la ville, surtout qu'elles sont déformées, amplifiées et répétées.
    Les prochains mots que prononcèrent son interlocuteur piqua de plein fouet la curiosité du jeune policier, comment pouvait il savoir pour les trafiquants? C'était quand même une opération surprise et jusqu'à son début seul des hauts gradés et les personnes présentes étaient au courant. Se pourrait il qu'il ait face à lui une personne importante de l'armée?
    Damon hocha la tête afin de détailler la tenue de l'inconnu, ce costume avec un t-shirt lui rapellait quelque chose pourtant...

    "C'est vrai Monsieur, c'est une belle prise mais nous avons encore tout le réseau à faire tomber. Je ne suis pas prêt de partir en vacances."

    Puis pendant que cet étranger était occupé à allumer sa cigarette, Damon demanda furtivement à Wilson de faire une recherche sur cette étrange personne. Puis sentant l'odeur de la fumée il agita rapidement sa main devant son nez et retint un peu sa respiration. Cette odeur l'insupportait véritablement, sans compter sur le tabagisme passif...
    Cependant un bruit de moteur le tira de sa pensée, son véhicule de transport venait de partir à toute trombe avec le suspect, en le laissant la.
    Stupéfait il laissa ses bras pendre, il venait de courser un criminel en voiture, en prenant des risques, sans compter qu'il allait surement avoir quelques hématomes suite à son léger choc avec le véhicule du dealer, pour que finalement on l'oublie ici, au milieu de la ville...
    Écoutant la dernière réplique de la seule personne qui semblait avoir prêté attention à lui ses dernières minutes, il eut un flash. Un nodachi, peu de personnes dans la ville se battait encore avec cette arme, et le seul gradé l'utilisant est ... :

    "Lieutenant de l'armée de l'air Reeds Monsieur."

    Wilson avait vu juste, Damon se retourna et fit le salut militaire. Un des six lieutenants était devant lui, ce qui était tout de même assez rare.
    Puis il répondit :

    "Mon nom est Zigg Damon Lieutenant."

    Puis il croisa les mains derrière son dos, et fixa de nouveau le lieutenant dans les yeux.

    "Je m'excuse encore de vous avoir percuter, ce n'était pas un acte volontaire de ma part Monsieur."

    C'est à ce moment que Wilson s'agita avant de passer un mode radar, puis il s'exclama :

    "Menaces éventuelles détectées Monsieur, il ne vaut mieux pas rester ici."

    "Lieutenant, je pense que ce serait une bonne idée d'aller nous réfugier dans le bâtiment sur lequel vous êtes adossé. Les représailles après une arrestation sont monnaies courantes et le fait que vous me parlez vous met aussi en danger dans un endroit trop à découvert."

    Sans dire un mot de plus, le jeune membre du groupe d'intervention saisit son Famas et avança doucement vers le bâtiment, en s'assurant que le Lieutenant Reeds le suivait.

    "J'espère juste que ma troupe ne m'a pas signalé mort puisque j'étais au sol au moment de l'arrêt du suspect. Ca m'embêterait de devoir aller à mon enterrement..." Tenta d'ironiser Damon alors qu'il mit un pied dans le bâtiment.
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Touchez à mon père, entrez dans ma colère...
    Il le regarda attentivement, surtout lorsque le flash de l'illumination profonde passa dans les yeux du jeune homme. Le voir se retourner en faisant le salut militaire le fit rire, mais il en fit de même avec un sérieux insoupçonné. On ne plaisantait jamais en faisant le salut militaire.

    - Lieutenant de l'armée de l'air Reeds Monsieur., dit alors l'intelligence artificielle.

    Il ne fallait pas dire Lieutenant Reeds de l'Armée de l'Air, plutôt.. ? Ah, les merveilles de la technologie avaient toutes un défaut quelconque... Il hocha la tête, tira sur sa cigarette pour en laisser émerger la fumée. Rencontrer cette personne ne l'aidera pas à savoir où donc était le Général des Armées. Au Conseil des Guildes... ? Il jura silencieusement. Et c'était censé être lui le petit stratège de génie de l'Armée... Tout en étant le boulet du siècle militaire, comme les autres Lieutenants le nommaient. Les six avaient leur petit surnom, que voulez-vous, et il supportait le sien depuis le jour où Rose, sa petite sœur, lui avait fait comprendre les mérites d'un tel surnom. Quand sa petite sœur lui faisait un compliment, il ne pouvait que l'accepter, il n'y avait rien à faire pour qu'il en soit autrement.

    - Mon nom est Zigg Damon Lieutenant.

    Fut la phrase qui le sortit de sa torpeur. Il soutint le regard que le policier lui lança, les commissures de ses lèvres s'étirant, légèrement moqueuses, lorsqu'il vit les mains du jeune homme disparaître dans son dos. Il était nerveux ou quoi ? Et bien ? Rah la la, les jeunes, tous les mêmes... Il passa une main dans ses cheveux et rejeta la fumée de ses lèvres vers le haut, ayant noté que le petit ne semblait pas enclin à la cigarette.

    - Damon ce sera. Merci à ton intelligence artificielle de m'avoir ôté le kodachi que sont les présentations, j'en ai horreur... , conclut-il avec son regard bicolore ancré dans celui de Zigg.

    Encore une expression qui lui était propre... Il entendit juste la machine parler de menaces éventuelles, que, aussitôt, il écrasa sa cigarette au sol et la jeta dans la poubelle qui se trouvait non loin d'un tir expert témoignant surtout de l'expérience du geste. Puis, dans un réflexe qu'il avait acquis depuis qu'il avait compris qu'on essayait sans arrêt de le berner, il observa minutieusement autour de lui pour graver chaque détail dans sa mémoire.

    - Lieutenant, je pense que ce serait une bonne idée d'aller nous réfugier dans le bâtiment sur lequel vous êtes adossé. Les représailles après une arrestation sont monnaies courantes et le fait que vous me parlez vous met aussi en danger dans un endroit trop à découvert.

    - Es-tu certain de savoir que je suis Lieutenant, bonhomme ?, dit-il avec une pointe de cynisme, en ébouriffant les cheveux du blond. Je le sais bien, mais saches que je suis en danger partout où je vais en tant qu'un des six Lieutenants de l'Armée. Te parler n'y changera rien, petit.

    Exactement, le Lieutenant ne supportait que très mal à avoir à suivre des ordres de toute personne, quelque soit leur rang ou leur grade. Il n'y avait qu'au Général qu'il se montrait obéissant, et encore, tout dépendait de l'ordre qui lui était adressé. S'il n'est pas d'accord avec, il le fera comprendre. De la plus gamine des façons, peut-être, mais au moins le message passera. Néanmoins, il faisait ce qu'il estimait être juste et bien placé, et aller dans le bâtiment lui semblait être une bonne option. De une, pour se réfugier, de deux, parce qu'il était convaincu qu'il pourrait tout voir d'en haut du bâtiment... Le toit.. Une lueur de folie naquit dans son regard.

    Il natta ses quatre longues mèches bleu nuit dans son dos, fixant la tresse à l'aide d'un élastique noir, et la laissa s'installer à l'endroit exact de sa colonne vertébrale. Il fallait qu'il parle à son supérieur, c'était tout de même lui qui lui avait demandé de venir le retrouver au Siège Administratif, et s'il l'avait fait, ce n'était pas pour des aiguilles d'acier. Il rentra alors dans le bâtiment, donna un coup de poing dans l'épaule de Damon, sans force aucune, juste pour lui faire comprendre que sa boutade était bien placée, et s'éloigna un instant. Il plaça son poignet gauche au niveau de sa poitrine, appela le Général des Armées, et un hologramme bleuté s'afficha devant lui. Le visage du Général y apparut, coloré comme dans la réalité n'est-ce pas.

    - Mon Général., dit-il en faisant le salut militaire.
    - Mon Lieutenant..., répondit-il en faisant également le salut militaire. Où es-tu, Reeds ?
    - Point bleu nuit de votre GPS, mon Général. Le Lieutenant de l'Armée de Terre qui était venu tantôt pour des Pilleurs dans les Fabriques m'a averti de votre message. Je suis actuellement au Siège Administratif, mon Général. Et j'aurais une requête.
    - Avant de formuler ta demande, ces Pilleurs sont-ils ferrés et fichés ?
    - Oui, mon Général. Je vous enverrai le rapport dès que mon aide ici sera achevée, mon Général.
    - Oh, tu aides l'unité d'intervention de la Police Militaire sur le dossier des narcotrafiquants Reeds ? C'est ta requête ? Acceptée, mon Lieutenant, fonces et décapites-les. Encore que... Veilles à ne pas choquer les bonnes mœurs en présence de témoins, nous sommes au cœur de 1400 tout de même. Et réprimes ta maladresse. Compris ?
    - Roger, my General ! J'essaierai, pour ma boulet attitude ! Même si je n'aide qu'un seul des membres de cette unité, les autres ramènent leur proie à leur QG.
    - C'est parfait, Reeds. Vas-y. Retrouves-moi dans les Bars du Centre Ville quand tu auras terminé, j'ai à faire.
    - Roger !

    Il raccrocha et se dirigea vers le Policier lorsqu'un son ténu mais reconnaissable lui parvint aux oreilles. Tir au sniper depuis le dernier étage, ou le toit du bâtiment. Pilleurs armés qui arrivaient d'une rue adjacente. Sans réfléchir, il se dirigea vers l'accueil pour saisir un haut-parleur qui avait des répercussions dans tout le bâtiment de verre.

    - Que tout le monde garde son calme et gagne les sous-sols du bâtiment immédiatement !

    Il reposa le haut-parleur, remerciant le personnel de l'accueil de l'avoir laissé l'utiliser et leur demanda de gérer le flux. Il activa la fonction GPS de sa montre et vit qu'un avion militaire était posé quelques bâtiments plus loin, avec une partie de ses hommes disséminés partout autour sur les toits des différents tours de verre. Il regarda Damon et se planta devant le flux de l'entrée dans les sous-sols, très équipés pour ces cas d'urgence.

    - Damon, rappelez l'unité d'intervention de la Police Militaire. Et des renforts terrestre. Une partie de ma Division Spéciale se trouve déjà sur les toits de la ville, mais le sol n'est pas protégé. Et protégez les civils, quoi qu'il arrive. C'est clair ?

    Le visage du Lieutenant était plus que sérieux, pas question de plaisanter. Il contacta l'unité sur les toits, leur demandant d'ajuster leur position pour sécuriser le sol depuis là-haut en attendant les renforts terrestres. Reeds fronça les sourcils. Des représailles armées aussi lourdes et surtout aussi rapides cachaient katana sous roche. Le flux de personnes derrière lui  se tarit, et il vit un des narcotrafiquants descendre, lentement, avec trois hommes à sa suite. Il tenait un otage qu'il reconnût de suite. Son père. Son père avec une putain d'arme à feu moderne pointée sur le cœur. Il grogna longuement et dégaina son nodachi, avec un air totalement indifférent.

    - Tiens tiens, le Lieutenant Reeds en personne... Quel honneur... D'avoir votre père à ma merci ! Alors vous avez bien intérêt à m'écouter si vous voulez le revoir entie...

    - Tiens tiens, le Pilleur qui me fait chier depuis un mois... Qu'est-ce que vous attendez ? Tuez-le. Allez-y, montrez-moi à quel point vous êtes impitoyable., coupa-t-il avec une tête de psychopathe fraîchement sortie de l'asile le plus sécurisé et une cruauté sèche certaine dans la voix.

    Voyant que cet otage n'avait pas d'importance, il le libéra. Il était con ou quoi ? Reeds se précipita vers son père, qui reçut toutefois un tir à l'épaule et s'effondra sur lui qui tomba raide contre le sol, face contre terre, nez qui saignait et pommette rougie. Maladresse de merde, Matt avait réussi à déraper avant que le poids de son père ne le cloue au sol. Il leva vivement son père et l'amena vers l'entrée du sous-sol, la lame de son nodachi protégeant sa colonne vertébrale, sa nuque, et le milieu de sa tête. Il confia son père à une personne qui avait le plus de compétences et se retourna vers les narcotrafiquants. L'action n'avait pas duré plus de trente secondes. Sa voix de sanguinaire retentit alors qu'il s'adressait à Damon.

    - Dites-moi que les renforts terrestres arrivent ou ils serviront d'affûtoir rouge pour nodachi assoiffé de sang., dit-il, un sourire psychopathe aux lèvres, mais un regard si dur qu'il faisait comprendre la sourde colère qui montait en lui.

    Son père, libéré. Trois autres otages à délivrer, et la même stratégie ne marche qu'une seule fois face à ces types. Il rengaina son arme, ses jambes formèrent une fente parfaite, il inclina son buste en avant, tête contre le sol qu'il n'avait pas lavé du sang qui était déjà sec sous son nez, sur ses lèvres, son menton, et sa joue gauche. Une main sur son fourreau, l'autre sur la poignée de son arme. Son nodachi était positionné en diagonale dans son dos incliné. Que la fête commence.


    H.R.P:


    Dernière édition par Matt Reeds le Jeu 29 Jan - 13:58, édité 3 fois
    Damon Zigg
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    Damon Zigg

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    Les réponses du lieutenant amusait le jeune Damon dans un coin de sa tête. C'est vrai qu'il parlait à un des six lieutenants mais de la à le signifier une fois de plus pendant la réponse dudit lieutenant... Aaaah les joies de l'armée et des grades.
    Cependant le lieutenant avait raison, lui était haut gradé tandis que Damon débutait sa carrière, il était clair que son supérieur hiérarchique avait déjà réfléchi aux meilleurs positions à adopter en ce moment même.
    Pour cette raison il le suivit sans rien ajouter, notant tout de même le geste sympathique à l'égard de sa mauvaise blague, puis pendant que Reeds s'éloignait, Damon demanda aux employés qu'il croisait d'aller se réfugier.
    Il pouvait voir dans leur yeux l'expression de l'incompréhension et à la fois de la peur. C'était une réaction plus qu'humaine lorsqu'un inconnu équipé et armé rentrait et commencer à donner des ordres sans la moindre explication, mais pour le moment la sécurité primait sur les explications. Les employés pouvaient très bien attendre demain de lire le journal pour comprendre après tout.
    Une fois son travail fait, surtout grâce à l'appel du lieutenant, il se retourna et serra son famas, préparé à un quelconque assaut, les sens en éveil, puis il déclara à l'intention de son gantelet :

    "Wilson cartographie moi le bâtiment. Je dois savoir d'où peuvent venir les assauts et quelle est la meilleure position à adopter.

    -Bien Monsieur."

    C'est à ce moment que le lieutenant revint vers lui, et qu'un coup de feu puissant et sonore retentit. Un tir mortel mais mal ajusté, la balle de sniper passa bien quelques mètres à côté d'eux. Un débutant? Les deux soldats se mirent rapidement à couvert puis Reeds demanda immédiatement les renforts de l'unité d'intervention de la police militaire. Wilson étant actuellement occupé, Damon se saisit de son talkie-walkie et ajouta :

    "-Ici le matricule 212, Damon Zigg, demande de renfort pour un code rouge.

    -Négatif 212, toutes nos troupes sont occupés. Des criminels nous poursuivent pour récupérer les narco-trafiquants.

    -Pouvez vous confirmer le fait que vous soyer attaqué monsieur?

    -Oui 212. Bonne chance à vous."

