Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Ammaruq Ishadon || No stress babe, no need to fight against your feelings. ~

    Ammaruq Ishadon
    Ammaruq Ishadon

    Nanoqin
    Arme : Son silence, ses dents et ses amis.
    Messages : 109
    Date d'inscription : 21/10/2017
    Ammaruq Ishadon

    Ammaruq Ishadon
    Ammaruq Ishadon
    Nanoqin
    Ishadon Ammaruq
    For Bear's Sake shut the hell up, I'm talking to my family bastard.
    Connor Kenway || Assassin's Creed
    "Mon nom est Ishadon Ammaruq ( = loup gris ), mon totem est le Loup et je suis un homme de 15 ans. Je ne connais pas mon orientation sexuelle et je suis actuellement célibataire. Mon principal défaut est mon côté sauvage et ma qualité majeure est ma serviabilité."

    ► Le Groupe: Nanoquin
    ► Taille: 159 centimètres.
    ► Poids: 50 kilogrammes.
    ► Arme: Son silence, ses dents et sa famille ( chiens ). Un arc et des flèches.
    ► Famille: Anaana, qu'il considère comme sa mère ( Yenene ), ainsi que sa famille ( deux chiens - Kishi = nuit ; Nayati = guerrier -, deux chiennes - Aquene = paix ; Kohana = blanche - et un chiot - Adsila = « reste à la maison » littéralement - ). Son oncle Bly, aussi.
    ► Date de Naissance: Le premier jour après l'hiver, quand les fleurs ont fleuri, un matin où le soleil était plutôt clément et où le vent s'était mué en brise douce et apaisante.
    ► Emploi: Dresseur de chiens, sans doutes ? Il ne sait pas trop lui-même et bien qu'on l'ait déjà appelé ainsi il ne se considère pas comme un dresseur de chien mais comme un de leurs amis, voire un membre de leur famille dans le cas de sa famille. Il a appris la cueillette et l'art de tanner les peaux avec Anaana et il aime bien aller chasser avec sa famille aussi. Il a appris à tirer à l'arc avec Byl et Kova. Nous dirons que son emploi dépend de son humeur.
    Tu es roulé en boule contre Kishi, dormant paisiblement avec ta famille, une épaisse couverture de fourrure vous protégeant du froid. Un léger mouvement parvient à tes sens et te réveille instantanément. Tu clignes des paupières pour voir Nayati trottiner et assister au départ de Bly. Tu ouvres alors tes yeux vairons, te cale mieux contre Kishi et tu n'oses pas plus bouger ; tu sens Adsila dormir sur tes pieds et tu ne veux pas perturber le sommeil du petit. Nayati s'asseoit, pousse un petit aboiement quasiment inaudible mais rauque et tourne sa lourde tête vers toi jusqu'à ce que tu fermes les yeux, non sans esquisser un sourire de tes lèvres fines mais harmonieusment remplies. Tu passes une main dans les doux poils immaculés de Kohana qui s'étale sur toute la joyeuse famille sans aucun scrupule et enfonce ton visage dans le pelage de Kishi. Comme toujours, dès que tu te réveilles, impossible de te rendormir...

    Précautieusement, tu soulèves Adsila et la blottit contre toi avant de l'installer confortablement contre Kishi, puis tu déplaces une patte de Kohana pour pouvoir te sortir de là sans réveiller la famille et sans faire trop de bruits. Tout le monde avait un sommeil plutôt léger dans les parages. Sitôt sans couverture, tu enfiles ton pantalon de fourrure, puis tes alersiik, ensuite tes ilupirquk et enfin tes kamiik. Tu remarques que tes jambes ont encore un peu grandi mais, pourtant, tu rentres toujours très bien dans tes vêtements. Tu as de la chance là-dessus, tes muscles aussi fins que ta corpulence facilitent les talents de couturière de Anaana. Tu te lèves en enfilant un haut de fourrure et tu vas t'asseoir à côté de Nayati après avoir réanimé le foyer. Tu brosses machinalement ta courte et soyeuse chevelure d'un brun profond, aux quelques reflets violets et rougeâtres, en les induisant d'un onguent comme Anaana te l'a appris.

    Aquene se lève silencieusement ( même si elle ne peut pas masquer le doux bruissement de la couverture ), s'extirpe de l'amas-de-chaleur-dormant sans bruits et avec le moins de mouvements possibles et, une fois à votre hauteur, elle entreprend de se toiletter méticuleusement. Tu lèves ton regard vairon vers le soleil levant et tu cales ta tête contre une des puissantes épaules de Nayati qui accueille ton geste d'un petit jappement aussi discret que joyeux. Tu souris, puis tu te lèves et te diriges vers la bassine d'eau. Tu te penches au-dessus, observant ton iris droit couleur noisette et ton iris gauche d'une étonnante couleur vert émeraude. Les nuances de couleur changent selon la luminosité mais tu as là les nuances que tu préfères. Tu t'asperges le visage d'eau.

    Une nouvelle journée commence.
    Je ressemble à ça...


