Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    A ~ Quand deux boulets se rencontrent... [PV : Kaël]

    Matt Reeds
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    Loupez un repas, voyez le résultat...
    - Aïeuh !, s'exclama le boulet du siècle.

    Explications. Il venait tout juste de se lever, et pourtant, sa maladresse avait déjà frappé. C'est de la jambe droite qu'il se leva. Sauf que sur le côté droit de son lit, il n'y avait pas son plancher plus bas, mais un mur. Comprenez donc que se réveiller en se frappant, cela faisait mal, même pour la montagne de muscles qu'il était. Enfin, montagne... Non, pas pour autant, mais nous n'étions pas si loin du compte. C'est en grognant qu'il roula de l'autre côté... Et tomba de son lit. D'où son exclamation, vous comprenez à présent. Il s'étira donc sommairement tandis qu'un serpent avançait insidieusement dans sa chambre. Matt s'habilla de sa tenue habituelle, costard noir, tee-shirt blanc, veste noire à l'intérieur rouge par-dessus le tout. Vous lui direz, s'habiller en noir au beau milieu du désert, c'est pas terrible. Ouais, sans aucun doute. Sauf que 1400 était un joyau de la technologie, alors évidemment que les matières utilisés pour les vêtements étaient adaptés à cette chaleur et la régulait afin qu'elle n'étouffe pas le porteur. Bah ouais, faut être intelligent, hein.

    Une fois habillé, c'est un serpent blanc aux yeux rouges qui vint s'enrouler autour de la cuisse de notre boulet du siècle, pour remonter en enroulant son torse et faire émerger sa tête du tee-shirt du Lieutenant Reeds. Il prit son petit-déjeuner... son repas de midi ? Il regarda l'heure sur sa montre ( déjà 13h33 bon dieu ) et vit qu'il avait plusieurs messages. Vous connaissez les montres de 1400 ? Et bien elles faisaient office de montre, téléphone portable, les appels se faisant par projection de la personne appelée au-dessus de la montre comme un hologramme, et d'autres fonctions étaient ajoutées en fonction de la Guilde et du rang occupé dans cette dernière. Pour sa part, il avait un GPS intégré lui indiquant la direction du vent et sa force, la température ambiante, ainsi que la position de toutes les personnes de sa division se matérialisant sous forme d'un hologramme-carte. Une révolution de la technologie, cette montre. C'est ce à quoi il pensait alors qu'il mangeait et qu'il consultait ses messages. L'unité de patrouille l'avait bel et bien écouté en patrouillant aux alentours de la ville par la voie des airs. Et apparemment... Il y avait une urgence. Délaissant son repas, il sortit en trombe et alla les retrouver au point de rassemblement habituel.

    Sauf qu'une fois sur place, il relut ses messages et nota immédiatement le  « Lieutenant, nous avons repéré les Pilleurs ! En plein dans une Fabrique d'Armes ! ». Il grogna et leur ordonna de l'y attendre sans faire de conneries plus stupides qu'eux. Comment ça, le Lieutenant avait un sale langage ? Il s'adressait à sa division, nuance de taille. Son nodachi passé dans son fourreau accroché à sa ceinture, il se mit à courir vers l'endroit convoité. Ouais, c'est sans compter sur son sens de l'orientation absolument pourri. Rien à faire, il connaissait cette ville par cœur, et il arrivait encore à s'y perdre. En regardant autour de lui, il remarqua l'endroit bien familier où il adorait prendre une tasse de café. Les rives de 1400.  Il grommela et envoya à son tour un message. Pendant un court instant, il s'arrêta tandis que White en profita pour cacher sa tête dans une manche de la veste du boulet du siècle, devenant ainsi invisible, plus silencieux et insaisissable que jamais. Il envoya à l'unité un :

    « Code couleur. Code couleur. Pourpre. Que dix d'entre vous viennent me rejoindre immédiatement sur les rives de 1400. Le reste, vous vous occupez de ces pilleurs, je veux les voir saucissonnés bien serré au point de rassemblement dans moins de deux heures. Aucun retard toléré, si l'un d'entre vous traîne, c'est mon nodachi qui le décapitera. Idem si un seul de ces pilleurs nous échappe. Roger ? »
    - 13h57min58s