    Damon releva la tête, mais si c'était le convoi qui était attaqué par les "représailles" de l'arrestation, pourquoi se trouvait il actuellement en danger?
    Voulant faire part de ses interrogations, le jeune soldat fut coupé net par l'entrée de trois hommes avec des otages. Ce n'était pas non plus une habitude une préparation aussi net pour une simple arrestation. L'enjeu était plus grand, Damon se trouvait juste au mauvais endroit au mauvais moment.
    Le jeune prodige serra les dents, ce n'était pas dans ses fonctions de négocier les prises d'otages, lui intervenait quand on lui ordonnait de le faire. D'un coup d’œil alors que la tension aller monter il regarda le petit écran lumineux de Wilson, terminé à 96%. Il fallait gagner un peu de temps.
    Soudainement le criminel qui semblait dirigé cette opération ouvrit la bouche et s'adressa directement au Lieutenant.
    La révélation fut choquante pour le matricule 212, mais entraîné comme il l'était il ne perdit pas ses moyens, loin de là. Il prit en joue le chef de son arme, et attendit. Au lieutenant de gérer cette confrontation.
    Celui-ci c'en était presque bien sorti, cependant bien que son père fut libéré, une balle fut tiré, et le lieutenant trébucha? Se retrouvant en position de faiblesse, cependant sa sanglante voix ne refléta pas l'état actuel des choses lorsque qu'il s'adressa à Damon et se mit en position de combat.

    "-Je crois, Monsieur, que les renforts, ce sont nous."

    L'écran de Wilson venait d'afficher 100% et l'orphelin venait d'élaborer un petit plan, en espérant que l'intelligence artificielle soit synchro avec lui...
    Doucement il posa son famas au sol, et ajouta :

    "-Echangez moi contre un des otages, ne pensez vous pas qu'un membre de la police militaire a plus de valeur qu'un civil?"

    Les trois hommes échangèrent des regards puis un lâcha prise et fit un geste pour que Damon se rapproche. A mi-chemin, le soldat ordonna au civil de courir pour se mettre à l'abri, ce qu'il fit sur le champs.
    Arrivé devant le criminel il posa les genoux au sol lorsque retentit une voix robotique :

    "-Je suis prêt Monsieur.

    -Bon Dieu merci Wilson!"

    D'un geste vif il posa la main sur son gardien, un arc électrique jaillit, paralysant l'un des trois hors-la-loi. Intérieurement il remercia l'intelligence de Wilson qui c'était transformé en tazzer dés lors que Damon avait lâché son arme, après tout un membre du groupe d'intervention ne devait jamais être désarmé n'est ce pas?
    Cependant il tenta de se ruer sur celui qui semblait donner les ordres, afin de l'arrêter, mais celui-ci bouscula son otage et fit feu sur Damon qui s'écroula au sol. La douleur était bien réelle, et innatendue. Il sentait un mince liquide chaud coulait, mais d'après les bruits de pas qui se succédait, il en déduisit que le chef fuyait rapidement.
    Son action avait été folle mais Damon avait joué sur l'inexpérience de ses adversaires, et ce fut un pari gagnant, après tout pour faire face il avait bien relâcher l'otage cette andouille...
    Entendant un tir de sniper, le jeune matricule 212 prit sur lui et poussa de son bras gauche pour se mettre de nouveau à couvert de ce piètre tireur. Puis il serra son bras droit.

    "-La balle n'a fait que vous effleure Monsieur. Vous vous en remettrez en quelques heures avec les soins adaptés."

    Damon lâcha un petit soupir, c'était déjà ça! Juste avant de tourner la tête pour voir si le lieutenant avait suivi avec le dernier otage.
    Tout ce qui venait de se passer n'avait pas pris plus de 20 secondes.



    HRP:
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Reeds en action, maladresse en action...
    - Dites-moi que les renforts arrivent ou ils serviront d'affûtoir rouge pour nodachi assoiffé de sang., dit-il, un sourire psychopathe aux lèvres, mais un regard si dur qu'il faisait comprendre la sourde colère qui montait en lui.
    - Je crois, Monsieur, que les renforts ce sont nous.
    - Mais bien sûr ! Envoyez un code rouge à l'Armée de Terre et la Police Militaire, maintenant. De ma part et de votre part. Compris ?, ordonna-t-il en faisant passer le même ordre à sa division.


    Il se campa dans sa position de combat habituelle, déjà plus en confiance vu qu'il savait son père sauf. Le reste n'allait pas tarder et ils allaient en voir des vertes et des très mûres... Il ferma les yeux un court instant, puis il les rouvrit sur le pilleur en chef. Ce n'est pas possible que des pilleurs donnent tant de mal à l'Armée entière, même si les Adorateurs du Scorpion faisait la même chose en dix fois pire. Sauf que ces derniers n'étaient jamais rentrés dans 1400, jamais. Il se focalisa sur les pilleurs. Eux ne s'en privaient pas, ces enflures d'agitateurs. Très bien... Que la fête commence.

    - Échangez-moi contre un des otages. Ne pensez-vous pas qu'un membre de la Police Militaire a plus de valeur qu'un civil ?

    Quoi ? Quoi ?! Matt réprima à grandes peines un juron qui s'étouffa dans un grognement désapprobateur. Il avait bien dit que la fête commençait, l'avait pensé mais cela revenait au même, mais pas dans ce sens-la que diable ! Damon devait garder les civils. Point. Et ce n'est pas eux qui allaient commencer à discuter ses ordres et à le faire chier encore plus. En voyant les Pilleurs se concerter du regard, il grogna d'autant plus. Mais il rêvait ! Saleté de petit policier, heureusement qu'il n'était pas dans sa division celui-là... Lorsque les sixtuples enflures firent signe au blond de s'approcher en relâchant leur prise sur un otage, qui décampa dès qu'il le put, le Lieutenant ne put réprimer sa colère dans une voix sanguinaire et terrifiante.

    - Mais faites-le exprès bande de feraille d'excréments ! Nom d'un shuriken en céramique rouillée, il devait garder les civils alors vous n'allez pas commencer à me contrarier ! Enfoirés !

    ... T'es qu'un idiot, Matt, ils savent maintenant et tu n'as plus d'autres choix que celui de rester en arrière-plan comme une larve. Il détestait cela, l'exécrait au plus au point, surtout que l'autre le nargua en électrisant un Pilleur. Vas-y, fais ton petit malin sale singe... Reeds aura vite fait de le dompter d'une frayeur bien méritée. Lorsqu'il tenta d'avoir le chef de cette affaire, et qu'il se prit son otage à la place avec un coup de feu en direction de l'épaule et que le blond s'effondra, Matt siffla d'admiration. Pour le chef des pilleurs, ou du moins, celui qui donnait les ordres à cette bande de malotrus impolis. Lui, et pas à l'égard de Damon. Quand Reeds est vexé, et surtout, pour avoir sa reconnaissance... Si vexé qu'il ne vit même pas, ne capta pas surtout, que l'enflure s'enfuyait. Sa vexation fondit comme neige au soleil et il hurla à l'adresse du jeune policier :

    - Assomez ces deux Pilleurs au sol, ramenez cette jeune femme avec les autres civils et... Gardez l'entrée au sous-sol. Gardez-la. Un faux pas et je vous égorge à la volée. C'est clair ?!, dit-il avec un sérieux sans appel, qui ne laissait place à aucune réplique.

    Il se détourna pour trébucher en ayant fait deux pas et s'étaler de tout son long par terre. Si le blond n'avait pas respecté les ordres de Reeds.. Mieux valait pour lui de ne pas à avoir à supporter sa colère, qui était impressionnante. Le fuyard, hébété d'avoir assisté à une telle chute de toute beauté digne d'un cartoon, partit dans un éclat de rire tonitruant. Pour qu'un hurlement de douleur et une lourde chute au bruit métallique vienne couper court à cet accès d'hilarité. Le Lieutenant avait dégainé et lancé son nodachi qui traversa la jambe, la cuisse exactement, du fuyard dans une explosion de sang. Le nodachi s'était planté dans le sol, clouant le pilleur-fuyard cheffé sur les bords à terre. Ne jamais se ficher du Lieutenant Reeds. Jamais, jamais, au grand jamais.

    C'est à ce moment-là qu'un des deux Lieutenants de la Police Militaire fit son entrée, révélant ainsi que le dehors était sauf. Reeds se releva en s'époussetant, rassuré. Ils firent le salut militaire avant de se donner une accolade amicale par simple camaraderie. Il lui expliqua que c'était une requête du Général, et qu'il n'était passé que pour tranquiliser les esprits. Le dossier des narcotrafiquants avait été relu de fond en comble, et son homologue ne lui en montra qu'une page, puis une deuxième pour appuyer l'information, afin de montrer les déductions du Général que jamais Matt n'oserait remettre en question. Son silence était son étonnement. Il ne devrait pas être étonné, ce genre de cas de figure étaient monnaie courante, mais il ne savait plus que dire. Il reprit son nodachi d'un coup sec et un grognement mi-plaintif mi-douloureux lui répondit.

    - Bon, Reeds, je dois y aller là. Les autres Pilleurs fuient dans tous les sens mais sont restés dans le Siège Administratif. J'ai fait renforcer la zone autour de la Tour de l'Ordinateur, mais bon...
    - Attends. Dis-moi, tu peux emporter ces trois-là, surtout lui qui semble être le chef pour un interrogatoire ? Et m'informer des résultats.
    - Bien sûr. Son Altesse Royale désirerait-elle autre chose ?
    - Je peux t'emprunter le jeune Damon pour la suite des opérations ? Il a beau être suicidaire sur les bords, il me sera utile.
    - Bien sûr ! Après tout, cela va le forger avec toi ! Bon je te laisse. Ah au fait...


    Il murmura des paroles à l'oreille du Lieuteunant Reeds, donna quelques ordres brefs pour emporter les trois Pilleurs et partit sans demander son reste. Matt ferma ses yeux et se saisit du haut-parleur à l'accueil, apaisant tout le monde et leur sommant poliment de se remettre au travail, précisant qu'il ne fallait pas hésiter à contacter les unités qui surveillaient chaque bâtiment du Siège Administratif au moindre couac ou peur. Ceci fait, il se dirigea vers Damon et sortit deux tubes de sa veste. Un était du gel désinfectant, l'autre une crème pour les brûlures. Bah ouais, il se faisait tellement mal h24, qu'à force, il avait le matos. Il s'éloigna du flux, rassura quelques personnes inquiètes à juste titre, et se tourna vers Damon une fois le flux tarit.

    - Ce gang de pilleurs est très bien organisé. Si bien qu'ils ont un informateur au Siège Administratif, le coeur de 1400. Tu m'étonnes que c'était aussi bien organisé, quoique, tu as dû leur faire changer leur plans en arrêtant l'un d'eux.

    Pas besoin de plus, le message était clair. Soit un espion de Pilleur surveillait h24 la ville de 1400, soit un traître de pilleur avait investi les rangs des citoyens de 1400. Impossible qu'il ne comprenne pas. Sauf qu'ils n'avaient aucune piste pour savoir oú chercher. Le Lieutenant reprit alors.

    - Les unités de patrouille quadrillent la ville pour le chercher. Le ou les, ils sont peut-être plusieurs. Une idée de oú chercher vu que je n'ai reçu que des R.A.S pour l'instant ?


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    Dernière édition par Matt Reeds le Dim 14 Déc - 15:50, édité 1 fois
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    Quand il tourna la tête, le jeune soldat n'eut que le temps de voir une lame passer à toute vitesse devant son regard, filant transpercer et immobiliser le chef qui fuyait. Il soupira de satisfaction, en se disant que tout semblait être une réussite aujourd'hui. Péniblement il se releva sans forcer sur son bras blessé et attendit.

    Puis, juste après, l'ordre du lieutenant qui semblait un "brin" énervé devint sa priorité, Damon s'exécuta sans poser la moindre question. S'attirer les foudres d'un lieutenant était loin d'être la meilleure idée du siècle, surtout qu'il était formé pour exécuter les moindres ordres de ses supérieurs. Il ramassa son arme et, d'un coup de crosse bien placée, assomma les deux pillards.

    Il ne comprenait pas l'utilité d’assommer des personnes blessées et au sol, surtout alors qu'il était armé, mais le lieutenant devait certainement avoir plus l'habitude de ces situations. Il lui donna une confiance aveugle et termina en menottant les criminels.

    Il accompagna la jeune femme jusqu'au sous-sol laissant à W.I.L.S.O.N le soin d’enregistrer la conversation des deux gradés pour lui révéler les informations importantes, en espérant qu'il ne s'éloigne pas de trop...
    Arrivés devant l'abri des employés, il invita la jeune femme à les rejoindre et leur tourna le dos pour garder le couloir, arme à la main, W.I.L.S.O.N commença alors sa transformation en radar pour "agrandir" le champ de vision du commando. Ainsi placé, il attendit les prochains ordres.

    "Monsieur, vous allez être placé sous les ordres du Lieutenant Reeds pour la suite des opérations."

    Révéla alors l'intelligence artificielle. L'orphelin ferma les yeux une demi-seconde et décora son visage d'un mince sourire, ce lieutenant semblait en vouloir au petit soldat qu'il était suite à son initiative. Autrement dit, il allait sûrement en voir de toutes les couleurs dans les heures à venir. Son épaule le brûla de nouveau, il se mordit la lèvre inférieure de manière furtive pour ne pas laisser apparaître le moindre signe de faiblesse au groupe de personnes qu'il protégeait.

    Soudain une annonce du Lieutenant Reeds eut lieu, les employés bien qu'inquiets partirent de leur abri, certains remercièrent le soldat de son dévouement, d'autres l'ignorèrent complètement, mais aucun ne lui adressa véritablement la parole. Après tout, bien que ce soit l'armée, l'uniforme effrayait toujours plus ou moins ; à vrai dire quand ils apparaissaient, c'était rarement bon signe. Surtout les forces spéciales envoyées la plupart du temps dans les situations à risque comme prise d'otage, assaut fortement armé etc...

    Le lieutenant Reeds avait moins de difficultés à nouer le contact avec les citoyens, il avait sûrement l'habitude de ces situations, son rôle devait être de calmer tandis que lui se repliait à chaque mission effectuée.

    Damon l'observa du coin de l’œil, en espérant ne pas se faire remarquer. Peu après le lieutenant s'approcha de lui, deux tubes à la main et commença à le soigner, en faisant un topo rapide et précis, en clair il fut efficace. Damon bougea son épaule, la douleur s'était bien apaisée. Il reprit une posture plus militaire et répondit aux interrogations de son supérieur :

    "Je connais les planques où nous sommes intervenus récemment Monsieur, je peux donc éliminer des lieux où ils n'iront certainement pas pour réduire le champ de recherche cependant je n'ai pas d'idée précise d'où chercher. Regardez ici Monsieur."

    W.I.L.S.O.N s'illumina et afficha en 3D une carte de 1400, rapidement des points rouges se mirent à clignoter.

    "Ces points sont les planques dont je vous parlais. Si ils sont bien organisés nous pouvons plus ou moins écarter ces quartiers hormis ces deux-là qui ne sont que peu surveillés par nos forces ces temps-ci."

    Son gantelet s'éteignit à la fin de sa phrase, et regardant de nouveau le Lieutenant dans les yeux, l'orphelin ajouta :

    "Je n'ai pas été formé pour enquêter Monsieur, mais pour me battre dans des situations critiques donc je vais probablement me tromper. Cependant je n'envisage que deux possibilités avec la mobilisation actuelle de l'armée. Soit la personne que vous recherchez est très haut placée et ne va pas bouger, ce qui va la rendre dure à démasquer, soit elle va aller dans une planque qu'on ne connaît pas comme..."

    Le soldat se crispa avant de finir sa phase ayant peur de la réaction du plus haut gradé suite à l'hypothétique bêtise qu'il allait annoncer. Après cette courte pause il termina :

    "Je pense notamment au désert Monsieur, ils savent pertinemment que vous n'iriez pas jusqu'à sortir de la ville. Enfin c'est ce que je ferais à sa place. C'est tout Monsieur."

    Damon soutenu le regard du second militaire, mais plus il avançait dans sa phrase, plus son regard baissé. A la fin il posa ses yeux sur le torse de son interlocuteur. Damon était fortement intimidé par son supérieur bien qu'il refuserait de l'admettre comme ça. Il n'était qu'un petit pion tandis que face à lui se tenait probablement une reine.
    Matt Reeds
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    Trop de sérieux entraîne trop de bleus...
    - Les unités de patrouille quadrillent la ville pour le chercher. Le ou les, ils sont peut-être plusieurs. Une idée de oú chercher vu que je n'ai reçu que des R.A.S pour l'instant ?