    Après avoir fait ta toilette, tu regardes en souriant Adsila extirper un morceau de viande du recoin de la petite réserve et commencer à le dévorer en laissant sa patte dessus, faisant ainsi grogner sa mère, Aquene. Kohana dort toujours d'un sommeil de morse et la voir avec une patte sur ses yeux te fait sourire. Tu finis par détacher les yeux des scènes matinales de la maisonnée pour te plonger dans la contemplation du ciel.

    On t'a toujours décrit comme étant quelqu'un de très inhabituel et, surtout, de sauvage. Pas dans le sens péjoratif du terme, non, dans le sens premier. Tu préfères largement la compagnie des animaux, en particulier de ta famille, que des autres êtres humains et tu n'aimes pas du tout les excès de bruit. Tu n'aimes pas non plus les excès de monde. Tu ne te laisses pas facilement approcher par les autres êtres humains, que tu peux rejeter d'un grognement ou d'un coup de main ( ou de pied ), alors qu'il te suffit d'un regard et quelques autres gestes pour tisser un lien profond avec les canins et quelques autres animaux. En fait, ton côté sauvage permet d'aborder les autres traits de ta personnalité.

    Tu n'es pas méfiant, ni prudent, tu es simplement observateur et réaliste. Vous vous souvenez, tu ne te laisses pas approcher par n'importe qui et tu peux rejeter violemment la présence de quelqu'un ? La raison est toute simple : c'est parce que, bien souvent, il faut t'apprivoiser et faire preuve de patience avant que tu ailles vers autrui de toi-même. En soi tu n'es pas cruel non plus, ni insensible, tu es simplement d'une simplicité émotionnelle qui est telle que tu ne comprends pas la complexité des sentiments d'autrui. La déception, par exemple, comme tant d'autres émotions et de sentiments, est quelque chose qui t'es étranger et que tu ne comprends pas, malgré tous tes efforts. Le pire exemple pour illustrer cela est la jalousie. Tu as beau essayer... tu ne comprends ni à quoi ça sert ni en quoi c'est utile ni pourquoi il faudrait en ressentir ni ce que ça fait ni comment peut-on en éprouver ni... bref, tu ne comprends pas. L'avantage de tout cela est que tu t'exprimes avec une honnêteté aussi pure que limpide ; on peut dire que tu es quelqu'un de pur au vu de la pureté des émotions ou sentiments que tu peux ressentir. L'inconvénient, c'est qu'en plus de ne pas comprendre certaines émotions ou sentiments, tu as un côté assez naïf, ou plus exactement un côté très innocent, très pur en fait. Un autre inconvénient, c'est que tu vis l'entièreté de ce que tu ressens ; quand tu es énervé, tu as tendance à réagir violemment, ce qui n'est pas foncièrement une bonne chose pour autrui. Tu as une sévère dent contre ce que Anaana nomme « injustice » et que, toi, tu appelles « lâcheté ».

    Tu es d'ailleurs quelqu'un de loyal, dans tous les sens du terme. Tu es fidèle en amitié et tu as su développer ton sens de l'honneur grâce aux faibles mais intenses apparitions de Byl dans ta vie, à Yenene et à ta famille. Pour ce qui est du sens de la vertu... il faudrait encore que tu comprennes ce que c'est et qu'elle est la différence avec l'honneur. Ce n'est pas pour tout de suite, ça c'est sûr... Autant pour tout ce qui est social tu as de nombreux ours polaires de retard, autant dans d'autres domaines, tu es en avance. L'un compense l'autre... Enfin, quoiqu'il en soit, tu n'es pas doué avec les mots, ah ça non. En revanche, au niveau de la gestuelle et des différents tons de voix, tu peux te montrer redoutablement perspicace. En parlant de ça, tu es quelqu'un de plutôt calme de nature. La compagnie des chiens t'a appris à être posé tout en sachant exprimer honnêtement et simplement les ressentis, émotions et sentiments qui te traversent. Cela étant, sourire n'est pas du tout dans tes habitudes, bien que cela t'arrive assez souvent quand tu es en compagnie de ta famille. Et de la même façon, tu es quelqu'un de profondément silencieux. Tu préfères t'exprimer par le langage du corps plutôt que par le langage tout court. C'est d'ailleurs peut-être en partie pour ça que tu es si affectueux, tu aimes beaucoup donner des marques d'affection et tu es quelqu'un de très tactile. Cela peut gêner mais c'est généralement ton innocence pure en montrant ton affection à quelqu'un qui annihile cette gêne.

