Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    C'était pas vraiment prévu.... - Ft Ed

    Damon Zigg
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    5:30 afficha le réveil alors que la radio s'allumait dans le même temps. La musique parvint directement aux oreilles du blond endormi à proximité. Dans un petit râle une main se leva, se débarrassa de la couette et vint stopper la douce mélodie de ce radio de réveil.
    Damon se redressa avant de s'étirer, la journée commençait déjà. Avant d'entamer son omelette matinale, il s'empara de son pull sans manche qu'il enfila aussi sec sur son torse dévêtu, puis il troqua rapidement son bas de pyjama contre un caleçon et son jogging.
    Descendant les marches d'une démarche sportive et rapide , le matricule 212 était parti musique dans les oreilles pour sa petite course matinale alors que le jour peinait à se lever.

    Les petits trois quart d'heure passèrent relativement vite pour le soldat, des idées plein la tête, il n'eut pas une seconde d'ennui. Cependant il repensa à sa conversation de la veille avec Maxine, sa petite amie désormais... Rien que ce nom le fit sourire bêtement alors qu'il était sur le chemin du retour, cette femme était tout simplement enivrante.
    Mais il pensait surtout à la fin de cette conversation qu'il avait dû écourter suite à une intervention surprise. Il avait répondu à l'appel aussitôt que le vibreur avait retenti, et en quelques minutes il se trouvait déjà à la caserne, c'était son métier après tout, il était au courant des imprévus et des risques lorsqu'il avait signé son contrat.
    Cependant une petite idée lui vint à l'esprit en sentant au détour d'une rue l'odeur du pain chaud, humant l'air il sourit bêtement et pensa à voix haute :

    " - Et si pour me racheter j'allais la surprendre ce matin?

    - Bien pensé Monsieur.


    - Je parlais tout seul Wilson...


    - Je sais Monsieur, je sais..."


    Son IA s'amusait finalement dis donc ! Mais la décision de l'orphelin était déjà prise, il s'engouffra dans la boulangerie et acheta divers gâteaux pour la femme qui avait charmé son esprit. Il en prit plusieurs, au cas où certains ne lui plaisent pas avant de rentrer se changer et se doucher dans son petit appart qui avait vu le début de leur relation pourtant inattendue.
    Cette fois vêtu plus ordinairement avec son jean noir et son pull gris assez fin, le jeune homme marchait vers l'appartement de Maxine, la boîte de gâteau étant tenu délicatement de la main droite tandis qu'il arrangeait une dernière fois ses mèches rebelles de sa main libre. Mais à quelques pâtés de maison de sa destination, un détail attira son attention.
    Une petite touffe de cheveux longs et rose se baladait à quelques mètres de lui dans la rue, d'une couleur qu'il reconnaîtrait entre mille, celle de Maxine. Sans faire plus attention que ça, il commença à trottiner vers elle, se disant simplement qu'elle devait être plus matinale que prévu car elle avait pris du retard au travail la veille, de toute façon le soldat ne voyait pas d'autres raisons.
    Après quelques secondes, et avec un sourire séduisant accroché à son visage, le blond s'empara doucement de la main de sa petite amie, de dos évidemment pour ne pas casser l'effet de surprise qu'il espérait tant. Il enchaîna sans plus attendre :

    " Salut toi ! Regarde ce que t'ai pris pour ta matinée Maxine ! J'étais désolé pour hier alors j'avais vraiment envie de te faire plaisir."

    Puis Maxine se retourna, enfin Maxine, c'est vite dit :

    " -Oh merde.... Désolé, je me suis trompé de personne à cause de la couleur de cheveux... Haha, c'est légèrement embarrassant..."


    Le soldat se savait pas particulièrement futé, qu'il était taillé pour l'action et le combat, il le répétait même trop, mais bon... De là à confondre Maxine avec un homme, ça la foutait mal. Il ne lui répèterait probablement jamais cet anecdote par ailleurs....
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    Je n'avais jamais autant ressenti l'idée «  la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt  ». Pour cela, il aurait fallu que je ressente encore le plaisir de dormir, que j'apprécie les ténèbres nocturnes et les rêves qui les peuplaient. Tout cela m'avait été enlevé, laissant la peur du silence et du noir. Ridicule. 35 ans, peur du noir. Je n'étais pas fier de moi-même, je voyais bien que je me détraquais petit à petit.

    J'avais conscience qu'il me fallait de l'aide tout en refusant de passer le moindre appel. Si c'était pour qu'on me mente encore, qu'on commence à m'aider pour m'enfoncer ensuite la tête dans l'eau... non, je préférais être seul et voir les bons aspects de ma situation.

