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► Nomade ou Citadin? Nomade ( “Adorartiste” du Scorpion )
► Le Groupe: L'Exode
► Taille: 1m62 environ
► Poids: 57 kg environ
► Arme:Deux pinceaux Emeici (petites paires de bâtons en métal avec des pointes à chaque bouts, elles sont tenues grâce à deux anneaux qui permettent de les faire pivoter et de les manier facilement.)
► Famille: Mon clan.
► Date de Naissance: Une nuit plutôt froide, sous un ciel étoilée.
► Emploi:Peintre… Ou plutôt sculpteur ? Monstre de foire.
Seule, recroquevillée, frigorifiée, la jeune fille attendait. Elle attendait depuis une éternité, enfermée dans une cage qu’elle avait elle-même créé. Sa peau légèrement bronzée reflétait le peu de lumière que lui offrait la lune. Les astres se succédaient, chacun baignant l’initiée d’un supplice cruel. Caresses gelées, toucher ardent, elle les supportait sans rien dire et faisait le vide dans son esprit. Le vide… Pour repousser les ombres, les voix, les murmures. Pour accueillir la lumière qu’allait lui apporter un petit être, pénétrant son bras d’une lance divine.
Ses yeux jaunes dénués de lueur se fixèrent sur le petit scorpion qui venait de la rejoindre dans sa prison. Il venait d'accomplir sa mission et commença à grimper à la longue chevelure brune de l'initiée. Abondante mais désordonnée, emmêlée et endommagée, le scorpion put facilement la remonter pour se reposer sur la tête de la fille solitaire. Elle sentit alors le cadeau sacré se propager dans ses veines, sa vision devint trouble, son sens de l’équilibre fut perturbé. Son petit corps commença à chuter et elle put apercevoir le ciel qui toisait sa cage de sable. Crùaich ferma alors les yeux, attendant le choc inévitable entre son crâne et le sol… mais il ne vint jamais.
Un hurlement soudain la sortit de son attente mais elle resta immobile et garda les yeux fermés. Elle avait l’impression que ses sens s'étaient éveillés. Elle ne faisait qu'un avec ce monde, pouvant le ressentir avec chaque inspiration. Chaque brise caressant le sable lui révélait les courbes du vaste désert et de ses habitants sans qu’elle eût à ouvrir les yeux et Crùaich se concentra pour les discerner.
Le vent dansait autour d’une silhouette fine, petite mais inébranlable. Seule sa chevelure apparemment longue et abondante se retrouvait à valser dans les airs. Les brises caressaient sa peau de manière irrégulière, révélant à la fois une touche de féminité avec sa poitrine moyenne et sa taille fine mais aussi une touche de sauvagerie avec la présence de marques profondes sur son corps, malgré la tenue qui la recouvrait. Ce contraste était encore plus présent dans les traits de son visage. De longs cils, un nez fin et des lèvres qui l’étaient tout autant, cette étrangère semblait avoir une apparence vraisemblablement assez gracieuse. Cependant, cette grâce était meurtrie par de longues cicatrices qui la parcourait de manière chaotique, élargissant son sourire et divisant ses yeux.
Elle avançait sans un bruit, sans un mot. Le seul son qu’elle laissait échapper était un battement constant. Celui d’un coeur, téméraire et déterminé. Celui d’un coeur, solitaire et familier.
Crùaich eut alors un frisson. Le bruit de ce coeur envahissait tout ses sens, l’étouffant à chaque pulsation. Le bruit d’un seul coeur, au loin. Et pourtant, cette chaleur, cette sensation, elle ne pouvait appartenir qu’à un seul coeur, le sien. Le sien, dans le corps d’une autre.
Un hurlement soudain la sortit de sa méditation.
Crùaich ouvrit alors les yeux.
Il fallut à Crùaich quelques instants pour essayer de comprendre la folie qui se trouvait devant ses yeux. Sa vision était en complète contradiction avec ses autres sens. Le monde autour d’elle ne possédait aucune profondeur, la terre était dénué de couleur, le ciel se les étant accaparés. Des ombres noires ressemblant à des constructions qu’elle n’avait jamais vu l’entouraient, le rêve avait pris le dessus sur la réalité.