    Avec la compagnie de Anaana, et en voyant les sourires que faisaient naître le simple fait d'aider, de vrais et beaux sourires ainsi que d'un beau partage pendant l'acte d'aider, tu t'es mis toi aussi à aider, à ton échelle et avec tes moyens, mais tu t'y es mis avec autant de sérieux que de soin. Tu es ainsi devenu un jeune homme très serviable, aidant ton prochain avec beaucoup de bonne volonté. Tu sais tout de même dire « non » quand tu ne peux aider quelqu'un ( inutile qu'il perde son temps à te demander alors que tu ne peux pas dans l'immédiat et/ou que tu n'as pas les connaissances nécessaires pour aider ) et tu essaies de rediriger ledit quelqu'un vers la personne la plus compétente qui soit à tes yeux. Quelque chose qu'il serait bon de développer, c'est une attitude qui est jugée froide, cruelle, insensible, alors qu'en fait tu dis juste une phrase simple avec des mots simples sans aucune conscience des sous-entendus ou du caractère péjoratif ( et/ou mélioratif ) de certains mots. Tu n'es pas froid, cruel ou insensible, comme dit plus haut c'est simplement qu'en plus de dire les choses aussi simplement que tu les ressens, tu utilises les mots au premier degré.

    Et autant vous dire que l'humour ou l'ironie ou toute la clique... ce n'est pas en allant vers toi que vous allez les trouver.
    Ce qui se passe dans ma tête


    Chapitre Premier : Premiers pas dans la vie


    La première fleur à éclore, ce matin-là, fut accompagnée de rires et de larmes de joie. Un deuxième rayon de soleil illumina la maisonnée, après cet hiver rude, et ce deuxième rayon de soleil... c'était toi. Tu avais bel et bien émis quelques hurlements lors de ta naissance, l'air qui rentrait dans tes petits poumons était glacial comparé au dioxygène que tu recevais dans le ventre de ta mère, Naya. Pourtant, après ces quelques hurlements et quelques gazouillements, ta bouche se ferma et tu ne dis plus rien. Tu te blottissais dans les bras de ta mère et, à part pour manger, tu limitais au maximum tes mouvements. Les Anciens crurent d'abord à une maladie, une déficience, et prièrent Nanoq pour que toi et d'autres nouveaux-nés arrivent à passer le seuil des quatre ans et ainsi pouvoir vivre. En quelques mois, les seuls gestes que tu esquissais étaient ceux pour manger, aller dans les bras de ta mère ou tenir un des doigts puissants de ton père. Pour un nouveau-né, tu pouvais parfois mettre beaucoup de force dans le geste pour tenir le doigt de ton père entre tes petites mains ou quand tu tapotais le cou de ta mère pour pouvoir se lover dans ses bras. Cela faisait beaucoup sourire tes parents et avait rassuré ta famille et les Anciens ; tu allais bien, tu n'aimais simplement pas trop bouger et tu n'émettais que rarement des sons.

    Ta voix, très peu utilisée, était donc douce, très basse, ce qui te valut le surnom de Nikipoq après un an de vie, soit « celui qui a une voix faible » ou « celui qui parle peu ». Tu grandis donc, bercé par les pas de ta mère, vivant soit dans son ample capuche, soit dans ses bras, soit dans ceux de ton père. Parfois, tu montrais vigoureusement du bras quelque chose qui attirait ton attention et tu pouvais rester fixé dessus des heures durant. Une fois, c'était une chienne faisant la toilette de son petit qui avait absorbé toute ton attention et cela avait fait sourire ton père, Isha. À deux ans, un Angakk avait voulu te prendre dans ses bras et tu avais tapé dans les mains qu'il tendait vers toi. Vu ta force, l'Angakk avait souri ; ça ne lui avait pas fait mal. Il retenta plus franchement mais tu t'accrochas aussi fermement que tu le pus à la capuche de ta mère, les larmes aux yeux. C'était ta première expérience des larmes. L'Angakk t'avait alors reposé dans la capuche de ta mère avec douceur en t'embrassant le front pour s'excuser et tu avais caressé ses mains en retour.

    Tu grandissais, limitant toujours autant tes mouvements et encore plus l'utilisation de ta voix. À trois ans, lorsque tes pieds rencontrèrent le sol, la première chose que tu fis fut de te mettre à quatre pattes et d'aller te blottir contre Asha, une chienne qui était à quelques pas de toi. Puis, après ça, tu regardas ta mère puis ton père... sur leurs deux pieds... et tu essayas de faire pareil, t'agrippant à Asha pour t'équilibrer. Tu fis un pas vers ta mère, puis un deuxième, plus lent, puis un troisième, assuré mais lent, et tu mis ainsi quelques minutes avant de t'écraser sur les jambes de ta mère, accroupie, qui t'attendait en souriant. Tu répétas l'opération pour aller dans les bras de ton père, où tu t'endormis. Ce furent tes premiers pas. Ton oncle vivait avec vous mais, étant chasseur, il s'absentait souvent et pendant des périodes de temps indéterminées, parfois longues, parfois très longues, parfois brèves.

    ***

    Vers tes trois ans et demi, quand tu sus te toiletter tout seul et marcher à peu près convenablement... tes parents s'éteignirent. Tu ne te rappelles plus le pourquoi du comment, ce dont tu te rappelles, en revanche, c'est que ton père avait le front bouillant et les doigts froids, très très froids. Quant à ta mère... il te semble qu'elle était alitée. La mort de tes parents t'avait plongé dans un mutisme sans pareil et c'est ton oncle, Byl, qui s'occupa de toi quand il était là et qui arriva à te sortir de ta profonde introversion en plusieurs années.

