Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Rencontre Explosive (Edward Fayer)

    Norya Rahal
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    Lorsqu'on a une journée de repos, on en profite. Et c'est que Néo décide de faire en ce beau jour ensoleillé. Il se prépare pour une promenade dans le désert, autour de l'Oasis. Prenant de quoi boire et manger.
    Il enfile sa bonne vieille veste en cuir, range son collier de l'armée sous son t-shirt préféré, le noir et jaune, (ou jaune et noir comme vous voulez, mais Néo préfère noir et jaune.)., il "coiffe" ses cheveux blonds d'un coup de brosse, les rendant ainsi plus ébouriffé encore que s'il s'était fait explosez un pétard dans sa chevelure. Il ajuste sa veste, positionne sa plume au bon endroit et sort, fermant son appart à clé, cela va de soi.
    Il fait signe à ses voisins d'un sourire amical et ils lui rendent avec chaleur

    - Bonjour Néo ! cela fait longtemps dit moi ! Tu étais passé où ?
    -Salut Bonnie ! Je patrouillais en ville et je dormais chez un collègue.
    -Il y ont eu des soucis ?
    -Un peu. Rien de grave. La police avait juste besoin de mes talents !

    Il se met à rire, d'un rire franc est rassurant et elle rit avec lui.

    -Très bien ! passe une bonne journée ! fait attention à toi.
    -Toujours ma belle !

    Un clin d'oeil fait rougir la jeune femme qui rentre aussitôt. Néo souris et part. L'absence de son sniper était étrange mais si soulageant. Il avait quand même un couteau, au cas où. On ne sait jamais du côté désertique ce qui pourrait se passer.

    En chemin, il sifflote, laissant à son passage une fine mélodie que personne n'entend, trop
    pressé par leurs occupations pour écouter quoi que se soit. Une petite fille par contre le remarque et semble fascinée. Il lui sourit et s'approche d'elle.

    -Bonjour jeune demoiselle.
    -Bonjour, monsieur.. Puis-je voir la plume...
    -Bien sûr, tiens.

    Il retire son collier et le pose dans les petites mains de la fillette.
    -Elle est magnifique...
    -c'est un cadeau de ma petite soeur.

    Elle le rend et lui sourit en murmurant de la garder précieusement avant de filée. Il la regarde disparaître, remet son bijou et souris avant de reprendre son chemin.  
    Arrivé à l'entrée du désert, Néo chantonne encore. Il est heureux et serein. Il ne se doute pas de la rencontre qu'il va faire plus tard..

    Ses pieds ballaient le sable, faisant de la poussière. Il marche le long de l'Oasis sans but ni rien. Il est tout sourire, les mains dans les poches de son jean noir, une toute fine brise vient jouer dans ses cheveux. Oui. Il est heureux. Heureux d'être vie, heureux de faire partie de l'armée de terre, heureux de pouvoir respirer.

    C'est alors qu'un petit cri l'arrête. Près d'un palmier, une chose sombre essaie de bouger. En s'approchant lentement, Néo comprend alors que c'est un jeune aigle. Si Néo se souvient bien, c'est un Aquila Fasciata. Il a l'air blessé... Néo s'arcroupi et l'examine sans le toucher. Une de ses ailes forme un mauvais angle et dessous une tache rouge. Blessure. Il respire, c'est le principal.
     
    -Je dois le soigner ! Mais comment ?

    Néo prend délicatement l'oiseau dans ses mains et fait chemin arrière. Il court, traverse la ville, bousculant des passants et reçoit des flopées d'injures, mais ne ralentit pas. Il fonce au laboratoire. Sans ralentir, il ouvre les portes à la volée et rentre, toujours avec la même allure. Dans les couloirs, les gens l'insulte aussi en, s'écartant pour ne pas se faire accrocher quand.. BOUM !
    Sonné, le jeune militaire ne pige pas ce qui vient de ce passé. C'est alors qu'une masse rose apparaît dans son champ de vision. Croyant délirer, il ferme les yeux et les rouvre. La masse rose est toujours là mais cette fois, elle entoure un visage ..

