Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    La Fille des Neiges || Yenene Elkidyr

    Yenene Elkidyr
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    Nanoqin
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    Le froid règne partout, même dans nos cœurs
    Original || CavalierediSpade (Deviantart)
    "Mon nom est Yenene (guérisseur) Elkidyr, mon totem est le Phoque et je suis une femme de 30 ans. Je suis hétérosexuelle et je suis actuellement mariée. Mon principal défaut est que je m'enferme souvent dans mes pensées et ma qualité majeure est ma serviabilité."

    ► Le Groupe: Nanoquin
    ► Taille: 1m73
    ► Poids: 85 kg
    ► Arme: Aucune
    ► Famille: Un mari Kova (force), deux frères aînés (et un autre mort) ainsi que ses parents et une fille décédés.
    ► Date de Naissance: Plein milieu de l'hiver.
    ► Emploi: Elle cout des vêtements et tanne des peaux.
    ► Don: Mémoire ancestrale.
    Elle sent le mouvement des couvertures et la brise glacée qui s'insinue dans son cocon de chaleur l'instant où elles se soulèvent. Puis les fourrures se rabattent sur elle et le frisson qui parcoure son échine s'éteint au bas de son dos, la laissant une nouvelle fois se détendre dans son lit. À moitié éveillée, elle entend le frottement de vêtements, le bruit sec des lacets en train d'être noués puis la sensation d'un baiser sur son front, le courant d'air et la porte qui claque. Voila Kova parti pour la journée.

    Lentement elle se lève, frissonnant au contact de l'air froid sur sa peau nue. Elle commence par ranimer le foyer au centre de l'habitat. Malgré le froid elle ne s'habille pas tout de suite. Elle tire le tabouret près du feu et prend la bassine d'eau, s'aspergeant le visage et le corps en une toilette sommaire. Elle passe un linge mouillé sur sa peau brune, longeant ses courbes généreuse et passant sur chaque pli de graisse. Elle est considéré fine pour une femme de son clan mais comme toutes les autres elle est enrobée d'une couche de graisse qui la protège au moins partiellement du climat rude de leurs terres glacées. Hommes, femmes, enfants, tous se doivent d'entretenir cette protection supplémentaire. C'est d'ailleurs un gage de beauté d'être plus rond que maigre. Qui dit gros dit en bonne santé.

    Elle examine son ventre et soupire. Elle devrait manger plus. Peut-être alors serait-elle moins frileuse.

    Abandonnant l'examen de son corps, elle passe de l'eau dans ses cheveux, puis un peu d'huile pour les fortifier et les rendre plus beaux. Elle est assez fière de sa chevelure d'un noir d'encre, assez longue pour atteindre le bas de sa poitrine. Une fois tous les soins prodigués à sa chevelure elle la sépare en deux couettes qu'elle attache à l'avant avec de larges bandes de tissus.

    Il lui faut maintenant se presser de s'habiller. Il y a beaucoup à faire aujourd'hui. Préparer le repas avant que Kova ne revienne de nourrir les chiens, puis préparer les peaux ramenées par son mari de la dernière chasse, s'énumère-t-elle intérieurement en enfilant son pantalon, ses bottes kamiit et sa veste amauti. Après cela, elle ira rejoindre d'autres femmes du village pour aller ramasser du lichen pendant que les hommes prendront les traîneaux pour aller découper des blocs de glace plus loin sur la banquise.
    Je ressemble à ça...


    Depuis l'enfance, Yenene a tendance à s'enfermer dans ses pensées, se coupant du monde et de ses proches pour s'adonner à des réflexions profondes. Cela ne pose pas tant de problèmes avec son mari puisque lui-même ne parle pas beaucoup. Mais dans une famille comme celle dans laquelle elle a grandi avec deux parents, les grand-parents, une tante veuve, trois fils et une fille, il y a beaucoup à faire et chacun est mis à la tâche. Cela avait mené au nom de Onida que sa grand-mère lui avait donné. Onida signifie 'celle que l'on cherche' car la petite était si loin dans ses pensées qu'il fallait souvent s'époumoner pour la ramener sur Terre.

