Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Pour une poignée de cheveux [pv Diaz]

    Laäf Mu'Neidjalh
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    Fils du Serpent
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    Laäf Mu'Neidjalh

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    Au début, Laäf avait été intimidé. La ville des citadins… Il n'avait pas résisté bien plus longtemps avant de céder à son envie d'aller voir ce qui s'y cachait. Dangereux, car certains citadins n'aimaient pas les nomades ? C'était possible, oui. Il en avait parfois entendu parler. Mais ce n'était pas, pour autant, quelque chose qu'il avait réellement pris en compte dans sa décision. Ce n'était quasiment jamais quelque chose qu'il prenait en compte.

    Il s'était donc approché timidement de la ville, restant à une certaine distance pour observer tout ce qu'il pouvait. Plusieurs fois, il avait été tenté de faire demi-tour, de repartir dans le désert familier et rassurant. Il était déjà allé bien plus loin qu'il n'avait jamais osé le faire… Il fit même quelques allers-retours, se ravisant toujours après quelques dizaines de pas, jusqu'à ce que sa curiosité l'emporte et qu'il ose entrer.

    C'était donc là dedans que vivaient les citadins. Dans ces immenses… choses solides dont il n'arrivait même pas à deviner la matière. C'était compréhensible qu'ils aient décidé de vivre à un seul endroit, ce n'était pas pratique à emporter sur un dromadaire, tout ça… Et encore, s'il n'y avait eu que ces choses géantes, peut-être qu'ils auraient pu trouver une solution, mais en plus, pour ce qu'il avait pu apercevoir, il y avait une infinité d'objets étranges à l'intérieur.

    Ce devait être triste, de ne pas savoir ne pas s'encombrer autant, d'avoir besoin de toutes ces choses. Parce qu'ils devaient bien en avoir besoin, pour les avoir sur les bras, non ? Sinon, il leur aurait été facile de s'en débarrasser pour ne plus être coincés au même endroit. Ou bien ils n'y avaient pas pensé ? Non, le jeune nomade ne pouvait pas croire que l'on puisse ne pas penser à quelque chose d'aussi simple et bénéfique.

    C'était tout de même une drôle d'idée, de construire quelque chose pour s'empêcher de bouger. Et de s'enfermer comme ça, comme s'ils avaient peur de tout ce qui les entourait… C'était peut-être ça, en fait, le problème ? Ils n'aimaient pas le désert, donc ils construisaient toutes ces choses et s'entouraient de tous ces objets pour oublier qu'ils y étaient, plutôt que d'apprendre à y être ?

    En fait, le plus curieux de tout cela n'était probablement pas toutes ces choses matérielles étranges, mais plutôt les gens… Les gens qui avaient voulu construire un tel endroit et qui continuaient à y vivre. Tous ces gens qu'il croisait et qui vivaient en permanence entassés les uns sur les autres…

    C'est pourquoi Laäf se mit plutôt à observer - ou dévisager ? - les personnes qu'il croisait. Certaines en semblaient mal à l'aise, mais le nomade ne le réalisait même pas, pas plus qu'il ne faisait attention à d'éventuelles remarques ou regards le concernant. Il y avait tant de choses surprenantes à observer et bien plus intéressantes…

    Comme par exemple des… cheveux roses, devant lui ? C'était bien des cheveux ? Ca pouvait difficilement être la fourrure d'un animal, aucun animal n'avait les poils de ce rose-là… Et ça ne ressemblait pas du tout, non plus, à du tissu teint, ou… Peut-être de la laine ou de la fourrure teinte en rose ? Mais pourquoi se la mettre à la place des cheveux ?

    Laäf se rapprocha de l'objet de ses réflexions et tendit la main pour la poser dessus. Non, pas des poils. Vraiment des cheveux. De plus en plus surpris, il frotta la mèche entre ses doigts, puis regarda ceux-ci pour voir s'il y avait des traces de peinture. Ce qui n'était pas le cas… Il releva enfin le regard vers le - ou plutôt la - propriétaire des cheveux.