    -Je cherche un vétérinaire pour cet aigle... S'il vous plaît.. Ou puis-je.. Sa voix se brise, et Néo observe l'homme à l'étrange chevelure.
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    Comme tous les matins, ce fut Hal qui me réveilla, faisant se lever les volets de ma chambre. J’eus un chouinement mal réveillé, cherchant à m’écarter de la lumière avant de soupirer lorsqu’il tira les couvertures. Je lui avais demandé cette routine et il savait que, du moment que j’avais à aller travailler, j’avais beau tempêter il ne fallait pas arrêter. Sauf si je disais que j’étais malade… Mais ce n’était pas le cas ce matin là.

    Je sortis mes deux zonures pour les mettre avec moi sur la table du petit déjeuner, leur parlant de tout et de rien en grignotant rapidement. Il fallait bien que je m’en occupe un peu, même si Hal était là, avant de partir travailler… En tout cas, je ne trainai pas, les rattrapant avant qu’elles ne sautent de la table pour les ranger dans leur vivarium et, après avoir vérifier qu’elles auraient à boire et à manger jusqu’à ce soir, je terminai de me préparer.

    J’arrivai à l’heure, bien sûr, même un peu en avance, et saluai mes collègues avant de me mettre au travail. J’avais laissé un rapport presque terminé la veille et je m’installai, avec une tasse de café, prêt à travailler le temps qu’il faudrait…

    "Théo ? Les résultats d’hier, s’il te plait.", demandai-je en tendant la main.

    Je relevai la tête, mais mon assistant n’était pas là, et je soupirai. N’y avait-il pas eu un jeune, qui était passé récemment pour lui proposer un café ? Ou manger, quelque chose comme ça. En tout cas, j’étais bon pour me débrouiller sans lui pour le moment…

    J’hésitai un bref instant, avant de finalement décider d’aller voir s’il était en cuisine, et en profiter pour remplir à nouveau ma tasse de café. Je soupirai intérieurement lorsque mon assistant me donna les résultats, qu’il avait emportés avec lui, et commençai à les lire en marchant, ma tasse de café brûlant en main.

    Je savais que c’était une mauvaise habitude, de lire en marchant, mais je ne m’attendais pas à ce qu’on me percute, assez violemment pour que je me retrouve les fesses par terre - et du café plein la blouse.

    "Regardez où vous allez !", pestai-je, secouant le rapport pour en retirer les tâches.

    Je me remis sur mes pieds, un soupir agacé aux lèvres, n’appréciant pas de devoir passer la journée avoir des vêtements tâchés, de ne plus avoir de café et de perdre du temps. J’avais la mine sévère, mais mon regard se teinta de surprise, alors que je  réalisai que l’homme, en face de moi, tenait un oiseau. Un rapace.

    Je clignai des yeux à sa question. Il voulait que nous, dans le labo, nous fassions quelque chose pour l’oiseau ? Mais… Nous n’étions pas vétérinaires… Cependant, j’avais beau ne pas être médecin, vétérinaire ou quoi que ce soit, je pouvais remarquer que l’aigle avait besoin de soins rapides, au niveau de l’aile.

    "Les vétérinaires sont dans la zone blanche, pas ici, c’est un laboratoire de recherche multi-disciplinaire.", l’informai-je, avant de soupirer. "Mais suivez moi, nous allons voir ce que nous pouvons faire avant que vous repartiez, j’ai peur qu’il se vide de son sang, si on ne fait rien, d’ici à ce que vous l’ayez emmené se faire soigner."

    Je lui fis signe de me suivre jusqu’à la salle qui m’était dévolue, un bureau partagé avec mon assistant, dont une partie de la pièce permettait de faire des expériences minimes - celles qui ne nécessitaient pas un matériel trop poussé, en somme. Je déposai le dossier et ma tasse quasiment vide, vérifiant au passage que je ne m’étais pas trop brûlé la main. Et comme je n’avais pas non plus envie de me faire déchiqueter les doigts par un bec acéré...

