Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Dix ans d'amitié, c'est indestructible ☠ Aloïs & Alix

    Nour Mu'Zineb
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    Mission nocturne d'un grand capitaine

    La nuit était sombre. Il n'y avait ni lune ni étoiles visibles, étant donné que les tempêtes faisaient rages à l’extérieur. Malgré les vents déchainés rugissant par-delà la coupole, la nuit était silencieuse. Faisant attention à ne pas perturber le calme nocturne, Aloïs grimpa par dessus la grille d'une maison familière. L’ascension se passa sans encombres mais en enjambant la grille pour passer de l'autre côté, il se prit le pied dans la porte de métal et chuta vers le sol herbeux. Grâce à la terre molle et au tapis végétal sa collision avec le sol ne fut pas trop bruyante. Elle le fut cependant assez pour attirer l'attention des chiens robots gardant l'endroit.

    Aloïs eut un sourire narquois alors que les chiens de garde métalliques s'approchaient de lui avec hostilité. Évidemment, il n'était pas un amateur et avait tout prévu. Il tira de sa poche un paquet de papier plastifié blanc et en tira un morceau de viande crue qu'il jeta aux pieds des chiens robots. Ceux-ci observèrent l'objet avec méfiance avant de retourner leur regards robotiques vers l’intrus. S'ils avaient été expressifs, on aurait pu lire de la perplexité dans leurs regards. Aloïs ne se départit pas de son calme devant l'échec de son appât pour toutou, et fourra une main dans sa poche. Il appuya sur le bouton d'un objet métallique qui s'y trouvait et les chiens s'effondrèrent au sol.

    "Comment est-ce que trouvez-vous mon steak somnifère?" leur demanda-t-il avec un gloussement avant de s’infiltrer dans la bâtisse.

    Une fois à l’intérieur, il avança sans hésitation vers sa cible. Il connaissait la demeure comme sa poche et cela se voyait. Il finit par trouver ce qu'il cherchait et fit une petite danse de la victoire avant de se mettre au boulot, un sourire mesquin aux lèvres...

    ☠☠☠

    Aloïs sautillait joyeusement vers le café où il devait retrouver son amie d'enfance, se remémorant avec joie sa mission de la veille. Lorsqu'il en arriva à la partie où il avait laissé sa carte de visite à côté de la bien aimée mitraillette de son amie, il se mit à rire, affolant les gens à côté de qui il passait.

    "Ne le regarde pas!" ordonna une mère à son enfant, tirant le-dit môme vers des contrées plus favorables.

    Le capitaine, s'il avait entendu n'en montra aucun signe. Il continua sa route respirant la joie et la bonne humeur. Il avait été atteint d'un ennui mortel ces derniers jours. La saison des tempêtes avait commencé et il avait dû arrêter les expéditions dans le désert. Les premiers jours n'avaient pas été trop durs mais une fois qu'il eut fini de traumatiser la ville entière, il avait sombré dans l'ennui. Et la nuit dernière, il avait finalement décidé qu'il était temps de rendre visite à sa chère amie d'enfance.

    Comme le voulait la tradition, chaque visite était suivie par un rendez-vous au café durant lequel ils rattrapaient le temps perdu.

    ...Pas besoin de montrer autant de méfiance. Ces rendez-vous étaient toujours conduis dans une atmosphère amicale, et en gardant le sourire. Vraiment. Alors il n'y avait vraiment aucun besoin de s'inquiéter.

    Aloïs fit un tour sur lui-même avant d'ouvrir les portes battantes du café à la volée. Il repéra facilement son amie, assise à une table proche de l'entrée. Il bondit vers elle, un grand sourire aux lèvres, finissant son parcours par une pirouette magnifiquement exécutée. Au lieu de se figer après sa figure de danse classique, il entreprit d’exécuter un enchainement de poses héroïques. Il termina enfin sa danse improvisée sous les regards ébahis, et un peu effrayés, de l'ensemble du café. Plaçant un main sur sa hanche, il ramena l'autre vers son oeil et plaça ses doigts en ciseaux. Tirant légèrement la langue pour se donner un air mignon, il fit un clin d'oeil à la jeune fille.

    "Ça fait un bail, Alix!"
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    Alexie Mitchell
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    Dix ans d'amitié, c'est indestructible

    Colère noire de bon matin.
    Cher journal,
    Aujourd'hui, un événement des plus déplaisant s'est produit. J'étais encore plongée dans un sommeil profond lorsqu'il était venu. Inconsciente du danger, je me suis levée tranquillement du lit. Encore un peu dans le brouillard, je me suis lentement dirigée dans la cuisine sans m’apercevoir de rien. Je commandai un café à sunny et le but tranquillement adossée à mon fauteuil.

