Frayer Terence Junior
I was the man that I wanted to be
Nivan || Kyoux
"Mon nom est Terence Junior, mais on m'appelle TJ ou Frayer, et je suis un homme de 24 ans. Je suis bi et je suis actuellement célibataire *clin d'œil*. Mon principal défaut est jamais le même si on écoute mon entourage et ma qualité majeure est mon courage."
► Nomade ou Citadin? Citadin.
► Le Groupe: Armée de Terre.
► Taille: 1m72.
► Poids: 67 kg.
► Arme: J'ai pour mon usage personnel un revolver apache. Vous savez, ce revolver/couteau/poing américain ? Nan, j'vais pas vous faire de dessin. Sinon, pour l'armée, j'ai un fusil d'assaut, et à ma ceinture un couteau.
► Famille: Une cadette, un aîné, une mère, un père.
► Date de Naissance: 28 août.
► Emploi: Soldat.
J'enlève mon casque et mes cheveux rouges tombent pour cacher mes omoplates. D'un geste de la main, je chasse les mèches venues cacher mon regard d'un vert intense, je les réorganise et m'assure qu'elles tombent bien du bon côté, et non pas sur la partie rasée de mon crâne. Partie rasée qui a conservé sa couleur d'origine, ce noir que je déteste parfois.
Je descends de ma moto et monte à mon appartement. Une fois passé la porte, je lève un bras et renifle – et grimace. Je me débarrasse de mes vêtements et de mon oreillette en chemin et me glisse dans la cabine de douche sans même retirer les piercings et écarteurs à mes oreilles. C'est avec un soupir de bien-être que je laisse couler l'eau sur ma peau claire, que je la laisse contourner mes muscles finement sculptés.
Je chasse des mèches mouillées de mon visage, mais ma main ne retombe pas tout de suite. Elle s'égare sur mon épaule, erre sur le tatouage qui l'orne, et mes doigts retracent les flammes et les lignes qui descendent jusqu'à mon cœur – je le connais littéralement sur le bout des doigts. Je pense à sa signification, et je soupire en coupant l'eau.
Je m'extirpe de la douche et prend à peine le temps de me sécher. Direction mon armoire, que j'ouvre en ignorant royalement mes débardeurs entassés, mes T-shirts fourrés là-dedans dans un chaos le plus total, et mes trois chemises pendues qui se battent en duel, pour y chercher un vieux jogging qui me sert de pyjama. Que je trouverai en fait en tas par terre. Mais il me suffit d'y approcher mon nez pour que je le jette par-dessus mon épaule et que je décide d'aller m'écrouler complètement nu sur mon lit. Je grommelle quelque chose, que mon IA traduit par un "bonne nuit" et éteint les lumières pour moi.
Je descends de ma moto et monte à mon appartement. Une fois passé la porte, je lève un bras et renifle – et grimace. Je me débarrasse de mes vêtements et de mon oreillette en chemin et me glisse dans la cabine de douche sans même retirer les piercings et écarteurs à mes oreilles. C'est avec un soupir de bien-être que je laisse couler l'eau sur ma peau claire, que je la laisse contourner mes muscles finement sculptés.
Je chasse des mèches mouillées de mon visage, mais ma main ne retombe pas tout de suite. Elle s'égare sur mon épaule, erre sur le tatouage qui l'orne, et mes doigts retracent les flammes et les lignes qui descendent jusqu'à mon cœur – je le connais littéralement sur le bout des doigts. Je pense à sa signification, et je soupire en coupant l'eau.
Je m'extirpe de la douche et prend à peine le temps de me sécher. Direction mon armoire, que j'ouvre en ignorant royalement mes débardeurs entassés, mes T-shirts fourrés là-dedans dans un chaos le plus total, et mes trois chemises pendues qui se battent en duel, pour y chercher un vieux jogging qui me sert de pyjama. Que je trouverai en fait en tas par terre. Mais il me suffit d'y approcher mon nez pour que je le jette par-dessus mon épaule et que je décide d'aller m'écrouler complètement nu sur mon lit. Je grommelle quelque chose, que mon IA traduit par un "bonne nuit" et éteint les lumières pour moi.
Je ressemble à ça...