    "Je veux bien jeter un coup d’oeil et faire mon possible, mais je préviens, vous lui tenez le bec. Pas envie de me faire arracher un doigt. Posez-le sur la table en métal, ce sera plus simple pour nettoyer le sang. Je dois avoir du coton quelque part..."

    Je récupérais, en farfouillant, de quoi faire un pansement de fortune et du méthanol à 90%, ainsi qu’une paire de gants. Pas question d’attraper quoi que ce soit de sale en touchant cette bestiole !
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    HRP:

    La rougeur monte aux joues du jeune homme et il cache son visage sous les plumes de son oiseau. Bien sûr que les vétérinaires n'étaient pas dans les laboratoires.. Son regard tombe sur la tache de café sur la blouse blanche. Il bredouille des mots d'excuse et rajoute en sortant le nez de derrière le rapace.

    -L'habitude de venir ici.. J'ai foncé sans réfléchir..

    Le petit coeur de l'aigle bat très fort et Néo trépigne. Il n'aime pas voir les êtres vivants souffrir. La suite des mots de l'homme le rassure et il se détend. Il le suit de près, essayant de calmer ses nerfs, prenant un air calme. Mais il bouillonne. Ses pensées fussent. Il veut sauver ce petit être. Seulement, il avait merdé en venant dans un lieu de recherches et pas de soins animaliers. Un soupir sorti de sa gorge. Les yeux vers l'oiseau, il ne regarde rien autour de lui. Il hoche la tête quand l'homme lui dit de tenir le bec de l'aigle. Pose ce dernier sur la fameuse table et presse deux doigts contre le fameux bec et regarde l'oiseau, perdu dans ses pensées.

    -Vous pensez pouvoir faire quelque chose ?

    Néo observe l'homme faire ce qu'il peu pour un animal sauvage, alors qu'il n'est même pas vétérinaire. Il sourit, soulagé d'être tombé; ou plutôt d'avoir bousculé; cet homme.
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    Je regardais le jeune homme avec circonspection, cherchant si je le connaissais : après tout, il venait de dire qu'il venait souvent ici, mais... Ce n'était pas un savant, j'en étais presque certain. Pas uniquement parce que je ne l'avais pas croisé - compter tous les savants et les reconnaître ? Autant essayer de me faire compter les dunes ! - mais parce qu'il... n'avait pas la tête de l'emploi. C'était peut-être stupide de le juger sur son apparence cependant, j'en avais conscience...

    "Vous venez souvent ?", demandai-je pendant que je rassemblais le matériel "de soin", du moins ce qui pouvait s'en approcher.

    Cela ne m'empêcha pas de me pencher sur l'animal, dubitatif, uniquement une fois que le bec dangereux - que j'estimais dangereux - fut neutralisé, et je soupirai à sa question. Je n'étais pas vétérinaire ! Je n'avais pas voulu être vétérinaire, ou médecin, ce n'était pas pour rien. Je relevai mon regard vers le jeune homme à sa question, me retenant de hausser les épaules.

    "Certainement autant que n'importe qui dans ce centre."

    Avec délicatesse, j'essayai de retirer le sang, sans succès car le volatile battit de l'aile, et j'attrapai avec fermeté la main du jeune homme pour la poser sur l'extrémité de l'aile.

    "Là, maintenez... Si vous pouvez vous débrouiller pour maintenir tout, ce sera bien. Je préfère ne pas le droguer, je ne connaîtrais pas les dosages..."