    C'est à ce moment qu'une ampoule s'alluma dans ma tête : les chiens robots étaient bien calmes, normalement ils étaient programmés pour me faire un rapport chaque matin. Je me levai donc de mon siège pour regagner le salon et ce que je vis me bouleversa. Mes petits trésors étaient effondrés au sol, un steak à proximité. J'aurais dû reconnaître sa marque de fabrique, mais je ne compris pas tout de suite. Je me précipitai sur les chiens pour s'assurer qu'ils n'avaient subis aucun dommage. Leur léthargie était causée par une sorte de somnifère. "Les effets se dissiperont dans quelques heures." pensais-je. Je me levai donc et me mis à faire l'état des lieux. Rien n'avait été volé, mais une carte de visite avait été déposée juste à côté de mon arme favorite.

    Furieuse, j'enfilais les premiers vêtements trouvés sans se soucier de la température extérieure. Normalement, je faisais plus attention afin de ne pas me démarquer, mais là, j'étais dans une colère noire au point de mettre mes lunettes de travail sur mon nez. Je me dirigeai vers la sortie sans penser à me coiffer. Avant de sortir de la maison, je pris ma mitraillette, la rangeai dans mon sac et conviai sunny à me suivre.

    Une fois dehors, je savais pertinemment où me rendre. Cet homme était agaçant, fourbe et attaché aux traditions. Il avait décidé se rendre au café juste après avoir trouvé un moyen de me mettre en colère. À chaque nouvelle tentative, je lui faisais passer un sale quart d'heure. C'est à croire qu'il est masochiste. Cependant je dois admettre que c'est la seule personne qui ne me voit pas comme un monstre, mais comme une "amie". Je ne l'apprécie pas vraiment, mais ne le déteste pas non plus. Notre relation est un peu étrange car elle est basée sur des querelles incessantes. Cependant, à ce moment-là, je le détestais de tout mon être.

    Je poussai la porte du café sans faire à attention à la foule environnante. Je me dirigeai vers une place au bar. Je commandai un thé en attendant son arrivée. Quelques minutes plus tard, un individu suspect poussa la porte d'entrée. Il n'y avait aucun doute, c'était lui.

    "Ça fait un bail, Alix"

    Ses paroles me firent bondir de ma chaise. Enragée, je le regardai et pointai mon arme sur lui :

    "Comment as-tu osé faire ça à mes créations ! N'as-tu donc pas de cœur ? Je te déteste."

    À ces mots j’appuyai sur la gâchette. Ne vous en faites pas, je suis contre la violence : j'avais remplacé les vrais balles par des balles "quasi" inoffensives. Cependant, ce qui sortit de la mitraillette n'étaient pas des balles. Ébahie, je regardai mon arme avec stupéfaction.
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    Nour Mu'Zineb
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    Le choc des Titans

    La réaction de la jeune fille aux cheveux verts fut immédiate. Elle bondit de sa chaise et pointa sa fidèle mitraillette sur lui.

    "Comment as-tu osé faire ça à mes créations ! N'as-tu donc pas de cœur ? Je te déteste." rugit-elle avec férocité.

    Tout à fait dans le rôle de l'ami d'enfance martyrisé, Aloïs poussa un cri de terreur et leva les mains devant son visage dramatiquement.

    "Attends! Je peux tout t'expliquer!" s'exclama-t-il imitant à merveille le mari s'étant fait prendre en train de tromper sa femme.

    Aveuglé par les larmes et la haine, la terrible Alix n'écouta pas ses plaintes désespérées et appuya sur la gachette. Le coup de feu retentit sinistrement dans le silence qui était tombé sur le café. La balle sembla voler au ralentit. Elle transperça la poitrine de l'infortuné martyr, faisant fleurir une rose sanglante au dessus de son cœur....

    Ou pas.

    Lorsque la jeune savante appuya sur la gâchette, il y eut un bruit d'explosion suivi de l'apparition d'un épais nuage de fumée orange. Quelques confettis et serpentins fusèrent ici et là. Un sourire narquois apparut sur les lèvres d'Aloïs, alors qu'il regardai le visage stupéfait de son amie. Il gloussa sinistrement.

    Le meilleur restait à venir.

    Le nuage de fumée se dissipa et on vit apparaître un étendard rose pale où des lettres rondes et noires formaient le slogan: 'Aloïs est le meilleur !', ornés de gros cœurs rouges.