    Il rangea ses deux petits tubes, une merveille de la médecine ces gels, et posa une main sur l'épaule du petiot en le voyant tenter de voir si le gel cicatrisant et celui d'anti-brûlure faisaient effet. Plus il allait remuer, plus le temps de cicatrisation et de récupération serait long. ... Encore Hamdi qui lui avait appris ça, à se demander ce qu'il ferait sans lui... Matt secoua sa tête de gauche à droite, comme réprimant lui-même son envie de divaguer et d'oublier qu'il venait de sauter à pieds joints dans le dossier des narcotrafiquants. Ah, et il réprimait ainsi son envie de torturer le petit Damon de ne pas avoir écouter ses ordres et de s'être fait cramé en beauté à cause de ça, c'était beau la fierté d'un gamin qui avait trente-et-un ans... Le blond se redressa, reprenant la parole d'une voix sérieuse.

    - Je connais les planques où nous sommes intervenus récemment Monsieur, je peux donc éliminer des lieux où ils n'iront certainement pas pour réduire le champ de recherche cependant je n'ai pas d'idée précise d'où chercher. Regardez ici Monsieur.
    - Nom d'un ninjato, cesses de m'appeler Monsieur, damned shit. Appelles-moi Matt, ou Reeds à la rigueur avant que je m'énerve., soupira-t-il à l'entente de ce sobriquet ridicule. ... Ou bien donnes-moi une bonne raison de me faire appeler Monsieur.

    Argh. Seul l'effet de dire ce mot aurait pu le faire vomir. Il regarda néanmoins le plan en trois dimensions, et son expression changea du tout au tout. Du gamin psychopathe nonchalant, son visage devint un océan de calme et de stratégie. Encore plus effrayant, en fait... Regardant les quartiers puis les deux points mentionnés, il se mit à réfléchir à toute vitesse pendant que l'autre illustrait l'hologramme. Chose inutile, mais bon, passons...

    - Ces points sont les planques dont je vous parlais. Si ils sont bien organisés nous pouvons plus ou moins écarter ces quartiers hormis ces deux-là qui ne sont que peu surveillés par nos forces ces temps-ci.

    Ce fut la dernière partie de la deuxième phrase qui interpella ses méninges, et il réfléchit d'autant plus vite. Il leur fallait un endroit. La Tour de l'Ordinateur était imprenable aux yeux du Bleuté, d'où le fait que ses soupçons se dirigèrent automatiquement vers cet endroit. Ou bien il y avait les alentours, avec un des deux quartiers peu surveillés. Première piste... Quant au deuxième quartier... Aucun risque, l'Armée de Terre avait dû les démanteler à cette heure-ci. Et tortu... Erhm... Interroger, disions-nous, ces Pilleurs. Ah ce qu'ils étaient fichtrement agaçants ces personnages... Gardant son sérieux, perdus dans ses stratégies, il ne vit même pas l'hologramme disparaître, et n'entendit que comme un bruit de fond le petiot qui reprenait parole.

    - Je n'ai pas été formé pour enquêter Monsieur, mais pour me battre dans des situations critiques donc je vais probablement me tromper. Cependant je n'envisage que deux possibilités avec la mobilisation actuelle de l'armée. Soit la personne que vous recherchez est très haut placée et ne va pas bouger, ce qui va la rendre dure à démasquer, soit elle va aller dans une planque qu'on ne connaît pas comme... ... ... Je pense notamment au désert Monsieur, ils savent pertinemment que vous n'iriez pas jusqu'à sortir de la ville. Enfin c'est ce que je ferais à sa place. C'est tout Monsieur.

    Non, il y avait une faille majeure à ces propos, et elle était évidente. À moins que la personne soit et haut-gradée et maquée avec ces enfoirés d'Adorateurs du Scorpion, cette option ne tenait pas. Il réfléchit d'autant plus rapidement, n'ayant rien dit depuis plusieurs minutes. Attention, le petit stratège de l'Armée faisait surface... Il regardait toujours le Policier, mais son regard était si inexpressif qu'on ne pouvait savoir s'il regardait le blond ou s'il regardait dans le vide. Sa voix finit par franchir ses lèvres.

    - ... Prenons dans l'ordre. Pour les deux quartiers... Détrompes-toi, la Fabrique Artisanale est hautement sécurisée depuis ce matin, j'ai aidé l'Armée de Terre à chopper une flopée de Pilleurs là-bas. Aucun risque de ce côté-là de la ville. À mon avis, on devrait voir le dernier quartier que tu as désigné. Quelques rues après la Tour de l'Ordinateur, beau travail de déduction d'ailleurs... Ensuite, pour le désert... Cela me semble impossible. C'est sans doutes l'endroit le plus défendu et surveillé par l'Armée de l'Air, l'Armée de Terre et les Adorateurs du Scorpion. Les deux premiers parce que c'est notre zone d'action, et le troisième parce que c'est leur terrain de chasse. La seule personne qui pourrait représenter à tes chefs d'accusation est le Général des Armées, et je refuse de croire qu'il est impliquée dans ce dossier. Du côté des narcotrafiquants j'entends.

    Il prit une profonde inspiration et... s'assit brutalement par terre, une jambe pliée au sol, et l'autre relevée, comme s'il voulait imiter trois équerres. Sa face calme et sérieuse était toujours fichée au visage, et cela commençait à faire peur. Où était passé la réputation de gamin maladroit du Lieutenant ? Bon sang !

    - Autre chose, parce que ça commence à me taper sur les nerfs.. Quand tu fais part de tes réflexions à quelqu'un, sois incisif et dur. Confiant. Que je sois un Lieutenant n'y changera rien, si tu ne sembles pas sûr de ce que tu avances, ton interlocuteur réfutera d'office tes propos. Et tant que j'y suis, ce n'est pas parce que j'ai dit que cela me semble impossible que ça l'est. Je vais en toucher deux mots à un Lieutenant de l'Armée de Terre.

    Il prit une seconde profonde inspiration et... Se releva si brusquement que cela aurait pu en être choquant. Il affichait la bouille d'un gamin moqueur et amusé, toute colère l'ayant déserté. Voyons, il avait tout le loisir de lui faire payer l'affront qu'il lui avait fait, à lui, le Lieutenant Reeds. Ha ! Une bonne dose de torture physique n'allait faire de mal à personne ici, voyons voyons... Il alla ramasser son nodachi et le rengaina d'un geste vif et précis. Et, par la même occasion, il le remit dans son dos, sous sa veste. Comment le nodachi tenait, pourquoi seule la poignée qui dépassait de sa veste montrait qu'il était armé, autant de question qui resteraient sans réponse.

    - Allez c'est parti ! En route pour la Tour de l'Ordinateur, moussaillon !, dit-il en programmant son GPS.

    Son itinéraire préparé, il fila sans attendre vers le quartier convenu. Et l'autre avait intérêt à le suivre, sinon c'est lui qu'il allait déchiqueter. ... Ah, que d'émotions ! Cela faisait du bien, dites donc... Il courrait toujours de la même façon, ne semblant pas du tout s'épuiser. Il se prit pas mal de coins d'immeuble ou de lampadaires, saignait du nez à force de se prendre des coups, mais continuait de courir. Se rapprochant de plus en plus du quartier, il se prépara pour plusieurs scénarios possibles. Dans tous les cas, il allait tous les décapiter ! Le Lieutenant Reeds était de retour !


    Dernière édition par Matt Reeds le Jeu 29 Jan - 14:09, édité 5 fois
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    Damon restait debout face au Lieutenant qui semblait être en grande réflexion sur la poursuite de l'enquête. Ses yeux se baissèrent sur son arme, ce famas noir, une autre arme terriblement efficace comme il y en avait tant dans la ville désormais. Il émit un léger soupir pratiquement imperceptible. Cette situation lui déplaisait, il savait manier une arme mais ce n'était pas son rôle d'enquêter, il ne savait pas comment faire.

    Il regarda de nouveau rapidement le lieutenant, qui continuait de réfléchir aux multiples éventualités. C'était peut-être pour cette raison que Matt était Lieutenant et Damon un simple soldat, un pion sur l’échiquier de l'Armée parmi tant d'autres. Mais à quoi bon réfléchir sur ces sujets ? Le blond était fait pour l'action, il avait ça dans le sang ; diriger des hommes, il en était tout simplement incapable pour le moment. Et puis, sa vie c'est son unité. Une solidarité hors normes entre personnes risquant leur vie tous les jours était rare et précieuse, plus qu'un peu de pouvoir sur une poignée de personnes.

    L'écran de W.I.L.S.O.N attira le regard du policier, l'intelligence artificielle commençait à écrire une phrase sur l'écran :

    "Le lieutenant doit s’appeler Monsieur car il est un individu de sexe masculin."

    Damon mit rapidement les mains dans le dos après avoir lu, soit son "compagnon" était qu'une bande de programmation prenant tout pour des 1 et des 0, soit il était doté d'un sens de l'humour perturbant, quoi qu'il en soit seul le regretté Professeur Zigg le savait.

    Les lèvres du Lieutenant se mirent à remuer de nouveau, attirant l'attention du jeune homme une fois de plus. Hein? Le gradé venait de féliciter les déductions de Damon? Quelle surprise ! Cependant, le soldat ne resta pas stupéfait bien longtemps, Reeds continuait son discours expliquant concrètement tout ce qui n'allait pas et ce qu'il restait à faire au vu des informations qu'il disposait.

    Soudain le Lieutenant Reeds s'assit par terre, Damon le regarda mais ne bougea pas d'un pouce. Il était un soldat. Cette fois, son supérieur reprit la parole, mais pour parler du caractère de l'orphelin. Celui-ci l'écouta et acquiesça de la tête. Sur ce point, il n'avait pas tort, mais il était rare qu'on demande son avis avant une quelconque opération. Il n'avait pas l'habitude de devoir exprimer ses idées ou son point de vue, d'où un manque flagrant de dureté...

    Puis son interlocuteur se releva précipitamment, changea radicalement d'expression au passage, maintenant le "commando" de la police militaire faisait face à une figure de jeune homme moqueur, si différente du stratège qu'il avait pu admirer auparavant. L'homme aux yeux vairons se déplaça, ramassa son arme et donna enfin l'ordre que le jeune blond attendait. Ils commencèrent à courir, Damon était même distancé peu à peu.

    Le soldat en fut même surpris, c'était la première fois que ses qualités physiques et sportives ne lui permettaient pas de tenir le rythme de quelqu'un, bon sang qui était réellement le Lieutenant Reeds ? Il était d'un tout autre niveau... Cependant, ce même lieutenant semblait avoir un don pour attraper les lampadaires ou les coins des immeubles... Cette maladresse permettait tout juste au soldat qui le poursuivait de le rattraper avant que le Lieutenant ne reparte de plus belle, sans que Damon ne puisse poser la moindre question sur son état.

    Cette course rapide et épuisante prit fin une vingtaine de minutes plus tard. Quand Matt s'arrêta, le fils adoptif du professeur Zigg finit la distance qui les séparait avant de poser les mains sur ses genoux et se courber pour reprendre son souffle. Il devait s'entraîner encore plus qu'avant, surtout maintenant qu'il savait de quoi était capable un Lieutenant. La sueur perlant sur son front il se releva, et regarda le Lieutenant qui le fixait. Comme pour montrer que tout allait bien et qu'il pouvait continuer il avança sans dire de mot et se dirigea vers la porte d'entrée de la planque. Une maison à deux étages, simple et banale, choisit pour la discrétion.

    Bien que fatigué, Damon se sentit enfin dans son élément, dans ses habitudes et il décida d'agir comme pour une opération standard. Il s'avança vers la porte, posant le dos contre le mur de la bâtisse à proximité de celle-ci, de manière à éviter une rafale de balles meurtrières lorsqu'il toquerait. Ainsi posté et prêt, toujours haletant de la course, il attendit dans le regard de son "mentor" l'ordre de toquer. Mais quelque chose vint perturber les évènements.

    La porte s'ouvrit de l’intérieur, dévoilant un couloir vide mais ensanglanté. Cependant ce n'est pas la première chose que remarquèrent les deux soldats.

    Une femme était apparue sur le pas, avant de tomber sur le sol.

    Damon n'écoutant que sa raison se précipita auprès d'elle pour tenter de la rattraper, trop tard. Sans plus attendre, il prit le pouls pratiquement inexistant de la jeune femme. Quand il enleva ses doigts, il remarqua le sang qui les tâchait désormais. Il retourna la jeune femme doucement et remarqua la plaie profonde sur la gorge. Quelqu'un venait de l'égorger. C'est seulement après que Damon observa le Lieutenant, le regard impuissant.

    Sur le fond du couloir apparaissait un message, écrit dans le sang.

    "Nihil non scitis."
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    H.R.P:

    Quand le chaton s'y met, le gamin ressort...
    La course. Un bonheur. Même s'il se serait bien passé de se prendre des lampadaires, poteaux, murs, angles d'immeubles, et toutes sortes d'objets insolites qui n'avaient strictement rien à faire sur son divin passage. Lorsqu'il arrêta enfin ses foulées supersoniques ( parce qu'il avait la classe ) de beau gosse et qu'il posa une main sur ses hanches, c'était pour voir la maison simple à deux étages devant laquelle son divin GPS l'avait conduit. Lorsqu'il entendit du bruit derrière lui, il se retourna pour voir son sous-fifre haletant, de la sueur perlant de son front, reprendre son souffle et tenter de retrouver une respiration regulière. ... Et ça se disait de la Division Spéciale ? Tss tss tss... Remarque, tant mieux pour lui, Matt pourra le torturer encore plus facilement. C'était trop cool, ça...

    Lorsqu'il le vit s'avancer vers la porte en mode agent secret compétant, Reeds se mit à ricaner. La scène en elle-même était drôle, et son ricanement en soi avait comme un ordre sous-jacent ; ne toques pas à la porte de notre ennemi, ce serait nous offrir sur un plateau d'argent. Mais la porte s'ouvrit d'elle-même. Sur une femme. Gorge ouverte, en sang. Qui tomba sur le seuil de ladite porte. Le ricanement de Matt se stoppa, et il ne prit même pas la peine de se pencher pour connaître l'ampleur des dégâts, contrairement au Policier. Le regard impuissant que ce dernier lui lança ne fit ni chaud ni froid au Lieutenant, qui avait une tête de gamin heureux. Même si dans ses yeux trônaient un calme insoupçonné, comme s'il prenait ses distances vis à vis de ce qu'il voyait.

    Même si intérieurement il bouillait. Littéralement. Il voyait pas mal de morts, en causait un certain nombre aussi, mais quand ce n'était pas lui qui tuait, ou, à défaut, quand il ne voyait pas les circonstances de la mort et les personnes qui avaient tué, cela le mettait en rogne. Ce que son visage ne montra pas, tant il était concentré sur autre chose. Trois mots en lettres de sang sur le mur du fond du premier couloir. Sans réfléchir, Reeds envoya seulement à la Police Militaire qu'un cadavre avait été trouvé non loin de la Tour de l'Ordinateur, communiquant l'adresse exacte. Sans préciser les circonstances ou quoi. C'était son enquête, non mais oh. Il s'avança dans le couloir, une main sur la poignée de son arme, et se retrouva devant les trois mots sanguinaires. Le sang dégoulinait encore, donc les meurtriers devaient être dans les parages.

    Il lut la phrase. Il ne sut combien de fois. Du latin. Du... Latin... Combien de personnes savaient seulement que le latin existait dans cette foutue ville ? Hein ?! Trop peu ? C'était bien là le problème ! Ce n'était pas un bandit de passage qui allait savoir ça, et ce n'était même pas une question d'être surdoué ou non ! Les Pilleurs ? Peu d'entre eux connaissaient l'existence de la langue, donc de la à connaître du vocabulaire latin, c'était impensable. L'informateur du gang de Pilleurs ? Il est haut placé. Donc il a accès aux archives. Il, elle, ou ils. Ou elles. C'était indéniable. Merci bien. La rage du Lieutenant explosa.