    Le monde de la nuit était à moi sans me priver de celui de la journée. Vivre jusqu'à ne presque plus dormir par jour décuplait le temps que j'avais autant que des effets secondaires désagréables. Endormissements impromptus en journée, parfois dangereux, ou bien maux de crânes qui duraient des heures et des heures... Et la peur, toujours présente. Quand le silence devenait pesant, lorsque la nuit tombait, lorsque je ne voyais plus, dans la glace, que l'image déformée de ce que j'avais été.

    Mais le matin... le matin, tout allait à nouveau mieux. Il faisait beau, j'étais libre, je respirais librement. Il était encore tôt, cette fois, mais j'eus envie de marcher. Me donner l'impression que j'allais bien était une manière de lutter contre mes peurs. J'abandonnai Hal, mes zonures, laissai mon appartement où j'avais encore une fois passé une nuit affreuse pour profiter du soleil matinal.

    Je savais où j'avais envie de prendre mon petit-déjeuner. En terrasse, c'était certain, mais dans un lieu où ils servaient des biscuits à la cannelle et du chocolat parfumé. J'étais même décidé à ramener quelques friandises pour mon co-bureau... Lorsqu’on m’attrapa soudain la main, me tirant un couinement de surprise, et…

    C’était bien la première fois qu’on me prenait pour ma soeur cadette. Qu’on me prenne pour une fille… C’était déjà arrivé, certainement comme à tous les hommes aux cheveux longs qui n’avaient pas une carrure de bodybuilder, mais là… Je me retournai vivement, les joues rouges, alors que l’homme s’excusait. Légèrement embarrassant…? Je n’aurais pas eu un sac de pâtisseries dans les mains, j’aurais certainement croisé les bras sur mon torse. Qui était cet homme, qui osait être familier avec ma petite soeur à moi ?

    "Légèrement embarrassant ?", répétai-je, le regard sombre."N’espérez pas vous en sortir comme ça, jeune homme."

    Après tout, il avait l’air plus jeune que moi. Plus jeune que moi et proche de Maxine. D’ailleurs, pour chercher à s’excuser, comme ça… Je pointais un doigt accusateur sur son torse et tapotai avec, au rythme de mes mots.

    "Puis-je savoir à qui ai-je l’honneur, ce que vous avez osé faire à ma soeur cadette pour avoir besoin de vous faire pardonner ?", grondai-je.

    Elle était bien trop jeune pour qu’un blond décoloré lui tourne autour comme ça ! Et s’il la blessait, en plus… la connaissant, elle ne viendrait jamais m’en parler….

    "Et si vous vous posez la moindre question quant à la légitimité de mes interrogations, je suis Edward Frayer, son frère ainé, chimiste pour l’armée.", annonçai-je plus calmement, même si toute mon attitude montrait que j’étais prêt à lui faire passer un mauvais quart d’heure si ses réponses ne me plaisaient pas…
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    "Légèrement embarrassant ?N’espérez pas vous en sortir comme ça, jeune homme."

    Le blond n'était pas préparé à ce regard noir que l'inconnu venait de lui lancer, ni à cette "menace", il commença machinalement à se gratter l’arrière de la tête à cause de la gêne en écoutant les autres paroles de cet homme au cheveux roses.

    "Puis-je savoir à qui ai-je l’honneur, ce que vous avez osé faire à ma soeur cadette pour avoir besoin de vous faire pardonner ?"

    Absorbé par le doigt qui tapotait machinalement sur sa poitrine le soldat eut un léger temps de réaction qui aurait pu être pris par la stupidité pour quelqu'un qui ne le connaissais guère, ah oui, cet homme ne le connaissait pas. Cependant, heureusement qu'il n'était pas en train de manger à la fin de cette phrase, sinon il serait actuellement en train de s'étouffer sur le solide sol. Soeur cadette... Oh merde. Il ne connaissait pas la famille de celle qu'il aimait, il ne s'attendait pas à croiser un grand frère à vrai dire, c'était de mal en pis.
    Bien entendu, pour ne pas en rajouter, Wilson se mit à biper pour signaler le rythme cardiaque qui s’accélérait de manière anormale, trahissant la panique montant peu à peu dans l'esprit de l'orphelin.

    "Et si vous vous posez la moindre question quant à la légitimité de mes interrogations, je suis Edward Frayer, son frère ainé, chimiste pour l’armée."

    Damon se retint le temps d'un léger silence, il ne devait pas bafouiller, surtout pas maintenant. Comment allait il s'en sortir? Etait ce judicieux que ce soit lui qui annonce ça à ce soi disant Ed? N'était ce pas à Maxine de le faire? Aaaaaaaaaaaah où pouvait se trouver sa moitié à ce moment précis? Put*** de bor*** de mer**.
    Les premiers mots que put prononcer le blond furent :

    "Je... euh... Enchanté...."