    Le Capitaine prit un air touché, une petite larme au coin de l’œil, sa mâchoire tremblant légèrement.

    "Je ne savais pas que tu m'admirais autant Alix!" dit-il, sa voix tremblotante traduisant son 'émotion'.

    Et puis soudainement, n'y tenant plus, il explosa de rire. Ses éclats de rire tonitruants firent converger les regards vers eux. Aloïs n'y fit pas attention, si occupé qu'il était à se rouler par terre, pleurant de rire en se tenant les côtes.
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    Alexie Mitchell
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    Cris de rage et comédies
    Avant d'appuyer sur la gâchette, j'eus droit à un de ses fabuleux numéros qui attiraient beaucoup l'attention. Malheureusement, celui-ci, je le connaissais déjà. Attention, comprenez moi bien, je respecte son âme d'artiste et le trouve très original, mais là, ce n'était pas le cas. Il aurait pu faire beaucoup mieux.

    Bref, lorsque je tirai, il y eu un épais nuage de fumée orange, puis des confettis et des serpentins. Si ceci avait suffit à me faire rougir de honte, ce qui suivit fut tout aussi, voire plus, gênant. Tout d'abord, le sourire narquois d'Aloïs ne me rassurait pas du tout, mais ensuite, une banderole rose me fit comprendre l'air malicieux de mon "ami". En effet, sur celle-ci était inscrit en lettres rondes "Aloïs est le meilleur !" avec en plus des cœurs qui encadraient le message.

    L’âme de comédien du capitaine refit surface et celui-ci se mit à feindre une forte émotion due à l’étendard. Comme ce cela ne suffisait pas à m'embarrasser, celui-ci se mit à parler :

    "Je ne savais pas que tu m'admirais autant Alix!"

    Ce fut la goutte d'eau qui fit  déborder le vase. De rouge de honte, je passai à rouge de colère. Celui ci s'était mit à rire fort, trop fort. Toute l'attention du café était sur nous. Or, je déteste attirer l'attention. N'y tenant plus, je déferlai ma colère sur Aloïs en le rouant de coups de toute mes forces. Dans un dernier effort, je réussis à le faire reculer d'un pas.

    Réalisant que mes efforts ne servaient à rien, je m'effondrai sur ma chaise, les joues dégoulinantes de larmes. Puis je me mis à boire. Bon d'accord, c'était du thé et en plus il était tellement chaud que je me suis brûlé la langue. Une fois la tasse vidée, je cachai mon visage rendu hideux par les larmes derrière mes bras posés sur le comptoir du bar.

    "Je n'arrive jamais à rien !" marmonnais-je tandis que les larmes continuaient à couler.
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    Nour Mu'Zineb
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    Pourquoi tant de haine?

    Rouler par terre avait son charme, surtout lorsque quelqu'un vous noyait sous les coups. L'innocent roulement qui exprimait communément une grande hilarité, devenait soudain une technique d'esquive de haut vol. Deux coups sur trois atterrissaient sur le sol plutôt que sur son corps ce qui n'était pas négligeable. Aloïs profita de cet avantage pour se marrer encore quelque minutes. Il accéléra ensuite la vitesse de son roulement pour s'éloigner de son agresseur et gagner suffisamment pour se remettre souplement sur ses pieds.

    Alix revint aussitôt à la charge, le forçant à reculer afin de ne pas avoir trop de bleus. Une beauté telle que lui devait prendre soin de son apparence. La violence de son amie ne suffit pas cependant à faire disparaître le sourire narquois du Capitaine.

    Après quelques minutes de déchainement, la jeune fille abandonna la bataille et partit se rasseoir. Les cascades du Niagara surgirent de ses yeux et elle but d'une traite...sa tasse de thé. N'allez pas penser que la pauvre ange était alcoolique en plus! Tiens ça c'était une idée...La prochaine fois il mettrait de l'alcool dans sa boisson. Une Alix saoûle devait être drôle à voir...

    "Je n'arrive jamais à rien !" gémit la jeune fille, qui avait enfoui son visage dans ses bras.

    Aloïs alla s'asseoir à son côté, tentant de se forcer à assumer une expression compatissante.

    "Mais non, voyons Alix..." réprimanda-t-il en lui tapotant amicalement le dos, une larme de rire encore coincée au coin de son œil. "Ce n'est pas vrai du tout, tu es quelqu'un de formidable."

    Il commanda un chocolat chaud avant de s'atteler à la partie B de la rencontre: consoler Alix et se tenir au courant des derniers nouvelles.

    "Raconte-moi donc sur quoi tu as travaillé dernièrement."
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