Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    La révolution : A bas l'oppression ! (RP de groupe)

    Le Créateur
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    RP général de la révolution

    Ici vous pouvez poster vos messages afin de clamer votre appartenance à la Révolution. /O/ N'oubliez pas le contexte de l'intrigue aussi, les tensions sont franchement palpables donc ne faites pas comme si elles n'existaient pas. J'vous ai à l'oeil, tous autant que vous êtes. êe

    Ce n'est bien sûr pas une obligation ( bien que c'est vivement conseillé 8D ), vous pouvez adhérer au groupe sans répondre à ce topic en vous inscrivant ici. Vous n'avez aucune contrainte, laissez votre art s'exprimer librement sans aucune limites ou minimun de lignes. Essayez toutefois de ne pas faire de double post.
    Cathal R. Yvanoff
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    Cathal R. Yvanoff

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    La Révolution
    feat Mes Potes Révolutionnaires

    Je ne dirais pas que la Révolution c'était mon idée. Pour le coup pas du tout. On m'aurait demandé de voter j'aurais voter contre. Pour être honnête je pense que ça va mener nul part. Mais bon. Je suis Pilleur après tout. C'est pas comme si j'allais rejoindre la Barrière. Et puis, même en étant contre, je vois l'intérêt d'un coup d'état.

    C'est vrai que pour nous ça hurle avantage. Outre les mécontents et les nomades venus foutre la merde, pour nous Pilleurs c'est pas tant une question d'idéologie que d'opportunité. Nous qui sommes restés dans l'obscurité si longtemps voici pour nous l'occasion de nous imposer, de devenir les maîtres incontestés de 1400. Ce ne sera surement pas mieux pour les citadins, mais finalement qui entre nous s'en soucie? Pas moi en tout cas. Personnellement, j'ai plutôt une grande satisfaction à y voir une victoire sur les riches corrompu comme mon géniteur. On ne serait pas moins corrompu mais au moins on se donnerait pas des airs d'hommes honnêtes en public.

    Il va de soi que quand la révolution a été annoncé j'ai aussitôt rejoint ses rangs avec l'ensemble de mon gang. Je ne suis pas fou. Si des gars comme ça prenne le contrôle du Secteur C il n'y aura pas moyen d'y couper. Enfin si, mais on arrêterait jamais de se battre et nos chances de survie serait tellement proches de 0 que je ne l'ai pas envisagé un seul instant. Je préfère risquer la mort au front avec de bonnes chances de m'en tirer que d'essayer de jouer au saint pour me retrouver lyncher le lendemain. Et puis ce n'est pas que moi. Je doit penser à mes gars. Je doit penser à Emily et Isabelle. Je doit penser à l'avenir de CRY.
    Code by Frosty Blue


    Cal Vander
    Cal Vander

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    Cal Vander

    Cal Vander
    Cal Vander
    Citadin
    Assis sur le toit de l'immeuble Cal regardait la scène se déroulant en contre bas. Il regarda ensuite le ciel, laissant se dessiner sur son visage un sourire bien peu rassurant :
    " - Regarde les un peu, ces moutons la bas, se frappant et tuant, proclamant se battre au nom de leurs idéaux pour un monde meilleur... Hahaha. Quels pitoyables ignares, qu'est ce qu'ils me font rire ! Ils imaginent que donner leur vie pour une cause, des mots prononcés par un illuminé quelconque fait d'eux quelqu'un de bien ? Et regarde les maintenant, à s'etriper devant nous, à faire couler le sang du premier venu qui va prononcer d'autre paroles d'un autre illuminé... C'est un spectacle sensationnel n'est ce pas ? Ils vont rentrer le soir dans leur terrier, fier d'eux, se disant que ce qu'ils ont fait été juste tout comme l'aurait fait le type en face si il n'était pas mort. C'est si pathétique et hilarant en même temps, je comprends même pas pourquoi tu te marres pas, cette vision me réjouit tellement. Mais observe ces ruines qui s'étendent partout, le chaos ambiant bon sang ! Regarde tu la vois désormais leur vrai nature, toutes les personnes qui m'ont qualifiés de fou, de psychopathe, tout ceux qui ont osé me juger ! Hahaha ! Pitoyable que ces mêmes types fassent désormais ce que je faisais. La seule différence entre eux et moi, c'est que je n'ai pas attendu qu'un guignol vienne me voir pour m'assumer, j'ai pas attendu qu'on me dise : tu peux etre libre et faire ce que tu veux ! Oh que non, ce droit je me le suis octroyé depuis bien longtemps, je suis complètement libre vois tu ! Et tout ce que je veux c'est faire du mal... Bien sur que non, ce n'est pas l'acte en soit que j'aime, c'est le moment d'après que j'adore, celui où on peut voir cet homme droit et fier prêt à tout pour survivre ou qu'on arrête. Celui où l'homme le plus fort se retrouve complètement brisé devant les restes de ses proches, ah je peux pas oublier cette délicieuse expression, ou même les conséquences... le chaos qui s'ensuit après une explosion, la tristesse, le douleur, le désespoir, la panique... C'est un spectacle dont je ne peux pas me lasser...
    Voyons fait pas cette tête, tu pensais vraiment que tout les attentats avaient été réalisés dans pour cette pathétique révolution ? Bien sur que non, j'en ai fait juste pour me divertir et m'amuser... Hm d'ailleurs c'est fini là bas. Va falloir que je rejoigne le troupeau et continue de me fondre parmi ces petits agneaux pour continuer de m'amuser en semant la peur... Allez, ravi de t'avoir connu !"