    Soudain, il se mit une baffe spirituelle comme pour se remotiver, allez ! C'est le moment de faire bonne impression !

    " Je suis Damon, membre du groupe d'intervention de la police militaire et donc de l'armée aussi. Mais..."

    Il hésita quelques secondes une nouvelle fois, l'idée que Maxine ne lui ai pas parlé de la nature de leur relation l'embarassé, elle devait probablement avoir ses raisons, des raisons importantes de ne pas l'avoir fait, il voulait l'appeler pour en avoir le coeur net. Mais en attendant il devait bel et bien répondre à ce fameux Edward, il venait quand même de lui prendre la main en pleine rue...

    " Rassurez vous, je lui ai acheté ceci seulement parce qu'hier j'ai dû écourter notre conversation à cause d'une opération. Du coup je voulais faire plaisir à Maxine ce matin, et je suis tombé sur vous. Vraiment désolé..."


    Peu à peu, le soldat reprenait le contrôle de lui même. Il essaierait tant bien que mal de ne pas faire part de ses sentiments et de ne pas évoquer leur relation à son frère, mais il désirait une conversation à ce sujet avec sa dulcinée pour éclaircir les coins sombres de cette histoire.
    Cependant, il résistait avec difficulté à l'envie de complimenter Maxine auprès d'Edward, lui dire à quel point il la trouvait formidable et unique, mais ce n'était pas le moment, il ne lui avait pas demander sa main, il n'avait pas encore à attendre l'approbation de sa famille, en plus ce n'était que le début de leur relation amoureuse.
    Regardant une nouvelle fois l'individu qui lui faisait face, il tendit son maigre paquet de pâtisserie.

    " Vous pouvez en prendre aussi, ce sera pour m'excuser. J'en prendrais d'autres, encore désolé..."

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    Malgré le bip qui s’était mis à sortir de.. Quoi, d’ailleurs ? Il avait une IA sur lui ? Que signifiait-elle, que j’étais en train de taper dessus du bout du doigt ? Je fronçai un peu plus les sourcils, prenant l’air le plus sombre et le plus convainquant que je puisse avoir - ce qui, généralement, n’était pas très convainquant vu l’apparence dont la génétique avait pu me doter.

    J’attendis donc, après m’être présenté, qu’il m’explique un peu plus ce qu’il voulait à ma soeur. Et je n’allais pas le laisser partir avant d’avoir eu toutes les explications. Puis j’irais voir Maxine pour savoir si je devais m’occuper de cet individu ou non. Individu qui m’aurait certainement mis au tapis sans difficulté, mais… C’était un détail, ça correspondait à beaucoup de monde, ça.

    J’eus un soupir agacé à son “enchanté” et croisai les bras sur mon torse, le fixant avec sévérité. J’eus ensuite son nom, heureusement, puis ce qu’il faisait - approximativement, mais c’était suffisant - et trouvai une certaine logique à ce qu’ils se connaissent, puisqu’ils étaient tous les deux dans l’armée…

    "Mais…?"

    S’il pensait que ça suffisait ! On m’avait déjà fait remarquer que j’étais “un peu” protecteur quand il s’agissait de ma soeur. Mais… C’était normal, je n’avais pas été capable de l’être suffisamment quand il le fallait, alors… Je compensais.

    Ses explications ne me convainquirent pas réellement : certes, il pouvait être tactile. J’avais une collègue qui adorait venir se poser sur ma tête, quand j’étais assis, et qui m’écrasait la nuque avec sa poitrine imposante pour me parler. C’était encore pire, d’ailleurs, quand elle attrapait mes cheveux en chantonnant pour m’en faire une moustache… Mais même elle, elle ne m’aurait pas attrapé la main comme ça.

    "Hum… Et donc, pour retenir ma soeur, vous lui attrapez la main, comme ça ? Vous faites ça avec tout le monde ?", demandai-je suspicieusement.

    Le fait qu’il me tende le paquet de viennoiseries et baissai la tête pour les analyser d’un air suspicieux. Je n’avais pas spécialement faim, j’avais mal dormi, mais l’idée me traversa l’esprit de l’accompagner pour m’assurer qu’il n’avais pas de mauvaises pensées envers ma soeur. Elle était jeune, après tout, et il avait l’air tellement plus vieux qu’elle ! Cela n’avait rien à voir avec l’image que j’avais dans mon esprit de Maxine, qui correspondait majoritairement à l’époque où nous vivions sous le même toit…

    "... Vous n’avez pas pris les bonnes.", déclarai-je, avant de soupirer. "Venez, je suppose que je connais mieux les goûts de ma soeur en matière de pâtisserie que vous."