L’initiée s’émerveillait devant ce spectacle. Elle s’émerveillait devant toutes ces nuances de lumière et ce déluge de couleurs. Dans cette autre dimension se trouvait l’élément qui lui manquait tant dans le désert, une inspiration qu’elle n’avait jamais pu trouver. Elle s’était forcé à apprécier la violence pour ce qu’elle était et avait fini par réussir… mais les beaux gestes, l’énergie sauvage des coups, la mélodie des cris… ils ne suffisaient pas. Sans une vaste palette de couleur pour les complémenter, la violence que les scorpions se devaient de répandre manquait d’âme et de profondeur, elle était fade et ennuyeuse. L’existence de Crùaich était fade et ennuyeuse.
Elle le voyait ici-même, dans ce monde onirique. Elle n’était qu’une ombre parmi tant d’autres. Une simple silhouette, submergée par une masse noire. Plate, sinistre, monochrome. Elle ne pouvait qu’envier le ciel sans jamais pouvoir l’atteindre, et ce depuis sa naissance. Elle était une Adoratrice du Scorpion. Son rôle était de détruire et non de construire. Elle ne pouvait que se lamenter encore et encore, jusqu’à qu’un hurlement soudain se fasse entendre de nouveau.
Crùaich se retourna. Non loin, elle vit de dos la personne qu’elle avait ressenti plus tôt, assise sur un dôme au milieu des couleurs… la personne qui possédait le même coeur. L’étrangère familière tenait un long objet cylindrique pointu qu’elle maniait tel un pinceau, peignant mille couleurs avec grâce sur un tableau. Le tableau hurlait à l’agonie à chaque geste de l’artiste. Précis et technique, ou bien large et féroce. Chaque coup de pinceau transformait l’ombre en un rêve exquis. L’artiste pouvait même prétendre être maestro, faisant chanter le tableau avec sa baguette, jusqu’au moment où la musique s’arrêta. L’oeuvre n’était pas terminée mais il ne souhaitait plus révéler sa peinture, sa voix s’était éteinte. L’artiste poussa un soupir et haussa les épaules, poussant le crâne du tableau et le faisant chuter en bas du dôme. Crùaich ne put s’empêcher de tendre la main, comme pour essayer de le rattrapper, regrettant le gâchis d’un tel travail.
La mélodieuse musicienne se retourna pour faire face à l’initiée qui ne put contenir sa surprise. Les profondes marques que Crùaich avait put ressentir sur cette étrangère n’étaient autre que des cicatrices arc-en-ciels qui brisaient la monotonie de sa silhouette. À chaque pulsation de leur coeur, les couleurs vibraient, submergeant l’initiée d’une inspiration sans fin. Elle comprenait. “Elle” comprenait tout. C’était ce qui lui manquait, à elle, et à “elle” seule. C’était à elle de peindre ce rêve pour l’amener dans la réalité, sur ses propres tableaux. Sa vision, son imagination, elle se devait de les changer, afin de devenir comme “elle”.
Crùaich se mit à suer abondamment, sa vision se troubla. Les couleurs chaudes prirent possession de son corps et la rendirent nauséeuse. Ensuite, les couleurs froides tournoyèrent autour d’elle, la rendant vertigineuse et elle chuta. Où ça ? Dans une spirale infinie, dans le vide sombre, loin de son rêve...
