Seth McPhetherztho'n
Ma vie n'est qu'une plaisanterie, et les plus courtes sont les meilleures.
Quinn/Ukitake || LAS-T
"Mon nom est Seth McPhetherztho'n et je suis un homme de 26 ans. Je suis désireux de ne pas étaler ma vie privée et je suis actuellement en collocation avec ma soeur. Mon principal défaut est mes tendances suicidaires et ma qualité majeure est de savoir profiter de la vie."
► Nomade ou Citadin? Citadin
► Le Groupe: Savant
► Taille: Trop petit
► Poids: Trop maigre...
► Arme: Des outils de dissection, à la limite ?
► Famille: Ses parents, Rachel et Frank, sa soeur Ania
► Date de Naissance: 17 juillet
► Emploi: Médecin légiste
Lorsque je vais dans ma salle de bain, je me répète sans cesse, sur le trajet, de passer devant le miroir sans me regarder. Et pourtant, à chaque fois, je tourne la tête et croise mon regard. La première chose qui me saute alors aux yeux sont mes cernes. J'ai l'impression de ne voir que cela, davantage même que mon teint maladif ou les traces rougeâtres, aux coins de mes lèvres, du sang que j'ai craché lors de ma toux matinale.
Mais, bien sûr, ce n'est pas ce que diraient les autres s'ils devaient me décrire. Eux parleraient probablement, plutôt, de mes longs cheveux blancs, fins et qui donnent souvent l'impression que je ne me suis pas coiffé au saut du lit - ce qui est parfois le cas, je n'ai pas toujours le courage de faire plus que quelques coups de brosse symboliques alors que je sais que le résultat sera le même : des mèches dans tous les sens.
Ou mes yeux clairs, beaucoup trop clairs, suffisamment pour qu'ils semblent blancs ou argentés plutôt que bleus. D'autres, moins bienveillants, invoqueraient certainement mon air de dépressif, même si je ne le traîne pas en permanence avec moi. Non, lorsque je m'occupe, j'arrive à m'animer, à oublier, mais dès que je reste oisif…
Mon regard glisse sur le miroir, évitant soigneusement de s'attarder sur mon corps maigre. Selon les mois et mon état mental, il arrive même que je puisse discerner mes côtes… Généralement, c'est le signal que mon IA attend pour me forcer à me reprendre en main, à cesser, momentanément, de brûler le peu de santé qui me reste. Mais j'ai beau éviter de regarder, je sais qu'il est là, ce corps dont rien ne me plait.
Ce n'est pas pour rien que je le cache toujours sous des vêtements couvrants, et jamais moulants, même si j'évite des habits trop amples, qui pourraient me gêner dans mon travail. Et je fuis mon reflet dans le miroir, pour aller me cacher et entamer une nouvelle journée, me rapprocher un peu plus de ma mort.
Mais, bien sûr, ce n'est pas ce que diraient les autres s'ils devaient me décrire. Eux parleraient probablement, plutôt, de mes longs cheveux blancs, fins et qui donnent souvent l'impression que je ne me suis pas coiffé au saut du lit - ce qui est parfois le cas, je n'ai pas toujours le courage de faire plus que quelques coups de brosse symboliques alors que je sais que le résultat sera le même : des mèches dans tous les sens.
Ou mes yeux clairs, beaucoup trop clairs, suffisamment pour qu'ils semblent blancs ou argentés plutôt que bleus. D'autres, moins bienveillants, invoqueraient certainement mon air de dépressif, même si je ne le traîne pas en permanence avec moi. Non, lorsque je m'occupe, j'arrive à m'animer, à oublier, mais dès que je reste oisif…
Mon regard glisse sur le miroir, évitant soigneusement de s'attarder sur mon corps maigre. Selon les mois et mon état mental, il arrive même que je puisse discerner mes côtes… Généralement, c'est le signal que mon IA attend pour me forcer à me reprendre en main, à cesser, momentanément, de brûler le peu de santé qui me reste. Mais j'ai beau éviter de regarder, je sais qu'il est là, ce corps dont rien ne me plait.
Ce n'est pas pour rien que je le cache toujours sous des vêtements couvrants, et jamais moulants, même si j'évite des habits trop amples, qui pourraient me gêner dans mon travail. Et je fuis mon reflet dans le miroir, pour aller me cacher et entamer une nouvelle journée, me rapprocher un peu plus de ma mort.