    Une fois l'animal stabilisé, je nettoyai la plaie avec délicatesse. J'avais l'impression qu'il n'y avait rien de trop grave, mais... Outre le fait qu'il fallait stopper l'hémorragie - à mon sens ? - je pouvais toujours désinfecter et essayer de faire un bandage. Au moins, j'étais plutôt doué pour les choses minutieuses, et je fis mon possible pour nettoyer la plaie, me demander si quelque chose était dedans ou non, si l'os était toujours normalement droit, décider qu'un vrai vétérinaire regarderait parce que je ne reconnaissais rien de spécial et faire un bandage qui, au moins, écartait le plus de plumes possibles.

    Une fois que j'eus terminé, j'allai me laver les mains et revins vers le jeune homme, me demandant s'il n'aurait pas dû faire plus attention à ses doigts. En un sens, cela ne me regardait pas...

    "J'ai fait ce que j'ai pu. La plaie ne saigne plus et est propre, mais... Je ne suis pas certain d'être assuré que l'os n'est pas cassé... Il avait l'air de suivre la même direction, mais une radio devrait s'imposer. Comment vous vous êtes retrouvé avec un faucon ?"
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    Néo ne répond pas à la question directement. Son regard est perdu dans les deux perles noires de l'oiseau qui le regarde également avec insistance et incompréhension. Alors que le savant nettoie la plaie, l'animal se débat. L'aile bat l'air avec énergie et une main attrape celle de Néo pour la plaquer contre l'aigle, empêchant ainsi ce dernier à se débattre.
    Le jeune militaire caresse doucement la tête de l'animal pour la calmer. La jeune femelle se détend petit à petit. Le blond lâche un peu l'emprise sur le bec. Mauvaise idée. La petite princesse à plume en profite pour lui pincer la peau. Il la laisse faire, et elle arrête soudainement d'elle-même. Il lui sourit.

    -Eh oui ma belle, tu ne t'attaques pas vraiment à une personne aux mains fragiles ! Entre nous, ce qui m'inquiète le plus c'est ton état. Mais le gentil savant aux cheveux roses à l'air d'avoir un grand coeur, c'est pour cela qu'il t'aide sans avoir vraiment de formation de vétérinaires.

    Néo relève la tête sur le savant, un sourire des plus gamin mais involontairement séducteur.

    -Merci pour ce que vous faites.. Cette jeune aigle vous doit la vie. Oui, ce n'est pas un faucon.. Le bec et les serres sont totalement différents entre ces deux rapaces et.. Et.. Et comment suis-je tombé dessus? Eh bien, je faisais mon entraînement. Comme en ce moment je n'ai pas vraiment de missions, j'en profite pour courir et travailler mon endurance.. Être sniper, c'est bien, mais il faut avoir quand même un minimum d'endurance.

    Néo lâche lentement l'aigle qui en profite pour se secouer et lâcher un glatissement (me semble que l'aigle glati mais je ne suis pas trop sûre ^^ ) enjouer avant de sautiller vers le savant et de grattouiller la table avec ses serres. Le militaire rigole, soulagé et surtout amuser de voir l'animal remercier l'homme.
    Puis alors qu'il ne s'y attend pas le moins du monde, la princesse à plume saute sur l'épaule de Néo et reste là, comme si cela avait toujours été sa place.

    -Je pense qu'il va beaucoup mieux que vous semblez le croire, monsieur... monsieur, comment ? Moi c'est Arslan. Néo Arslan. Sniper de l'armée de terre.

    Il sourit au savant de toutes ses dents, de façon à laisser le doute dans l'esprit de l'homme. "est-il vraiment ce qu'il prétend être ou ce gamin se fout de ma gueule ?" ou un truc dans le genre quoi.
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    Alors que je me nettoyais les mains, gardant un oeil sur l’homme et le volatile - histoire de ne pas me retrouver soudainement attaqué par un oiseau de proie - je me crispai en le voyant attaquer le blond. J’imaginais déjà le pire - il y avait de la glace à portée, nous allions pouvoir mettre son doigt dans de la glace le temps d’aller aux urgences lui faire recoudre ça - mais la blessure fut moins grave que je ne le pensais, me tirant un soupir de soulagement.