    - Nom d'un nodachi strié de magma noyé à l'arsenic sulfuré, mais c'est quoi ce bordel ! Du latin ?! Bah merci, moi qui ne voulait pas fouiller dans les érudits de la ville et leurs familles, on y est carrément contraints ! Du latin, sérieux ?! Mais ils se prennent pour qui à se pavaner putain !

    Pas beau. Vraiment pas beau à voir. Reeds qui avait un visage en colère et des yeux calmes, c'était pas beau du tout. Il respira profondément, s'exhortant au calme. Réfléchir. Réfléchir... Se calmer. Il n'avait même pas bougé que, sans comprendre pourquoi, il tomba lamentablement au sol. Sans trébucher, sans esquisser un mouvement, sans que quelqu'un ne lui ait tiré dessus. Son visage de gamin stratège, son visage habituel en somme, revint à la charge. Il s'assit en tailleur, et somma son sous-fifre d'en faire autant avant de dire ou faire quoi que ce soit. Il saignait un peu de la tempe à cause de la chute, mais absolument rien de grave.

    - Nihil signifie « rien », et scitis vient du verbe « savoir ». Ce qui veut dire que cette phrase doit dire quelque chose du genre « vous ne savez rien », comme si tout ces coups montés avaient une raison profonde, louable... Ouais, en gros, ils cherchent juste à se déculpabiliser en se décrédibilisant au passage. Peuh. C'est lâche. Enfin. On va monter au premier étage. Je passerai devant. Vous ne touchez à rien, et s'il y a quelqu'un vous attaquez, mais de façon à seulement immobiliser. Et j'vous préviens, si vous ne m'écoutez pas, je vous jette du second étage. Capiche ?

    Sur ce, le Lieutenant se leva, regarda autour de lui et répera des escaliers. Il s'y engagea, en sachant pertinnement que les responsables de cette affaire devraient se trouver par là. Il rasa le mur, non pour être plus discret, mais pour éviter de tomber ou autre. Il avait promis d'essayer au Général, donc... Pourtant, arrivé en haut, il manqua la dernière marche et se ramassa spectaculairement au sol, sur un plancher qui émit un bruit grinçant. Vous savez, le genre de bruit qui dit « hey, j'suis là ! » ... Il grommela dans sa barbe inexistante. Sa tempe qui s'était arrêtée de saigner se remit à couler, histoire d'arranger le tout. Pourtant... Il avait clairement entendu un sifflement près de son oreille, qui n'était pas passé loin. Le premier étage était plongé dans le noir. Quand il se releva ce fut pour chuter de nouveau, ses pieds s'étant empêtrés dans un... un chat ?!

    - Mais depuis quand les chats sont sur le palier d'un escalier ?! Lâche ma divine botte sale poilu !

    Ouais parce que le chat en question était accroché à sa botte gauche et lui mordait le mollet. Quand il se releva, il envoya le chat paître plus loin en retombant de nouveau. ... Non mais c'était pas possible...
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    Toujours aussi impuissant, le soldat regarda son Lieutenant stoïque, il ne semblait pas le moins du monde préoccupé par cette jeune femme probablement innocente, il ne se renseigna même pas sur l'état de celle-ci, il semblait bien loin de ce drame, beaucoup trop au goût du blond. Il ne le montra pas et ne dit mot, à cause du respect de la hiérarchie militaire, mais l'armée n'était elle pas là pour défendre la population? La secourir et l'aider? C'était l'idéal de l'armée pour Damon, et ne même pas prêter attention à une jeune femme égorgée était bien loin de cet idéal. Il laissa la pauvre femme au sol, prenant tout de même le soin de lui fermer les paupières, détail insignifiant mais qui avait son importance pour le jeune homme qu'il était, avant de se relever arme à la main et d'observer son supérieur.
    Il pianota simplement, surement pour indiquer leur macabre découverte avant de s'avancer dans le couloir sans exprimer la moindre chose. Peut être avait il entendu un bruit et c'était envisageable qu'il tente de se faire discret, cependant il resta un certain temps devant ce message incompréhensible écrit dans le sang, probablement sans le moindre remord.

    Soudainement, les émotions de Matt sortirent :

    - Nom d'un nodachi strié de magma noyé à l'arsenic sulfuré, mais c'est quoi ce bordel ! Du latin ?! Bah merci, moi qui ne voulait pas fouiller dans les érudits de la ville et leurs familles, on y est carrément contraints ! Du latin, sérieux ?! Mais ils se prennent pour qui à se pavaner putain !

    Les mains du blond se resserrèrent autour de la poignée de son famas. Ce lieutenant rageait de devoir trouver un coupable haut placé, en clair une vraie pourriture pour Damon, et ne réagissait pas le moins du monde devant un cadavre. Et dire qu'encore peu de temps auparavant il lui vouait presque une grande admiration, peu à peu les choses tournaient. D'ailleurs du la quoi? Qu'est ce que c'était que ce mot tordu?
    Il s'apprêtait à questionner l'intelligence artificielle qui l’accompagnait quand Matt tomba au sol, que leur opinion diverge c'était une chose, mais jamais il ne laissera tomber un camarade, pensant à une attaque le policier commençait à lever son arme quand il se stoppa en voyant son mentor se mettre en tailleur. Euh... ?
    C'est à ce moment qu'il fit le lien avec sa maladresse, décidément Damon était un peut trop à cran dans cette maison, alors quand d'un simple geste on l'invita à s'asseoir aussi, il le fit sans demander de raison, ni de but, lui aussi devait se calmer et relativiser quand au cadavre qui gisait dehors, de toute façon il n'aurait pas pu la sauver, alors autant progresser sans faute maintenant.

    - Nihil signifie « rien », et scitis vient du verbe « savoir ». Ce qui veut dire que cette phrase doit dire quelque chose du genre « vous ne savez rien », comme si tout ces coups montés avaient une raison profonde, louable... Ouais, en gros, ils cherchent juste à se déculpabiliser en se décrédibilisant au passage. Peuh. C'est lâche. Enfin. On va monter au premier étage. Je passerai devant. Vous ne touchez à rien, et s'il y a quelqu'un vous attaquez, mais de façon à seulement immobiliser. Et j'vous préviens, si vous ne m'écoutez pas, je vous jette du second étage. Capiche ?

    En effet, le blond ne savait rien face à ce langage, il se contenta de faire oui de la tête, ne faisant aucune allusion à la menace qui lui était alloué, après tout la mission qui lui était confié ne semblait pas le moins compliqué du monde, alors il avait peu de chance de devoir tenter de survivre à une petite chute de deux étages...
    Mais monter des escaliers aussi ne semblait pas difficile en soi, cependant Matt sembla ne pas y parvenir du premier coup à cause du défaut si flagrant qui le hantait. Il tomba encore une fois, émettant un doux bruit signalant une présence dans la maison, malheureusement il s'agissait de la leur. Un autre bruit de grincement parvint au tympan du blond qui tourna légèrement la tête avant d'apercevoir de nouveau son supérieur chuter à cause, d'un chat?
    Quel était la probabilité qu'un chat vienne leur mettre des bâtons dans les roues sérieusement? Sans compter que son compagnon de fortune chuta une nouvelle fois par sa faute en voulant le dégager.
    Damon s'apprêtait simplement à enjamber les marches pour l'aider dans son triste combat avant d'entendre de nouveau ce léger grincement.
    Il se pencha doucement en arrière pour observer le couloir, et là il vit très clairement une porte s'ouvrir.

    "Non mais vous vous foutez de moi?"

    Voilà les mots que déclarèrent le jeune homme en apercevant l'espèce de colosse qui emplissait le couloir désormais, il se savait pas bien grand mais celui-ci faisait bien deux têtes de plus que lui, et on ne parlerait pas de la largeur des épaules. Le géant qui venait de faire son apparition portait un doux sourire sadique sur les lèvres, c'est sûr que que de d’être caché avec cette corpulence devait rendre fier. Bon sang pourquoi ne pas avoir demander à Wilson une analyse des sources de chaleur avant de rentrer dans la bâtisse? Pourquoi ne rencontrait il jamais de jolies jeunes femmes pendant ses opérations franchement?
    Malgré tout les regrets que put exprimer le pauvre blondinet bien peu imposant désormais, l'homme le chargea avec une grande vitesse, le membre des forces spéciales n'eut que le temps de faire volte face avant de se faire plaquer et jeter au sol, lui causant une douleur assez puissante dans le dos, bien que de courte durée, son agresseur se plaça sur lui et dressa son poing de toute la hauteur possible. Costaud le molosse. Costaud mais pas si rapide que ça.
    Il lui attrapa la nuque de ses deux bras et n'asséna que le seul coup qu'il pouvait mettre dans cette position afin de retarder la correction qu'il allait probablement se prendre si Matt avait des soucis avec d'autres personnes, ou un chat complètement fou, un coup de tête pile entre les deux yeux à la racine du nez.
    Le choc fut violent, il avait le crâne solide en plus l'enfoiré ! Et dire qu'il avait à peine reculer de quelques millimètres...
    Entre la course poursuite avec un voiture, la prise d'otage, le fait qu'on lui tire dessus, le cadavre et désormais ce géant, on pouvait dire que le matricule 212 passait une sale journée, pas moyen de faire pire.
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Tout vient à point pour qui sait attendre...
    Alors que Matt se dirigeait vers les escaliers afin de tirer toute cette histoire au clair, un détail lui revint en mémoire. Le regard on-ne-peut-plus accusateur qu'avait eu le gamin à son égard. Qu'on le croit gamin est une chose, qu'on le pense insensible en était une autre, une toute autre même... Et de plus. Laisser traîner un quiproquo est une attitude qui se retournerait contre lui. Et pis, il avait promis à son supérieur d'essayer...

    - Damon. Garder son calme et mettre de la distance avec les événements, cela nous empêche de laisser la colère agir. ... Je ne suis pas forcément le meilleur exemple pour dire ça mais... Avoir toujours son sang-froid peut te sauver la vie. Je sais qu'une réputation de psychopathe cruel me suit, mais cela ne veut pas dire que je n'ai pas de coeur. Capiche ?

    Oh mon dieu, ces belles paroles correspondaient tout à fait, même s'il avait une face de gamin heureux. Sa tirade dite, il emprunta les escaliers en rasant les murs. Il avait promis d'essayer... Pourtant, il n'avait absolument pas prévu de se ramasser à l'avant dernière marche, non, non, vraiment pas, ce n'était pas comme si les escaliers et lui ne s'aimaient pas voyons... En revanche, qu'un chat l'agresse et le fasse chuter sur le palier de l'escalier, ça, il ne l'avait pas prévu du tout. Une exclamation lui échappa et il dégagea le foutu chat de son auguste botte. Sauf qu'après avoir fait un pas, il rechuta lamentablement. Le chat était toujours au même endroit. Il se mit alors à grogner et à vociférer comme un... chat, se bataillant avec ses mains qui se faisaient lacérer par les griffes du matou.

    La question rhétorique – oui rhétorique, laissez donc Matt employer des mots classieux alors que c'est déplacé – du jeune Damon lui fit arquer un sourcil. Sanguinaire, l'arquement – oui ce mot n'existe pas. Et ? – de sourcil. Alors qu'il allait répliquer, un espèce de molosse, genre montagne de muscle géant, traversa la pièce pour aller percuter le petit Policier trop fragile. Et, à ce moment-là, le matou manifesta sa présence d'un lacérement de griffes dans son dos. Sous sa veste. Et sous son tee-shirt. En plein sur l'une de ses cicatrices, difficile de les louper. Et pis d'abord...

    - Depuis quand cet amas de poil fait ses griffes sur ma peau ?!

    Il choppa la bestiole d'une main, qui se fait lacérer à sang, plus qu'elle ne l'était déjà du moins, le dégagea de ses vêtements, et l'envoya péter à six kilomètres de là. L'animal émit un miaulement mi-menaçant mi-appréhensif ( de la chute ) et alla se terrer on-ne-sait-où. Matt grogna à la vue de ses mains – totalement ensanglantées – et il verrait son dos plus tard, mais c'est sûr qu'il allait gueuler.

    Personne ne devait voir ses cicatrices. SES cicatrices. ... ET ENCORE MOINS LES TOUCHER ! Mais qu'est-ce qui ne va pas dans la tête de ce chat, hein ?! N'ayant absolument pas remarqué que Damon était dans une situation plus que critique, Matt se lança à la poursuite du chat, chutant sans le vouloir après marché sur la tête du molosse et s'être ramassé lamentablement sur... le chat. Un grognement de satisfaction, il s'empara de la bestiole par la peau du cou avant de le lancer... en plein sur la tête du molosse.

    - Tiens, dégustes ! Tu vas piger ta douleur, toi !

    Douleur qui fut bien plus macabre que le cadavre, vu que le matou s'aggripait aux paupières de la montagne de muscles pour ne pas tomber. Le temps qu'il enlève la bestiole de sa sale gueule, Reeds l'avait déjà assomé en lui assénant le tranchant de sa main au sternum, puis au-dessus des cervicales, afin de couper l'influx nerveux. Momentanément, du moins. Le résultat ne se fit pas attendre, le molosse s'évanouit sec. Le Lieutenant soupira, regarda le matou se rouler en boule sur la tête de Mister Muscle et s'endormir aussitôt. ... Brave pestiole, pensa le Bleuté. Il regarda autour de lui et soupira, avant de se tourner vers le Policier.

    - Ça va, Daz, rien de cassé ? Va falloir que tu reprennes l'entraînement de la Division Spéciale, toi..., lança-t-il avant d'émettre une brève pause, durant laquelle son visage s'illumina d'une lueur d'émerveillement puéril. On fouille toutes les pièces, si tu remarques quelque chose qui t'interpelle, tu me le dis. Et attends qu'on ait passé le premier étage au peigne fin avant de t'attaquer au deuxième. Attends-moi tout court, en fait.

    Et de toutes façons, il n'y avait que trois portes à inspecter, mais il y avait tout le couloir aussi. C'est sur quoi Matt se concentra d'abord, notant les recoins dans sa tête, puis il ouvrit une porte et inspecta l'intérieur. Des papiers partout, un pc, cela ressemblait fortement à un bureau ça... Il s'approcha de l'ordinateur, essaya de détecter quoi que ce soit, mais il n'y connaissait rien. Il pressa un bouton de sa montre, survola le clavier hologrammique qui s'afficha pour appeler l'expert de l'informatique de l'Armée. À savoir, le Lieutenant de la Police Militaire qu'il avait vu tout à l'heure. Et ceci fait, ce dernier lui informa qu'il arrivait dès qu'il le pouvait, et demanda au Bleuté de taper ce qu'il lui disait sur le clavier de l'ordinateur, puis, il raccrocha. Sans toucher à quoi que ce soit.

    Il lut brièvement les papiers, n'y releva que des dates précises et des... Matt se pencha et s'empara des divers papiers. Il fronça les sourcils, et les réunit tous en une petite pile qu'il rangea dans une des larges poches internes de sa veste. Il alla inspecter les autres pièces avant d'entendre du rafut. Arquant un sourcil, il se précipita vers les autres pièces – en se cassant la gueule huit fois au moins – puis dans le couloir avant d'appeler Damon et de le rejoindre devant l'escalier qui menait au second étage. Il regarda autour de lui avant de grogner. Le bruit avait disparu aussi vite qu'il était apparu, ce qui ne l'arrangeait pas. Il pesta à voix basse, avant de prendre la parole.

    - Une idée de la provenance de ce bruit... ? Je n'ai pas entendu assez distinctement pour savoir si ça venait du deuxième étage ou de...