Un hurlement soudain retentit et Crùaich ouvrit les yeux. Les étoiles et le froid l’accueillirent vers une nouvelle journée. Elle ne pouvait plus s’en défaire, ses rêves et ses cauchemars se terminaient tous de la même façon. Un hurlement. Un cri de rage, rage de quitter ce monde idyllique aux mille couleurs. Un cri de peur, peur de ne jamais pouvoir le retrouver. Elle ne le prenait pas pour acquis, ce rêve était pour elle un voyage vers le domaine du Scorpion Blanc, un voyage qu’elle n’avait pu faire qu’une fois lors de son initiation. Le rêve n’avait pas duré longtemps car la réalité l’avait vite rattrapée, suivi du cauchemar. Le désert ne pouvait plus satisfaire sa curiosité et sa passion et, durant ses nuits, la porte de ce monde lui était bloquée, elle ne pouvait que rôder autour dans un univers monochrome dénué de couleurs.
Ce manque l’avait rendue folle et furieuse. Elle s’était mise en tête qu’elle n’était pas encore assez digne et qu’elle devait s’investir plus pour le clan. Alors elle s’était investi. Elle avait utilisé toute son énergie pour devenir la sauvagerie incarnée, chassant jour et nuit. Elle avait attiré l’attention d’une camarade, Lizaig, qui avait tout comme elle subit un changement sévère après sa cérémonie de passage à l’âge adulte. Elles commirent nombreuses “atrocités” ensemble mais Crùaich n’eut jamais ce qu’elle souhaitait tant, même en tentant d’imiter les cicatrices qu’elle avait vu sur le visage de son alter ego onirique.... Et pourtant, soudainement, sans aucune raison apparente, elle put apercevoir les couleurs une fois de plus… lors du Grand Sommeil.
Elle se releva lentement et fit face au désert. Toujours le même. En cette nouvelle réalité, c’était un de ses seuls points de repère, un élément qui lui permettait de se dire qu’elle n’était pas devenu folle, qu’elle n’avait pas succombé à ses cauchemars et que tout ce qu’elle voyait désormais n’était pas juste une énorme farce…
Les mondes avaient changé mais elle restait toujours la même. Toujours crainte par les sédentaires, toujours une ombre dans le royaume des rêves et, pourtant, les mondes avaient changé sans que son existence même n’y participe.
Elle scruta les cieux. Elle pouvait apercevoir de légère teintes de couleurs venu d’un autre monde… Oui, elle pouvait désormais voir les couleurs dans le monde réel. Elle pouvait désormais peindre son rêve grâce à ses emeicis. Elle avait transformé plusieurs personnes en oeuvres d’art et s’était émerveillé devant la peinture qui coulaient de leur corps… mais les plus belles couleurs qu’elles avaient pu voir se trouvèrent dans son propre corps et celui de son amie. Est-ce que les couleurs avaient plus de valeurs quand elle connaissait mieux son tableau …?
Peut-être était-ce là la raison de son départ presque imminent. Une guerre était en train d’éclater, les sédentaires semblaient se tuer pour aucune raison apparente et certains nomades avaient pris partie dans cette guerre. Crùaich ne pourrait pas apprendre à les connaître pour faire ressortir leurs couleurs. Décevant, n’est-ce pas ? Peut-être qu’au-delà des montagnes elle trouvera son bonheur ? Le froid lui convenait plus de toute façon, une chose de plus qu’elle partageait avec Lizaig.
Dernière édition par Crùaich le Ven 8 Déc - 17:54, édité 6 fois
Crùaich
”The voice I’ve made myself bear again today, it’s name is Penitence.”
Crùaich || OC par Crùaich
"Mon nom est Crùaich (qui signifie “Massacre” ou “Tas de maïs”) et je suis une fille de 20 ans. Je suis hétéro et je suis actuellement célibataire. Mon principal défaut est mon sens artistique ma tendance à ne pas défier le destin et ma qualité majeure est mon sens artistique ma capacité à contrôler plus ou moins mes émotions."
► Nomade ou Citadin? Nomade ( “Adorartiste” du Scorpion )
► Le Groupe: L'Exode
► Taille: 1m62 environ
► Poids: 57 kg environ
► Arme:
► Famille: Mon clan.
► Date de Naissance: Une nuit plutôt froide, sous un ciel étoilée.
► Emploi:
"To adore the needles, that was the meaning imparted to His words."