    "Faites attention, m’occuper d’un oiseau pourquoi pas, si vous perdez un doigt je ne pourrai rien faire. "

    J’eus un léger sourire à ses remerciements, me demandant vaguement comment il reconnaissait une aigle d’un aigle. Encore, un faucun d’un aigle, à bien y regarder, je pouvais comprendre, mais… Il devait avoir plus de connaissances que moi dans ce domaine, je ne m’étais jamais vraiment penché sur l’ornythologie.

    J’eus cependant une moue étonnée lorsque mon vis à vis m’indiqua qu’il l’avait trouvé comme ça, dans le désert - du moins, c’était ainsi que j’extrapolais la chose - et qu’il était sniper, donc dans l’armée… Au moins, sa visite était moins désagréable que celle de la brute épaisse qui avait osé me frapper.

    "Oh, vous devriez quand même l’emmener chez un vétérinaire, pour vérifier tout ce que j’ai fait… Montrez votre doigt ? Il faudrait peut-être désinfecter… "

    J’eus un hoquet lorsque l’aigle fut libéré, me crispant à nouveau face à son manège que je ne comprenais pas. Je jetai un coup d’oeil à la fenêtre fermée, estimant que dès que le volatile réaliserait qu’il était libre, il foncerait dedans. Donc qu’il allait s’assomer, certainement… J’espérais simplement qu’il ne se montrerait pas agressif.

    A ma plus grande surprise, l’aigle sauta sur l’épaule du blond, ce qui me persuada que c’était un aigle aprivoisé. A mon sens, un aigle sauvage n’aurait pas eu ce comportement, alors… Restait à savoir pourquoi il m’embobinait comme ça. Etait-ce mes recherches actuelles ? Je travaillais pour l’armée, après tout… Rien de bien exceptionnel...

    "Elle n’est pas très farouche...", notai-je avant de me reprendre."Mais tant mieux si elle va bien, ça m’aurait peiné d’empirer son état. Je suis Edward Frayer, ingénieur pour l’armée."

    Je ne savais que penser de la personne que j’avais en face de moi. Quelque chose m’embêtait, me donnait l’impression que je passais à côté d’une information. J’aurais été courageux, je l’aurais directement confronté. Mais alors que je sentais mon coeur accélérer et l’inquiétude me gagner plus sérieusement, je réalisais que j’étais coincé avec lui, la porte fermée…

    Je fermai les yeux et tâchai de me reprendre, tressaillant. Lui proposer du thé ? Appeler l’acceuil pour… n’importe quoi ?

    "Vous.. devriez vous occuper de votre oiseau, non ? Elle a un nom ? Je peux vous proposer un thé, sinon..."

    Et voilà que j’étais nerveux, et que ça s’entendait. Il allait s’en rendre compte, et s’il était bien ce que je pensais… J’étais mal. Par réflexe, je posai la main sur un stylo sur mon bureau, sans réellement espérer pouvoir faire quelque chose avec...
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    Je regarde l'oiseau un instant avant de porter mon attention à l'homme qui venait de sauver un oiseau sans connaître la médecine animale.

    -Mon doigt ira bien. Ne vous en faites  pas. Et vous avez vraiment fait mieux que vous semblez le croire. Elle ira vite mieux. Et vous savez, un oiseau même le plus sauvage, le plus farouche peut être reconnaissant. Mes mains l'ont porté jusqu'à un endroit où sa blessure ne lui fait plus vraiment mal. Je suis la chose la plus familière et la moins dangereuse ici. Mais il n'y a aucun doute que, dès que je sortirai, elle s'envolera loin d'ici. Un animal des sentiments. On a tendance à l'oublier, nous humain.

    Néo rigole doucement, et la tête un peu perdue de l'homme le fait sourire. Ses yeux parcourent le visage de ce fameux Edward avant des reprendre.-Sinon, enchanté Edward Frayer. Il lui fait son plus grand sourire ignorant la douleur qui commence à se faire ressentir sous les serres de la jeune aigle.