    Il se tourna vers l'escalier. ... Il n'y avait pas cette barre métallique tout à l'heure sous l'escalier...
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    La montage avait reprit ses esprits et arma de nouveau une droite qui aurait facilement assommé le policier en difficulté, si seulement le blondinet n'avait pas mis son index dans l’œil de la brute sauvage rapidement, pour l'arrêter une seconde fois. Technique rudimentaire, mais cette improvisation qui payait pas de mine eu l'effet escompté.
    Le colosse dans un mince couinement de douleur baissa sa garde en plaçant son bras autour de sa tête, il n'en fallut pas plus au matricule 212 pour amorcer une contre attaque, l'adrénaline lui faisant oublier sa douleur au niveau de la boîte crânienne. Il enchaîna rapidement plusieurs directs sur l'estomac, trois ou quatre tout au plus, sa position étant horriblement inconfortables pour porter de réels coups puissants, et son adversaire ne semblait pas vouloir bouger...
    Du coin de l'oeil le soldat put voir une nouvelle fois cet énorme poing se lever, et cette fois ce qui l'empêcha de s'abaisser fut un chat, oui un chat qui atterrit sur son crâne en miaulant et toutes griffes sorties, un chat qui lui lacéra, littéralement, le visage. Une goutte de sang fut même projeté sur le visage du blondinet, juste avant que ce tas de muscle ne s'effondre, laissant apparaître le Lieutenant Reeds.
    Damon s'apprêtait à le remercier avant de ramasser son arme, mais celui-ci décida de lancer une petite pique à son égard :

    - Ça va, Daz, rien de cassé ? Va falloir que tu reprennes l'entraînement de la Division Spéciale, toi...


    Le soldat sourit malicieusement alors qu'il se penchait pour finir de prendre son Famas, petite esquisse qui disparut pendant qu'il se redressa. Il aurait bien aimé voir le lieutenant à sa place avec ce fou furieux, sans oublier que son unité porter exactement le discours inverse... Mais enfin ils étaient en mission actuellement, ils prendraient le loisir d'en discuter après avoir terminé la fouille périlleuse de cette bâtisse.

    - On fouille toutes les pièces, si tu remarques quelque chose qui t'interpelle, tu me le dis. Et attends qu'on ait passé le premier étage au peigne fin avant de t'attaquer au deuxième. Attends-moi tout court, en fait.


    Ah? D'accord... L'ego du jeune soldat venait de se prendre un coup de couteau. Alors comme ça il n'était même pas utile pour fouiller les pièces? Mais les ordres étant les ordres, le blond ne broncha pas et ne fit qu'accepter d'un geste de la tête reprenant sa posture habituel, puis Matt disparut derrière une des trois portes.
    Le matricule 212 se pencha alors vers la montagne qui semblait dormir bien paisiblement :

    "-Wilson, dis moi tout ce que tu sais sur ce type. Scan son visage.


    - Bien Monsieur."

    Un léger rayon bleuté parti du gantelet et vint parcourir tout le visage du gaillard. Pendant ces deux petites secondes, Damon en profita pour se frotter le front de sa main gauche. Ce coup de tête l'avait bien secoué, mais le bon côté restait qu'il était quasi indemne. Deux petits bips attirèrent son attention, W.I.L.S.O.N venait de terminer ses recherches.

    "-Mike Taieuzone, alias le viking. Tueur à gages, renommé pour son extrême violence et sa barbarie sans nom. Il est la cause probable de 23 meurtres.

    -Le fait qu'il se soit fait coucher par un chat va tâcher son doux cv..."

    Déclara le soldat avant d'arquer un sourcil. Quelque chose n'allait pas. Violent et barbare... Ca ne coïncidait pas le moins du monde avec le cadavre proprement égorgé à l'entrée, d'un coup presque chirurgical, ni avec le texte écrit sur les murs en la... en lat... ouais dan une langue étrange.
    En écho à sa pensée, un bruyant boucan vint se faire entendre à proximité des escaliers, par réflexe le blond agrippa son famas, se mit en joue en s'accroupissant furtivement, les dents serrées, qu'est ce qui se passait encore? Cette maison n'était pas censé être vide à la base?
    Les chutes du lieutenant se rapprochèrent avant que Matt ne finisse par arriver et qu'il ne demande à l'attention de l'orphelin une fois le boucan terminé :

    - Une idée de la provenance de ce bruit... ? Je n'ai pas entendu assez distinctement pour savoir si ça venait du deuxième étage ou de...

    Il ne termina pas sa phrase, fixant quelque chose sous l'escalier. Zigg préféra lui répondre en chuchotant avant de jeter un oeil à son tour. Il commença par montrer le colosse endormi du doigt :

    "Il n'est pas tout seul. Minimum une cible supplémentaires."

    Il ne rajouta pas de mots pour continuer de "masquer" leur position qui devait déjà être découverte à vrai dire. Il pointa juste de nouveau son doigt vers l'escalier pour indiquer la direction du son qu'il avait entendu et remarqua enfin la barre métallique.
    Toujours accroupi, mais sans le moindre tremblement ni signe de perte de contrôle, le blond resta sur place, ayant placer son arme de façon à faire feu de suite et attendant un ordre quelconque de son supérieur hiérarchique. Il demanda simplement à Wilson de se transformer en détecteur thermique, mais des lettres bleutés apparurent sur l'écran de son "compagnon" :

    "Fonctions indisponibles, brouillage en cours."


    Damon serra les dents, et merde!
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    Un Lieutenant gamin reste un Lieutenant...
    Matt grognait. Silencieusement. Qu'il n'était pas tout seul, ça, c'était bien la dernière chose qu'il aurait souhaité entendre. Non mais vraiment. Quelle saleté, ce dossier sur les narcotrafiquants. D'autant qu'avec ses petites découvertes personnelles, il avait pu fouiller et avoir la preuve que les six Lieutenants allaient devoir refaire de fond en comble le dossier. Cette plaie, s'il vous plaît... Et cette barre métallique... Elle foutait quoi, là ? Cette putain de barre métallique, ça n'apparaît pas comme ça le métal ! Jurant intérieurement, Matt était plaqué contre le mur, à côté de Damon. Ce dernier se mit brusquement à serrer les dents, et le Bleuté se pencha pour lire les lettres affichées par l'IA. Brouillage en cours... ? Sans réfléchir une seule seconde de plus, il se dirigea vers le bureau informatique, où il avait chapardé un bon nombre d'indices. Dans toutes les pièces qu'il avait faites, pour être exact. Mais non, personne.

    Il sortit de la pièce, fixant Damon en envoyant un message avec sa montre, ou plutôt l'ordinateur holographique que projetait sa montre. Avec une dextérité et une rapidité des plus surprenantes au vu de sa maladresse.

    Je vais voir ce qui se passe au second étage, je reviens. Tu as quartier libre durant mon absence, mais ne t'approches pas de cette barre métallique.

    Et sans plus tarder, il envoya ce message à Damon via le serveur général de l'Armée. Il recut un message du hacker de génie, dit le Lieutenant de la Police Militaire, lui disant qu'un petit merdeux tentait de s'infiltrer sur le serveur, mais qu'il le repoussait pour l'instant. Et, qu'apparemment, ledit petit merdeux connaissait un peu trop bien le serveur de l'Armée. Du coup, il risquait d'arriver en retard en fonction « renfort », vu qu'il se battait informatiquement. Matt ne répondit pas à ça, seulement trois petits points de suspension, histoire de dire 'fais de ton mieux, man', et se dirigea vers le second étage. Il se cassa la gueule trois fois dans l'escalier, la barre métallique ne bougea pas. Quand il débarqua au second étage, c'était pour voir un... gosse... ruminer à l'encontre d'un homme. Un homme fiché comme un Pilleur.

    Visiblement, les deux ne l'avaient pas entendu débarquer – ils étaient sourds, ça faisait un boucan pas possible un Matt qui empruntait les escaliers –, et Matt en profita pour consulter son dossier sur les différents groupes de Pilleurs. ... Il dégaina lentement. Un Mad Storm. Qui menaçait un gamin. Gamin de quatorze ou quinze ans, un apprenti militaire de l'Armée de Terre. C'était marqué sur le dossier des arpètes de l'Armée. Matt activa alors une des fonctions de sa montre, c'est-à-dire un enregistrement vocal, que le Général, les Six Lieutenants et Damon seraient capables d'écouter en temps réel et envoya un message à Damon pour lui demander d'anéantir l'homme sous la cage d'escalier. Et de lui faire un rapport une fois ceci fait, en précisant de faire attention. Ceci fait, il se mit alors à gueuler comme un psychopathe enragé, son nodachi en main.

    - Avoir pris la vie de mon Senpai ne vous a pas suffi, ordures ?!, siffla-t-il, en colère.

    Le gamin se retourna vivement en voyant le Lieutenant Reeds, totalement déboussolé, avant d'essayer de reculer de l'écran, apeuré qu'on le considère comme un rénégat. Le Pilleur lui colla un pistolet sur la tempe, histoire qu'il continue de faire ce qu'il devait faire. Matt intervint alors, lança son nodachi qui coupa net l'arme, et courut en suivant, effectuant une impensable galipette pour récupérer son nodachi. Ceci fait, il se retourna, et trancha les jambes du Pilleur à la volée. Puis les bras. Et il pointa son nodachi sur la gorge. Le gamin, encore plus effrayé, se précipita vers le Lieutenant en lui aggripant le bras.

    - Lieutenant Reeds, arrêtez ! Cet homme a raison sur un point, 1400 se repose trop sur sa technologie au point d'obéir à ce que dit un ordinateur ! Et... J'ai... Je...
    - C'est pas un gamin apeuré qui va m'donner des ordres, le môme. Encore moins un gamin inconscient.
    - Je ne suis pas inconscient ! Le Conseil des Guildes obéit à un ordinateur ! Si ça continue, on va s'en remettre aux IA pour décider de tout à notre place ! C'est ça que vous voulez ?!
    - Dis gamin, que penses-tu du dôme de 1400 ?
    - C'est une merveille de la technologie. Mais ça n'a rien à voir avec l'ordi...
    - Si, figures-toi.
    , le coupa Matt. Le Créateur a perfectionné notre dôme, l'a optimisé au maximum. Et c'est un des nombreux programmes de l'Ordinateur ; adapter le dôme en fonction de ce qui se passe à l'extérieur de la ville. Quand il fait froid la nuit, c'est le dôme qui nous réchauffe. Quand il fait chaud le jour, c'est le dôme qui nous rafraîchit. Quand la Saison des Tempêtes débute, le dôme change de couleur, pour résister aux vents meurtriers, et il se bloque. Oui, c'est vrai. Mais quand il s'agit d'une tempête, hors de cette saison, il change de couleur pour y résister, mais ne se bloque pas. Et c'est ça qui a sauvé ton père, non... ?

    Il se pencha vers le Pilleur qui s'apprêtait à parler, et lui asséna un bon coup pour l'assomer. Puis il se tourna vers le gamin et plissa ses yeux. Il avait subi un lavage de cerveau, le gosse. La vache... C'était vraiment pas bon, ça, un si bon apprenti en plus... Saleté de Mad Storm. Ah. Il pleurait le gosse maintenant ? Comme s'il venait de se rendre compte qu'on l'avait embobiné. Matt soupira, mais se tourna vers l'ordinateur.

    - Tu vas me faire le plaisir de sortir du serveur de l'Armée. D'ailleurs... Comment se fait-il que ce déchet connaisse le latin ?
    - Je ne sais pas. Il disait qu'un des dix sous-chefs des Mad Storm était un ancien érudit de 1400, qui avait de grandes connaissances en langues anciennes.
    - Et merde...
    , siffla Matt. Il reprit, quelques instants plus tard. Passes voir ton Senpai, et racontes-lui tout ce qu'il s'est passé. Viens me voir en suivant. Et, navré de te le dire... Mais tu vas devoir être interrogé par le Général, avec présence des Six Lieutenants. Tu as trahi l'Armée, mais vu que les Mad Storm sont des spécialistes dans l'art de la torture et du lavage de cerveau... Ce n'est pas une trahison.

    Ledit gosse se mit à pleurer de nouveau, signalant juste qu'il s'était retiré du serveur et avait enlevé son brouillage des ondes, et le Lieutenant termina l'enregistrement vocal, l'archivant dans ses dossiers. Matt attrapa le môme dans ses bras, et descendit au premier étage en dévalant les escaliers et grogna comme le gamin qu'il était.

    - AÏEUH ! MAIS ÇA FAIT MAL BORDEL ! QUI EST L'ABRUTI QUI A INVENTÉ LES ESCALIERS HEIN ?!

    L'homme à la barre métallique avait été neutralisé. Bene, c'était une bonne chose. Le Lieutenant de la Police Militaire allait arriver dans dix minutes. Bien, bien, deuxième bonne chose... Il regarda Damon, et il lui fit un clin d'oeil agrémenté d'un pouce levé.

    - GG Daz !
    - Dites... Que va-t-il arriver à ma mère... ? Je... J'ai...


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    Je vais voir ce qui se passe au second étage, je reviens. Tu as quartier libre durant mon absence, mais ne t'approches pas de cette barre métallique.

    Damon se questionna suite à cette simple annonce? Cette barre n'était pas venu par hasard pourtant, il fallait au moins comprendre comment cet objet c'était déplacé ici, la magie n'existe pas, enfin pas encore, enfin pas dans la tête du soldat blond du moins.
    Puis le Lieutenant décida de monter à l'étage, laissant seul le simple soldat face à cette barre de métal. Malgré les quelques nouvelles chutes de son supérieur, Damon tenta de tendre l'oreille, il se passait quoi dans cette demeure bon sang? Un  cadavre à l'extérieur, un colosse furtif, une barre de métal et des bruits partout...
    D'ailleurs, au bout de quelques secondes le gantelet bipa. Le lieutenant lui demandait clairement d'anéantir le propriétaire de cette tige de métal, il allait devoir recommencer à se battre.
    Il fit un pas décidé vers son objectif malgré ses récentes débauches avec la montagne de muscle lorsque W.I.L.S.O.N émit un nouveau bip avec un simple message.

    "- Le métal est conducteur.

    - ah oui, je suis stupide."

    Il se jeta sur la barre sans prévenir, au même moment qu'un espèce de cri retentit :

    - Avoir pris la vie de mon Senpai ne vous a pas suffi, ordures ?!

    Des adversaires à l'étage. Damon devait rapidement rejoindre son supérieur. Et son propre combat allait probablement durer une seconde tout au plus. Avec la main possédant Wilson, il se saisit de l'arme improvisé, et précisément au même instant, l'homme caché jusqu'ici sous l'escalier, sorti et posa son bras sur le même objet.
    Le blond ne put se retenir de sourire. Son gantelet transformé en taser lâcha une imposante décharge électrique qui assomma l'espèce d'ahuri en face. Et voilà, une seconde.

    " Le métal est conducteur mon gars, dommage pour toi !

    - Ce n'était pas votre plan Monsieur.

    - Ça va on est partenaire ! "

    Après ce court échange, Damon partit en direction de l'étage, arrivé à mi-parcours il entendit le lieutenant Reeds argumentait avec ce qui semblait être un enfant à la voix sur l'ordinateur et le dôme. Sujet bien trop technique pour lui, le soldat jeta juste un petit coup d’œil pour vérifier qu'il n'y avait pas le moindre soucis, il vit un homme désormais sans membre se prendre un nouveau coup, et bel et bien un enfant commençait à pleurer.
    Deux choses lui traversèrent l'esprit. Il se pensait violent, mais ce Lieutenant le semblait encore bien plus, et avec une précision chirurgicale qui plus est. Un homme à ne pas se mettre à dos, surtout que ce spectacle hideux avait de quoi dégoûté plus d'une personne. Et un enfant en pleur? Il n'était pas du tout entraîné à ce sujet, encore moins préparé... Reeds s'en sortait bien, le blond préféra s'éclipser, et retourner à côté des deux énergumènes qui gisait par terre au rez de chaussée.
    Arme à la main, il surveillait que rien de nouveau ne bouge. Il n'eut pas à attendre longtemps pour que dans un vacarme plus du tout surprenant désormais apparaissent Matt et l'enfant, toujours en larme.
    Tout aurait pu être parfait, si après le compliment de son supérieur hiérarchique, le petit homme larmoyant n'avait pas posé une simple question. Une putain de question.

    - Dites... Que va-t-il arriver à ma mère... ? Je... J'ai...