    Mon ton était autoritaire, et je l’attrapai par la manche pour lui faire faire demi tour vers la boulangerie la plus proche, tout en réfléchissant à la manière dont j’allais le questionner. C’était strictement impossible que je le laisse partir sans être certain de ce que ma petite soeur innocente risquait avec lui…

    "Donc, Maxine n’est qu’une collègue ? Ou… plus ? Vous vous êtes rencontrés comment ? Et n’essayez pas de vous défiler, ça ne me gêne pas du tout de vous faire arriver en retard."

    Je marquai une pause, aussi bien dans mon discours que dans ma marche, et le fixai à nouveau, aussi déterminé que je puisse l’être.

    "Je ne laisserai personne lui faire du mal, Damon. Je sais bien qu’elle est majeure et que, par conséquent, elle fait ce qu’elle veut, mais elle reste ma petite soeur, et je compte bien faire mon possible pour la protéger."

    Je rajoutai mentalement un “cette fois”, et soupirai, me passant la main dans les cheveux. Tant pis pour le fait de tourner autour du pot. Etre direct, si c’était pour ma petite soeur… Ca ne me gênait pas tant que ça.

    "Donc, si par exemple vous souhaiteriez sortir avec elle, vous allez avoir besoin de me convaincre que vous ne vous intéressez pas à elle pour les mauvaises raisons, et je sais que vous voyez exactement de quoi je veux parler, jeune homme."
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    "Hum… Et donc, pour retenir ma soeur, vous lui attrapez la main, comme ça ? Vous faites ça avec tout le monde ?"

    Cet homme était suspicieux, mais de l'autre côté il n'avait pas tort. Ce geste était quelque chose de familier entre des personnes relativement proches, pas deux connaissances qui avaient partagés seulement quelques tasses de café.
    Le blond s'apprêtait à répondre en improvisant avec tout son talent imaginaire et inexistant lorsque son interlocuteur reprit la parole :

    "... Vous n’avez pas pris les bonnes. Venez, je suppose que je connais mieux les goûts de ma soeur en matière de pâtisserie que vous."

    Le soldat se décontracta, tout en haussant un sourcil. Le frère de Maxine avait l'air si protecteur, mais maintenant il désirait l'aider ? Non, il avait forcémment une idée derrière la tête. Le tout était de savoir quoi, et le matricule 212 allait sûrement le savoir sous peu vu le comportement de cet homme.
    Il se laissa tirer par la manche sans émettre la moindre résistance, mais cet acte le fit sourire, il l'avait presque pris par la main après tout alors qu'il ne se connaissait pas ! AH ! Mais... il allait pas le faire remarquer et tout simplement éviter la question précédente, après tout, il lui avait laisser l'opportunité de le faire.

    " - Ce n'est pas impossible, je vais vous faire confiance !"


    L'orphelin tentait de garder un ton enjoué pour contraster face à la sévérité que dégageait son interlocuteur, après tout aucun des deux ne voulait du mal à Maxine, et actuellement il était juste (extrêmement) embarrassé à cause de cette situation. D'ailleurs, son "beau-frère" confirma sa pensée actuelle :

    ""Donc, Maxine n’est qu’une collègue ? Ou… plus ? Vous vous êtes rencontrés comment ? Et n’essayez pas de vous défiler, ça ne me gêne pas du tout de vous faire arriver en retard. Je ne laisserai personne lui faire du mal, Damon. Je sais bien qu’elle est majeure et que, par conséquent, elle fait ce qu’elle veut, mais elle reste ma petite sœur, et je compte bien faire mon possible pour la protéger. "Je ne laisserai personne lui faire du mal, Damon. Je sais bien qu’elle est majeure et que, par conséquent, elle fait ce qu’elle veut, mais elle reste ma petite soeur, et je compte bien faire mon possible pour la protéger."

    Alors c'était là qu'il voulait en venir. Il fallait être stupide pour ne pas l'avoir deviné. Mais un mince sourire se dessina sur le visage du blond alors qu'il se décontractait un peu plus, il allait répondre naturellement, après tout ils étaient déjà ensemble donc dans tout les cas les deux hommes seraient amenés à se revoir un jour où l'autre.

    ça passe ou ça casse. Pensa Damon.

    Sans pour autant réussir à cacher son léger sourire lorsqu'il pensa à elle, il déclara :

    " - Oui, Maxine n'est qu'une collègue."

    Il commençait déjà avec un mensonge, mais il ne parvenait pas à se sortir de la tête que si Maxine n'avait rien dit, c'est qu'elle avait forcémment une raison, alors il ne la trahirait pas déjà.

    "- On c'est simplement rencontré sur une opération... bancale de nos deux corps d'armées."


    Vu le caractère protecteur de celui qui le guidait, il ne pouvait peut être pas se permettre de signaler les dangers qu'avait dû affronter sa petite amie lors de celle-ci. Elle avait été certes impressionnantes, mais tout les deux avaient frôlés la mort.