    -Cela, ne va pas ? Sachant que vous n'êtes pas très coloré  l'origine, là vous êtes vraiment très blanc... Si, c'est l'oiseau qui vous rend nerveux dites-le-moi...

    Néo se dirige vers la fenêtre et l'ouvre. L'aigle s'avance un peu, sort la tête et s'envole alors sans demander son reste.

    -Je prendrais bien de l'eau.. Plutôt fraîche si vous avez. Merci.

    Le jeune militaire regardé alors par la fenêtre et sourit, heureux de savoir qu'elle est assez forte pour voler, et triste qu'elle soit partie. Il regarde l'extérieur, mélancolique et heureux.Après avoir passé quelques minutes à regarder le ciel, comme s'il cherchait à la voir, Néo se retourne et regarde Edward.

    -Vous savez, ces animaux sont moins farouches que beaucoup d'êtres humains. Eux sont sincères dans leurs sentiments. Ils sont purs. Contrairement a beaucoup dès notre..

    Il sourit de façon involontairement charmeuse et regarde Frayer calmement.
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    J’écoutais Néo avec attention même si, pour ma part, je n’avais pas tendance à partir dans de grandes envolées sentimentales face à des inconnus. J’avais toujours eu une certaine retenue, même plus jeune;.. Car je ne doutais pas qu’il soit plus jeune que moi : était-il plus âgé que Maxine ? Pas de beaucoup, en tout cas.

    Au fond, qu’il essaye de m’assurer que l’animal était bien un animal sauvage aurait dû me rassurer : je ne m’y connaissais pas assez en comportement animal… C’était bien là, le problème d’ailleurs. Je ne m’y connaissais pas assez, aussi imaginais-je le pire… Je n’en savais rien. En tout cas, je n’aimais pas l’impression que j’avais, et peinais à me détendre…

    Il nota d’ailleurs que j’avais pâli, et je sentis mon coeur accélérer. Tant qu’il pensait que j’étais nerveux à cause de l’oiseau et non lui… C’était une bonne chose ? Puis je savais approximativement comment aller vérifier son identité… Je n’avais définitivement pas à m’inquiéter, tout allait bien se passer.

    "Ah…? Désolé. Non, je ne suis pas très à l’aise avec une potentielle menace dans mon bureau, mais ça va, ne vous inquiétez pas..."

    Je le regardai s’approcher de la fenêtre et libérer son aigle, me demandant si c’était un signal. Discret, cohérent… Ca pouvait être ça. Et le fait qu’il demande de l’eau me donnait une occasion parfaite pour sortir du bureau, vérifier son identité rapidement - il fallait bien que travailler pour l’armée et quelques avantages - et si jamais c’était un imposteur… Je pourrais toujours l’occuper le temps que la sécurité intervienne. Ce serait dangereux, certainement, mais pas trop… Pas s’il ignorait tout.

    "Bien sûr, je reviens, c’est toujours plus prudent que de confondre le bescher dans lequel j’ai rincé une pipette… "

    Je me dirigeai vers la sortie de la pièce, m’arrêtant avant de pouvoir sortir pour écouter sa nouvelle intervention. Moins farouches…? Qu’entendait-il par là, exactement ? Pensait-il que j’étais de ceux qui croyaient que les animaux n’avaient pas de sentiments ?

    "Rassurez-vous, Néo, je n’estime pas qu’ils n’en ont pas. Cependant… J’ai déjà du mal à faire de l’anthropomorphisme certains humains, par conséquent, j’évite avec les animaux… Je reviens."