Seule, recroquevillée, frigorifiée, la jeune fille attendait. Elle attendait depuis une éternité, enfermée dans une cage qu’elle avait elle-même créé. Sa peau légèrement bronzée reflétait le peu de lumière que lui offrait la lune. Les astres se succédaient, chacun baignant l’initiée d’un supplice cruel. Caresses gelées, toucher ardent, elle les supportait sans rien dire et faisait le vide dans son esprit. Le vide… Pour repousser les ombres, les voix, les murmures. Pour accueillir la lumière qu’allait lui apporter un petit être, pénétrant son bras d’une lance divine.
Ses yeux jaunes dénués de lueur se fixèrent sur le petit scorpion qui venait de la rejoindre dans sa prison. Il venait d'accomplir sa mission et commença à grimper à la longue chevelure brune de l'initiée. Abondante mais désordonnée, emmêlée et endommagée, le scorpion put facilement la remonter pour se reposer sur la tête de la fille solitaire. Elle sentit alors le cadeau sacré se propager dans ses veines, sa vision devint trouble, son sens de l’équilibre fut perturbé. Son petit corps commença à chuter et elle put apercevoir le ciel qui toisait sa cage de sable. Crùaich ferma alors les yeux, attendant le choc inévitable entre son crâne et le sol… mais il ne vint jamais.
Un hurlement soudain la sortit de son attente mais elle resta immobile et garda les yeux fermés. Elle avait l’impression que ses sens s'étaient éveillés. Elle ne faisait qu'un avec ce monde, pouvant le ressentir avec chaque inspiration. Chaque brise caressant le sable lui révélait les courbes du vaste désert et de ses habitants sans qu’elle eût à ouvrir les yeux et Crùaich se concentra pour les discerner.
Le vent dansait autour d’une silhouette fine, petite mais inébranlable. Seule sa chevelure apparemment longue et abondante se retrouvait à valser dans les airs. Les brises caressaient sa peau de manière irrégulière, révélant à la fois une touche de féminité avec sa poitrine moyenne et sa taille fine mais aussi une touche de sauvagerie avec la présence de marques profondes sur son corps, malgré la tenue qui la recouvrait. Ce contraste était encore plus présent dans les traits de son visage. De longs cils, un nez fin et des lèvres qui l’étaient tout autant, cette étrangère semblait avoir une apparence vraisemblablement assez gracieuse. Cependant, cette grâce était meurtrie par de longues cicatrices qui la parcourait de manière chaotique, élargissant son sourire et divisant ses yeux.
Elle avançait sans un bruit, sans un mot. Le seul son qu’elle laissait échapper était un battement constant. Celui d’un coeur, téméraire et déterminé. Celui d’un coeur, solitaire et familier.
Crùaich eut alors un frisson. Le bruit de ce coeur envahissait tout ses sens, l’étouffant à chaque pulsation. Le bruit d’un seul coeur, au loin. Et pourtant, cette chaleur, cette sensation, elle ne pouvait appartenir qu’à un seul coeur, le sien. Le sien, dans le corps d’une autre.
Un hurlement soudain la sortit de sa méditation.
Crùaich ouvrit alors les yeux.
Je ressemble à ça...
Il fallut à Crùaich quelques instants pour essayer de comprendre la folie qui se trouvait devant ses yeux. Sa vision était en complète contradiction avec ses autres sens. Le monde autour d’elle ne possédait aucune profondeur, la terre était dénué de couleur, le ciel se les étant accaparés. Des ombres noires ressemblant à des constructions qu’elle n’avait jamais vu l’entouraient, le rêve avait pris le dessus sur la réalité.
L’initiée s’émerveillait devant ce spectacle. Elle s’émerveillait devant toutes ces nuances de lumière et ce déluge de couleurs. Dans cette autre dimension se trouvait l’élément qui lui manquait tant dans le désert, une inspiration qu’elle n’avait jamais pu trouver. Elle s’était forcé à apprécier la violence pour ce qu’elle était et avait fini par réussir… mais les beaux gestes, l’énergie sauvage des coups, la mélodie des cris… ils ne suffisaient pas. Sans une vaste palette de couleur pour les complémenter, la violence que les scorpions se devaient de répandre manquait d’âme et de profondeur, elle était fade et ennuyeuse. L’existence de Crùaich était fade et ennuyeuse.