    " - Et puis on c'est recroisé par hasard dans la rue."

    Et un demi-mensonge de plus, lui qui n'aimait pas trop mentir... Il était gâté aujourd'hui. Mais maintenant ils rentraient dans la véritable question et le sujet qui justifiait les inquiétudes de cet homme aux cheveux roses. Les motivations et raisons de Damon.
    Et bien, c'était si simple, le soldat aurait bien pu parler pendant une demi-heure de Maxine pour dire toutes les pensées positives qu'il avait sur elle, toutes ses envies et attentes de leur relation, de tout ce qu'elle avait déclenché en lui, de cet tempête de sentiment inattendus, mais merveilleux... Mais il se contenta de ceci pour rester sobre et tenter de dissimuler leur relation :

    " - Oui, je vois totalement de ce que vous voulez parler. Je pense qu'il était difficile d'être plus clair que ça par ailleurs."

    Damon prit un instant pour réfléchir. Bon de toute manière il était déjà cramé, les gâteaux, les conversations le soir, la prise de main... Il ne pouvait nullement cacher son intérêt pour elle... Il se lâcha donc :

    " - Mais... Je trouve Maxine formidable. Elle est si surprenante et ne ressemble pas à toutes les femmes qu'on peut croiser dans la rue, elle a un énorme cœur et sa gêne presque surnaturelle la rend véritablement charmante..."

    Tu t'emballes trouduc'. En plus tu souris comme un con.

    " - De toute manière, je doute que vous soyez stupides, donc autant être franc à mon tour, vous l'avez compris Maxine me plaît, mais c'est elle toute entière qui me plaît, et même si je l'a connait depuis peu de temps, je pense que si j'avais de mauvaises intentions et bien elle m'enverrait directement dans un mur."

    Pfiou, voilà, la moitié du morceau était craché désormais. Il avait fait un pas vers son beau-frère, allait il en faire un à son tour? Ou bien le soldat avait il était trop brusque?
    Quoi qu'il en était, Damon était désormais totalement détendu, redevenu maître de lui même complètement, et à moins de se prendre une droite dans la seconde qui allait suivre ses déclarations, il allait pouvoir continuer naturellement la conversation, et même si il cachait la véritable nature de sa relation avec Maxine, dont il était déjà follement amoureux, il allait pouvoir continuer de manière totalement naturelle.
    Mais comme pour se contredire de son affirmation au début de ce procès imprévu, car oui, cet homme allait juger Damon, il allait essayer coûte que coûte d'avoir l'aval du scientifique. Après tout, il aimait Maxine.



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    Je levai les yeux au ciel lorsque le jeune homme me fit remarquer qu’il y avait une chance qu’il se soit effectivement trompé : je le savais, moi, je connaissais ma petite soeur bien mieux que lui. Et ça me permettrait de voir un peu plus qui était ce jeune homme… Je n’aimais pas que n’importe qui tourne autour de Maxine, et il avait intérêt à me prouver que, justement, il n’était pas n’importe qui.

    Cela ne m’empêcha pas de l’interroger un peu plus sur Maxine et lui, soulignant l’importance qu’avait ma soeur pour moi. Je culpabilisais déjà assez de ne pas avoir pu faire quelque chose pour qu’elle ne soit pas éjectée de la maison avec notre mère…

    Et le grand nigaud blond qui marchait à côté de moi commençait à sourire bêtement. J’avais déjà vu ce genre de sourire, parfois dans ma propre glace, pour mes premières amours. Ca ne signifiait rien, bien sûr, et j’attendis qu’il explique un peu plus. Je retins cependant un vague soupir lorsqu’il parla d’une opération bancale.

    "Hum, ils feraient parfois mieux d’embaucher moins de poings et plus de cerveaux, à l’armée, la vie des soldats n’es pas à mettre en péril à cause d’une mauvaise organisation, je suis désolé que ça vous soit arrivé."

    Je n’avais pas souvenir que Maxine m’en ait parlé, mais… Même si ça m’inquiétait, je ne pouvais pas vraiment lui reprocher qu’elle me fasse quelques cachotteries, après tout… Mais s’ils étaient ensemble, c’était différent. Ce n’était pas pour le travail, ce n’était pas quelque chose d’impondérable, alors…

    Je ne repris par la parole après que Damon ait souligné que j’étais parfaitement clair, réfléchissant à la manière d’aborder le problème. On aurait pu penser que j’étais trop curieux de la vie de ma petite soeur. Ca n’avait rien à voir, c’était simplement… Pour être sûr qu’on ne lui ferait pas de mal. Et c’était tellement plus simple de me focaliser sur elle que sur moi…

    Je haussai un sourcil et le fixai, ralentissant la marche lorsqu’il se mit enfin à me parler de ma soeur. Pour souligner sa gêne…? Elle était charmante parce que gênée et parfois maladroite ? Je n’étais pas certain d’apprécier le compliment sur ma soeur… Je soupirai lorsqu’il cracha enfin le morceau et me passai la main dans les cheveux, m’arrêtant de marcher.