    "Vous avez fait quelque chose de particulier à vos cheveux pour qu'ils soient comme ça ?"
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    PROMENONS NOUS DANS LES BAS FOND- Les roses sont roses et les épines aussi. -

    Laäf Mu'Neidjalh

    NOM Prénom

    -« et ça c’est combien ? »
    -« pareille que celui la m’dame »
    -« et l’autre est plus synthétique ou coton ? »
    -« j’en sais rien…..dites moi vous allez acheter quelque chose ou vous allez me demander la description détailler de tous mes produits ? »
    -« hummmmmmmmmmmmmmmmmmmmm…………….Je veux juste vous faire chier ! »
    -« hein… ? »
    Sortant une robe détruite de ton sac filé tu lui agrafe sur le poteau de son étale en le pointant du doigt.
    -« vos produits de merde, voilà pourquoi j’ai eu envie de vous faire chier, vue que je sais que je serais pas rembourser, alors au moins le plaisir de vous emmerder ♥ » toussotant tu racle ta gorge et te met subitement à hurler « A CAUSE DE VOS VETEMENTS MA FILLE C’EST RETROUVEE AVEC UNE ALLERGIE SUR TOUT LE CORPS!!! ET VOUS OSEZ DIRE QUE CE SONT DES PRODUITS DE QUALITES !!! » Les passants s’interrogent et le fixent outrés. Les rumeurs font bon train à ce moment là, un sourire carnassier aux lèvres tu lui envoi un clin d’œil avant de sortir une mine de femme sous la tristesse pour marquer la fin de ton outrage.

    Tu le laisses sur ses mots, et fait volte face pour aller voir une autre boutique, pour vous expliquer. Tu as acheté cette robe pour Lulu il y a une semaine, elle la mise une fois et c’est détruite dans la machine a lavé au premier lavage, sachant que tu l’avais payée assez cher, tu voulait lui faire payer d’une façon ou d’une autre. Mais aujourd’hui ton « chiantisme » n’était pas à son apogée. Repartant un petit sourire aux lèvres tu regardes, flâne et dévore du regard certain passant. Les sorties en ville, tu adores ça. Surtout quand c’est hors du secteur délabré ou tu t’es installée. Voilà une boutique qui pourrait plaire à ta princesse, entrant tu parcours les rayons pour remplacer sa robe. Que ne ferais tu pas pour elle, une enfant gâtée ? non pas à ce points là. Tu n’es pas ce genre de mère gaga de leur enfant. Les cadeaux en forme de collier de nouilles, tu es loin de t’extasier devant, encore moins devant les traces de mains dans de la pâte a sel….pitié…. c’est juste une trace de main … pas la huitième merveille du monde !! Une robe attire ton attention, elle était sublime. Tu vois déjà ta jolie petite poupée dedans la prenant tu marche au coup de cœur. Et jusqu’à aujourd’hui tu ne la encore jamais déçu ! Sortant tu regarde l’heure et décides de rentrer. Dernier escale la pâtisserie pour ramener des douceurs à tes deux goinfres. Et oui, Némo aussi à droit à sont petit moment de plaisir.  Te postant devant la devanture tu admire de tes yeux brillants les multiples possibilités de remplir ton ventre.