Je coupe l'eau du robinet et lève les yeux vers le miroir pour y observer mon reflet. Je m'y observe, vois la colère prendre peu à peu place sur mes traits, et c'est d'un pas décidé que je vais me défouler sur mon sac de frappe. À voir si ça me calme ou si je sors pour aller me bagarrer. Encore un truc qu'on me reproche...
D'accord, je suis possessif. J'ai tendance à garder jalousement mes conquêtes, à me méfier lorsqu'elles se retrouvent trop proches d'autres personnes. Mais j'ai le droit, non ? J'ai le droit de m'assurer qu'on ne va pas me tromper, non ?
Bordel, pourquoi aujourd'hui ? Il ne pouvait pas attendre mon jour de repos ? Je reviens de l'armée, moi. J'ai pas passé la meilleure des journées. Normal, je ne suis pas obéissant. J'en ai rien à carrer. C'est pas moi qui ait choisi d'intégrer l'armée, pourquoi je les écouterais ? Et puis je ne leur plais pas, je suis paresseux, orgueilleux, et je suis le comique de service. Qu'est-ce qu'ils attendent de moi ? Que je me mette soudainement à aimer marcher sur les traces de mon père ?
En fait, ce n'est peut-être pas si mal que je doive y retourner demain. Si on part en mission, je pourrais peut-être taper sur de l'adorateur du scorpion. En attendant, le sac suffira.
Et puis Ed a encore voulu me faire la morale. J'en ai marre qu'il vienne me dire d'arrêter de faire ma forte-tête, d'arrêter d'être aussi têtu, de "grandir un peu". D'arrêter de me lancer dans des challenges stupides. J'ai pas eu la patience de discuter avec lui – quoique, ça m'arrive pas souvent, d'être patient – et on s'est encore engueulés. Il s'attendait à quoi, de toute façon, il vient toujours pour m'engueuler, ça allait pas finir autrement aujourd'hui, par je ne sais quel miracle.
Peut-être qu'il n'y a que Maxine qui me connaisse vraiment. Je dis peut-être, parce que je suis surtout protecteur envers elle. Mais elle, je ne l'abandonnerai jamais. Et... au fond, Ed non plus, je ne pourrais pas l'abandonner. Même si je ne l'avouerais jamais, à personne. En y réfléchissant, il n'y a peut-être que mère qui me connaît bien. Après tout, c'est elle qui m'a inculqué ses valeurs. Et elle reconnaît mon courage et ma loyauté.
Je pense encore à lui. Oublie-le, me dis-je. C'est pas comme si on pouvait me refuser ce que je voulais. J'ai le monde à mes pieds, je peux en faire ce que je veux. J'attire les gens, je les influence, je drague les uns, manipule les autres, et toujours, toujours, on parle de moi, ou je fais en sorte d'être le sujet de conversation. Je peux avoir qui je veux dans mon lit, comme je veux. Je n'ai pas besoin de lui.
Et pourtant, je pense à lui. L'une des quelques personnes qui m'ont résisté. Je n'y peux rien, forcément, je m'y intéresse, à chaque fois ces personnes-là piquent ma curiosité. Et puis j'étais bien, avec lui. Mais tant qu'à faire de larguer, autant que ça soit moi qui le fasse !
J'arrête de frapper, je ferme les yeux, je pose mon front contre le sac. Il n'y a personne chez moi, en-dehors de mon IA. Alors mon armure se fissure, parce que malgré tout, je suis capable de sentiments, parce que malgré tout, je suis sensible. Mais ça, personne n'est censé le savoir.
D'accord, je suis possessif. J'ai tendance à garder jalousement mes conquêtes, à me méfier lorsqu'elles se retrouvent trop proches d'autres personnes. Mais j'ai le droit, non ? J'ai le droit de m'assurer qu'on ne va pas me tromper, non ?
Bordel, pourquoi aujourd'hui ? Il ne pouvait pas attendre mon jour de repos ? Je reviens de l'armée, moi. J'ai pas passé la meilleure des journées. Normal, je ne suis pas obéissant. J'en ai rien à carrer. C'est pas moi qui ait choisi d'intégrer l'armée, pourquoi je les écouterais ? Et puis je ne leur plais pas, je suis paresseux, orgueilleux, et je suis le comique de service. Qu'est-ce qu'ils attendent de moi ? Que je me mette soudainement à aimer marcher sur les traces de mon père ?