Je ressemble à ça...
Ma journée de travail s'achevait enfin et, saluant à peine mes collègues, je m'empressai d'enfiler mon imposant manteau, de couvrir ma tête du chapeau à large bord que j'emmenais toujours travailler. Comme une armure, comme une protection. Un jour, pressé par le temps, j'étais sorti sans. Il faisait mauvais, le ciel lourd et couvert de nuages, comme je l'adorais, et pourtant… Pourtant, je n'avais pas pu dépasser le coin de ma rue avant de me sentir mal. Les mains tremblantes, la gorge sèche. J'avais couru me réfugier chez moi, inspirant lentement pour me calmer jusqu'à être capable d'enfiler mes vêtements sans trembler et de reprendre ma routine. Enfin, mes vêtements… Mon manteau et mon chapeau.
Mais ce jour-là, je les avais, comme toujours, et je n'avais pas de raison de me faire de souci. Rejoignant les autres médecins sur le pas de la porte, je pris, cette fois, le temps de les saluer, leur souhaiter une bonne soirée. L'un d'eux me tendit la main, et je me sentis obligé de la serrer, avec une réluctance visible, suffisamment pour qu'il s'en étonne. Je rougis, honteux, comme pris en flagrant délit, et murmurai - je murmurais toujours lorsque j'avais l'impression de ne pas être normal - que j'aimais mieux, en général, ne rien toucher avant d'être rentré me laver les mains.
Il ne comprit pas, je le vis bien, et je saluai précipitamment le groupe, m'effuyant avant d'avoir d'autres questions. Mon coeur battait la chamade, et je grimpai dans le premier bus qui arriva. Me faufilant entre les usagers, je parvins à trouver un endroit où je pouvais m'adosser à la paroi pour éviter à la fois de tomber et d'avoir à me tenir, et j'expirai lentement. Le lendemain, j'allais avoir à affronter l'inquiétude compatissante de certains collègues et, certainement, leurs propositions compatissantes de consulter quelqu'un.
Je devrais, je le sais. Mais j'avais atrocement peur du verdict, de ce qu'il pourrait juger… Alors peu m'importait. Cela faisait des années que je vivais comme ça, et qu'importait de changer, lentement, péniblement, puisque je ne serai pas là pour en profiter ? Cette pensée me fit sourire faiblement, et je guettai mon arrêt pour descendre du véhicule et grimper jusqu'à mon appartement, reconnaissable de l'extérieur par ses volets toujours abaissés.
Là, je me précipitai dans la salle de bain et m'enfermai sous la douche après avoir jeté mes vêtements en vrac sur le sol. L'eau coula, longuement, chaude, à flot, et je renversai la tête en arrière pour mettre le visage sous le jet. Qu'elle coule, qu'elle emporte la mort qui me collait à la peau. Cette mort, en tout cas, car l'autre…
Lorsque je sortis, j'étais comme étourdi, et il me fallut de longues minutes, alangui sur le canapé, pour me reprendre. Peut-être était-ce les moments de la journée que je préférais. Ces instants où mon corps détendu apaisait mon esprit angoissé, où je n'avais conscience de rien d'autre que de quelques sensations physiques, le contact doux du canapé contre mon corps dénudé…
Puis cette pensée venait briser la magie de l'instant. Mon corps. Dénudé. Exposé aux regards, nuls autres que les miens à moins d'un concours de circonstances extraordinaires, mais c'était déjà de trop. Alors j'allai me rhabiller, je m'assurai d'un mot que mon IA était toujours en alerte et je partis. Encore une soirée dans les quartiers douteux, les divertissements plus ou moins légaux et certainement encore moins moraux… Encore une soirée où je me permettrais tout et n'importe quoi pour me sentir vivant.
Mais ce jour-là, je les avais, comme toujours, et je n'avais pas de raison de me faire de souci. Rejoignant les autres médecins sur le pas de la porte, je pris, cette fois, le temps de les saluer, leur souhaiter une bonne soirée. L'un d'eux me tendit la main, et je me sentis obligé de la serrer, avec une réluctance visible, suffisamment pour qu'il s'en étonne. Je rougis, honteux, comme pris en flagrant délit, et murmurai - je murmurais toujours lorsque j'avais l'impression de ne pas être normal - que j'aimais mieux, en général, ne rien toucher avant d'être rentré me laver les mains.