Elle le voyait ici-même, dans ce monde onirique. Elle n’était qu’une ombre parmi tant d’autres. Une simple silhouette, submergée par une masse noire. Plate, sinistre, monochrome. Elle ne pouvait qu’envier le ciel sans jamais pouvoir l’atteindre, et ce depuis sa naissance. Elle était une Adoratrice du Scorpion. Son rôle était de détruire et non de construire. Elle ne pouvait que se lamenter encore et encore, jusqu’à qu’un hurlement soudain se fasse entendre de nouveau.
Crùaich se retourna. Non loin, elle vit de dos la personne qu’elle avait ressenti plus tôt, assise sur un dôme au milieu des couleurs… la personne qui possédait le même coeur. L’étrangère familière tenait un long objet cylindrique pointu qu’elle maniait tel un pinceau, peignant mille couleurs avec grâce sur un tableau. Le tableau hurlait à l’agonie à chaque geste de l’artiste. Précis et technique, ou bien large et féroce. Chaque coup de pinceau transformait l’ombre en un rêve exquis. L’artiste pouvait même prétendre être maestro, faisant chanter le tableau avec sa baguette, jusqu’au moment où la musique s’arrêta. L’oeuvre n’était pas terminée mais il ne souhaitait plus révéler sa peinture, sa voix s’était éteinte. L’artiste poussa un soupir et haussa les épaules, poussant le crâne du tableau et le faisant chuter en bas du dôme. Crùaich ne put s’empêcher de tendre la main, comme pour essayer de le rattrapper, regrettant le gâchis d’un tel travail.
La mélodieuse musicienne se retourna pour faire face à l’initiée qui ne put contenir sa surprise. Les profondes marques que Crùaich avait put ressentir sur cette étrangère n’étaient autre que des cicatrices arc-en-ciels qui brisaient la monotonie de sa silhouette. À chaque pulsation de leur coeur, les couleurs vibraient, submergeant l’initiée d’une inspiration sans fin. Elle comprenait. “Elle” comprenait tout. C’était ce qui lui manquait, à elle, et à “elle” seule. C’était à elle de peindre ce rêve pour l’amener dans la réalité, sur ses propres tableaux. Sa vision, son imagination, elle se devait de les changer, afin de devenir comme “elle”.
Crùaich se mit à suer abondamment, sa vision se troubla. Les couleurs chaudes prirent possession de son corps et la rendirent nauséeuse. Ensuite, les couleurs froides tournoyèrent autour d’elle, la rendant vertigineuse et elle chuta. Où ça ? Dans une spirale infinie, dans le vide sombre, loin de son rêve...
Ce qui se passe dans ma tête
"Dark, for all eternity. Unchanging. May we stay in peace. "
Un hurlement soudain retentit et Crùaich ouvrit les yeux. Les étoiles et le froid l’accueillirent vers une nouvelle journée. Elle ne pouvait plus s’en défaire, ses rêves et ses cauchemars se terminaient tous de la même façon. Un hurlement. Un cri de rage, rage de quitter ce monde idyllique aux mille couleurs. Un cri de peur, peur de ne jamais pouvoir le retrouver. Elle ne le prenait pas pour acquis, ce rêve était pour elle un voyage vers le domaine du Scorpion Blanc, un voyage qu’elle n’avait pu faire qu’une fois lors de son initiation. Le rêve n’avait pas duré longtemps car la réalité l’avait vite rattrapée, suivi du cauchemar. Le désert ne pouvait plus satisfaire sa curiosité et sa passion et, durant ses nuits, la porte de ce monde lui était bloquée, elle ne pouvait que rôder autour dans un univers monochrome dénué de couleurs.