    « Roger, Lieutenant Reeds ! »

    Un nomade était devant lui, parmi les dunes de sable depuis lesquelles l'eau de l'oasis n'était pas visibles. Comment il le savait ? Soyons sérieux, un nomade, ça se reconnaît à des kilomètres à la ronde. Il posa la main sur son arme... Et trébucha sur un minuscule grain de sable en s'étalant de tout son long sur la dune. Shit. Il avait été silencieux, si silencieux que le nomade ne l'avait pas remarqué, et bien sûr, sa maladresse avait une nouvelle fois frappé. Alors là, il s'était fait avoir en beauté... Il réussit à se relever calmement. Enfin, 'souplement' aurait été plus juste. Parce qu'il pestait, notre Lieutenant.

    - Génial, au lieu de Pilleurs, je me farcis un nomade... Rah, mais j'en ai marre ! J'ai même pas fini de manger bordel ! , fulmina-t-il.


    Dernière édition par Matt Reeds le Jeu 5 Fév - 18:04, édité 1 fois
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    3 jours. 3 jours qu'il traquait ces pillards. 3 jours et 3 nuit, pour être exact. C’était sa technique de chasse. Il attendait patiemment que des pillards tuent et volent des civils innocents, puis il les traquait et il les tuait, un par un, jusqu'au dernier. Enfin... l'avant dernier.
    C'est comme ca qu'il s’était forgé une réputation de chasseur de pillards. Les survivants parlaient d'un démon aux yeux si noirs que la nuit paraissait d'une lueur bleue lorsque l'on regardait au fond de ses yeux...
    En fait, en chassant ainsi, il se trouvait moins coupable et pensait avoir moins de sang sur les mains (même si au fond de lui il était conscient d'en avoir une quantité deux fois plus élevée...). Et puis, selon les pillards qu'il tuait, il avait de quoi vivre des semaines durant. Bien entendu, parfois, il était obligé de faire ses propres victimes chez les civils... il le faisait a contrecœur. De plus, chez les civiles, il ne laissait aucuns survivants. Il ne tenait pas a se faire une réputation auprès des militaires de 1400. Il était fort, mais pas idiot... sa réputation auprès des pillards était davantage un moyen de dormir en sécurité qu'une quelconque vantardise.

    Enfin. 3 jours... ceux la avaient étés particulièrement enclins a la fuite. Ils lui avaient donné du mal... mais finalement, il les avait trouvé, tapis dans une caverne. Ils se croyaient en sécurité... mais le scorpion est plus a l'aise dans les cavernes obscures. L'assassinat n'en serait que plus aisé...
    Il se dit que ces pillards allaient passer la nuit dans ces cavernes rocheuses, alors il s'autorisa un léger sommeil. Sommeil peuplé de cauchemars, les runes de ses deux épées dansant devant lui... des scorpions piquants chaque parcelle de son corps...

    Il se réveilla soudain en sueur. il devait être aux alentours de 13h, il avait sous estimé sa fatigue... ses proies. Il lui fallait ses proies. Il se releva rapidement et se mit a courir vers l'affleurement rocheux ou il les avait repéré la veille. Mais il sut bien avant d'y arriver que c’était trop tard. Le manque de bruit, le son du vent qui n’était pas perturbé... un manque. Les traces de cheveux menaient vers 1400...
    << Et merde. >>
    Le seul endroit au monde ou il ne pouvait mettre les pieds.
    << Et merde. Et merde. Et merde. 3 jours partis en fumée. ce coup ci, je suis bon pour aller égorger quelques civils. Je déteste ca. Ils ne peuvent même pas se défendre. " >>
    Il enrageait. quand il était dans cet état... il lui fallait du sang. Soudain, Mâak'Am vint a lui. son excitation supposait qu'il avait vu quelqu'un, ou quelque chose, qui ne pouvait qu’intéresser Kaël.
    << Dis moi,mon beau... hm..? l'Armée de l'Air? ici? Hmmm... je pense q'ils traquent mes proies. Et je ne peux accepter ca. >>