    "Donc, vous… courtisez ma soeur.", répétai-je d’un air buté.

    J’avais du mal à me faire à cette idée. Elle était trop jeune, trop fragile… Elle ne savait même pas dire non aux vendeurs de porte à porte ! Je détaillai de haut en bas Damon. Etait-il capable de m’enlever ma soeur ?

    Cette pensée m’était venue sans que je m’y attende, avec un sentiment de possessivité exacerbé. Je ne voulais pas la perdre encore, qu’elle soit plus inaccessible, que je ne puisse plus la protéger un minimum…

    Pourtant, au moins, il avait fini par être honnête avec moi. Je pouvais… Peut-être lui laisser une chance ? Etait-ce une bonne idée ? Pire, avais-je la moindre chance d’avoir voix au chapitre ?

    "Ce… n’est pas une idée que j’apprécie. Maxine est trop jeune pour ça.", fis-je remarquer, quand bien même j’avais vécu mon premier amour sans être encore majeur. "Puis, elle doit se focaliser sur sa carrière. Ce n’est pas contre vous… Enfin, pas contre vous spécifiquement, Damon."

    De toute façon, le mieux, ce serait d’en discuter avec ma soeur directement, pour mettre les choses au point. Savait-elle au moins comment se protéger, s’ils avaient des rapports ? Je repris ma marche, sans avoir lâché la manche de Damon, vers la pâtisserie la plus proche en réfléchissant à ce que je pouvais et devais faire.

    "Mais si jamais vous deviez… Sortir avec ma soeur… ", entamai-je, mon ton signifiant clairement que l’idée me déplaisait, "il y a quelques petites choses que vous devez savoir."

    Je réfléchis quelques instants, avant de me décider à laisser parler mes tripes.

    "Avant toute chose, vous devez la respecter. En tant que soldat, en tant qu’individu, en tant que femme, que petite-amie potentielle… Je ne tolèrerai pas qu’on manque de respect à ma soeur. Elle a parfois du mal à dire non, et vous n’avez pas le droit d’en profiter. Et elle est fragile. C’est pour ça que je dois veiller sur elle autant que possible. J’attends d’un potentiel petit-ami qu’il la protège. Pas qu’il l’étouffe, non plus. La soutienne serait plus exact."

    De toute évidence, j’aurais pu donner encore plus de recommandations, mais… Je me réservais le cours d’éducation sexuelle pour un moment avec Maxine. Je pointai tout de même le doigt sous le nez de Damon, lui jetant un regard d’avertissement.

    "Et bien sûr, faites la pleurer, manquez lui de respect, osez lever la main sur elle et… Vous êtes mort. Ou du moins, vous serez dans un état où préfèreriez être mort. Si la menace d’un chimiste ne vous fait pas peur, je suis certain que vous n’avez pas envie que son autre grand frère s’en mêle également."

    Parce qu’après tout, au moins pour protéger Maxine, TJ et moi pouvions être d’accord… Je m’arrêtai face à la boulangerie, et lui montrai, dans la vitrine, plusieurs douceurs.

    "Ca, ça et ça, ce sont ses préférées."
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    "Hum, ils feraient parfois mieux d’embaucher moins de poings et plus de cerveaux, à l’armée, la vie des soldats n’es pas à mettre en péril à cause d’une mauvaise organisation, je suis désolé que ça vous soit arrivé."

    Le blond ne prit pas la peine de répondre à cette remarque, ce n'était pas le sujet principal de la discussion bien que dans le fond, il ne pouvait dire que le frère de Maxine avait tort. Parfois, la vie d'un soldat ne semblait pas valoir grand chose, mais sur d'autres opérations, c'étaient des imprévus qui venaient changer la donne et la rendre périlleuses...
    Mais Edward ne s'arrêta pas non plus sur ce sujet, il finit par répondre aux dernières remarques du matricule 212 en concluant par :


    "Donc, vous… courtisez ma sœur."


    Courtiser... Ce n'était plus vraiment le bon mot désormais, leur relation avait très rapidement passé ce cap, étrangement d'ailleurs... En quelques semaines ils étaient devenus d'inconnus à couple, mais ce changement, aussi rapide soit il, ne pouvait déplaire à Damon, après tout, il avait fait beaucoup pour que celui-ci arrive, depuis qu'il c'était rendu compte qu'il était... amoureux, tout simplement.
    Il répondit de la tête à cette remarque d'un geste discret, il était un peu gêné par cette manière de faire venant de son beau-frère et avait un peu de mal à s'affirmer sans passer pour un coureur de jupons, ce qu'il ne voulait surtout pas.