En fait, ce n'est peut-être pas si mal que je doive y retourner demain. Si on part en mission, je pourrais peut-être taper sur de l'adorateur du scorpion. En attendant, le sac suffira.
Et puis Ed a encore voulu me faire la morale. J'en ai marre qu'il vienne me dire d'arrêter de faire ma forte-tête, d'arrêter d'être aussi têtu, de "grandir un peu". D'arrêter de me lancer dans des challenges stupides. J'ai pas eu la patience de discuter avec lui – quoique, ça m'arrive pas souvent, d'être patient – et on s'est encore engueulés. Il s'attendait à quoi, de toute façon, il vient toujours pour m'engueuler, ça allait pas finir autrement aujourd'hui, par je ne sais quel miracle.
Peut-être qu'il n'y a que Maxine qui me connaisse vraiment. Je dis peut-être, parce que je suis surtout protecteur envers elle. Mais elle, je ne l'abandonnerai jamais. Et... au fond, Ed non plus, je ne pourrais pas l'abandonner. Même si je ne l'avouerais jamais, à personne. En y réfléchissant, il n'y a peut-être que mère qui me connaît bien. Après tout, c'est elle qui m'a inculqué ses valeurs. Et elle reconnaît mon courage et ma loyauté.
Je pense encore à lui. Oublie-le, me dis-je. C'est pas comme si on pouvait me refuser ce que je voulais. J'ai le monde à mes pieds, je peux en faire ce que je veux. J'attire les gens, je les influence, je drague les uns, manipule les autres, et toujours, toujours, on parle de moi, ou je fais en sorte d'être le sujet de conversation. Je peux avoir qui je veux dans mon lit, comme je veux. Je n'ai pas besoin de lui.
Et pourtant, je pense à lui. L'une des quelques personnes qui m'ont résisté. Je n'y peux rien, forcément, je m'y intéresse, à chaque fois ces personnes-là piquent ma curiosité. Et puis j'étais bien, avec lui. Mais tant qu'à faire de larguer, autant que ça soit moi qui le fasse !
J'arrête de frapper, je ferme les yeux, je pose mon front contre le sac. Il n'y a personne chez moi, en-dehors de mon IA. Alors mon armure se fissure, parce que malgré tout, je suis capable de sentiments, parce que malgré tout, je suis sensible. Mais ça, personne n'est censé le savoir.
Ce qui se passe dans ma tête
J'aurais a-do-ré pouvoir vous dire que je suis l'aîné. Nan, vraiment. Parce que tant qu'à avoir le paternel sur le dos, autant l'avoir en étant l'aîné de la fratrie. Mais non. Ç'aurait été trop beau. À la place, je suis né onze ans après mon frère Edward. Et oui, je l'adorais quand j'étais petit, mais c'était justement parce que j'étais petit. Que voulez-vous, avant un certain âge, on manque un peu de jugement...
Enfin, je ne suis pas le cadet non plus. Nan, je suis le benjamin, la cadette, c'est Maxine. Je me souviens qu'en grandissant, Ed me demandait son aide pour s'occuper de Maxine. Et je ne saurais pas dire si c'est grâce à lui ou grâce à mon caractère que je me suis mis à la protéger avec lui. En même temps, elle a une bouille d'ange, j'ai juste pas envie qu'on lui fasse du mal, vous voyez ? En général, ça se termine mal si j’apprends que quelqu'un lui a fait du mal.
Bref, on faisait de notre mieux, avec le paternel qui surveillait de près nos résultats, était exigeant au possible... Et puis Ed commença à s'intéresser un peu plus à ses études qu'à nous. Ed, qui réussissait, lui. Ed qui écoutait ses professeurs. Ed qui travaillait dur. Même Maxine faisait mieux que moi. Moi qui n'était qu'une source grandissante de problèmes, moi qui était turbulent, qui devenait peu à peu violent.
Et puis, un jour, tout changea. Lorsque je rentrai de cours, je retrouvai Ed, seul. Aucune trace de Maxine ni de nos parents. Aucun mot, rien. Je me suis alors dit que ce n'était sans doute rien, qu'ils allaient revenir. Ce que fit notre père, seul. Et la nouvelle tomba. Maxine était bien la fille de notre mère. Mais elle n'était pas la fille d'Alexandre Frayer. Alors il les avait tout bonnement chassées.