    Rapidement, j’allai à l’acceuil demander à ce qu’on vérifie son nom et son identité réelle, demandant à ce qu’on m’envoie un message en cas de problème. Je ne voulais pas alerter trop, non plus, si c’était pour rien…

    J’essayais de me recomposer une expression plus avenante une fois le verre d’eau récupéré et retournai dans mon bureau. S’il avait essayé de fouiller dans mon ordinateur ou mes fichiers, j’aurais reçu un message d’alerte, étant donné que j’avais tout de même l’obligation d’avoir un certain niveau de sécurité. Les joies de travailler pour l’armée, en somme.

    "Là. J’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre.", affirmai-je en lui tendant le verre d’eau. "Votre aigle ne vous a pas fait mal, en venant sur votre épaule ?"

    De toute façon, tant que je n’avais pas le message qui me disait que tout allait bien… Je n’avais qu’à attendre. J’aurais tout de même préféré me détendre, sans tout ce qui m’inquiétait, Néo avait l’air d’être quelqu’un de sympathique…
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    Néo fronce légèrement les sourcils. L'homme aux cheveux rose semble bien... Stressé. Mais bon. Il venait de soigner un animal sans rien connaitre, cela pouvait expliquer ceci, mais quand même. Par habitude de ses propres sentiments plus jeune, le militaire sens que c'est bien plus que l'oiseau qui le rend mal. C'est carrément sa présence à lui. Néo ne dit rien, se souvenant comment il avait lui-même réagis dans cette situation. Et il semble que son cerveau part trop dans tous les sens. Cela risquerait d'être pire ci le blond inciste sur le mal-être du savant. Il sourit à la petite vanne par apport au Besher et à la pipette, mais sans dire un mot. Il se sent un peu mal à l'aise comme si quelque chose ne va pas. Son entrainement militaire aillant aiguisé son instinct, une boule au ventre lui informe de ne pas en faire trop pendant encore un moment.

    Lorsque l’ingénieur  au teint tellement pale qu'on aurait dit qu'il était malade, sort pour aller chercher un verre d'eau, Néo se refait le film de la conversation. Il s'appelle Frayer et ressemble beaucoup à une femme de l'armée de terre.. Maxine si les souvenirs de Néo sont bons. Il n'a pas vraiment parlé avec elle, mais il se souvient un peu de la militaire.

    Il observe alors le matériel d'Edward et cligne des yeux. Sa mère aurait tellement préféré le savoir ici que sur le terrain.. Il secoue la tête et sort un mouchoir propre en se redirigeant vers la table pleine de sang et la nettoie doucement. Lorsque l'homme revient verre en main, Néo termine et prend l'eau en souriant à l'homme.

    -Non, ne vous en fait pas.. Excusez-moi.. Je.. Il me semble que votre nom de famille me dit quelque chose et cette couleur de cheveux aussi. Je ne lui ai pas beaucoup parlé même si nous somme dans la même section militaire .. Maxine, vous connaissez ?

    Tout en buvant, Néo regarde dans le vide. La température de l'eau et parfaite. Pas trop froide, mais juste assez fraîche pour faire du bien à sa bouche sèche.
    La douleur à l'épaule ? Mais ce n'est pas grave.

    -Un peu. Mais ce n'est pas grave. Ça guérira, j'ai connu pire.

    Il lui sourit de plus belle, en avalant une nouvelle gorgée d'eau.

    -Merci pour l'eau ! Je n'ai pas fouillé pour trouver le désinfectant.. J'ai juste enlevé le plus gros. Dit-il en montrant la table du doigts.
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    J’étais toujours crispé lorsque je retournai voir Néo. Tant que je n’avais pas vérifié qui il était… Je haussai un sourcil lorsqu’il me parla de ma couleur de cheveux - si c’était pour faire un comparatif avec une barbapapa ou un chewing-gum, j’avais déjà donné ! - et me détendis légèrement lorsqu’il me parla de Maxine, le nom de ma cadette étirant un sourire aussi tendre que protecteur sur mes lèvres.