Il ne comprit pas, je le vis bien, et je saluai précipitamment le groupe, m'effuyant avant d'avoir d'autres questions. Mon coeur battait la chamade, et je grimpai dans le premier bus qui arriva. Me faufilant entre les usagers, je parvins à trouver un endroit où je pouvais m'adosser à la paroi pour éviter à la fois de tomber et d'avoir à me tenir, et j'expirai lentement. Le lendemain, j'allais avoir à affronter l'inquiétude compatissante de certains collègues et, certainement, leurs propositions compatissantes de consulter quelqu'un.
Je devrais, je le sais. Mais j'avais atrocement peur du verdict, de ce qu'il pourrait juger… Alors peu m'importait. Cela faisait des années que je vivais comme ça, et qu'importait de changer, lentement, péniblement, puisque je ne serai pas là pour en profiter ? Cette pensée me fit sourire faiblement, et je guettai mon arrêt pour descendre du véhicule et grimper jusqu'à mon appartement, reconnaissable de l'extérieur par ses volets toujours abaissés.
Là, je me précipitai dans la salle de bain et m'enfermai sous la douche après avoir jeté mes vêtements en vrac sur le sol. L'eau coula, longuement, chaude, à flot, et je renversai la tête en arrière pour mettre le visage sous le jet. Qu'elle coule, qu'elle emporte la mort qui me collait à la peau. Cette mort, en tout cas, car l'autre…
Lorsque je sortis, j'étais comme étourdi, et il me fallut de longues minutes, alangui sur le canapé, pour me reprendre. Peut-être était-ce les moments de la journée que je préférais. Ces instants où mon corps détendu apaisait mon esprit angoissé, où je n'avais conscience de rien d'autre que de quelques sensations physiques, le contact doux du canapé contre mon corps dénudé…
Puis cette pensée venait briser la magie de l'instant. Mon corps. Dénudé. Exposé aux regards, nuls autres que les miens à moins d'un concours de circonstances extraordinaires, mais c'était déjà de trop. Alors j'allai me rhabiller, je m'assurai d'un mot que mon IA était toujours en alerte et je partis. Encore une soirée dans les quartiers douteux, les divertissements plus ou moins légaux et certainement encore moins moraux… Encore une soirée où je me permettrais tout et n'importe quoi pour me sentir vivant.
Ce qui se passe dans ma tête
Ma vie est une plaisanterie. Littéralement, objectivement.
Et il parait que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures…
Je ne sais pas si c'est vrai, mais pourquoi me fatiguer à vouloir l'empirer en la prolongeant ?
Et il parait que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures…
Je ne sais pas si c'est vrai, mais pourquoi me fatiguer à vouloir l'empirer en la prolongeant ?
L'expression de ma soeur s'était assombrie alors que je pouvais suivre, à son regard, sa progression dans la lecture des lignes que j'avais griffonnées quelques heures auparavant. Assombrie, et teintée de détresse, également. Cependant, je ne bougeai pas, malgré la soudaine emprise des tentacules de la culpabilité autour de ma cage thoracique. J'avais l'illusion de les sentir physiquement, tant l'impression était forte et le sentiment violent…
Mais si je bougeais, si je parlais, j'allais éclater en sanglots. Et si j'avais déjà atteint un haut degré de pitoyable, je ne l'étais toutefois pas assez pour abandonner l'idée de m'accrocher aux quelques lambeaux de dignité que je conservais encore. Alors je restai assis droit sur ma chaise, les yeux brûlants mais refusant de papillonner des cils.
"Seth… Pourquoi est-ce que tu penses des choses comme ça ? Je sais que c'est difficile pour toi, mais tout de même… Nos parents et moi, nous sommes aussi une plaisanterie ?"
J'aurais préféré qu'elle s'énerve. Qu'elle m'accuse. Qu'au moins elle parle d'un ton sec, quelque chose contre lequel je pouvais me défendre. Mais là, rien. Juste ce ton plein de douceur qu'elle réservait presque exclusivement à sa famille. Ma gorge se noua et je fixai le sol à mes pieds.
"Bien sûr que non, ce n'est pas contre vous. Je vous aime. Mais…
-Qu'est-ce qui ne va pas, alors ? Pourquoi est-ce que tu as cette impression ? Explique-moi, je veux comprendre."