    Tu étais habitué à ses longues absences et, pendant ce temps, tu restais avec les chiens qu'avaient laissé ton père derrière lui. Ils s'occupaient de toi plus que tu ne t'occupais d'eux. Certains Nanoquins passaient te voir, ne serait-ce pour te donner à manger et s'occuper de la maisonnée, mais tu t'obstinais à rester contre Asha et à ne t'approcher que si elle en faisait de même. Tu allais jouer dehors avec ta famille, les chiens et chiennes que ton père avait dressé mais qui étaient trop vieux ( ou trop jeunes ) pour accompagner les chasseurs, sous l'oeil vigilant d'Asha qui prenait ta capuche entre ses crocs pour que tu te tiennes tranquille, parfois. Un été, celui de tes huit ans, alors que tu étais allongé contre la terre douce et l'herbe qui s'asséchait, Byl s'accroupit à tes côtés.

    - ... Tu vas bien ?
    - Oui.
    - Tu es sûr ?
    - Oui. Pourquoi cette question ?
    - J'ai parfois peur que tu manques de quelque chose, Qimmiq, ou que tu ne vas pas bien mais préfère ne rien dire.
    - Ta peur est stupide. Asha est là, ma famille est là, et toi tu fais de ton mieux. J'ai aucune raison d'aller mal.
    - Tu en es sûr ?


    Tu émis un petit grognement contrarié, qui transforma toute ton visage en une expression agacée. Évidemment que tu en étais sûr, tu ne l'aurais pas dit sinon. Logique. Tu te forças tout de même à répondre vu que la réponse semblait importante pour ton oncle.

    - Oui.

    Tu n'aimais pas parler, ça n'avait pas changé. Byl caressa tes cheveux et embrassa ton front et tu te redressas pour te blottir dans ses bras. Le lendemain, Byl repartit pour les courtes expéditions de chasse de l'été. Tu n'eus plus jamais une telle conversation avec lui, ce qui te fait sourire quand tu y repenses.

    ***

    Tu grandissais et, rapidement, tu devins inséparable avec quatre membres particulier de ta famille, ceux que maintenant tu appelles «Qimmikkut », soit « ta famille ». Il s'agissait de Nayati, Kishi, Kohana et Aquene, jeunes chiots de moins d'un an quand, toi, tu devais en avoir dix ou onze. Tu restais avec eux, limitant les interactions avec les autres membres de Nunavut, avec tout être humain en fait, et tu ne te laissais approcher que par Byl et Chenoa ( qui s'était occupée de toi depuis la mort de tes parents, de toi et de ta famille ) et tu n'allais que vers eux, quand tu en avais envie, ce qui revenait à pas très souvent. Tu étais bien avec ta famille et de toutes façons tu n'avais pas le temps de t'occuper des humains ; Asha était très vieille et avait besoin de toi. Tu grognais dès que quelqu'un esquissait des gestes pour s'approcher d'elle, en fronçant les sourcils, prêt à sauter à la gorge de quiconque dépasserait une limite spatiale indéfinie.

    Évidemment, Asha finit par s'éteindre à son tour. C'était à l'approche de l'hiver de tes onze ans. Tu avais pris Asha dans tes bras, tu avais froncé les sourcils sous l'effort ( elle faisait son poids ! ) et tu avais été aidé d'autres vieux chiens de la famille qui la tiraient par les pattes arrière. Les Nanoquins avaient froncé les sourcils en te voyant, un bon matin, amener Asha en pleine toundra alors que les températures se faisaient de plus en plus fraîches. Un adulte avait voulu t'accompagner mais tu lui avais grogné dessus. Byl étant parti en chasse, il ne pouvait pas t'accompagner - et tu lui aurais de toutes façons défendu de le faire. Continuant ta marche, lentement pour ménager tes jambes durant la descente de Nunavut, tu aperçus Chenoa qui te suivait de loin, à une distance raisonnable. Tu ne dis rien. S'il fallait ça pour rassurer tout le monde, soit. Tu ne comprenais pas pourquoi ils voulaient se rassurer ni de quoi ils voulaient se rassurer mais tant pis. Quelques heures plus tard, tu atteignis la toundra. Il te fallut quelques heures supplémentaires pour aller dans une petite clairière au milieu des connifères.

    Tu voulais ramasser quelques branches et autres bouts de bois pour faire un bûcher funéraire mais, dès le premier tas, les chiens qui t'accompagnaient émirent de brefs hurlements de désaccord. Alors, tu te contentas de pousser Asha contre le plus beau des conifères que tu voyais puis tu t'accroupis face à sa tête. Tu ne pleurais pas mais ton visage était en deuil. Tu lui embrassas le front puis tu grattas légèrement entre ses oreilles dans un deux sourire avant de te lever et de reculer de quelques pas. Les autres se contentèrent de toucher son museau du leur puis vous aviez fait sens inverse ensemble. L'après-midi était bien entamé quand tu rentras chez toi et Chenoa, qui vous avait devancé de quelques dizaines de minutes, avait préparé un ragoût. Quand ce fut prêt, elle t'en servit un bol et donna de la viande aux vieux chiens qui t'avaient accompagné - les autres avaient déjà mangé. Tu mangeais ton bol lentement, te demandant si Asha courait aux côtés de tes parents. Ton visage se fit attristé. Sans rien dire, sans doute par respect, Chenoa se retira.