    Cal se leva, et se tourna vers l'homme ligoté et bâilloné a sa droite, il posa sa main fermement au niveau de l'épaule puis hésita un court instant :

    " - Attends, tu es dans quel camp déjà toi ? Oh et puis non je m'en fiche..."

    Il poussa l'homme du haut de cet immeuble sans le moindre remord, puis se retourna, et lorsqu'il entendit les os se briser, le sanguinaire mit ses mains dans ses poches, se disant que ce climat était si parfait pour prospérer.
    Sybille Ordant
    Sybille Ordant

    Citadine
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    Date d'inscription : 26/07/2015
    Sybille Ordant

    Sybille Ordant
    Sybille Ordant
    Citadine
    Avançant dans la rue déserte d’un pas nonchalant, chantonnant du bout des lèvres une vieille rengaine usée, on aurait pu croire que Sybille n’était qu’une femme comme les autres. Pourtant, ce sourire sans joie qui éclairait son visage quand ses yeux se posait sur un débris fumant… Pourtant, cette façon alerte de tourner la tête et de porter la main à son côté au moindre bruit… Elle remonta la grande avenue, coupa au travers d’une ruelle quasiment déserte, et son pas se ralentit. Une vaste place s’étendait devant elle, et l’air innocent, elle s’appuya contre un mur faisant face au haut bâtiment.  Les gens couraient, criaient, les coups de feu rythmant la scène au son d’une partition inconnue et changeante. Une délicieuse odeur de poudre envahissait ses narines d’un parfum enivrant, pendant que son regard se laissait bercer par le spectacle chaleureux des flammes jouant avec le vent.

    Splendide. La révolution était splendide.

    Elle posa au sol la grande valise qu’elle portait dans sa main gauche, et s'accroupit devant elle, ne cessant de chantonner. Les gens ne voyaient donc pas ô combien la liberté était belle et enflammée ? D’une main habile, elle fit sauter les verrous, et sans hâte souleva le couvercle. Le gouvernement avait-il fait quoi que ce soit pour eux ? Leur avait-il apporté le bonheur, la joie de vivre ? Elle sortit une grande bouteille et fixa solidement le harnais dessus avant de passer à la deuxième. Qu’est-ce qu’il y avait de réjouissant à vivre une vie gouvernée par la technologie, à passer son temps enfermé dans un bureau, et à courber l’échine devant ses supérieurs ?

    Elle fixa les longs raccords souples aux bouteilles, puis au mélangeur. Comment les gens pouvaient-ils accepter de vivre dans une société hypocrite et refouler l’essence même de ce qu’ils étaient ? Elle actionna la gâchette, satisfaite d’entendre le cliquetis familier et de voir l’étincelle éclairer la chambre de combustion. S’il fallait en passer par la force pour  leur ouvrir les yeux, alors Sybille était de la partie. Comment aurait-elle pu être ailleurs ? Lentement, elle tourna la valve jusqu’à ce que le léger sifflement lui signale que le gaz passait bien dans le tuyau. La révolution n’apporterait peut-être pas une vie meilleure. Mais les choses telles qu’elles étaient maintenant n’étaient pas plus enviables. Elle passa le harnais dans son dos, et se releva, sa main fermement agrippée au manche. De toute façon, à quoi bon mener une vie paisible ? Il fallait se battre et souffrir pour savoir ce que c’était de vivre…

    Un sourire sans joie se plaqua sur les lèvres. A vrai dire, elle s'en foutait pas mal de tout ces trucs d'idéaux. D'une main ferme, elle descendit ses lunettes sur ses yeux, et d’un pas décidé, s’engagea dans la bataille qui se déroulait au pied du grand bâtiment.

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      La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar - 18:30