    Elle faisait tout de même des efforts pour ne pas être si absente. Depuis longtemps, elle est soucieuse d'être utile aux autres, de les aider (au)tant qu'elle peut. Elle ne sait pas d'où ça lui vient. Peut-être est-ce simplement une habitude après avoir passé tant d'années à aider l'une ou l'autre à remplir telle ou telle tâche. Ce n'était pas que la famille qu'elle s'efforçait d'aider mais les voisins aussi. On hésitait pas à lui confier la garde des enfants plus jeunes pendant que les mères travaillaient tant on la trouvait mature.

    Encore aujourd'hui, on sait qu'elle est prête à rendre service et on n'hésite pas à se tourner vers elle lorsque l'on a besoin d'aide. C'est à la fois gratifiant et une source d'anxiété pour Yenene, car on vient aussi la voir pour des problèmes plus intérieurs, plus personnels. Parfois ce sont des femmes avec des soucis avec leurs maris qui viennent lui demander conseil et Yenene doit s'efforcer d'aider du mieux qu'elle peut tout en luttant contre le sentiment qu'elle n'a pas la sagesse pour être de bon conseil. Elle ne se sent pas habilité à aider mais pourtant elle fait de son mieux.

    C'est cette sollicitude qui lui a valu d'être nommé Yenene le jour de ses quinze ans. Son nom de 'guérisseur' ne lui vient pas d'une quelconque occupation mais plutôt de sa capacité à guérir les cœurs par sa gentillesse et son attention. Un éloge à sa tendresse.

    Malgré cela, elle porte le fardeau d'une peine immense. Son cœur à elle, elle ne peut le guérir après tout. Alors elle saigne des années durant, pleurant en silence la perte de ses êtres chers, souffrant sans rien dire d'un sentiment d’impuissance face à l'immensité du destin et des dieux, parfois si cruels et pourtant si beaux. Il n'y a que Kova pour la soutenir dans ses moments de faiblesse et à sa grande honte elle a parfois le sentiment qu'il ne suffit pas à panser toutes ses plaies. Elle aimerait une sœur à qui se confier mais elle n'a que des frères et si elle a beaucoup d'amies qui comptent sur elle, elle n'ose compter sur personne. N'ose pas infliger son fardeau à quelqu'un d'autre. Alors elle porte tout en silence, souriant comme elle le fait toujours et elle espère que le temps fermera ses blessures.
    Ce qui se passe dans ma tête


    1 □  Enfant Secrète, Enfant du Passé, Enfant Glacée

    Ça commence une nuit de grand froid, avec une famille assemblée autour de la nouvelle-née. Elle est dans les bras de sa mère, blottie contre son sein. Son père n'est pas très loin, l'observant d'un œil intrigué comme s'il ne sait que faire d'une petite fille après avoir eu tant de garçons. Les trois fils, dont l'aîné est déjà âgé de dix ans, sont regroupés autour de leur mère regardant la petite avec des yeux ronds. Ils restent quelques minutes, si proches que l'on ne peut plus voir la tignasse noire du bébé, puis le père leur ordonne de laisser la place à leurs grands-parents.

    Alors viennent les anciens. La grand-mère d'abord, souriante et encore belle malgré son visage ridé et ses cheveux gris. Elle félicite sa belle-fille d'une voix douce mais c'est le grand-père qui s'approche du bébé, posant une main abîmée sur la joue ronde et pleurant à chaudes larmes.

    "Yepa!" répète-t-il, son vieux visage ruisselant fendu d'un sourire incrédule. "Yepa!"

    Yepa, la femme des neiges, c'est le nom que l'on donne à l'enfant perdue. Cette fille, petite sœur du grand-père, qui a disparu un soir qu'elle n'avait que cinq ans et que l'on retrouva des jours plus tard au milieu de la neige, gelée jusqu'à l'os mais l'expression sereine. Cette petite-fille à laquelle le bébé ressemble tellement qu'elle pourrait être la même personne.

    "Elle est revenue." sanglote le grand-père, alors qu'un silence émue s'installe dans l'habitat. "Ma Yepa."

    Yepa c'est le nom qu'il donnera toujours à cette petite fille qui lui a rendu son sourire. Yepa qu'il a toujours cru être la réincarnation de sa sœur perdue.