    Tu la remercias le lendemain, après avoir grossièrement taillé une fleur dans du bois avec un couteau de chasse qui traînait dans la « salle à faire à manger ». Tu t'étais un peu écorché les doigts mais tant pis. Tu offris ton oeuvre à Chenoa, gage de remerciement pour la veille, et tu repartis avec Nayati, Kishi, Kohana et Aquene jouer dans la banquise.

    Chapitre Deuxième : Premiers pas vers Anaana et la chasse.


    Ta famille était en âge pour accompagner les chasseurs et quand tu les vis s'approcher de ta famille, avec cette intention, tout se passa très vite. Toutes les fois où ils essayèrent, tu grognais et tu n'hésitais pas à frapper pour les éloigner, ou au moins les tenir à distance. Toi comme ta famille. Seule Aquene restait en retrait, couchée sur le sol, les oreilles plaquées à l'arrière de son crâne en guise d'avertissement. Nayati et toi étiez les plus violents. Au bout de la troisième tentative, tu venais d'avoir douze ans, tu mordis sans scrupules un adulte à sang et tu ne desseras pas ta prise tant qu'il essayait toujours d'approcher ta famille. Tu raffermis même ta prise, t'accrochant de tout ton corps au bras de l'adulte que tu mordais sauvagement à la main. Tu lui fis même craquer quelques tendons au vu de la violence de ta morsure et, malgré les gestes à la fois doux mais fermes de l'adulte pour t'écarter, tu ne bougeais et te contentais de serrer encore plus. Ce fut l'incident qui te donna définitivement le surnom, et la réputation, du « sauvage de Nunavut ». Les adultes s'éloignèrent et, quand tu estimas que la distance était raisonnable, tu lâchas l'adulte et tu rejoignis ta famille avec du sang coulait de tes lèvres et gouttait sur ton menton.

    Un adulte essaya de s'approcher. Nayati bondit, sauvage, et faillit lui tordre violemment la jambe de ses crocs. L'adulte avait vivement reculé de plusieurs mètres et se retrouva avec un chien qui lui hurla dessus jusqu'à ce que le groupe soit assez loin. Ils n'insistèrent pas, conscients de ton passé et de l'importance que tu accordais à ta famille - Byl le leur avait raconté une fois -, et n'essaièrent plus de t'arracher à ta famille. Quelques heures plus tard, tu étais allé voir l'adulte que tu avais mordu et tu lui fourras un mélange d'herbe médicinale dans une petite fiole avec des bandages dans les bras et tu repartis sans rien dire de plus. Le soir même, tu découvris l'arc de ton défunt père et, sans un mot, tu le montras à Byl. Il sourit et t'expliqua alors à quoi cela servait. Tu passas le mois qui suivit à apprendre les bases du tir à l'arc à ses côtés puis, quand il repartit pour une courte expédition de chasse, il te proposa de venir avec eux. Tu allas vers ta famille, leur caressant la tête, puis tu t'habillas des vêtements que t'indiquas Byl - il avait préalablement demandé à une couturière de Nunavut de les faire - puis tu sortis de la maison, suivi de ta famille. Quand tu te mêlas au groupe de chasseur, Nayati te prit la cheville entre les crocs ( sans douleur ), simple geste pour te demander de rester.

    Tu te baissas, lui caressa la tête et enleva ta cheville de ses cros. Les autres membres de ta famille s'étaient assis. Finalement, Nayati t'accompagna, au grand désarroi des chasseurs. Après la scène que tu leur avais fait, autant dire qu'ils ne comprirent pas tout de suite... et toi aussi. Tu ne comprenais pas comment ils pouvaient faire pour ne pas comprendre que le passé c'est le passé, pas le présent. Enfin... vu que tu n'aimais et n'aimes toujours pas te casser la tête, tu décidas finalement que tu t'en fichais et qu'ils t'expliqueraient s'ils le jugeaient nécessaire. Tu les suivis donc, accompagné de Nayati. La chasse ne dura que trois jours. Tu avais abattu un renne de trois flèches, un renne qui t'avait bien fait peiner au vu de ses gestes aussi brusques qu'imprévisibles. Les conseils bien avisés de Byl ( et d'un autre chasseur, Kova si tu te rappelais bien ) t'aidèrent beaucoup. Nayati veillait à secouer sauvagement le cou des oiseaux et du renne que tu avais abattu, vérifiant ainsi qu'ils étaient bien morts, mais il ne s'éloignait jamais de toi et dressait instinctivement les oreilles sur sa tête au moindre bruit inconnu. Ces trois jours de chasse t'avaient bien plu mais avaient endolori tes muscles, que tu n'avais pas l'habitude d'utiliser de cette façon. Tu avais soigneusement veillé à récupérer tes flèches. Tu en avais utilisé six sur les dix qu'il y avait dans ton carquois. Byl posa une puissante main sur ton épaule, signe qu'il fallait rentrer.