Mes yeux se posèrent sur la main d'Ania posée sur mon bras, et j'eus un lourd soupir. Essayer de m'expliquer, trouver les mots… De longues secondes s'écoulèrent en silence, avant que je ne parvienne à rassembler le courage nécessaire pour parler, et non pleurer. Essayer de lui faire sentir ce qui m'amenait à ce sentiment… Ne partais-je pas vaincu d'avance ?
"Mais parce que c'est la vérité. Rien que mon existence est absurde. Rien que ma naissance n'aurait jamais dû avoir lieu. Non, ne dis rien, ne m'interromps pas. Si tu me coupes, je n'arriverai pas à aller jusqu'au bout. Parce que ça va être long, Ania. Ca va être très long. Puisque tu veux me comprendre, je vais me raconter. En commençant par mon commencement.
Et je maintiens que celui-ci est une absurdité. Un albinos, naître dans le désert ? Je ne sais pas s'il y en a parmi les nomades, s'ils ont pu s'adapter, mais… Moi, je ne le suis pas. Aucun de nous ne l'est réellement, je le sais bien, mais vous ne pouvez pas vous imaginer la différence qu'il y a entre vous et moi…
Mon enfance, je l'ai passée cloîtrée. Tu le sais, tu y as en partie assisté. Mes volets étaient fermés, ma chambre éclairée par une simple lumière diffuse… Et la nuit, où j'aurais pu mettre le nez dehors, je dormais ! Alors d'accord, ça m'a permis de lire énormément. De me cultiver. D'apprendre toutes sortes de choses, plus ou moins utiles. De me focaliser sur mes études par correspondance, puisque je n'avais aucune chance de pouvoir être scolarisé normalement.
Je sais bien, j'avais des jeux dans ma chambre, j'aurais pu me distraire comme ça, aussi. Mais as-tu idée de ce que c'est que de s'amuser avec la même dizaine de jeux et jouets, chaque jour, tous les jours, chaque heure de tous les jours ? Et tout seul, sans aucune idée extérieure pour renouveler mes jeux ? Et ce n'est pas un reproche, je sais que papa et maman ne pouvaient pas se permettre de m'en offrir plus, et que tu me donnais ceux que tu n'utilisais plus, quand j'étais assez grand pour les utiliser. Mais tout de même… Il me reste l'impression de ne pas avoir eu d'enfance, pas ce que les autres appellent enfance, en tout cas.
Surtout qu'avec le soleil qu'on reçoit ici… Enfin, disons que ça a eu l'avantage de me faire lire, très tôt, tous les travaux qu'il y avait sur le domaine. Pour savoir, pour comprendre… Pour me comprendre. Mais aussi avec l'espoir tenace de trouver quelque chose qui me permette de voir une très vague lumière sans avoir les yeux qui me brûlent. De pouvoir, un jour, sortir sans être couvert de la tête aux pieds, avec des lunettes noires à bords opaques pour mettre mes yeux à l'abri et ne pas finir aveugle.
Et je savais très bien, même si vous me le cachiez tous, que sans ces précautions, je serais mort encore enfant, et que même ainsi, je dépasserais l'adolescence, j'attendrais peut-être l'âge adulte, mais guère plus. Je t'épargne les détails de ma maladie, des mutations depuis que les humains se sont installés dans le désert et tout ce genre de choses. Mais je me suis plongé là dedans avec espoir et désespoir à la fois, pendant des années.
Tu sais à quoi ça a abouti. J'ai eu des idées, j'ai analysé, fait des hypothèses, et finalement… Finalement, j'ai trouvé un produit qui pouvait me permettre de survivre, de limiter les effets du soleil sur moi. De ne pas mourir avant d'avoir vingt ans, en somme. Mais tu sais aussi pourquoi je suis le seul à l'utiliser, à ma connaissance : il est violent. Trop violent pour l'organisme. Et s'il m'autorise à vivre un peu plus, je sais tout de même très bien que je mourrai jeune.
Alors dis-moi, Ania. Dis-moi quel est le sens de tout cela, si tu en vois un. Si tu arrives à trouver quelque chose qui justifie ma vie, qui me justifie. Parce que moi… Je n'y arrive pas."
