Meeting cozy post-séquestration
feat mon p'tit blondinet, @Damon Zigg
C'est la première fois que je viens dans ce bar. Enfin, c'est pas très surprenant ceci étant dit parce qu'autant que je saches l'Embuscade est pas ouvert depuis hyper longtemps. Il était pas là avant que le quartier prenne l'état de ruines. Je sais pas s'il y a lien avec les gouts du patron mais si oui c'est aussi rassurant que le nom du lieu.
Le bar est surprenamment sympathique. Honnêtement je m'attendais à un truc aussi délabré que le reste du quartier mais je suis agréablement surpris. Ça ressemble en tout point à un bar normal. Enfin sauf qu'eux ils ont du se trouver un créneau quelque part parce que la plupart des bars normaux ont fermé, à moins d'être dans la barricade de la Barrière ou dans le Secteur C, auquel cas la clientèle est pas hyper diversifiée.
Je m'approche du bar et commande un whisky avant de me diriger vers une table dans un coin un peu obscure. J'apprécie le manque de lumière. Si j'ai du mal à discerner le visage des clients c'est qu'ils ont du mal à discerner le mien et vu qui je m'apprête à rencontrer je préfère rester incognito. Surtout que j'ai passé bien une demi-heure à me débarrasser de mon garde du corps, ça me ferait chier si ça avait servi à rien. Pas que j'apprécie pas le zèle de mes subordonnés, mais par moment j'ai besoin de tranquillité, surtout quand je m'apprête à rencontrer l'ennemi.
J'espère bien d'ailleurs que c'est la première et la dernière fois que je fait une connerie pareille. C'est bien beau toute cette moralité et ces remords mais ça change pas le fait que je peux pas faire une habitude de me comporter en traître. Cette fois c'est exceptionnel. C'est un service que je rends à Tempest, après son gosse il se démerde. Ouais. C'est ce qu'il faut se dire. Encore faut-il le faire.
J'allume une clope et boit un peu de whisky. Je regarde ma montre. Huit heures moins cinq.
Il a intérêt à pas trop trainer le gamin. Je lui ai donner rendez-vous à huit heures, s'il est pas là à huit heures quinze je me tire. Je peux pas risquer qu'on me voit à trainer de manière suspecte, ni d'ailleurs que la Barrière me tombe dessus. J'ai confiance zéro en ce garçon. En même temps la dernière fois qu'on s'est vu il était ligoté et plutôt abimé par mes hommes. Certes il a pété la chaise. Mais bon, quand même. J'y tenais pas tant que ça à la chaise en plus.
Je tire sur ma clope. Huit heures. Je tape la table impatiemment avec mes doigts. Huit heures cinq. Je boit mon whisky. Huit heures dix.
Je commence à me dire qu'il ne vient pas après tout lorsqu'un blond au visage familier entre dans le bar.
"C'est pas trop tôt." je maugrée dans ma barbe en le regardant s'approcher.
Le bar est surprenamment sympathique. Honnêtement je m'attendais à un truc aussi délabré que le reste du quartier mais je suis agréablement surpris. Ça ressemble en tout point à un bar normal. Enfin sauf qu'eux ils ont du se trouver un créneau quelque part parce que la plupart des bars normaux ont fermé, à moins d'être dans la barricade de la Barrière ou dans le Secteur C, auquel cas la clientèle est pas hyper diversifiée.
Je m'approche du bar et commande un whisky avant de me diriger vers une table dans un coin un peu obscure. J'apprécie le manque de lumière. Si j'ai du mal à discerner le visage des clients c'est qu'ils ont du mal à discerner le mien et vu qui je m'apprête à rencontrer je préfère rester incognito. Surtout que j'ai passé bien une demi-heure à me débarrasser de mon garde du corps, ça me ferait chier si ça avait servi à rien. Pas que j'apprécie pas le zèle de mes subordonnés, mais par moment j'ai besoin de tranquillité, surtout quand je m'apprête à rencontrer l'ennemi.
J'espère bien d'ailleurs que c'est la première et la dernière fois que je fait une connerie pareille. C'est bien beau toute cette moralité et ces remords mais ça change pas le fait que je peux pas faire une habitude de me comporter en traître. Cette fois c'est exceptionnel. C'est un service que je rends à Tempest, après son gosse il se démerde. Ouais. C'est ce qu'il faut se dire. Encore faut-il le faire.
J'allume une clope et boit un peu de whisky. Je regarde ma montre. Huit heures moins cinq.
Il a intérêt à pas trop trainer le gamin. Je lui ai donner rendez-vous à huit heures, s'il est pas là à huit heures quinze je me tire. Je peux pas risquer qu'on me voit à trainer de manière suspecte, ni d'ailleurs que la Barrière me tombe dessus. J'ai confiance zéro en ce garçon. En même temps la dernière fois qu'on s'est vu il était ligoté et plutôt abimé par mes hommes. Certes il a pété la chaise. Mais bon, quand même. J'y tenais pas tant que ça à la chaise en plus.
Je tire sur ma clope. Huit heures. Je tape la table impatiemment avec mes doigts. Huit heures cinq. Je boit mon whisky. Huit heures dix.
Je commence à me dire qu'il ne vient pas après tout lorsqu'un blond au visage familier entre dans le bar.
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