    Tu traînais toi-même ton renne, aidé par Nayati qui portait en plus les trois oiseaux que tu avais tué sur son dos, et personne n'essaya de t'aider. Ce constat te ravit même si la raison était qu'ils étaient tous chargés. Lorsque tu rentras à Nunavut, Kohana, Aquene et Kishi vous ( toi et Nayati ) attendaient au pied de la montagne où la ville était construite. Ta famille t'aida à transporter le renne jusqu'aux réserves de la ville et tu reçus un peu d'argent pour ta chasse. Tu regardas les pièces en penchant la tête de côté, demandant silencieusement pourquoi on te payait, et le geste d'Aquene qui te poussa en direction de l'adulte qui te tendit ces pièces te fit prendre lesdites pièces. Tu savais ce qu'était l'argent mais c'était la première fois qu'on t'en donnait à toi, personnellement, pour te... payer d'une chasse. Tu avais alors souri, aussi légèrement que fugacement.

    - Merci.

    ***

    Après avoir mangé, t'être désaltéré et toiletté, tu étais sorti jouer avec ta famille pour les retrouver. Tu n'aimais pas te séparer d'eux et tu te demandas dans un coin de ta tête s'ils accepteraient que tu partes pour de courtes expéditions de chasse. Peut-être que Kohana se résoudrait à partir avec vous, qui sait ? Alors que tu courais avec eux et faisait des galipettes avec Kishi, le sourire aux lèvres, tu te mis à grogner brusquement. Quelqu'un approchait... avec un chien. Aquene s'assit et te retint par ta capuche, aussi tu te décidas à te blottir contre elle. Le chien s'approcha du reste de ta famille, prudemment, et fut accepté en quelques minutes. Il s'aprocha d'Aquene, qui l'accepta, puis de toi. Tu tendis ta main et attendis sa réaction, qui fut de la mordiller sans douleur entre ses crocs puis de te lécher le visage. Tu lui caressas alors la tête et... tu te retrouvas brusquement en hauteur, dans les bras de la dame qui s'était approché. Dans ses bras et sur ses cuisses vu qu'elle s'était accroupie. Tu clignas des yeux et t'apprêtais à la repousser brusquement mais Aquene, qui avait vu ton geste s'esquisser, grogna. Avec une moue contrariée et les bras ballants, tu restas dans les bras de la dame. Tu ne savais pas pourquoi elle était venue vers toi et ça te perturbait. Au bout de quelques minutes dans ses bras, tu fus bercé par les souvenirs que tu avais de ta propre mère. Très peu nombreux. Sans même t'en rendre compte, tu avais pris également la dame dans tes bras et tu t'étais blotti contre elle.

    Quand tu t'en rendis compte, cela étant, tu la repoussas - dans les faits tu t'éjectas plus de ses bras que tu ne la repoussas physiquement - et... une fois tes souvenirs envolés... tu lui jetas un regard sceptique. À elle puis à la main qu'elle te tendit. Son sourire était si tendre et son regard si... maternel ( bien que ce mot, pour désigner son regard, ne te fût venu que bien des mois plus tard )... que tu lui pris la main et tu la laissas te guider, accompagné de ta famille qui s'arrêta devant la porte d'entrée de la dame. Nayati émit un petit jappement inquiet et tu regardas autour de toi, découvrant cette nouvelle maison, à la fois familière et étrangère. Aquene finit par entrer et se poster derrière toi. La dame te lava, t'apprit par la même occasion quelques astuces pour tes cheveux, te nourrit et, en voyant ton regard curieux sur comment elle faisait la cuisine, elle espaça ses gestes de manière à ce que tu pusses les retenir, elle prit tes mesures, elle te cousit des vêtements et tu finis par les faire toi-même sous son oeil attentif ( et ton froncement de sourcils vu le nombre de fois où elle arrêta ton geste pour éviter que tu ne te transperçasses le doigt avec l'aiguille ) et ses conseils aussi doux que fermes. Tu repartis de là le soir, après le repas, pour retourner chez toi et poser les vêtements et les différents onguents qu'elle t'avait donné. Tu te blottis contre Kishi pour dormir, Aquene servant d'oreiller à Kohana qui s'étalait sur tout le monde et Nayati te servant de bouillotte-pour-les-pieds. Tu savais que Chenoa avait déposé une couverture sur vous tous même si tu ne le sentais pas. Le lendemain matin, tu t'habillas de tes nouveaux vêtements et, tes différentes tenues sous le bras, tu te dirigeas vers chez la dame de la veille.

    Tu attendis au seuil de la maison, sans rien dire. Kohana finit par émettre un petit hurlement, contrariée d'être ainsi ignorée, et toi, en voyant la dame, tu lui montras toutes les tenues que tu devais refaire ou reprendre ( celles d'hiver, tes deux tenues de chasse, les différentes chaussures, bottes et chausses que tu portes... la totale ) et la dame rit. Tu ne compris pas pourquoi et, une fois n'est pas coutume, tu verbalisas ton incompréhension.