    Une idée noire venait de germer dans l'esprit du blondinet. Il n'avait vu qu'une seule femme ici, et elle était morte, devant la porte.
    Cherchant une lueur d'espoir il s'abaissa au niveau de l'enfant pour le regarder dans les yeux :

    " Dis moi petit, ta mère portait elle une robe blanche?"

    Son interlocuteur fit oui de la tête. Les yeux verts du soldat plein de désespoir vinrent se figer dans le regard de Matt. C'était elle.
    Il se releva, posant doucement une main sur l'épaule du jeune homme. Merde.
    Lui même avait été orphelin, et plutôt deux fois qu'une. En se mordant la lèvre il espérait, il espérait du plus profond de son cœur que son père soit au moins vivant, mais surtout, surtout, il espérait que cet enfant ne réagisse pas comme lui.
    Damon c'était renfermé, se sustenter à peine, juste de quoi survivre. Et passer les journées entières seul avec l'héritage d'Henrique, avant d'enfin trouver un moyen de l'honorer. Cependant, le chemin fut extrêmement long et difficile, trop de larmes avait coulés.
    Désemparé... Désarmé.... C'est ainsi que se sentait Damon face à cette situation horrible. Il aurait dû trouver les mots, il aurait dû faire quelque chose étant passé par là lui aussi... Mais il n'y parvint pas, un simple chuchotement comme un soupir sortit d'entre ses lèvres à moitié close :

    "Ils paieront."

    Avant qu'une véritable phrase, prononcé normalement et en direction de Matt ne sorte de sa gorge :

    "Je... Je ne sais pas.... Je ne peux pas... Désolé Monsieur."

    Ses poings se serrèrent alors qu'il s'écartait de plus en plus de la scène dramatique qui allait avoir lieu avec un prétexte bidon :

    "Je vais m'assurer que personne ne touche à quoi que ce soit de cette maison avant que mon Lieutenant n'arrive."


    Faible. Malgré tout ses entrainement et toutes ses capacités, il restait humainement faible. Cette idée l'enrageait. Il n'avait rien pu faire pour éviter à cet enfant de perdre sa mère, certes ce n'était pas sa faute, il n'était pas présent au moment du drame, mais il aurait aimé pouvoir la sauver, du moins essayer, faire quelque chose au lieu de rattraper le cadavre encore chaud de cette jeune femme !
    Il s'engagea dans le couloir ensanglanté, celui avec les trois mots de la... la? De langue inconnu, avant de diriger son regard vers la source de tout ses maux. Inconsciemment il venait de se faire comme une promesse, il retrouverait le responsable, et se débrouillerait pour être sur l'opération pour l'arrêter. Il devait payer.
    Cependant son cerveau ne s'éternisa pas sur cette idée, là face à lui, un citadin était penché sur le cadavre, fouillant dans ses poches. Il ramassa quelque chose, et commença à partir en courant.
    L'instinct de soldat reprit le contrôle sur ses sentiments. Il prit l'homme en joue et pressa la gâchette à une seule reprise, l'homme n'était pas assez éloigné pour que le blond le rate. La balle traversa le canon avant de pénétrer la chair du fuyard au niveau de la cuisse, celui-ci ne savait pas qu'il ne fallait jamais tourner le dos à un adversaire?
    Après quelques boitements, le blessé finit par s'écrouler sur le sol, et Damon put le rejoindre sans mal.
    Il ne prêta pas attention au cri de douleur, ni au discours agaçants du voleur, et arracha l'objet qu'il était venu récupérer pour l'observer.
    L'homme avait risqué sa vie pour une sorte de pendentif de métal poli et luisant laissant apparaître en son cœur une puce électronique clignotante. L'orphelin n'avait aucune idée de ce que c'était, et pas la moindre piste à son sujet, hormis cet homme qui rampait à ses pieds, et qui bizarrement ne râlait plus, et c'est en regardant de nouveau le visage du fuyard qu'il comprit. Un mince filet de bave coulait entre l'espacement de ses lèvres. Il venait de croquer une capsule de poison.
    Le soldat avait déjà vu ça une fois, il y a quelques années, lorsqu'ils avaient failli attraper un des lieutenant d'une grosse bande de narco-trafiquants avec son unité. Autrement dit pas d'un gang mais d'une grosse organisation avec beaucoup de moyens. Une voix l'interpella soudainement :

    " - Toi et toi, éloignez les civils de cet endroit. Matricule 212 au rapport."

    Le lieutenant de la police militaire venait d'arriver. Respectant une nouvelle fois la hiérarchie militaire, Damon effectua un salut avant de commencer son discours :

    " - Le lieutenant Reeds a récupéré un enfant à l'intérieur de la demeure. Nous avons deux morts, la mère de cet enfant et cette personne venu récupéré cette étrange objet. Malheureusement, je n'ai aucune idée de ce que c'est ni de ce à quoi ça peut servir."


    Il tendit la pierre à son supérieur, qui commença à la regarder et termina son maigre rapport :

    " - De plus, un agresseur probable est assommé, le viking est lui aussi assommé, et le Lieutenant Reeds a neutralisé une troisième personne."

    Sans quitter l'objet des yeux, le deuxième Lieutenant répondit :

    " -Neutralisé par Matt? Hm. Je vois. Deux suspects arrêtés dont Le viking, vous n'avez pas chômé 212 avec lui.

    - J'aurais aimé éviter les morts Monsieur."

    Le dirigeant de la police ne répondit pas à cette remarque. Préférant mettre simplement sa main sur l'épaule de son interlocuteur en soupirant.

    " - Je reviens. Je vais parler à Matt. Sécurise les lieux du crime avec les autres en attendant, je t’appellerais si on a besoin de toi."

    Damon effectua un nouveau salut militaire avant d’exécuter les ordres.


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    Un Lieutenant gamin reste un Lieutenant...
    - Dites... Que va-t-il arriver à ma mère... ? Je... J'ai...

    Matt plongea son regard dans celui de l'enfant. Connaissant les Mad Storm, il pouvait deviner aisément quelles avaient été leurs intentions à ce sujet. Tuer la mère ( en l'occurence ) pendant que le gosse piratait le serveur de l'Armée, et tuer le gosse en suivant. Ou du moins, ça c'était s'ils s'en tenaient à leurs façons de procéder en temps normal. La question que posa Damon à l'enfant le perturba, et bien qu'il répondit affirmativement, ses larmes redoublèrent.

    - Elle... est en vie, hein... ? Dites-moi qu'elle est en vie, je vous en supplie ! Vous avez réussi à la protéger, hein ?

    Matt entendit le policier marmonner dans sa barbe avant de lui parler directement, et il ne put s'empêcher de froncer les sourcils et d'émettre un sourire léger. Son visage était un océan de calme, un visage que l'Armée lui connaissait potentiellement très bien par ailleurs. Le Lieutenant soupira, et s'agenouilla à la hauteur du gosse. Même s'il n'en montrait rien, il compatissait pour le gamin. Lui qui avait failli perdre son père dans la journée, il ne le comprenait que trop bien. Quant à la douleur de la perte d'un être cher, ça il le connaissait très bien aussi. Un peu trop bien, d'ailleurs... Il porta la main à la chaîne de sa hanche et ferma les yeux. Devant le silence des deux soldats, le petiot éclata en sanglots.

    - Non c'est pas vrai... I-ils avaient dit qu'ils la laisseraient en vie... Et mon petit frère alors ? Mon petit frère de douze ans ? Il n'a rien ? Répondez-moi !

    Le Bleuté regarda sérieusement le gamin d'un coup. Il avait un petit frère, en plus ? Mhm, voilà qui était plutôt ennuyeux... Les Mad Storms ne faisaient jamais dans le détail. Un peu comme sa soeur d'armes, d'ailleurs... Et comme lui. ... Oui. Certes. Cela était tout aussi vrai. Matt hocha la tête aux dires de Damon qui sortit alors. Haha... Faible petite âme fragile que ce policier était. Enfin, quoi de plus normal quand on avait affaire aux Mad Storm pour la première fois...

    - Dis-moi, comment t'appelles-tu ?
    - Zachary.
    - Zach. ... Je suis vraiment désolé. ... Hm... Je sais que cela peut te paraître incongru mais... Tiens, prends cette carte.
    - Rose Reeds ? Votre petite soeur ?
    - Elle peut fabriquer à peu près n'importe quels objets, et elle est très compétente dans ce domaine. Tant que ça touche à l'artistique, attention. Demande-lui un objet qui te rappelle ta mère. ... C'est une des façons d'honorer sa mémoire. Et en voilà une autre : quoi qu'il advienne, achève ce que ta mère a commencé.
    - Je... Je peux la voir ?
    - ... Viens, suis-moi.


    Et un parfait demi-tour exécuté pour aller en direction de la porte d'entrée, un pas effectué, une merveilleuse rencontre avec le sol qui s'ensuivit. Matt embrassa de nombreuses fois le sol carrelé, à croire qu'il ne pouvait pas aligner deux pas sans se casser la gueule, mais cela permit d'apaiser le gamin. Même s'il pleurait toujours, et ses larmes redoublèrent quand il vit sa mère sur le seuil de la porte. Le Lieutenant de la Police Militaire, qui allait rejoindre Matt, s'arrêta en le voyant sortir de lui-même. Un cri déchirant se fit alors entendre.

    - MAMAAAN !

    Suivi de pleurs interminables. Deux frères qui s'enlaçaient, unis dans leur malheur. Reeds ne put s'empêcher de froncer les sourcils, avant de reporter son regard sur le Lieutenant de la Police Militaire.

    - T'en as 'neutralisé' un, alors... ?
    - Mais euh ! Fiche-moi la paix, j'l'ai même pas tué d'abord ! Et il peut encore parler ! ... Bon, c'est vrai qu'il doit s'être évanoui à cause de l'hémorragie à l'heure qu'il est mais... Maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiis ! J'ai déjà appelé l'unité de soin, ça va là !
    - Et sinon, quoi de neuf ?
    .
    - On s'est plantés sur notre dossier. Les narcotrafiquants et les Mad Storms n'ont rien en commun. Disons que les Mad Storms ont juste profité de leur attaque pour agir dans leur ombre sans être soupçon-... Merde, les narcos !
    - J'y crois pas, les Mad Storm qui frappent en plein 1400... Et les narcos, on les a neutralisés !
    - Tous les narcos qui étaient là ? Te fous pas de ma gueule ! J'parie que vous n'êtes même pas allés voir dans le Secteur C !
    .
    - Bah non, parce que c'est un peu trop évident qu'ils aillent se réfugier là-bas... Pourquoi tu me regardes avec ces yeux de gamins désespéré ?!
    - Mais t'es con ou quoi ? C'est parce que c'est évident qu'ils vont y aller, en pensant qu'on penserait que c'est trop évident, et qu'on va perdre notre temps ailleurs. Genre, dans le désert, là où ils ne sont pas.
    - ... Mouais. Au pire, on ne perd rien à vérifier. Par contre, t'y vas solo. Ah et, j'ai pris les dispositions pour les deux gosses, ils seront gardés h24 par deux polciers chacun. Il en est de même pour leur père. Il est encore à son travail. Bon... Je vais aller checker les ordis de la baraque. En attendant, va faire ton boulot, le gamin boulet du siècle militaire !
    - Humphf. Tu parles trop. Va faire ton boulot surtout, oui. D'abord. Et na.


    Matt se tourna vers Damon. Parfait, il n'avait plus rien à faire, si ce n'est aller faire un tour au secteur C...

    - Allez, Daz, c'est reparti ! On s'arrêtera en chemin dans un bar, j'suis désolé, faut que je cause au Général.
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    Le lieutenant Reeds et l'enfant en larme sortirent juste après le rapport du blond. Un cri déchirant vint secouer une nouvelle fois le soldat, toujours aussi impuissant face à cette situation dramatique. Ses poings se serrèrent, il avait toujours la rage d'être aussi faible.

    Cependant sans montrer plus de son état d'esprit, il partit exécuter les ordres.
    Rejoignant les quelques policiers qui essayait tant bien que mal d'éloigner les curieux de la scène de crime, il put rapidement s'imposer face à la petite foule qui finirent par se disperser en râlant.
    Oui, un policier lourdement armé et en tenue de combat semblait imposant, bien plus que le simple uniforme de la police militaire.

    Par la suite, avec ses collègues, ils mirent en place les bandes de sécurité en les reliant par des lampadaires relativement proches, ainsi ils purent se reculer un peu pour observer les citadins qui passaient comme si de rien n'était.

    Damon n'était pas un habitué des situations post-opération. La plupart du temps on disait bien joué à son équipe, puis ils rentraient dans leur transport et retournaient à la base sans se mêler des investigations. Ce n'était pas leur métier.

    Mais dans ce cas précis, il c'était fait une promesse, il ne se mêlerait pas de l'enquête, il retrouverait le coupable et l'amènera devant la justice, il payera.

    Dans cette optique là il demanda à son voisin le plus proche :

    " - Sais tu qui sera chargé de cette enquête?

     - Non, et je m'en moque, il y a une tartiflette qui m'attend.
     
     - Tu dis ça alors qu'il y a un enfant à trois mètres de toi qui vient de perdre sa mère ?

     - Ouais. Je le connais pas ce gosse."

    Ces quelques mots achevèrent cette courte conversation. Damon lançait un regard noir à son interlocuteur, le fait qu'il soit perturbé par l'horrible chose qui arrivait à cet enfant ne l'aidait pas à réfléchir, mais heureusement deux lieutenants étaient présents. Sans cette sécurité, le blond, tout secoué, lui aurait sauté dessus sans la moindre hésitation. Certes, en rien un tel acte aurait aidé, mais le soldat se serait défoulé. Et peut être qu'il aurait fait comprendre que le malheur à vie de perdre sa mère était pire que de rater une tartiflette à cette enfoiré.

    Finalement, Matt l'interpella :

    - Allez, Daz, c'est reparti ! On s'arrêtera en chemin dans un bar, j'suis désolé, faut que je cause au Général.


    C'est reparti où? Le blond n'avait pas vraiment suivi... Mais les ordres sont les ordres.

    " - Bien Monsieur. Je vous suis."

    Joignant l'acte aux paroles le blondinet lui emboîta le pas. Mais il ne put résister à demander quelques minutes plus tard :

    " - Monsieur, vous allez vraiment rencontrer le général dans un bar? Si oui, je préfèrerais rester à l'extérieur de l'établissement. Je suis un peu trop... équipé?"

    Il argumenta cette phrase en tapant légèrement le kevlar qui lui entourait le torse. Mais cette question n'était qu'une accroche, la véritable intention du soldat arrivait dans la phrase qui suivit :

    " - Le général saura-t-il qui sera chargé de l'enquête concernant la mort de cette femme? Je pense que je devrais le rencontrer pour lui dire tout ce que j'ai vu, si mon rapport n'est pas suffisant."

    Ses intentions étaient plus que claires, il allait probablement outrepasser sa position en s'impliquant dans cette enquête, sans vraiment savoir où ça allait le mener. Après tout cette organisation semblait bien structurée, sans compter qu'elle avait eu les moyens de recruter le viking. D'ailleurs, quitte à sembler bavard jusqu'au bout :

    " - Pour terminer Monsieur, vous devez avoir accès à beaucoup d'informations, avez vous déjà entendu parler d'un groupe avec des capsules de poison sous la dent? Ou avez vous une piste? Habituellement je ne joue pas sur ce plateau."


    Le temps que le Lieutenant répondent à toute ses interrogations, les deux militaires rejoignirent un bâtiment assez imposant composé d'une multitude de vitre au rez de chaussée, dévoilant un large intérieur remplit de table et meuble en bois surplombé par un grand comptoir en verre. Ça devait être le bar en question.
    Attendant l'ordre de son supérieur, et la colère étant un peu descendu, l'orphelin reprit son sens du devoir et son sérieux en demandant tranquillement à W.I.L.S.O.N de regrouper toutes les informations qu'il pouvait sur le secteur C.