    Et c'est ainsi qu'il se trouvait assis sur une dune (d'ou il ne pouvait pas voir l'eau, on se demande pourquoi...) , a attendre qu'on le trouve. Il n'allait tout de même pas se déplacer en plus de ca, non mais... c’était ses proies a lui.
    Il sentit le nouveau venu. Il avait une odeur légèrement mentholée. mais ce qui lui agressa le plus les narines, c’était l'odeur puissante de la cigarette. Il détestait ca...
    Mais, alors qu'il était en pleine réflexion sur le sujet, il entendit un vacarme assourdissant.
    << hmm... comment a t'il put trebucher sur du sable. >>

    il se releva, saisit sa lance et toisa le nouveau venu.

    - Génial, au lieu de Pilleurs, je me farcis un nomade... Rah, mais j'en ai marre ! J'ai même pas fini de manger bordel !

    << Eh, toi. Ecoute moi. rend moi mes proies, et je ne te tuerais pas. Aucun intérêt, les soldats n'ont pas d'argent sur eux. Mais si tu résistes... je devrais te tuer. Et je n’hésiterais pas...>>

    Ses yeux devinrent noirs, et il laissa Mâak'Am contourner l'ennemi... on est jamais trop prudent, pensa-t'il.
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    Soyez en colère, voyez la galère...
    Il avait trébuché. Sur un grain de sable. Un grain de sable. On aurait même pu croire qu'il avait trébuché dans le vide, et avait mangé en beauté du sable. Son arme était dans son fourreau, dans son dos, et seule la poignée de son arme émergeait de sa veste sans laisser deviner quelle arme blanche il utilisait. Il vit le nomade marmonner quelques mots avant de se relever.

    - Hmm... comment a-t-il pu trébucher sur du sable.

    Sa réponse fusa, plus rapide que l'éclair, alors qu'il se releva souplement en pestant d'un ténor d'un gamin de six ans. Ce qui offrait un beau contraste avec la personne qu'il était, et qui faisait la vingtaine, même s'il avait une dizaine de plus mais nous ne dirons rien...

    - Nan mais ça va, m'enfonces pas plus du con !

    Le nomade saisit sa lance et toisa notre Lieutenant plus que volcanique. On pouvait presque voir son aura se consumer comme un brasier ardent, un brasier noir ténèbres, tellement notre petit bout de chou était énervé. Et avec son « hmm », il se prenait pour qui, celui-là ?! Gonflant ses joues tel un gamin boudeur et passablement irrité, il darda un regard noir à cet espèce d'enturbanné des hormones.

    - Génial, au lieu de Pilleurs, je me farcis un nomade... Rah, mais j'en ai marre ! J'ai même pas fini de manger bordel ! , fulmina-t-il.

    Bah ouais. Merde. Il en avait sa claque de se taper tout ce qu'il ne voulait pas, mais ses joues se dégonflèrent instantanément et une expression glaciale fit place sur son visage. Les moments où il prenait cette expression, c'était lorsqu'il jaugeait le potentiel de la personne qui lui faisait face. Et cette personne devait être fichée « bordel d'adversaire de shit qui me casse les pieds et que je ne veux pas » pour qu'il prenne un tel visage. Comme vous pouvez le constater, notre bout de chou avait un mental approchant les trois ans. Un mental de combattant psychopathe et frappé du ciboulot approchant les trois ans, pour être un peu plus exact.

    - Eh, toi. Écoute-moi. Rends-moi mes proies, et je ne te tuerais pas. Aucun intérêt, les soldats n'ont pas d'argent sur eux. Mais si tu résistes... je devrais te tuer. Et je n’hésiterais pas...

    - T'écouter ? J'ai déjà du mal à t'entendre, on est pas sur les mêmes ondes... Petit enturbanné des hormones., murmura-t-il, voix aussi menaçante qu'en colère.