    - Pourquoi ris-tu, Anaana ?

    ***

    Désormais, Yenene ( que tu as toujours appelée Anaana, soit « maman » ou « mère » ) faisait partie des personnes vers qui tu vas naturellement. Les Nanoquins avaient souri en voyant qu'il n'a fallu que quelques minutes à Yenene pour t'apprivoiser et qu'une seule journée pour que tu t'attachasses à elle, bien que personne ne s'en étonna au vu du caractère de Anaana. Tu venais souvent jouer avec Unalaak, que tu considérais et considères toujours comme ton frère... mais pas comme un membre de ta famille. Unalaak est gentil, en tous cas. Ton caractère s'adoucit avec le temps grâce à Anaana, bien qu'il restait toujours aussi sauvage et rude à certains égards. Au printemps, en été et en automne, tu partais chasser avec Kova et Byl lorsque les expéditions étaient brèves et qu'elles ne duraient pas plus d'une semaine. Une fois, l'expédition avait duré treize jours et les gens du village t'avaient raconté que, au bout de sept, Kishi et Aquene étaient partis à votre ( toi, Nayati et Kohana ) rencontre, raison pour laquelle tu les retrouvas deux jours plus tard. Le retour s'était fait sans encombres mais, depuis cela, tu ne partais que pour des chasses de maximum sept jours. Tu ne tenais et ne tiens toujours pas à inquiéter inutilement ta famille.

    Anaana t'a appris à coudre toi-même tes vêtements, même si tu lui montres toujours ton travail terminé et que tu écoutes attentivement les conseils qu'elle te donne pour bien entretenir tes vêtements et surtout les fourrures qui nécessitent un soin particulier. Ton aptitude à l'arc a augmenté depuis que Kova et Byl t'ont donné moult conseils et, même si les chasseurs aguerris n'ont rien à t'envier, ils t'ont avoué que tu étais d'une grande aide pour les oiseaux et aussi pour affaiblir les grosses bêtes, plus dures à tuer au couteau ou à la lance.

    Chapitre Troisième : De la Cérémonie de Passage à l'Âge Adulte à Aujourd'hui.


    Au contact d'Anaana, et au vu de tes connaissances en chasse et en couture qui s'amélioraient grâce à elle, Byl et Kova, tu étais devenu beaucoup plus serviable. Tu parlais toujours aussi peu, ce qui rendait ta voix rauque, étrangement douce et, surtout, très basse. La plupart te surnommaient Nikipoq même si certains t'appelaient « le sauvage de Nunavut » ou « sauvage » tout court ; d'autres encore te surnommaient « Qimmiq ». Tu rencontras plus de gens, tu t'étais montré curieux pour les habilités de tout le monde même si tu ne demandais à personne de t'apprendre leur métier ou leurs connaissances ( Anaana t'a appris beaucoup sur la théorie de l'art de la pêche mais tu n'es jamais allé pêcher ) ( tu aimes seulement l'eau que tu bois et qui te sers à te laver et à cuisiner ) ( pour l'instant du moins... ). Tu te baladais ( et te balades ) toujours avec un petit carnet où tu répértoriais le talent ou l'expertise dans un domaine de toutes les personnes que tu croisais ( avec leur consentement, pour la plupart ) ( ... ou la moitié selon le point de vue ), petit carnet que tu rangeais dans une des poches de ton pantalon en peau. C'est une poche que tu avais faite toi-même, sous l'oeil très attentif de Anaana et ses conseils bienveillants.

    À quatorze ans, le village se réunit pour la Cérémonie de Passage à l'Âge Adulte de tous ceux qui avaient quatorze ans, comme toi. Une Angakk te donna le nom d'Ammaruq, qui signifie « loup gris », au vu de ton comportement souvent bien similaire au loup gris, très sauvage, mais surtout au vu de ton totem. Si tu étais connu comme étant « le sauvage de Nunavut », tu étais tout aussi connu pour ton honnêteté et nul être te connaissant ( soit Byl, Chenoa, Kova et Yenene ) ne remettaient en question ta loyauté... ni ton comportement parfois cruel et insensible, même si de ton point de vue tu n'étais ni cruel ni insensible. Cependant, vu qu'il s'agissait d'une Cérémonie importante, tu ne dis rien. Peut-être étais-tu cruel et insensible après tout, tu ne t'étais jamais posé la question de toutes façons. Tu reçus donc ton totem, le loup, ainsi qu'un lacet de cuir brun pour l'accrocher autour de ton cou. Une fois le totem fait avec les défenses d'un morse contre ta peau, tu t'étais levée pour aller ajouter une bûche dans le feu qui brûlait derrière vous, comme le voulait la tradition. Tu avais ensuite regagné ta place parmi le cercle formé par les Nanoquins et les autres Cérémonies s'enchaînèrent.