    Comme avait l'habitude de le faire Matt, les deux soldats allaient devoir frapper chirurgicalement si l'intuition du lieutenant était bonne, alors autant être préparé à toute éventualité.
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    Lorsque Matt se retourna vers Damon après sa discussion avec le Lieutenant de la Police Militaire, ce fut pour surprendre une conversation entre Daz et un policier... Gaminement, Matt s'approcha d'eux en sifflant, tel le gamin qui se veut discret ( et qui se fait griller jusqu'aux Montagnes sans le savoir, erhm ) et faucha les jambes dudit Policier. Il se pencha vers lui, sourit de toutes ses dents ( vous connaissez le sourire sadique d'un gamin ? C'était celui de Matt actuellement ) et dit alors :

    - Si tu t'en moques, tu fais quoi dans l'Armée ?, lança-t-il, prenant sitôt après le ton du gamin qui essaie de faire le Prof. J'peux comprendre qu'on a tous un moyen de se protéger des horreurs qu'on voit, mais tu sais, c'pas très poli de faire ça à des gamins. Pis c'est pas respectueux. Donc c'est pas bien, tu vois ? Et pis, le jour où ça t'arrivera à toi, de perdre un être cher, j'suis sûr que tu vas pas aimer qu'on dise qu'on se moque de l'être aimé que tu viens de perdre. Et ouais. D'abord.
    - Oy, t'es pas Lieutenant de la Police Militaire, que je sache.
    - Et ?
    , répliqua Matt, son visage étant parfaitement sérieux, toute gaminerie l'ayant déserté. Jamais un membre de mon Département dirait un truc pareil. Ce n'est pas de ma faute si tu n'éduques pas correctement tout tes Policiers.

    Sous-entendu étant que seuls certains Policiers avaient, selon Matt, été bien éduqués. Ceci dit, sa gaminerie revint violemment sur son visage, et un sourire gamin et joyeux étira son visage. Il dit alors à Damon de le suivre, sans lui demander son avis d'ailleurs, ni à l'intéressé ni à l'autre Lieutenant, et il partit en trombe en se prenant le mur qui n'était absolument pas dans son chemin. Enfin si... Si vous considérez normal qu'il se prenne le mur de gauche alors qu'il était serré contre celui de droite et qu'il tournait vers la droite. Ehm. Bien qu'il marchait aux côtés de Damon, notre Gamin réussissait le tour de force qui était de tomber et trébucher ( et se prendre dans la gueule, aussi ) à peu près tout ce qu'il y avait sur son chemin. Et ce qui n'était pas sur son chemin aussi, d'ailleurs...

    Ce n'est pas pour autant qu'il n'écoutait pas ce que lui demandait le Blond. Puérilement, Matt s'arrêta et... patpata, avec l'affection d'un enfant compréhensif, le sommet du crâne de Daz.

    - Si tu préfères rester dehors, reste dehors Daz. Faut que tu choisisses toi-même ce genre de détails, tu sais. C'est très important de choisir soi-même. Si si. D'abord., avait-il répondu, de sa voix parfaitement gamine.

    Matt reprit sa marche... voulut reprendre sa marche, il n'avait pas remarqué qu'il avait bifurqué vers l'autre trottoir pour se prendre le lampadaire dans la gueule. Chutant au moins seize fois, il retourna aux côtés de Damon en émettant des onomatopées de douleur et de boudage extrêmement vexé ( du genre « Aïïïeuuuuuh... » ). Il avait parfaitement entendu la deuxième question du Blond, et il hôcha la tête, tel un gamin compréhensif qui s'apprêtait à donner sa réponse.

    - Les Six Lieutenants vont être chargés de cette enquête. Eux et seulement, et na. Parce qu'on doit refaire un dossier top secret, voire même deux selon les infos qu'on va récolter.

    En revanche, quand le Policier lui parla d'un groupe dont les membres avaient une capsule de poison sous le dent, Matt pencha sa tête de côté, tel un gamin qui ne comprenait pas. Puis il secoua négativement la tête, puérilement, et se prit un mur dans le front en passant. Et, même si nous ne l'avions pas dit, le Lieutenant chutait approximativement tous les deux pas qu'il faisait. Voire même à chaque pas, selon s'il avançait droit ou non et sur une surface lisse ou non. ... Bref, il se cassait tout le temps la gueule. Une fois à hauteur du Bar, le Gamin entra pour entamer une discussion très sérieuse ( ou du moins, qui essayait de l'être ) avec le Général.

    Lorsqu'il en ressortit, approximativement trente minutes plus tard, il avait les joues gonflées, une expression des plus gamines sur le visage, et toisait Damon d'un oeil suppliant. Aïe, Matt le dépressif boudeur était de retour...

    - Dazouneeeeeeeet. Le Général il a dit que je pouvais aller au secteur C parce que je suis un Lieutenant pas discret et que, et que, et que bah du coup on me reconnaîtra et que je risque gros là-bas. C'pas juuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuste !, lança-t-il, après s'être accroché aux vêtements de Damon. Et voilà le beau Lieutenant qui sanglottait, ah c'est beau les gradés... Et... Et en plus, il veut pas qu'un membre de l'Armée y aille et et et... Mais. J'suis pas d'accord moi. Na. D'abord. J'veux y aller. Mais le Général a dit que j'pouvais pas. Et que...

    Brusquement, un sourire illumina son visage, et Matt se redressa brusquement en regardant Damon d'un oeil complice. Très très complice l'oeil, même. Il s'étira sommairement. Il savait ce qu'il allait faire ; puisque qu'aucun membre de l'Armée n'était autorisé à mettre les pieds dedans sans être un véritable as du camouflage et du glanage d'information ( faire parti de la division R.I de l'Armée, ou être un Lieutenant « qui n'était ni maladroit ni gamin » - comprenez bien pourquoi Matt sanglottait toutes les larmes de son corps et boudait de l'extrême - ), il allait demander à une valeur sûre. Son idée en tête, il se tourna néanmoins vers Damon.

    - Ah, sinon, le Général veut te voir pour que tu lui détailles tout ce que tu as vu. Tu viens, Daz ?

    Et voilà, le gamin enjoué était de retour. Il re-rentra dans le bar, et s'assit à la table ou était toujours le Général. C'était un homme fort musclé, au regard perçant et observateur, qui pouvait mettre mal à l'aise. Contrairement à Matt qui n'arrêtait pas de s'agiter parce que son verre de lait n'arrivait pas assez vite ( dans la nanoseconde, en somme, ce qui était impossible. Pas pour Matt, m'enfin bon... ), le Général était fièrement campé dans sa chaise, et son calme inspirait de lui-même le respect. Rien qu'en le voyant, on comprenait de suite pourquoi il était Général. ... On ne comprenait pas pourquoi il avait nommé Matt comme Lieutenant, mais ça...


    H.R.P:
    Damon Zigg
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    Damon Zigg

    Damon Zigg
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    Damon revoyait une dernière fois l'altercation qu'avait eu Reeds avec son propre Lieutenant entre deux chutes du maladroit. Plus le temps passait, moins il parvenait à cerner cette homme, il lui semblait parfois un brin bipolaire, mais peut être était ce juste son impression complètement faussé par toute l'action et les cadavres qui commençait peu à peu à s'accumuler contre son gré.
    Mais finalement, pour répondre à la remarque du blond, le bleuté vint doucement lui caresser le crâne. L’ego du soldat en prit un petit coup d'être comparé à une sorte de gentille peluche toute douce, mais il ne fit pas part de son ressenti, premièrement parce que ce n'était pas le moment, et deuzio parce qu'il restait son supérieur tout de même, alors autant éviter de chercher les embrouilles avec celui-ci.

    - Si tu préfères rester dehors, reste dehors Daz. Faut que tu choisisses toi-même ce genre de détails, tu sais. C'est très important de choisir soi-même. Si si. D'abord.

    Bon. Le soldat décréta qu'il restera dehors. Par contre il réfléchit à ce qu'il venait d'entendre. Oui dans la vie courante il était important de faire ses propres choix et de rester libre, mais en opération tout différait, comment pouvait on bien gérer un conflit si chacun n'en faisait qu'à sa propre tête? Plusieurs fois, le blond avait été réprimandé quant à ses prises d'initiatives parfois un peu trop... osé? D'accord le terme de son Lieutenant était périlleuse. Pour Damon elles étaient nécessaires.
    En parlant de son lieutenant, Matt venait de lui apprendre que les seuls personnes qui seront sur cette affaire étaient les 6 lieutenants et le général, elle allait même être classé top secret. Intérieurement, il jura. Il était complètement écarté, mis de côté, et aller à la pêche aux infos allait devenir une tâche extrêmement compliqué, voir impossible. Merde.
    Mais leur arrivée devant un bar/café coupa court à tout ces petits traqua et à cette discussion de manière générale (c'et le cas de le dire.)
    Le policier se mit en place à l'extérieur du bâtiment, juste à la droite de l'entrée, tournant ainsi le dos aux deux gradés, il observa la rue d'un air sur pour guetter une quelconque menace. Le temps passa vite, la rue était calme, aucun geste de suspect.
    Le blond fut brutalement tiré de son observation en sentant qu'on tirait ses vêtements. Il tourna la tête pour voir un lieutenant sanglotant en train de râler comme... un enfant? Mais c'était le même homme qui, sans la moindre vergogne, avait coupé les membres d'un pilleurs et critiqué la manière de faire du lieutenant de la police militaire il y a peu? Impossible, il était actuellement larmoyant, accroché aux poches tactiques du gilet d'assaut du groupe d'intervention de la police... Son caractère avait changé du tout au tout, il ne reconnaissait pas le Lieutenant avec qui il avait résolu une prise d'otage et arrêté une équipe de meurtrier...

    - Dazouneeeeeeeet. Le Général il a dit que je pouvais aller au secteur C parce que je suis un Lieutenant pas discret et que, et que, et que bah du coup on me reconnaîtra et que je risque gros là-bas. C'pas juuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuste !

    Dazounet? Aïe, l'ego.

    Et... Et en plus, il veut pas qu'un membre de l'Armée y aille et et et... Mais. J'suis pas d'accord moi. Na. D'abord. J'veux y aller. Mais le Général a dit que j'pouvais pas. Et que...

    Changement aussi soudain qu’inattendu de caractère une nouvelle fois. Le regard humide disparut, devenant complice, et un grand sourire se dessinait désormais sur le visage de Matt. Il avait quelque chose en tête, et le blond était peut être trop stupide pour le comprendre.

    - Ah, sinon, le Général veut te voir pour que tu lui détailles tout ce que tu as vu. Tu viens, Daz ?

    Avait il vraiment le choix? L'orphelin aquiesca de la tête et, juste après avoir demandé à Wilson les dernières informations sur les opérations s'étant déroulé dans le secteur C, rejoignit le dirigeant des armées de 1400. C'était la première fois qu'il le voyait en face à face.
    Gardant tout son calme de soldat, il claqua des pieds pour réaliser une nouvelle fois le salut militaire en agrémentant le tout d'un Monsieur.
    Un repos survint presque aussitôt, et d'un geste de la main Damon fut invité à s'asseoir.
    Le général dégageait quelque chose, de part sa stature et son calme, on comprenait immédiatement pourquoi il était à ce poste. Le blond était mis un peu mal à l'aise par ce regard inquisiteur posé sur lui, jusqu'à ce qu'on lui demande :

    - Alors Damon, ou Daz...

    Damon.

    - Dites moi tout ce que vous avez vu, épargnez les détails, le Lieutenant m'a déjà fait un compte rendu détaillé. Ce qui m'intéresse c'est ce que lui n'a pas vu.

    Les yeux verts du soldat dévièrent pour observer Matt en train de s'agiter. Ils ont étaient séparés que très peu de temps, alors qu'est ce qu'il n'avait pas vu? Ah oui.

    - Un seul suspect a été appréhendé sans le Lieutenant Monsieur. Un homme, quadragénaire approximativement. Il était venu récupérer sur un des corps...

    Damon serra un poing sous la table, il parlait du corps de la mère de cet enfant actuellement, il avait fait une promesse, il devait attraper des infos.

    - Une sorte de bidule, on aurait dit une pierre incrémenté d'une puce. Je n'ai aucune idée de son utilisation Monsieur, cependant elle est actuellement en possession du Lieutenant de sa police. Ce suspect c'est suicidé avant l’interrogatoire en croquant une capsule de poison sous la dent. Dans ma courte carrière, je n'ai vu ce procédé ne se faire qu'une seule fois Monsieur.

    Le général sembla réfléchir quelques secondes. Son regard vint une nouvelle fois croisé celui de l'orphelin avant qu'il ne pose cette simple question :

    - Y a t'il a votre avis un rapport avec le secteur C?

    - Je dirais qu'aucune hypothèse n'est à exclure Monsieur. Je suis malheureusement un soldat entraîné que pour le combat, pas pour enquêter mais... Je crois que de chercher à récupérer des informations sur une grosse organisation criminelle dans le lieux avec le plus gros taux de criminalité ne peut qu'être utile Monsieur.

    - Merci de votre franchise soldat. Mais aucun membre de l'armée n'est autorisé à aller dans le secteur C jusqu'à nouvel ordre. Je peux compter sur vous?

    - Oui Monsieur.


    Non Monsieur. Damon y irait, dés qu'il le pourra. C'était sa dernière et unique chance de pouvoir retrouver le meurtrier, il n'allait pas la laisser filer. Mais il devait donc désobéir à un ordre direct de son général... Le dilemme était cruel, les conséquences pourraient s'avérer désastreuses... Si on l'attrapait. Il croisa rapidement un regard de Matt, un regard étrange, comme si le bleuté avait saisi ses intentions, mais il n'en savait rien. Peut être le lieutenant était juste désespéré d'attendre son verre de lait.

    - Parfait. Merci Daz, vous pouvez retourner à votre poste.

    Le blond s’exécuta dans un dernier salut. Il partit attendre Matt à l'extérieur du bâtiment. Après tout il était encore sous ses ordres pendant quelques temps.
    Le général se tourna de nouveau vers Reeds :

    - D'ailleurs, notre génie de l'informatique m'a fait part de la loyauté sans faille de Daz. Et aussi de ses prises d'initiatives sans concertations... Tu penses qu'il pourrait désobéir à un ordre direct, Matty? Et sois sérieux, ton avis de stratège m'importe. Parce que ça m'embêterait de lui retirer son taf alors qu'il le fait bien.




    HRP:
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

    Matt Reeds
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    Un Lieutenant gamin reste un Lieutenant...
    Autant dire que Matt ne prêtait pas du tout attention à la conversation sérieuse qui se déroulait à sa table, et était assis sur ses genoux sur sa chaise, le ventre tourné vers le dossier de ladite chaise. Dossier qu'il s'appliquait copieusement à remuer dans tous les sens de ses mains en regardant le serveur de ses yeux de gamin suppliant et impatient. Le Général lui fit discrètement du pied pour qu'il prête attention à ce qu'il se tramait dans son dos, mais rien à faire, Matt ne cillait pas et concentrait toutes ses ondes positives vers le serveur. Le Bleuté y tenait à ses deux verres de lait ! C'était sacré le lait. Quand les deux verres arrivèrent dans sa direction, l'un fut posé sur la table, tandis que le serveur tendait l'autre à Matt qui approchait ses mains de gamins vers le lait divin, comme s'il s'emparait du trésor le plus inestimable qui puisse exister et en but une petite gornée. Des étoiles dans les yeux, il aurait été capable d'en pleurer, mais il fit un bisou sur la joue du serveur.

    - Merchi beaucoup ! En plus il est super bon, comme je l'aime et et et... Il est super trop bon. Tu es génial. Et le lait est super très trop bon ! Merci infiniment ! J'adore ce lait super très beaucoup trop bon ! Merciiiiiiii !, dit-il, en se remettant face à la table.

    Le Général lui fit du pied, très discrètement, mais la grimace qu'eut Matt dut parler. Oui, le Général faisait du pied discrètement, mais ça ne l'empêchait pas d'y aller fort bon sang ! Il prêta de nouveau attention à la conversation, en sirotant un peu bruyamment – comprenez bien, il savourait son lait – son breuvage avec la voie lactée dans le regard. C'était bon... Dazounet était en train de dire que celui qui s'était converti en lâche avait voulu s'approprier d'une pierre incrémentée d'une puce. Il hocha la tête à cette information, tel un gamin très sérieux et concentré. Oh, Matt était très sérieux et concentré, même très attentif... au lait qu'il buvait actuellement. Y avait pas à dire, il était excellent !

