Mission nocturne d'un grand capitaine
La nuit était sombre. Il n'y avait ni lune ni étoiles visibles, étant donné que les tempêtes faisaient rages à l’extérieur. Malgré les vents déchainés rugissant par-delà la coupole, la nuit était silencieuse. Faisant attention à ne pas perturber le calme nocturne, Aloïs grimpa par dessus la grille d'une maison familière. L’ascension se passa sans encombres mais en enjambant la grille pour passer de l'autre côté, il se prit le pied dans la porte de métal et chuta vers le sol herbeux. Grâce à la terre molle et au tapis végétal sa collision avec le sol ne fut pas trop bruyante. Elle le fut cependant assez pour attirer l'attention des chiens robots gardant l'endroit.
Aloïs eut un sourire narquois alors que les chiens de garde métalliques s'approchaient de lui avec hostilité. Évidemment, il n'était pas un amateur et avait tout prévu. Il tira de sa poche un paquet de papier plastifié blanc et en tira un morceau de viande crue qu'il jeta aux pieds des chiens robots. Ceux-ci observèrent l'objet avec méfiance avant de retourner leur regards robotiques vers l’intrus. S'ils avaient été expressifs, on aurait pu lire de la perplexité dans leurs regards. Aloïs ne se départit pas de son calme devant l'échec de son appât pour toutou, et fourra une main dans sa poche. Il appuya sur le bouton d'un objet métallique qui s'y trouvait et les chiens s'effondrèrent au sol.
"Comment est-ce que trouvez-vous mon steak somnifère?" leur demanda-t-il avec un gloussement avant de s’infiltrer dans la bâtisse.
Une fois à l’intérieur, il avança sans hésitation vers sa cible. Il connaissait la demeure comme sa poche et cela se voyait. Il finit par trouver ce qu'il cherchait et fit une petite danse de la victoire avant de se mettre au boulot, un sourire mesquin aux lèvres...
Aloïs sautillait joyeusement vers le café où il devait retrouver son amie d'enfance, se remémorant avec joie sa mission de la veille. Lorsqu'il en arriva à la partie où il avait laissé sa carte de visite à côté de la bien aimée mitraillette de son amie, il se mit à rire, affolant les gens à côté de qui il passait.
"Ne le regarde pas!" ordonna une mère à son enfant, tirant le-dit môme vers des contrées plus favorables.
Le capitaine, s'il avait entendu n'en montra aucun signe. Il continua sa route respirant la joie et la bonne humeur. Il avait été atteint d'un ennui mortel ces derniers jours. La saison des tempêtes avait commencé et il avait dû arrêter les expéditions dans le désert. Les premiers jours n'avaient pas été trop durs mais une fois qu'il eut fini de traumatiser la ville entière, il avait sombré dans l'ennui. Et la nuit dernière, il avait finalement décidé qu'il était temps de rendre visite à sa chère amie d'enfance.
Comme le voulait la tradition, chaque visite était suivie par un rendez-vous au café durant lequel ils rattrapaient le temps perdu.
...Pas besoin de montrer autant de méfiance. Ces rendez-vous étaient toujours conduis dans une atmosphère amicale, et en gardant le sourire. Vraiment. Alors il n'y avait vraiment aucun besoin de s'inquiéter.
Aloïs fit un tour sur lui-même avant d'ouvrir les portes battantes du café à la volée. Il repéra facilement son amie, assise à une table proche de l'entrée. Il bondit vers elle, un grand sourire aux lèvres, finissant son parcours par une pirouette magnifiquement exécutée. Au lieu de se figer après sa figure de danse classique, il entreprit d’exécuter un enchainement de poses héroïques. Il termina enfin sa danse improvisée sous les regards ébahis, et un peu effrayés, de l'ensemble du café. Plaçant un main sur sa hanche, il ramena l'autre vers son oeil et plaça ses doigts en ciseaux. Tirant légèrement la langue pour se donner un air mignon, il fit un clin d'oeil à la jeune fille.
"Ça fait un bail, Alix!"
Aloïs eut un sourire narquois alors que les chiens de garde métalliques s'approchaient de lui avec hostilité. Évidemment, il n'était pas un amateur et avait tout prévu. Il tira de sa poche un paquet de papier plastifié blanc et en tira un morceau de viande crue qu'il jeta aux pieds des chiens robots. Ceux-ci observèrent l'objet avec méfiance avant de retourner leur regards robotiques vers l’intrus. S'ils avaient été expressifs, on aurait pu lire de la perplexité dans leurs regards. Aloïs ne se départit pas de son calme devant l'échec de son appât pour toutou, et fourra une main dans sa poche. Il appuya sur le bouton d'un objet métallique qui s'y trouvait et les chiens s'effondrèrent au sol.
"Comment est-ce que trouvez-vous mon steak somnifère?" leur demanda-t-il avec un gloussement avant de s’infiltrer dans la bâtisse.
Une fois à l’intérieur, il avança sans hésitation vers sa cible. Il connaissait la demeure comme sa poche et cela se voyait. Il finit par trouver ce qu'il cherchait et fit une petite danse de la victoire avant de se mettre au boulot, un sourire mesquin aux lèvres...
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Aloïs sautillait joyeusement vers le café où il devait retrouver son amie d'enfance, se remémorant avec joie sa mission de la veille. Lorsqu'il en arriva à la partie où il avait laissé sa carte de visite à côté de la bien aimée mitraillette de son amie, il se mit à rire, affolant les gens à côté de qui il passait.
"Ne le regarde pas!" ordonna une mère à son enfant, tirant le-dit môme vers des contrées plus favorables.
Le capitaine, s'il avait entendu n'en montra aucun signe. Il continua sa route respirant la joie et la bonne humeur. Il avait été atteint d'un ennui mortel ces derniers jours. La saison des tempêtes avait commencé et il avait dû arrêter les expéditions dans le désert. Les premiers jours n'avaient pas été trop durs mais une fois qu'il eut fini de traumatiser la ville entière, il avait sombré dans l'ennui. Et la nuit dernière, il avait finalement décidé qu'il était temps de rendre visite à sa chère amie d'enfance.
Comme le voulait la tradition, chaque visite était suivie par un rendez-vous au café durant lequel ils rattrapaient le temps perdu.
...Pas besoin de montrer autant de méfiance. Ces rendez-vous étaient toujours conduis dans une atmosphère amicale, et en gardant le sourire. Vraiment. Alors il n'y avait vraiment aucun besoin de s'inquiéter.
Aloïs fit un tour sur lui-même avant d'ouvrir les portes battantes du café à la volée. Il repéra facilement son amie, assise à une table proche de l'entrée. Il bondit vers elle, un grand sourire aux lèvres, finissant son parcours par une pirouette magnifiquement exécutée. Au lieu de se figer après sa figure de danse classique, il entreprit d’exécuter un enchainement de poses héroïques. Il termina enfin sa danse improvisée sous les regards ébahis, et un peu effrayés, de l'ensemble du café. Plaçant un main sur sa hanche, il ramena l'autre vers son oeil et plaça ses doigts en ciseaux. Tirant légèrement la langue pour se donner un air mignon, il fit un clin d'oeil à la jeune fille.
"Ça fait un bail, Alix!"
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