Edward fut prompt à réagir, et j'aurais sans doute été étonné de le voir s'opposer directement à notre père, mais j'étais figé, comme immobilisé dans la tornade d'émotions qui m'envahit soudain, ne sachant plus quoi choisir entre le choc et la colère. Ce furent les gifles que père administra à mon frère qui me tirèrent de ma tétanie, et alors la colère m'envahit. Mais elle n'explosa pas. Elle enfla, tourbillonna, et c'est avec une voix pleine de rage que je demandais à père comment il avait pu faire une telle chose. Le mot "famille" n'avait donc aucun sens pour lui ? Mon poing tremblait de rage contenue, mais je ne levai pas la main sur lui. Parce que malgré tout, malgré le fait qu'il soit un beau salopard, Alexandre Frayer n'en restait pas moins mon père.
Ce qui ne m'empêcha pas de ne pas lui pardonner, ni d'aller voir en douce notre mère, et Maxine. Edward et moi n'en avons jamais parlé à notre père. Peut-être s'en fichait-il complètement. Je le détestais. Cela s'en ressentit dans mes études, tandis qu'Ed, lui, avait obtenu son diplôme, et était devenu scientifique, et que je devais suivre son exemple plutôt que de me comporter en fils indigne, comment je pouvais seulement me comporter ainsi envers lui, peut-être cela me venait-il de ma mère, et il sortit ce dernier mot avec un tel dégoût...
Je ne rentrai pas ce soir-là. Ni les suivants, en fait. Je ne voulais pas rentrer. Pas chez lui. Et je ne voulais pas aller chez mère, je ne voulais pas devenir un poids financier, et ne voulais pas les impliquer, elle et Maxine. Je finis donc à la rue. Ou presque ; je me lançais dans les courses de moto à plein temps. Oh, j'en avais déjà fait quelques-unes auparavant, mais là je m'y consacrai. Tant qu'à faire de se rebeller contre le paternel, autant pousser le vice. Je traînais donc beaucoup aux alentours du secteur C.
Mes talents de courses m'ont vite fait remarquer. Je devins le nouveau poulain d'un groupe de gens pas forcément très fréquentables. J'eus bientôt assez pour louer un appartement, et gardais le reste de mon argent pour la nourriture et surtout la moto. Parce qu'il fallait toujours aller plus vite, parce qu'il fallait toujours avoir le modèle le plus performant. Je payais les améliorations de ma poche, un peu, mais j'étais aussi soutenu par mon groupe. Je mis même la main sur du matériel militaire.
Mais il n'y a pas que mes fréquentations qui ont changé avec ma, disons, nouvelle vie. J'avais beau me laisser pousser les cheveux, lorsque je regardais dans un miroir, je le voyais, lui. Lui, que j'avais voulu laisser derrière moi. Lui qui avait voulu dicter le moindre de mes mouvements. Alors pour me séparer de lui, arrêter de lui ressembler, je me teintai les cheveux en rouge, une couleur qui me va encore bien. Et, peu de temps après, j'eus des piercings, des écarteurs. Et je me fis tatouer mon symbole, ma rébellion. Je n'étais plus sous le joug de mon père, je parvenais, petit à petit, à faire disparaître sa présence de mon existence.
Mais en cessant de me focaliser sur mon père, je pensais à ma mère. Ma mère qui avait veillé sur moi plutôt que de m'imposer une vie. Ma mère, qui avait veillé à me donner des valeurs, au lieu de me donner des ordres. Et que je ne suivais plus ces valeurs. Et si je n'en avais rien à faire de ce que pensait mon père, je ne voulais pas décevoir ma mère.
Je quittais donc mon appartement, mon groupe, j'arrêtai tout, et je revins chez mon père après un an d'absence. Et j'avais beaucoup changé, visiblement, et pas que physiquement. Autant dire que si tout n'allait pas bien avec mon père, ce fut pire, mais je ne repartis pas sans prévenir. En fait, ce fut Edward qui déménagea pour aller vivre de son côté. Et je ne tardais pas trop à faire pareil. Je me trouvai un appartement, et vivais tranquillement. Jusqu'à ce que mon père se fasse encore entendre.