    Faisant enfin ton choix tu te figes brusquement en écarquillant les yeux.  « HEYYYY ! » un frisson désagréable te traverse le corps, quelque chose vient de passer dans tes cheveux et malencontreusement tirer sur quelque nœud que tes mèches ont formé. La brosse n’est pas d’usage quotidien chez toi. Lançant violemment ta main tu claque quelque chose. « Qu’est ce que….. »  venant attraper cette chose tu te tournes violemment et te retrouves nez à nez avec un jeune homme des plus excentrique. Sa tenue te tape tout de suite dans l’œil. « heu…..ça va ? je peux savoir ce que ta main trafique dans mes cheveux ? » Perplexe tu le fixes froidement. Accueillante ? pas vraiment quand on s’amuse à te surprendre de la sorte.  "Vous avez fait quelque chose de particulier à vos cheveux pour qu'ils soient comme ça ?" ton visage affiche une mou bizarre. « quoi…. ? » relâchant sa main tu retouches tes cheveux pour être sure que tu n’as rien de sa part qui pourrait te surprendre « on se connaît ? non par ce que ça se pourrait, j’ai vraiment le souvenir des visages et des prénoms si je ne l’est voit qu’une fois….mais vue ton style vestimentaire…..t’es pas d’ici le nomade » regardant autour de lui, tu regardes s’il est venue ici seul. Bingo, il a du ce perdre dans la foule le pauvre petit, vu son aire sur le visage….et pourquoi il fixe tes cheveux comme ça. Ça en devient gênant presque ! « Tu peux arrêter de me regarder comme ça….ta jamais vue des cheveux roses dans ton dese… » Ton regard se pose sur deux officiers de polices guidés par le marchant de tout à l’heur qui la pointe du doigt « pu*** il est allé chialer chez les flics ce connard » regardant ton tripoteur de cheveux tu souris pressée « ravie de t’avoir rencontré jolie cœur, mais si je pars pas tout de suite je vais avoir des comptes à rendre, et j’ai horreur de ça… ! » tournant les talons tu marche rapidement en direction de l’extérieur du centre ville voulant utiliser les petites rues pour rentrer sans passer par la case police.
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    Une main frappa celle de Laäf, mais cela ne suffit pas pour déconcentrer le nomade de son examen attentif de sa curiosité du moment. Il avait beau avoir souvent observé les citadins, il ne se souvenait pas d'avoir déjà fait face à une chevelure d'une telle couleur. C'est pourquoi, sans tenir compte des sons articulés par la femme qui lui faisait à présent face, il l'interrogea sur le sujet.

    Cette fois, il se montra attentif à ce qu'elle disait, mais une lueur de déception s'alluma dans son regard. Ce n'était pas ce qu'il lui avait demandé… Pourquoi se demandait-elle s'ils s'étaient déjà rencontrés ? Lui-même ne s'était même pas posé la question : il n'était jamais venu au sein de la ville, comment aurait-il pu la croiser ?

    "Je ne suis jamais venu ici. Donc je pense que nous ne nous sommes jamais rencontrés. Mais pourquoi est-ce important ? Vous ne parlez de vos cheveux qu'à partir de votre deuxième rencontre avec quelqu'un ?"

    Ce qui, au demeurant, serait problématique, si tel était bien le cas… Il faudrait qu'il parte, qu'il aille ailleurs, puis qu'il revienne la trouver pour lui poser à nouveau sa question. Et au bout de combien de temps d'absence pouvait-on considérer qu'il s'agissait d'une deuxième rencontre et non pas d'un simple prolongement de la première ?

    Le son de la voix de la propriétaire du rose capillaire lui fit cligner des yeux, le tirant de ses réflexions presque inquiètes - tout autant qu'il pouvait l'être, inquiet. Décidément… Il avait du mal à suivre. Quel rapport entre le temps d'absence entre deux rencontres, et le fait d'avoir vu des cheveux roses dans le désert… ?

    "Mais il n'y a aucun rapport, là, je suis en ville et il me faut une seconde rencontre pour vous reposer ma question et avoir une réponse. En quoi avoir vu des cheveux roses dans le désert m'y aiderait ?"

    Joli coeur… ? Laäf suivit la citadine du regard quelques secondes, encore plus perplexe sur ce point. Pourquoi parlait-elle de son coeur, soudainement ? Il ne comprenait pas, et face à quelque chose qu'il ne comprenait pas…

    Se mettant en marche d'un pas rapide, il s'assura de ne pas la perdre de vue. Avec le monde dans ces étroits passages - pourquoi ne pas avoir laissé de l'espace, comme dans le désert ? - ce n'était pas le plus simple pour lui, mais progresser rapidement était quelque chose qu'il savait faire, et il la rattrapa finalement, alors que les endroits où ils marchaient se rapprochaient de plus en plus.

    "Vous avez vu mon coeur ? Pour le trouver joli ? Je ne savais pas que les citadins pouvaient faire ça," lança-t-il soudain, le regard toujours fixé sur elle.

    Il sentait qu'il allait avoir besoin de beaucoup de temps pour réussir à comprendre ce que faisaient les gens ici… Mais pour l'instant, sa première aventure à l'intérieur de la ville lui donnait plutôt envie d'en savoir davantage.

    "Et pourquoi deviez-vous rendre des comptes ? Vous semblez fuir quelque chose, mais je n'ai pas vu de danger… Ma vipère n'a même pas réagi."
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