    ***

    En rentrant d'une chasse, lors de tes quinze ans, tu découvris avec émerveillement qu'Aquene avait une portée. Tu restas auprès d'elle jusqu'à la naissance des petits, malheureusement seul un sur les quatre petits passa la barre des trois semaines. Tu l'appelles Adsila, soit « reste à la maison », pour l'instant et le petit a maintenant deux mois et adore se lover contre toi ( et tu adores le lover contre toi aussi ). Tu prends presque autant de soin de lui que ne le fait Aquene. Kishi, quant à lui, si qui que ce soit, en dehors de toi et ta famille, tente d'approcher Adsila, il se met à grogner sauvagement et s'est même montré très violent une fois. Une seule fois a suffi pour faire comprendre aux Nanoquins de ne pas approcher Adsila. Tu t'es entouré de plus de chiens au fil du temps, sans trop savoir comment cela s'est fait, et même si ta famille compte aujourd'hui que cinq membres, tu t'occupes d'une quinzaine de chiens en tout. Les gens du village disent que tu es très bon pour dresser les chiens, ce à quoi tu as répondu une fois que tu ne les dresses pas, tu te lies d'amitié avec eux. S'ils ne comprennent pas, tant pis pour eux. Toi, tu comprends. C'est l'essentiel.

    Récemment, de nouvelles personnes ont fait leur apparition dans la toundra et y ont construit un campement. Anaana va souvent à leur rencontre et tu l'accompagnes parfois, avec ta famille et Adsila dans tes bras, même parfois dans ta capuche ou dans les crocs de sa mère, Aquene. Tu observes ces nouveaux arrivants et tu les aides quand tu en as le temps et l'envie, même si tu grognes sauvagement dès qu'ils essaient de s'approcher d'Adsila ou que tu ne sens pas la personne qui te fait face ou encore qu'un membre de ta famille ne sent pas la personne que tu as en face. Quoi qu'il en soit, tu viens leur rendre visite parfois, aidant Anaana dans ses coutures de vêtements, ne comprenant pas un mot de certains d'entre eux qui parlaient de « ordinateurs bons à mettre au congélateur » ou de « demande d'avion de chasse envoyée ». Enfin, pour le coup, tu ne comprends pas et jusqu'à nouvel ordre tu n'as pas non plus envie de comprendre.
    L'histoire de ma vie


    HRP
    Dans la réalité je suis...
    ► Pseudo(s) fréquent(s): Night, Joker, «MattJeVaisTeButer» et autres joyeusetés. 8D
    ► Tu as quel âge? Ça s'fait pas de demander l'âge d'un ancêtre de plus de neuf millénaires comme moi.
    ► Tu nous as trouvé où ? J'suis fonda, fufu. Victory
    ► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? ... OUI. Héhé... 8D
    ► Comment tu trouves le forum? ... J'suis fonda, fufu. Victory Bis.
    ► T'as un autre compte? Lequel? I let you guess. 8D
    ► T'as pas un truc à nous dire hein? Je persiste : un jour j'ouvrirai un asile. Et j'en suis très fier. Victory
    ► Code du règlement: Mangé by myself. Victory

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    Dernière édition par Ammaruq Ishadon le Mar 24 Oct - 0:16, édité 17 fois
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    Bienvenue sur mon forum 8D
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    Nanoqin
    8D
    Content de voir que tu t'appropries vite des lieux my son. **

    MERCI. /O/
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    Nô XD
    On dirait la deuxième incarnation de Daz avec ces tendances conquérantes x)

    Sinon bienvenue à ce nouveau toi Twin! J'adore pour le moment!
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    Bienvenu nouveau Matt différent de Matt mais Matt quand même Very Happy

    *va se cacher*
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    Nanoqin
    Merci Twinner ! /O/
    J'vais essayer de rester sur ma lancée pour l'histoire. ;p

    XDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD Ilychoune je t'aime bon sang. XDDDDDDDDDDD
    Merci à toi, tu es un amour. Wink
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    Sola Guening

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    Citadine
    Du coup, en guise de bienvenue :

    DAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
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    Klog Mu'Arjin
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    Fille du Serpent
    DAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH

    Spoiler:
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    Nanoqin
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    Nanoqin
    Ils sont mignons les petits. *Q*'
    Hop là, fiche terminée. *\O/*'

    Twinner, si tu as quelque chose à dire, tu as mon skype fufufu. Héhé... 8D
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    Bienvenue !


    ✥ Membre n°3 du TIF, pour une fois tu n'es pas à la ramasse pour une création de compte, un TC rien que ça, et tu as enchanté Yenene avec l'écriture de ton caractère ! C'est plutôt inattendu.

    Rien que pour ça, tu es évidemment validé sale emmerdeur professionnel !

    ✥ Tu peux dès à présent, remplir entièrement ton profil si ce n'est pas déjà fait, recenser ton personnage ici, ton familier si tu en as un ( d'ailleurs si tu veux le rajouter dis-le moi et je ré-ouvrirai ta fiche ), ton arme, créer un carnet de bord et te lancer dans le RP avec une demande de RP ou une recherche de liens. o/

    ✥ Je ne te souhaite pas la bienvenue parmi nous, sale sournois de membre n°3 du TIF, et j'espère que tu te plairas toujours autant sur Agartha !
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