    - Parfait. Merci Daz, vous pouvez retourner à votre poste.

    Matt regarda le Policier se placer aux portes d'entrée du Bar et haussa un sourcil. Il était en train de descendre son deuxième verre de lait, et paraissait bien plus sérieux, tout d'un coup. À croire que le lait appaisait son caractère de gamin. ... À moins qu'on ait glissé une substance louche dans son lait, au choix... Bref, toujours est-il que le Lieutenant écouta très sérieusement et attentivement son Général, en arquant un sourcil moqueur face à la question de fidélité.

    - À mon avis, il tentera quand même d'y aller. Il a pris cette affaire très à coeur, et ça m'étonnerait qu'il l'abandonne, quoi qu'on fasse.
    - Je ne peux pas me permettre de perdre un membre de l'Armée en les amenant là-bas, notre comportement nous trahirait à un moment et ça finirait très mal pour nous. Mais plus le temps passe, plus les informations que nous cherchons se perdent...
    - Mon Général... ? J'aimerais demander l'aide de ma partenaire de combat. Je suis sûr qu'elle acceptera. Et l'ambiance du secteur C n'est pas bien différente de ce à quoi elle est habituée. Et elle sortira de là-bas en ayant collecté toutes les infos qu'il nous faut en une journée, c'est certain.
    - ... Tu sais ce que je pense d'elle, non ?
    - Votre avis sur elle ne m'importe pas tant que vous ne l'insultez pas.
    - ... C'est d'accord. Quant à Damon...
    - Daz.


    Le Général eut un sourire moqueur aux lèvres en regardant Matt, sourire qui lui fut rendu.

    - Quant à Daz, je demanderai à notre génie de l'informatique de lui dire que s'il s'avise d'approcher le secteur C, il perdra son travail. Ça devrait le faire réfléchir, non ?
    - ... Peut-être. Je ne sais pas à quel point il est attaché à sa fonction, je ne suis pas devin non plus, mon Général.


    Matt avait fini son deuxième verre depuis longtemps, avait eu le temps d'en commander trois autres et, actuellement, il finissait son cinquième verre de lait. Autant dire qu'il faisait soif, par chez le Bleuté... Le Général se leva et il en fit de même, même si Matt ne remarqua pas que contenait le sceau que son supérieur venait de se saisir. Quand ils furent dehors, ledit supérieur renversa le contenu du sceau sur notre Bleuté... qui fut aspergée d'eau froide, et trempe de la tête aux pieds soit dit en passant. Avec Daz à côté. Sa fierté de gamin en prenait un coup, et brusquement, son sérieux fut envoyé dans une dimension lointaine, parallèle et inconnue de tous.

    - NAAAAOOOOOOOOOOOOON JE SUIS TREMPÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ! Mais ça va pas, t'es méchant espèce de dieu trop divin ! J'avais pas besoin d'être mouillé, j'ai déjà assez bu de lait moiiiiiii ! C'EST PAS JUSTE D'ABORD. JE PROTOTESTE. ET NA. J'vais te traîner en justice pour attentat au confort de ses subordoonnés !
    - Quand tu restes sérieux trop longtemps, tu fais flipper. Et Kris' n'aurait pas aimé retrouver un Matt sérieux, non ?
    - HAN ! LA DÉLOYAUTÉ ! NE MÊLES PAS MON KRISTOUNET À TES ATTENTATS NUCLÉAIRES AU CONFORT ! Et d'ailleurs, Kristounet n'a rien à faire dans cette conversation, spèce de dieu trop brillant, arrête d'essayer de détouner le sujet là. SINON JE BOUDE. À VIE. ET NA !!


    Quel magnifique exemple de relation entre le Général des Armées et un de ses six Lieutenants... Le Général fit le salut militaire pour dire « au revoir » à Damon, qu'il salua de vive voix en employant son prénom et en rajoutant derrière « même si l'Armée saura que tu te fais surnommer Daz par notre boulet du siècle militaire ». Trempé jusqu'aux os, Matt se fit ébourriffer les cheveux par son supérieur et il grogna significativement, mais ne fit rien de plus. Tel un gamin qui boude à vie, d'abord. Et na. Le Général, lui, partit en direction de la Tour de l'Ordinateur Ou plus exactement, de l'appartement où étaient nos Militaires un peu plus tôt. Le Bleuté se tourna alors vers Damon.

    - Dazounet ? ... Le Général a oublié de le dire, mais... Dans à peu près une semaine, peut-être que tu seras autorisé à faire parti de l'unité d'intervention qui ira dans le secteur C en se faisant passer pour des criminels. Mais si tu veux faire parti de cette unité, un conseil, tiens-toi à carreaux. Notre Général ne plaisante jamais quand il donne des ordres, et sois certain que je t'enverrais à l'hosto si tu t'avises de les enfreindre., lança-t-il d'un ton lugubre et menaçant, à des kilomètres de la voix enfantine qu'il avait en temps normaux.

    ... Enfin, son visage restait extrêmement puéril, ça venait compenser. Matt s'étira longuement, puis soupira audiblement, avant de prendre le chemin vers le Secteur C.

    - Enfin, on peut déjà voir si des indices nous mènent vers ce secteur ou pas. Ready, Daz ?
    Damon Zigg
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    Damon Zigg

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    La rue que surveillait le policier n'était pas très animé, seulement deux ou trois piétons passèrent à proximité du bar. Le blond profita de ce petit temps mort pour réfléchir un peu, il n'en savait pas plus malgré toutes ses questions, la seule chose qu'il avait plus ou moins compris était qu'il allait petit à petit être écarté de cette enquête par sa hiérarchie si les choses continuaient de la sorte.
    Cette situation le rendait nerveux, il avait déjà menti au général des armées quant à ses intentions, chose qu'il n'aurait jamais imaginé faire il y a encore une demi-heure, jetant à bas son caractère loyal, le jeu en valait il la chandelle? Quand il saura enfin la réponse à cette question il sera probablement déjà trop tard pour un quelconque retour en arrière, mais le coupable doit payer.
    Sur cette pensée violente et noire, ses deux supérieurs passèrent le pas de la porte, quelques secondes avant que plusieurs litres d'eau froide jeter par le général ne viennent s'écraser doucement sur le Lieutenant Reeds, éclaboussant allègrement l'orphelin à proximité.
    Avec un air crédule et des mèches blondes dégoulinantes le long de son front, le jeune homme orienta son regard désemparé vers le général, si il devait se passer une chose que le soldat n'avait jamais envisagé ce serait bien celle-ci !
    Mais la réaction infantile de Matt le surpris tout autant, tout autant que la tournure que prenait la conversation de deux des personnes les plus influentes de la cité.
    Damon n'arrivait toujours pas à saisir comment ce lieutenant qui découpait la chair de ses ennemis sans la moindre hésitation pouvait en même temps devenir comme un enfant capricieux en l'espace d'une heure, était ce sa manière de décompresser ou était il comme ça naturellement? Peut être aurait il la réponse par la suite, cependant il avait pu remarquer qu'appeler les personnes par leur prénom en ajoutant -ounet à la fin était bel et bien une marque de fabrique du bleuté.
    Finalement, sans la moindre excuse, le général salua le blond en uniforme trempé d'un signe militaire, sans attendre Damon y répondit en entendant la dernière réplique du général :

    " même si l'Armée saura que tu te fais surnommer Daz par notre boulet du siècle militaire "

    Aïe, l'ego.
    Mais tandis que l'orphelin se secouait légèremment d'une manière peu naturelle et peu entraînée pour faire disparaître le surplus d'eau de ses vêtements, le lieutenant Reeds repris la parole pour annoncer par un ton menaçant, contrastant une nouvelle fois avec la personnalité qu'il venait juste de montrer :

    - Dazounet ? ... Le Général a oublié de le dire, mais... Dans à peu près une semaine, peut-être que tu seras autorisé à faire parti de l'unité d'intervention qui ira dans le secteur C en se faisant passer pour des criminels. Mais si tu veux faire parti de cette unité, un conseil, tiens-toi à carreaux. Notre Général ne plaisante jamais quand il donne des ordres, et sois certain que je t'enverrais à l'hosto si tu t'avises de les enfreindre.

    Différents mots vinrent percuter l'esprit de l'intéresser, une semaine, peut être et je t'enverrais à l'hosto.
    Une semaine à devoir attendre, une semaine pour que l'enfoiré responsable de tout ça dispose du temps nécessaire pour fuir, se cacher, trouver un bouc émissaire ou n'importe quoi d'autres? Alors qu'il aurait dû être de bonne humeur suite à la boutade du grand général des armées, il ne dégageait aucune sympathie sans pour autant se montrer méchant, les ordres sont des ordres, si il ne prend pas les décisions c'est qu'il y a une raison et que les personnes au dessus sont bien plus compétentes que ce bagarreur de la police militaire, mais il ne pouvait s'empêcher de trouver celle-ci étrange, voir absurde, était ce dû à tout ces chamboulements? Probablement.
    Peut être, donc ce n'était même pas sur qu'il soit de la partie même si il se "tenait à carreaux", il avait de plus en plus l'impression qu'on cherchait à l'écarter mais pourquoi? Il n'avait fait aucune bavure ni entorse au règlement depuis son entrée dans l'armée, il avait toujours était loyal et efficace, alors pourquoi se passer de lui? Un éventuel atout ? Le blond serra la mâchoire, se surestimait il ?
    Je t'enverrais à l'hosto, sur ces mots le soldat dut faire un énorme effort pour ne pas réagir et rester à sa place. On passait aux menaces? Le lieutenant avait donc si bien lu dans son esprit pour en arriver à ce stade ? Quoi qu'il en était, ce n'était pas la menace d'un passage à tabac qui le ferait changer d'état d'esprit, que l'armée le veuille ou non il retrouvera le coupable, avec ou sans l'aide de ses supérieurs. De toute façon malgré son jeune âge, le blondinet était déjà allez de nombreuses fois à l'hôpital. Il n'avait pas peur de se battre, c'était son quotidien, il n'avait pas peur de la douleur non plus, estimant que pour la sécurité de ses concitoyens se prendre quelque coups de temps à autres ou se faire tirer dessus était un faible prix à payer, mais contrairement à son père adoptif, lui n'hésitait en rien à rendre la monnaie de sa pièce aux criminels et autres pilleurs.
    Mais Reeds n'était pas un criminel, ils étaient du même côté de la loi et agissait pour le même but non? De plus il était son supérieur, se retrouver à se battre contre lui qu'importe les circonstances étaient la plus mauvaise des opérations pour le jeune, car sa carrière serait à oublier.
    Il ne savait pas si le bleuté avait fait toute cette réflexion comme lui, ou si il souhaitait simplement envoyé son subordonné à l'hosto, mais cette simple phrase enfermé Damon de toute part, il était coincé désormais. La seule idée qui germa dans son esprit fut d’aller se défouler rapidement sur un punching ball bien rempli à la fin de cette mission, quitte à rester quatre ou cinq heures de plus à la caserne pour atténuer sa frustration actuelle. Mais pas avant ce soir ou la fin de cette mission car le lieutenant était déjà reparti.

    " - Bien Monsieur. Je serais juste derrière vous."

    Oui, il n'en déclara pas plus, il était le bon et loyal soldat obéissant, il l'avait toujours était de toute manière et comptait le rester. Après tout, il venait de s'apaiser tout seul, il n'était pas encore hors du coup.
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Un Lieutenant gamin reste un Lieutenant...
    Tandis que le Général des Armées partait faire son travail de son pas léger, sûr et qui imposait le respect à des kilomètres, Matt ruminait comme un gamin d'être trempé et d'avoir les vêtements gorgés d'eau. Heureusement que le cuir de ses vêtements ne craignaient pas l'eau, ce n'est pas faute d'avoir fait appel à la meilleure couturière de toute la ville pour les avoir ( et d'avoir payé une fortune, soit dit en passant ). Le Bleuté se fixa brusquement sur son tee-shirt et, voyant qu'il ne s'agissait pas de son préféré, il recommença à respirer. Après quoi, il se retourna vers le petiot pour bien lui faire comprendre qu'il avait intérêt à se tenir à carreau.

    Brusquement, Matt reçut un message d'un soldat de son appartement. Il le lut rapidement, envoya une réponse tout aussi rapide et siffla d'exaspération. Son visage gamin partit, balayé par le vent des Tempêtes, et de nouveau son visage était un océan de calme et de stratégie aux yeux fermés. Le Lieutenant se posa quelques secondes à peine, sans bouger, deux doigts pinçant l'arête de son nez. Il rouvrit les yeux et regarda Dazoune en se remettant à courir, se cassant la gueule aussi souvent qu'à l'accoutumée.

    - Une bombe à retardement a été désamorcée non loin du secteur C.

    Arrivée à destination après deux cents millions baisers aux lampadaires et au sol d'asphalte si aimable, Matt débarqua avec sa discrétion légendaire sur les lieux et alla parler à l'autre Lieutenant sur place, celle du département militaire. La madame le regarda, comme surprise par son visage qui n'était pas gamin, puis lui exposa calmement les faits. Les yeux du Bleuté se plissèrent, il la remercia et se tourna vers Damon.

    - On est tombés sur une réserve d'infos, je suis désolé je vais devoir te laisser. Dossier top secret à monter., dit-il avant de rajouter d'une voix totalement puérile avec son visage qui redevint une bouille de gamin toute mignonne. Et ne fais pas n'importe quoi Daz, pas de conneries où tu vas faire capoter les plans du Général. Capiche ?
    Damon Zigg
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    - Une bombe à retardement a été désamorcée non loin du secteur C.

    Le blondinet hocha la tête pour faire comprendre qu'il avait entendu les paroles de son supérieur. Il remettait encore ses quelques mèches humides en place pour ne pas gêner sa vision tout en ruminant intérieurement quant à sa promesse et l'évolution des choses. Il ne prêtait plus forcément attention aux multiples chutes de Matt, aurait il déjà pris l'habitude de le voir tomber aussi souvent sans se faire spécialement mal ou était il trop occupé à ravaler sa frustration?
    Arrivé sur le lieu de l'atentat déjouà quelques minutes auparavant, le Lieutenant s'avança vers la responsable de la scène de crime.
    Damon préféra rester en retrait pour observer les contours et la situation. Il était déjà venu dans cet endroit mal famé de la ville, plusieurs fois même, cependant il n'en a jamais gardé de bon souvenirs, mais par une chance insolente, il n'avait pas gardé de marques de ces quelques opérations à haut risque qui avait pourtant coûter la vie à d'anciens membre de son escouade, mais les coupables avaient payés à leur tour.
    Ses yeux émeraudes étaient perdus dans les bâtiments qui entouraient la scène au moment où Matt s'adressa à lui une nouvelle fois, probablement pour le tenir au courant.

    - On est tombés sur une réserve d'infos, je suis désolé je vais devoir te laisser. Dossier top secret à monter.

    Encore? Beaucoup de secrets se font au sein de 1400 il faut croire. Cependant, l'orphelin ne fit qu'hocher la tête pour dire qu'il comrpenait totalement la situation. Sa misson n'était pas là, il ne c'était pas non plus engager pour gérer les enquêtes ou participer de près ou de loin à la politique de la cité. Il était charger de protéger ses concitoyens, et c'est ce qu'il aimait faire par dessus tout.
    C'est pour cette raison qu'il répondit simplement :

    "Oui Lieutenant."

    A la dernière phrase de l'homme qui l'avait supervisé aujourd'hui. C'était la première fois qu'il travaillait avec ce phénomène, mais serait ce la dernière? Seul l'avenir répondrait au matricule 212, qui pour le moment s'en allait simplement déverser sa colère sur un pauvre punching ball.
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      La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar - 16:30