    ***

    Le premier mot de la petite est 'Anaana'. Maman. Elle l'appelle sans cesse comme si elle chantait une chanson et la femme se plaît à l'appeler 'Mochni', l'oiseau parlant. La petite observe le monde depuis la capuche de la veste amauti de sa mère. De son perchoir, elle regarde ses frères jouer dans la neige, voit les chiens se battre pour un morceau de viande, voit son père tailler des os en pointes de flèches, et pendant ce temps, Anaana s'affaire à ses tâches.

    Parfois Mochni babille mais souvent elle est silencieuse. Elle observe le monde autour d'elle avec un air perplexe ou pensif. Son père l'appelle 'Wicasa', sagesse, car elle semble toujours perdue dans des contemplations profondes.

    ***

    Ce n'est qu'à quatre ans qu'elle quitte la capuche de sa mère pour s'aventurer hors de la maison familiale sur ses deux jambes. Ses premiers pas au-dehors se font alors que ses petites mains sont agrippées au poil de Torngasak, la vieille chienne qui a longtemps chassé au côté d'Elki et que la petite appelle Tak. La bonne âme ne s'offusque pas des petites mains et l'accompagne patiemment alors qu'elle explore chaque recoin autour de la maison avec la curiosité d'une jeune enfant.

    Anaana les regarde amusée. Son oiseau ne babille plus, maintenant elle parle à mots courts et hachés. Elle ne dit pas souvent de nouveaux mots mais lorsqu'elle le fait elle les prononce parfaitement comme si elle a étudié attentivement comment les autres le prononcent avant de s'essayer à le dire. Une vraie petite Wicasa.

    Et puis un jour que la petite a cinq ans, elle disparaît. Le grand-père est inconsolable. Sa Yepa est à nouveau perdue. Le vieil homme tremble et implore qu'on cherche son petit trésor, des grosses larmes roulent sur ses joues alors qu'il essaye de se lever du lit qu'il n'a pas quitter depuis des mois, sans y parvenir. La grand-mère l'enlace, son visage marqué par un chagrin immense.

    La peur au ventre Elki lâche ses chiens, leur ordonnant de traquer l'odeur de sa fille. Mais une tempête se prépare et il est difficile pour eux de trouver son odeur. D'autres hommes se joignent à Elki pour chercher la petite sur la banquise pendant que les femmes parcourent le village pour tenter de trouver une trace de l'enfant.

    C'est Torngasak qui retrouve finalement l'enfant. Yepa est assise dans la neige avec une expression émerveillée. Elle accueille la vieille chienne avec des gazouillis heureux alors qu'Elki se précipite vers elles et soulève sa fille du sol, des larmes pleins les yeux.

    Depuis, la grand-mère l'appelle 'Onida', celle que l'on a cherché. Ils l'ont cherché et ils l'ont retrouvé mais cela la grand-mère ne le dira jamais à Onida, elle lui dira que c'est parce qu'elle est tête en l'air.

    Le grand-père meurt quelques jours plus tard, le cœur serein. Sa Yepa n'est plus perdue. Elle a été retrouvée. Il peut mourir en paix.


    2 □ Fille Heureuse, Fille Songeuse, Fille Guérisseuse

    Yepa est une fille heureuse. Si elle est en peine on ne le voit pas car son visage est toujours souriant et ses yeux riants. Yepa est joyeuse. Elle sourit même quand l'hiver est rude, même quand son frère aîné Takoda se marie et quitte la maison, même quand son deuxième frère Una meurt lors d'une chasse, elle sourit encore et toujours.

    Onida est une fille songeuse. Elle s'absente souvent dans ses pensées et il est difficile de la ramener à la réalité. Mais Onida c'est aussi une fille travailleuse et sa grand-mère en est fière. Lorsque la sœur d'Anaanak, Ajak, vient vivre avec eux après avoir perdu son mari c'est le sourire de Yepa et l'aide d'Onida qui ramène son sourire et qui guérit son cœur. Ajak l'aime de tout son cœur et elles passent beaucoup de temps ensemble.

    Yepa ne perd son sourire qu'une seule fois, lorsque Torngajak, la vieille chienne, s’éteint un matin de printemps. La bonne âme s'envole sous les pleurs de celle qui l'aimait le plus et toute la force d'Elki ne suffit pas pour détacher sa fille du corps froid de l'animal.