    "Oui. Maxine est ma petite soeur, nous avons beaucoup de différence d’âge, mais elle est dans l’armée. Comme mon frère cadet, d’ailleurs… Vous la connaissez ? "

    Ce qui se remarquait moins : lui n’avait pas le malheur d’avoir les cheveux roses… Ce qui pour un homme lui permettait de gagner en crédibilité. Devais-je me détendre parce qu’il connaissait Maxine, ou bien, au contraire, m’inquiéter plus car cela signifiait qu’il était réellement renseigné ?

    J’acquiesçai lorsqu’il me fit remarquer qu’il ne voulait pas être soigné au niveau de son bras, supposant qu’effectivement ça pouvait attendre - au moins de voir un vrai médecin plutôt qu’un chimiste - un peu, s’il était encore debout.

    "D’accord, tant que vous ne vous évanouissez pas sur le sol, oui, je suppose que c’est bon..."

    Néo me fit remarquer qu’il avait nettoyé le sang, et j’allais le remercier lorsque mon téléphone me signala un message. J’attendis, anxieux, et eus un soupir de soulagement avec la confirmation des dires de Néo. C’était bien quelqu’un de l’armée… j’avais paniqué pour rien. Je restais un instant à fixer mon téléphone, avant de sursauter à moitié et de relever le regard vers mon hôte.

    "Désolé, j’attendais une information importante. Merci d’avoir pris le temps de nettoyer, je passerai un décapant plus tard… Je n’aime pas spécialement nettoyer du sang, je dois bien avouer."

    Etait-je trop paranoïaque ? En tout cas… Je me sentais mieux. J’attrapai ma tasse de thé à moitié entamée et à moitié froide, prenant quelques gorgées. A présent que l’oiseau était soigné, que Néo n’était pas un terroriste et qu’il ne souhaitait pas, lui, être soignée… J’allais devoir me remettre au travail, on ne me payait pas pour faire la causette, non plus, fusse à un soldat.

    "Puis-je encore faire quelque chose pour vous, Néo ? Sinon… il va tout de même falloir que je me remette à mon travail, hélas, je ne suis pas encore payé à discuter..."

    Spoiler:
    Norya Rahal
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    Néo écoute Edward avec attention. Il ne comprend pas pourquoi le savant semble si.. tendu. Il se doute bien que c'est lui qui le met mal à l'aise, mais pour quelle raison ? Le militaire sait ressentir certaines choses. Suite à son entraînement, il avait appris à discerner les expressions des gens. Et il savait que l'homme à la chevelure... Rosâtre ne se sentait pas en sécurité avec lui dans la pièce. "Je l'inquiète" pense le soldat.

    -Je la connais de vue. On a pas vraiment eu l'occasion de se parler, elle et moi..  


    Néo l'observe, se demandant ce qu'il a bien pu faire pour rendre l'homme si inquiet. Remarque.. Voir un mec débouler avec un piaf blessé dans un laboratoire de recherche, cela doit laisser des petites questions trotter dans la tête.

    Je hausse les épaules suite à sa seconde remarque sur ma blessure. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, cela pique un peu. Beaucoup. Je grimace et préfère ignorer la douleur. Je me soignerai plus tard.

    Il reçoit un message et au fur est mesure qu'il lit, son visage se détend. Il s’apaise, comme si une bonne nouvelle venait de le rassurer. "je me suis sans doute planté. En aucun cas, je ne suis cause de son stress, enfin, il semblerait..

    -Ne soyez pas désolé.. Je peux comprendre. Quant au sang.. C'est moi qui aie apporté un oiseau blesser dans un labo qui n'a rien à voir avec celui d'un vétérinaire alors je vous dois bien ça.

    Je me gratte, la tête et souris à ça dernière réplique. En effet. Je n'ai plus rien a faire ici. Autant partir.

    -Je vous remercie.. Et pardonnez moi du dérangement. Je suis ravi d'avoir fait votre connaissance Edward. À bientôt sans doute.

    Il se détourne et sort lentement. Néo traverse calmement le bâtiment et retourne à son travail, un sourire aux lèvres.
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