    Il savait que cet idiot d'enturbanné des hormones ne prendrait pas garde à cet avertissement, mais il préféra se taire plutôt que de dire à la pire engeance que la terre ait porté qu'il était un Lieutenant, et donc qu'il se trimbalait tout un tas d'objets de grande valeur. La plupart ne l'étaient que pour lui, mais que voulez-vous... Dont le petit porte-clefs contenant une clef doré et une paire de ciseaux dorés, accroché à sa ceinture, et qui recouvraient le... passage de la taille aux cuisses ? Comment s'appelait ce truc déjà... Un sourire sarcastique se peignit sur son visage lorsque le nomade lui adressa un regard noir. Ah oui, ce qu'était cette face d'enturbanné des hormones.

    Il ne remarqua pas le scorpion avant que White ne s'agite dans ses vêtements durant moins d'une seconde, chose qu'il était le seul à sentir vu que cela ne se voyait ni ne s'entendait. La respiration de son ami faisait frémir ses écailles qui venaient pincer sa peau ( plus masochiste que Matt était irréalisable ) pour que ses yeux émergent du bas de la manche gauche de son pantalon. Yeux rouges rivés sur le scorpion. Le serpent entièrement blanc ne siffla qu'une fois, révélant sa présence au nomade. Un sifflement très caractéristique de son espèce, assez feutré et ténu, mais d'un aigü si strident qu'il était difficilement supportable pour n'importe quel non-habitué, en exagérant qu'à peine mes amours. Ceci fait, il alla sur le sable pour rassembler ses anneaux et poser sa tête au sommet. Le regard malicieux pointé sur Matt, une série de sifflements ténus, il était évident que le serpent se payait de sa tête.

    - White, tu fais chier ! Qu'est-ce que tu m'as chourré encore sale serpent ?!

    Tout malice disparut, le serpent alla de nouveau dans les vêtements de Matt, impossible de savoir où il était sauf pour celui qui sentait sa respiration à travers ses écailles et qui avait bien moins chaud dans les vêtements de son ami que sur le sable – les fibres technologiques de 1400, une pure merveille. Finalement, il se décida à répondre à celui qui lui faisait face et qui semblait avoir autant envie que lui de l'écharper.

    - Tes proies, as-tu dit ? Putain je crève la dalle... C'est les Pilleurs, tes proies... ? … Bordel j'ai faim...

    Et le pire dans cette histoire, c'était que quand le Lieutenant Reeds avait faim, impossible de le raisonner et il entrait dans une transe d'énervement qui ne s'achevait que lorsqu'il était repus. D'ici là, il était d'une humeur massacrante au possible. Un mouvement imprévu mais imperceptible de White lui fit bouger la jambe, en un réflexe qu'il avait depuis toujours acquis et il se retrouva assis dans le sable en grognant. Il s'assit convenablement en seiza pour mieux se relever, cette fois-ci bien ancré dans le sol sableux. Un sourire de psychopathe étira ses lèvres sur son visage passablement énervé.

    - Me tuer... ? Bah j't'en prie, la Tour de l'Ordinateur te sera destinée en me portant un simple coup, l'enturbanné des hormones. Mais après c'est un endroit charmant, alors ne te gênes pas...

    Sa montre cligna d'une petite lueur qu'il fit disparaître en appuyant un bouton avant de faire disparaître la montre sous sa mitaine. Il détestait les nomades, et les égoïstes de service, et les prétentieux qui menaçaient à la tout va, et lui réunissait les trois. Il ne manquerait plus qu'il soit Adorateur du Scorpion pour qu'il le haïsse de tout son être.

    - L'Adorateur du Scorpion..., commença-t-il.

    Il recula un peu, enfonça ses mains dans les poches de son pantalon situées sur son fessier après avoir allumé sa cigarette et planqué son zippo on-ne-sait-où dans les énièmes poches de sa tenue. Il lui tourna au trois quart le dos, sortit sa main pour rejeter la fumée dans l'air, cigarette à la main.

    - … N'est-ce pas ?

    Il répondrait à l'affirmative et le Lieutenant ne pourra que réprimer sa haine et sa colère pour rester lucide et calme. Et l'exterminer.
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