C'est donc à force de menaces et de disputes que j'ai fini dans les rangs de l'Armée de Terre. Avec mon frère dans la section scientifique. Ô joie ! Au moins, Maxine a fini par rejoindre l'armée aussi, ça fait au moins une personne qui ne me déteste pas... Parce qu'on ne peut pas dire que je suis l'élément le plus discipliné de l'Armée. Heureusement, il y a les missions de terrain...
Enfin, je ne suis pas le cadet non plus. Nan, je suis le benjamin, la cadette, c'est Maxine. Je me souviens qu'en grandissant, Ed me demandait son aide pour s'occuper de Maxine. Et je ne saurais pas dire si c'est grâce à lui ou grâce à mon caractère que je me suis mis à la protéger avec lui. En même temps, elle a une bouille d'ange, j'ai juste pas envie qu'on lui fasse du mal, vous voyez ? En général, ça se termine mal si j’apprends que quelqu'un lui a fait du mal.
Bref, on faisait de notre mieux, avec le paternel qui surveillait de près nos résultats, était exigeant au possible... Et puis Ed commença à s'intéresser un peu plus à ses études qu'à nous. Ed, qui réussissait, lui. Ed qui écoutait ses professeurs. Ed qui travaillait dur. Même Maxine faisait mieux que moi. Moi qui n'était qu'une source grandissante de problèmes, moi qui était turbulent, qui devenait peu à peu violent.
Et puis, un jour, tout changea. Lorsque je rentrai de cours, je retrouvai Ed, seul. Aucune trace de Maxine ni de nos parents. Aucun mot, rien. Je me suis alors dit que ce n'était sans doute rien, qu'ils allaient revenir. Ce que fit notre père, seul. Et la nouvelle tomba. Maxine était bien la fille de notre mère. Mais elle n'était pas la fille d'Alexandre Frayer. Alors il les avait tout bonnement chassées.
Edward fut prompt à réagir, et j'aurais sans doute été étonné de le voir s'opposer directement à notre père, mais j'étais figé, comme immobilisé dans la tornade d'émotions qui m'envahit soudain, ne sachant plus quoi choisir entre le choc et la colère. Ce furent les gifles que père administra à mon frère qui me tirèrent de ma tétanie, et alors la colère m'envahit. Mais elle n'explosa pas. Elle enfla, tourbillonna, et c'est avec une voix pleine de rage que je demandais à père comment il avait pu faire une telle chose. Le mot "famille" n'avait donc aucun sens pour lui ? Mon poing tremblait de rage contenue, mais je ne levai pas la main sur lui. Parce que malgré tout, malgré le fait qu'il soit un beau salopard, Alexandre Frayer n'en restait pas moins mon père.
Ce qui ne m'empêcha pas de ne pas lui pardonner, ni d'aller voir en douce notre mère, et Maxine. Edward et moi n'en avons jamais parlé à notre père. Peut-être s'en fichait-il complètement. Je le détestais. Cela s'en ressentit dans mes études, tandis qu'Ed, lui, avait obtenu son diplôme, et était devenu scientifique, et que je devais suivre son exemple plutôt que de me comporter en fils indigne, comment je pouvais seulement me comporter ainsi envers lui, peut-être cela me venait-il de ma mère, et il sortit ce dernier mot avec un tel dégoût...
Je ne rentrai pas ce soir-là. Ni les suivants, en fait. Je ne voulais pas rentrer. Pas chez lui. Et je ne voulais pas aller chez mère, je ne voulais pas devenir un poids financier, et ne voulais pas les impliquer, elle et Maxine. Je finis donc à la rue. Ou presque ; je me lançais dans les courses de moto à plein temps. Oh, j'en avais déjà fait quelques-unes auparavant, mais là je m'y consacrai. Tant qu'à faire de se rebeller contre le paternel, autant pousser le vice. Je traînais donc beaucoup aux alentours du secteur C.
Mes talents de courses m'ont vite fait remarquer. Je devins le nouveau poulain d'un groupe de gens pas forcément très fréquentables. J'eus bientôt assez pour louer un appartement, et gardais le reste de mon argent pour la nourriture et surtout la moto. Parce qu'il fallait toujours aller plus vite, parce qu'il fallait toujours avoir le modèle le plus performant. Je payais les améliorations de ma poche, un peu, mais j'étais aussi soutenu par mon groupe. Je mis même la main sur du matériel militaire.