    ***

    Le temps passe vite. Cela fait déjà quatorze ans depuis que tout a commencé, par cette froide nuit d'hiver. Et c'est une autre froide nuit d'hiver que la fille devient femme. De tous les noms qu'on lui a donné toutes ces années, Yepa est celui qu'elle aime le plus mais ce n'est pas celui qu'elle se voit attribuer. Lors de sa cérémonie de Passage à l'Âge Adulte, on lui donne le nom de Yenene qui signifie 'guérisseuse' car on se souvient qu'elle a guéri les cœurs de sa tante et de son grand-père et on sait que sa bonté en guérira bien d'autres.

    Cette même nuit on lui remet une effigie de Phoque taillé dans de la corne. C'est le totem donné à ceux qui font preuve de bienveillance et de douceur mais aussi à ceux qui sont maladroits ou trop gentils. Elle caresse le totem du bout du doigt et sourit à l'ancien qui le lui a remis. Cet animal est le sien, une part d'elle le reconnaît et l'accueille comme un vieil ami qui a manqué longtemps.

    Elle est adulte désormais.


    3 □ Été d'alliance, Automne de naissance, Hiver de lamentations


    Il s'appelle Kova. C'est un chasseur qu'Elki apprécie beaucoup. Il est jeune mais fort et réfléchi, des qualités indispensables pour ceux qui aspirent à une vie passée à suivre les traces des troupeaux sur la banquise. La famille l'invite à partager leur dîner un soir. Il prend place entre Elki et le fils Waki qui se marie bientôt. Ses paroles sont mesurés mais sa voix grave n'énonce que des paroles sages. Yenene aime sa présence solide mais silencieuse, réservée mais tendre. Elle ne le voit plus ou peu après cette rencontre et pourtant deux ans plus tard, Kova se présente à la maison d'Elki et la demande en mariage. Elle sourit et dit 'oui'.

    Ils se marient en été, alors que la neige fond et que là-bas, dans la toundra, des fleurs surgissent de la terre et montrent leurs couleurs au ciel. Ils reçoivent de nombreuses bénédictions. On l'appelle Yepa et Onida car elle s'en va vers une nouvelle vie et soudain on se souvient de ce qu'elle fut. Le père de Kova appelle son fils 'Shesh', l'ours, d'une voix fatiguée mais heureuse. Puis il est temps de rejoindre leur nouveaux logis, la maison où ils construiront une famille.

    ***

    C'est durant les quelques semaines de l'automne, deux ans après leur mariage, que Yenene donne naissance à sa fille. L'accouchement est long et pénible mais lorsque la jeune mère pose les yeux sur le visage rond de son enfant elle sait que chaque instant d'efforts sera récompensé. Elle l'aime déjà de tout son cœur.

    Kova la tient du bout des doigts, comme s'il a peur que la force dont il porte le nom détruise cette vie fragile qui vient tout juste de venir au monde. Yenene rit de le voir si attentif et à la fois gêné par cette fragilité. Elle est heureuse, tellement heureuse, qu'elle ne peut plus s'arrêter de rire.

    Puis l'instant d'automne passe et l'éternité de l'hiver s'installe. La vie devient rude et il faut travailler dur mais Yenene est si heureuse que l'hiver en devient plus doux. Et Kova au visage d'ordinaire impassible sourit tant qu'on ne le reconnait plus. Ils sont heureux, mais leur bonheur comme l'automne ne durera qu'un instant.

    ***

    C'est le troisième hiver que tout se termine. La petite Nene que sa mère a porté trois ans durant dans sa capuche et qu'elle s'apprêtait enfin à poser au sol s'endort un soir et ne se réveille plus jamais. Le froid ou peut-être une fièvre l'a emportée sans que quiconque ne s'en soit rendu compte.

    Nene n'est plus et sa mère est inconsolable. Si il n'y avait pas la présence rassurante et solide de son mari à ses côtés, Yenene se serait blottie dans la neige et aurait laissé le froid l'emporter comme Yepa, comme Nene, comme tant d'autres et pourtant seule Nene compte, seule Nene lui déchire le cœur ainsi. Les saisons passent mais le sourire de Yenene ne revient pas. Elle ne peut pas, dit-elle à Kova, elle ne peut plus être mère si c'est si douloureux. Il l'écoute, hoche la tête et la prend dans ses bras. Si c'est du temps qu'elle veut c'est du temps qu'elle aura.