    "Ce… n’est pas une idée que j’apprécie. Maxine est trop jeune pour ça. Puis, elle doit se focaliser sur sa carrière. Ce n’est pas contre vous… Enfin, pas contre vous spécifiquement, Damon."

    Damon le fixa suite à cette phrase, se sentant... vexé? Mais ce n'était pas son ego qui venait d'être blessé, il l'était plutôt vis à vis de Maxine. Il avait l'impression d'entendre un père parlant à l'adolescent qui tourne autour de sa jeune fille, comme si elle n'avait pas son mot à dire dans cette histoire?
    Il ravala la boule dans sa gorge, sans rien dire, il ne voulait pas offenser cette personne dont il ne se doutait même pas de l'existence quelques minutes auparavant, comprenant un peu mieux que Maxine lui ait... caché?

    "Mais si jamais vous deviez… Sortir avec ma sœur… il y a quelques petites choses que vous devez savoir."

    Ah? C'est ici que la discussion devenait vraiment intéressante. Qu'allait il lui dire après cette attitude extrêmement possessive? Mais le blond ne pouvait s'empêcher de voir le côté positif de cette tirade, l'homme aux cheveux roses envisageait leur relation en quelques sortes, avait il marqué des bons points? Mais, rapidement, ses pensées firent remirent à leur place par les nouvelles déclarations de son interlocuteur :

    "Avant toute chose, vous devez la respecter. En tant que soldat, en tant qu’individu, en tant que femme, que petite-amie potentielle… Je ne tolèrerai pas qu’on manque de respect à ma sœur. Elle a parfois du mal à dire non, et vous n’avez pas le droit d’en profiter. Et elle est fragile. C’est pour ça que je dois veiller sur elle autant que possible. J’attends d’un potentiel petit-ami qu’il la protège. Pas qu’il l’étouffe, non plus. La soutienne serait plus exact. Et bien sûr, faites la pleurer, manquez lui de respect, osez lever la main sur elle et… Vous êtes mort. Ou du moins, vous serez dans un état où préfèreriez être mort. Si la menace d’un chimiste ne vous fait pas peur, je suis certain que vous n’avez pas envie que son autre grand frère s’en mêle également. Ca, ça et ça, ce sont ses préférées."

    Termina t'il en pointant la vitrine du doigt désignant quelques pâtisseries. Mais Damon n'était plus du tout concentrait là dessus, que venait il de dire?
    Il le regarda droit dans les yeux, essayant vaguement de se mettre à sa place pour comprendre son point de vue, mais son impulsivité était trop forte pour qu'il réussisse à se contenir.
    Il bougea légèrement son bras de manière à ce qu'Edward lâche sa manche, et en le regardant droit dans les yeux il sortit sur un ton plus choqué que méchant :

    " - Mais... Vous me prenez pour qui ?"

    Ces remarques... L'ego du jeune soldat les avait pris pour lui cette fois, et il criait vengeance pendant ces quelques secondes de blanc où il ne lâcha pas le regard inquisiteur qui pesait sur lui. Actuellement, il ne pensait même plus au fait qu'il devait convaincre le frère de sa petite amie de l'accepter, il était focalisé sur les hypothèses qu'il avait fait à son égard. Il le voyait éventuellement maltraiter la femme qu'il aimait? Lui faire du mal? Il était allez bien trop loin pour le soldat.
    Et c'est ainsi, sans réfléchir, qu'il rétorqua :

    " - Je peux essayer de comprendre que vous vous méfiez du premier venu, mais là vous allez beaucoup trop loin. Vous me menacez, sans même me connaître? Sérieusement? Vous croyez que je suis devenu soldat pour quoi? La solde? Parce que un de mes amis était devenu soldat et m'a dit que c'était cool? Bien sur que non... Je le suis devenu pour protéger cette ville et ses habitants, pour que des gens que je ne connais même pas puissent sortir librement dans la rue sans la moindre peur, sans le moindre sentiment d'insécurité et pour que les criminels répondent de leur actes, je risque ma vie tout les jours, et oui je pèse mes mots quand je dis que je risque ma vie vue le nombre d'opérations à haut risques sur lesquels on m'envoie, je la risque pour des inconnus comme vous, et vous osé insinué que je pourrais faire du mal aux personnes que j'apprécie? Je vais être de nouveau honnête avec vous, je n'ai même plus envie de discuter après votre discours."