Mais il n'y a pas que mes fréquentations qui ont changé avec ma, disons, nouvelle vie. J'avais beau me laisser pousser les cheveux, lorsque je regardais dans un miroir, je le voyais, lui. Lui, que j'avais voulu laisser derrière moi. Lui qui avait voulu dicter le moindre de mes mouvements. Alors pour me séparer de lui, arrêter de lui ressembler, je me teintai les cheveux en rouge, une couleur qui me va encore bien. Et, peu de temps après, j'eus des piercings, des écarteurs. Et je me fis tatouer mon symbole, ma rébellion. Je n'étais plus sous le joug de mon père, je parvenais, petit à petit, à faire disparaître sa présence de mon existence.
Mais en cessant de me focaliser sur mon père, je pensais à ma mère. Ma mère qui avait veillé sur moi plutôt que de m'imposer une vie. Ma mère, qui avait veillé à me donner des valeurs, au lieu de me donner des ordres. Et que je ne suivais plus ces valeurs. Et si je n'en avais rien à faire de ce que pensait mon père, je ne voulais pas décevoir ma mère.
Je quittais donc mon appartement, mon groupe, j'arrêtai tout, et je revins chez mon père après un an d'absence. Et j'avais beaucoup changé, visiblement, et pas que physiquement. Autant dire que si tout n'allait pas bien avec mon père, ce fut pire, mais je ne repartis pas sans prévenir. En fait, ce fut Edward qui déménagea pour aller vivre de son côté. Et je ne tardais pas trop à faire pareil. Je me trouvai un appartement, et vivais tranquillement. Jusqu'à ce que mon père se fasse encore entendre.
C'est donc à force de menaces et de disputes que j'ai fini dans les rangs de l'Armée de Terre. Avec mon frère dans la section scientifique. Ô joie ! Au moins, Maxine a fini par rejoindre l'armée aussi, ça fait au moins une personne qui ne me déteste pas... Parce qu'on ne peut pas dire que je suis l'élément le plus discipliné de l'Armée. Heureusement, il y a les missions de terrain...
L'histoire de ma vie
J'ai une IA de deuxième génération, Khelo. Il a l'apparence d'un phénix, même s'il m'accompagne en général sous forme d'oreillette. Très pratique, en réalité, puisqu'il me suffit de l'activer pour qu'il déploie des lunettes virtuelles me permettant entre autres de lire mes messages. Il est également capable, à l'aide de quatre palets que je contrôle à l'aide de mitaines, de déployer un bouclier magnétique pratique pour arrêter les balles. Le seul inconvénient est que je ne peux pas tirer le temps qu'il est déployé, mais il est bien pratique pour assurer mes arrières quand je le déploie. Parce qu'il a un temps limite, bien sûr, il faut que je fasse attention à ne pas décharger mes palets avant d'être en sécurité...
Familier
HRP
Dans la réalité je suis...
► Pseudo(s) fréquent(s): Panda !
► Tu as quel âge? 19 ans.
► Tu nous as trouvé où ? ... Y'A DEUX TENTATRICES DANS VOS RANGS D:< Elles seront remerciées pour leur courage et leur bravoure. *Q*'
► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Nope ! Le premier remonte à 2010. Mais je reviens d'une pause.
► Comment tu trouves le forum? Il est fort sympathique, en tout cas j'ai beaucoup aimé le contexte !
► T'as un autre compte? Lequel? J'en ai pas... encore. On verra. D:
► T'as pas un truc à nous dire hein? ... Me mangez pas, mangez un bambou à la place.
► Code du règlement: Validé par myself, pour ne pas vous servir.
► Tu as quel âge? 19 ans.
► Tu nous as trouvé où ? ... Y'A DEUX TENTATRICES DANS VOS RANGS D:< Elles seront remerciées pour leur courage et leur bravoure. *Q*'
► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Nope ! Le premier remonte à 2010. Mais je reviens d'une pause.
► Comment tu trouves le forum? Il est fort sympathique, en tout cas j'ai beaucoup aimé le contexte !
► T'as un autre compte? Lequel? J'en ai pas... encore. On verra. D:
► T'as pas un truc à nous dire hein? ... Me mangez pas, mangez un bambou à la place.
► Code du règlement: Validé par myself, pour ne pas vous servir.
Code de Frosty Blue de Never Utopia
Dernière édition par Terence J. Frayer le Mar 16 Aoû - 21:36, édité 3 fois