    Alors ils attendent ensemble que cette douleur s'assourdisse, que cette plaie béante se referme, que leur sang arrête de couler. Le printemps revient le temps d'un instant, puis l'été s'installe pour un moment et peu à peu le sourire de Yenene revient mais il y a un éclat de larme qui reste à jamais dans son regard.  


    4 □ Vision d'enfants, Vision de désir, Vision d'avenir


    L'enfant est presque sauvage, laissé aux soins de la meute de chiens. Elle le voit courir à leurs côtés dans la neige. Il grogne plus qu'il ne parle et ses vêtements sont sales et abîmés. Accompagné d'Unalak, son ami fidèle et le petit-fils de Torngasak, elle s'approche et le prend dans ses bras. Il est trop maigre et pourtant si vif, se dit-elle en le ramenant chez elle pour le laver, le nourrir et prendre ses mesures pour lui confectionner de nouveaux vêtements.

    Il se prend d'affection pour elle comme un chiot s'attache à une main qui fait preuve de tendresse. Et elle en retour le couvre de l'amour d'une mère. Elle l'appelle K'eyush, son petit ours, peut-être car elle aurait aimé qu'il soit le fils de celui que son beau-père appelait Shesh. Mais surtout parce qu'il a une noblesse d'âme qui lui rappelle les géants blancs dont le plus puissant d'entre eux est leur dieu. Il est petit ours, enfant de Nanuq et s'il est parfois trop prompt à la colère, il est aussi tendre et affectueux.

    K'eyush lui rappelle des sentiments enfouis. Un amour qui va au-delà de tous les autres. Un désir de protéger. Un désir d'enfanter. Après des années de deuil, elle se laisse enfin penser que peut-être enfin elle est prête, prête à braver la douleur et le chagrin pour tenir à nouveau un enfant nouveau-né dans ses bras.

    Et puis la rumeur arrive d'un peuple étrange qui a traversé les montagnes, des hommes et femmes perdus et fatigués mais déterminés. Elle se propose pour aller à leur rencontre avec quelques autres. Ils partent à dos d'ours, avec des traineaux chargés de fourrures et de nourriture. Ils partent accueillir ceux qui sont venus chercher sur leurs terres une nouvelle vie. Et puis elle les voit enfin, des colonnes d'êtres qui avancent à pas mesurés et elle voit en eux un signe, une vision d'avenir.
    L'histoire de ma vie


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    ► Pseudo(s) fréquent(s): Zéphyr, Nour, etc
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    ► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? BOOOOOOOOOOOOOOO
    ► Comment tu trouves le forum? Aussi beau que moi  Very Happy
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    ► T'as pas un truc à nous dire hein? Screugneugneu
    ► Code du règlement: Validoche par moi-même

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    Dernière édition par Yenene Elkidyr le Sam 21 Oct - 16:48, édité 6 fois
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    Héhéhéhéhé. Victory
    J'arrive en force, Twinner. Victory

    Bienvenue à ta refonte ! Le papa pingouin
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    Merci twin! afro
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    Woa ! OMFG ! trop beau, trop bien écrit ! Roll Around Laughing
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    Bienvenue !


    ✥ ENCORE UNE REFONTE ?! Diable Enfin... vu ta refonte... eh, Twin, ta fiche est vraiment, vraiment, vraiment magnifique. Je te jure, pour celle-là tu t'es surpassée et tu as su y insérer une profondeur et un relief qui sont... magnifiques. *Q*'

    Bref... Tu es évidemment validée Twinner !

    ✥ Tu peux dès à présent, remplir entièrement ton profil si ce n'est pas déjà fait, recenser ton personnage ici, ton familier si tu en as un ( d'ailleurs si tu veux le rajouter dis-le moi et je ré-ouvrirai ta fiche ), ton arme, créer un carnet de bord et te lancer dans le RP avec une demande de RP ou une recherche de liens. o/

    ✥ Je te souhaite encore une fois la bienvenue parmi nous et j'espère que tu te plairas sur Agartha ! /O/

    P.S. : Nana, on ne poste pas après la validation du Créateur. êwe
    Mais j'te pardonne pour cette fois dans ma grande mansuétude. Wink

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