J'avais beau avec les yeux fixés sur le sol, je sentais le regard de ma soeur sur moi. Finalement, ses bras m'entourèrent, et je me laissai aller contre elle en pleurant enfin, refermant mes bras autour de sa taille. Si je la perdais…
Le fait qu'elle ne soit pas ma soeur de sang n'avait aucune importance. Que ses parents soient des pilleurs abattus par l'armée lorsqu'elle n'avait pas 10 ans en avait encore moins. Mes parents l'avaient recueillie, adoptée, peut-être en se disant que, puisqu'elle n'avait que 3 ans de plus que moi, nous pourrions être proche, que sa compagnie me ferait du bien. Je n'en savais rien.
"Peut-être que quelqu'un trouvera un autre médicament, un traitement ?
-Je n'y crois pas," répliquai-je, catégorique.
La tête appuyée contre sa poitrine, je sentis plus que je n'entendis son soupir, mais n'ajoutai rien, obstiné. Sa main passa dans mes cheveux, me massant le crâne jusqu'à ce que je commence à me détendre, et je finis par me décider à reprendre la parole, sans toutefois lui répondre directement :
"Je sais, tu me diras qu'avant-hier, j'allais bien. Que papa et maman, au contraire, étaient inquiets de me voir passer des soirées, des nuits, presque, dehors, et parfois même dans des endroits peu sécurisés ou pour faire des choses tout sauf tranquilles. Ils voudraient me garder dans leur cocon protecteur, comme pendant mon enfance…
Mais je ne le supporterai plus. Quand j'espérais encore arriver à m'en sortir, je pouvais l'accepter. Mais je sais que, de toute manière, je mourrai jeune. Alors autant avoir au moins profité de la vie, de tout ce que je peux, avant que le mal ou son remède ne m'emporte, non ?"
Ma soeur m'embrassa le front et, en relevant le regard vers elle, je vis parfaitement qu'elle était désemparée et bouleversée. Alors je fis un effort, me repris et lui offris un faible sourire.
"Mais ne t'en fais pas. Je te promets que je lutterai jusqu'au dernier moment contre mes envies d'en finir plus rapidement. Et j'essayerai de ne pas me mettre trop en danger lorsque je veux me sentir vivant… Je ne veux pas vous perdre.
-Je ne sais pas si ça me rassure vraiment… Mais d'accord. Et je te promets que je serai toujours là pour toi."
Je me blottis à nouveau contre elle, fermant les yeux. Je m'étais efforcé, pourtant, de ne pas trop noircir le tableau. J'avais essayé de garder certaines choses pour moi. Le fait d'être devenu médecin légiste par fascination pour la mort - par masochisme, peut-être ? - par exemple. Mais lorsque j'allais particulièrement mal… Ce n'était pas le moment où j'étais le plus mesuré en paroles, malheureusement.
"Ca va aller mieux, soufflai-je sans y croire, sans savoir à qui de nous deux j'essayais de mentir. Merci."
L'histoire de ma vie
Truc, son IA de troisième génération. Un cadeau pour lequel ses parents et sa soeur se sont cotisés pour fêter son embauche à la morgue en tant que médecin légiste. Il ne l'a pas encore complètement apprivoisé, et reste secrètement jaloux de savoir que son IA lui survivra certainement. Néanmoins, il a conscience qu'il lui a rendu d'inestimables services, et envisage même de lui trouver un nom un jour.
Familier
HRP
Dans la réalité je suis...
► Pseudo(s) fréquent(s): Eaxyr
► Tu as quel âge? Moins que Seth !
► Tu nous as trouvé où ? Dans ma barre
► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? A votre avis ?
► Comment tu trouves le forum? Toujours aussi forumesque !
► T'as un autre compte? Lequel? Zayn et Laäf
► T'as pas un truc à nous dire hein? Pansement. C'est le premier objet que j'ai vu à côté de mon ordi en cherchant une idée.
► Code du règlement: Bouffé par Matt avec plein d'amour pour une fois. /O/
► Tu as quel âge? Moins que Seth !
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► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? A votre avis ?
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► T'as un autre compte? Lequel? Zayn et Laäf
► T'as pas un truc à nous dire hein? Pansement. C'est le premier objet que j'ai vu à côté de mon ordi en cherchant une idée.
► Code du règlement: Bouffé par Matt avec plein d'amour pour une fois. /O/
Code de Frosty Blue de Never Utopia
Dernière édition par Seth McPhetherztho'n le Lun 31 Oct - 7:01, édité 2 fois