Ce manque l’avait rendue folle et furieuse. Elle s’était mise en tête qu’elle n’était pas encore assez digne et qu’elle devait s’investir plus pour le clan. Alors elle s’était investi. Elle avait utilisé toute son énergie pour devenir la sauvagerie incarnée, chassant jour et nuit. Elle avait attiré l’attention d’une camarade, Lizaig, qui avait tout comme elle subit un changement sévère après sa cérémonie de passage à l’âge adulte. Elles commirent nombreuses “atrocités” ensemble mais Crùaich n’eut jamais ce qu’elle souhaitait tant, même en tentant d’imiter les cicatrices qu’elle avait vu sur le visage de son alter ego onirique.... Et pourtant, soudainement, sans aucune raison apparente, elle put apercevoir les couleurs une fois de plus… lors du Grand Sommeil.
Elle se releva lentement et fit face au désert. Toujours le même. En cette nouvelle réalité, c’était un de ses seuls points de repère, un élément qui lui permettait de se dire qu’elle n’était pas devenu folle, qu’elle n’avait pas succombé à ses cauchemars et que tout ce qu’elle voyait désormais n’était pas juste une énorme farce…
Les mondes avaient changé mais elle restait toujours la même. Toujours crainte par les sédentaires, toujours une ombre dans le royaume des rêves et, pourtant, les mondes avaient changé sans que son existence même n’y participe.
Elle scruta les cieux. Elle pouvait apercevoir de légère teintes de couleurs venu d’un autre monde… Oui, elle pouvait désormais voir les couleurs dans le monde réel. Elle pouvait désormais peindre son rêve grâce à ses emeicis. Elle avait transformé plusieurs personnes en oeuvres d’art et s’était émerveillé devant la peinture qui coulaient de leur corps… mais les plus belles couleurs qu’elles avaient pu voir se trouvèrent dans son propre corps et celui de son amie. Est-ce que les couleurs avaient plus de valeurs quand elle connaissait mieux son tableau …?
Peut-être était-ce là la raison de son départ presque imminent. Une guerre était en train d’éclater, les sédentaires semblaient se tuer pour aucune raison apparente et certains nomades avaient pris partie dans cette guerre. Crùaich ne pourrait pas apprendre à les connaître pour faire ressortir leurs couleurs. Décevant, n’est-ce pas ? Peut-être qu’au-delà des montagnes elle trouvera son bonheur ? Le froid lui convenait plus de toute façon, une chose de plus qu’elle partageait avec Lizaig.
L'histoire de ma vie
HRP
Dans la réalité je suis...
► Pseudo(s) fréquent(s): Quatre / Llywelynn en général ~
► Tu as quel âge? C’est triste à dire mais j’avais oublié sur le coup :DD ~ 21 ans.
► Tu nous as trouvé où ? Naïah vous a trouvé. c:
► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Non mais c’est ma première inscription sur un forum avec un contexte bien défini... Je dois retenir plein de trucs et avec ma mémoire fragile c'est compliqué :DD
► Comment tu trouves le forum? Chaleureux même si c'est la banquise en ce moment d:
► T'as un autre compte? Lequel? Nan je vais déjà assez galérer avec un seul compte C:
► T'as pas un truc à nous dire hein?
► Code du règlement:Mangé par un fantôme.
► Tu as quel âge? C’est triste à dire mais j’avais oublié sur le coup :DD ~ 21 ans.
► Tu nous as trouvé où ? Naïah vous a trouvé. c:
► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Non mais c’est ma première inscription sur un forum avec un contexte bien défini... Je dois retenir plein de trucs et avec ma mémoire fragile c'est compliqué :DD
► Comment tu trouves le forum? Chaleureux même si c'est la banquise en ce moment d:
► T'as un autre compte? Lequel? Nan je vais déjà assez galérer avec un seul compte C:
► T'as pas un truc à nous dire hein?
► Code du règlement:
Dernière édition par Crùaich le Ven 8 Déc - 17:54, édité 6 fois