    Mais l'orphelin ne partit pas. Il resta face au scientifique le temps qu'il digère ses paroles, qu'importe sa réaction. L'idée d'avoir son accord pour être avec Maxine c'était envolé bien loin de la scène qui se déroulait entre les deux hommes, il n'en avait pas besoin à vrai dire, il le voulait pour éviter des problèmes à sa dulcinée, pour que leur relation ne soit pas jugé et mal vu par la famille Frayer, mais le frère de Maxine avait dépassé la limite à ne pas franchir, alors le soldat avait fait de même sans gêne en prenant un ton bien loin de l'amicalité qu'il désirait au début, il n'avait jamais été du genre à se taire en dehors de la hiérarchie militaire, il n'allait pas commencer aujourd'hui.
    Cependant, dans un coin de sa tête, il ne pouvait cesser de penser à Maxine, et au fait qu'ils allaient devoir avoir une grande discussion.
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    J’avais décidé de faire un effort, pour Maxine principalement, pas cet inconnu qui me laissait une impression en demi-teinte. J’aurais pu faire confiance à ma soeur pour choisir de qui elle tombait amoureuse, mais… J’avais eu son âge, et je savais bien à quels aveulements les hormones pouvaient pousser…

    Je lâchai sa manche sans chercher à le retenir - ce n’était pas le but - et me crispai à la question outrée qu’il me posa. Je dus me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas y répondre, ne pas lui asséner qu’il n’était qu’un gamin qui osait essayer de s’approcher de ma soeur pour l’éloigner de moi. Mes sentiments envers Maxine étaient toujours relativement violents et possessifs.

    Par conséquent, les secondes s’égrainèrent dans le silence, pendant lesquelles je tentais de me reprendre. Je ne pouvais pas lui dire de ne pas s’approcher de ma soeur, je n’avais pas à avoir ce contrôle sur sa vie.

    J’aurais certainement dû, dire ça ou autre chose, car la tirade du jeune soldat me laissa sans voix pendant un instant. J’avais pâli, et j’ouvris la bouche pour répliquer, avant de la refermer en silence. Je sentais une boule se nouer dans ma gorge. Je n’avais pas besoin de ça en ce moment, j’avais assez de problèmes personnels à gérer pour ne pas en plus rajouter la peur de perdre ma soeur… Les larmes me piquèrent les yeux.

    Puis, soudainement, la colère reprit le dessus. Il parlait de sécurité, je m’étais fait enlever dans cette même ville qu’il se targuait de protéger. Il se drapait dans de belles valeurs, mais ce n’étaient que des mots, qui sans actions ne signifiaient rien, qui auraient aussi bien pu être creuses et fausses.

    "Oh, non, vous n’allez pas prendre votre air outré avec moi, Damon. Parce que vos discours, justement, ça n’est que ça. Des mots en l’air, qui pourraient aussi bien représenter la vérité qu’être le plus parfait mensonge. Je travaille avec des soldats, je sais très bien qu’il y a mille et une raisons pour en être un, de la plus altruiste à la plus crevarde.

    Et je me fous de vous vexer, moi ce qui compte c’est que Maxine aille bien. Si vous êtes celui que vous prétendez être, tant mieux. Sinon, vous êtes un danger pour ma soeur, c’est tout."


    J’avais envie de lui reprocher ce qui m’était arrivé, je revoyais encore la pièce trop petite, sans lumière et sans bruit, dans laquelle on m’avait enfermé. La chaleur qui montait, petit à petit, sous l’effet de ma peur et de ma propre respiration qui, peu à peu, déchargeait l’air de son oxygène. La sensation d’étouffement me prenait à la gorge, et j’eus un vertige. Ce n’était pas le moment de faire une crise de panique, là, ou de me rappeler de ce qui s’était passé. Réussir à peine à dormir était déjà suffisamment pénible, je devais garder le contrôle de mes journées...

    "Et les rues ne sont pas sûres. Ceux qui ont un sentiment de sécurité ne sont que des moutons stupides abrutis par les informations.", lâchai-je amèrement.

    C’était mesquin, pourtant. Je n’en avais pas vraiment parlé à Maxine, pour ne pas l’inquiéter, par conséquent, quand bien même ils parleraient de moi, Damon en pouvait pas être au courant… A moins qu’il ait su pour l’opération, je n’en savais rien. Je ne voulais pas savoir. Ce n’était pas une épreuve qui demandait du temps pour s’en relever, que j’avais vécu. Je devais me convaincre que ça également… Pour ne pas être une pauvre petite chose que mon père méprisait.

    "Enfin, je suppose que nous avons tous les deux assez perdu de temps comme ça, je règlerai la situation directement avec Maxine.", tranchai-je, le visage fermé. "Au revoir."

    Je me détournai, prêt à reprendre mon chemin. Qu’il ne m’accuse pas d’être impoli, en plus..
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