Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Un hasard fructueux (PV Maxine ♥) [TERMINÉ]

    Damon Zigg
    Damon Zigg

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    Damon Zigg

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    6:30 sonnent au réveil.
    Encore allongé sur son lit, vêtu de son pyjama habituel : un caleçon, le blond daigna ouvrir les yeux qui ne virent qu'un plafond blanc, légèrement vieilli par le temps.
    Il arqua un sourcil, pourtant ça ne faisait pas des lustres qu'il avait emménagé ici...
    Plaçant ses deux mains derrière la tête, il inspira profondément... Qu'allait-il encore faire aujourd'hui?

    Doucement, il tourna la tête en direction de son réveil qui n'avait pas cessé cette mélodie incessante, entrant petit à petit dans l'esprit ennuyé du jeune homme. Il tendit son bras et coupa le son :

    "-Let it go toi-même un peu, non mais.

    -Monsieur vous êtes énervé? Votre rythme cardiaque vient de s’accélérer

    -Wilson, Wilson... Wilson... Un de ces jours, il faudra que tu arrêtes de me scanner quand je me lève..."


    Sur ces mots il se mit en tailleur sur le matelas pratiquement neuf, il vit trônant comme un cheveu sur la soupe une feuille de papier à ses pieds. D'un geste sur, mais blasé il la saisit et relu le message qu'elle indiquait :

    "- Mise à l'arrêt pour blessure sur une période de deux semaines minimum, toutes activités sportives est déconseillés notamment celle effectuant une pression indirecte sur la hanche, comme la course par exemple, suite à cette période une prochaine visite sera effectuée... blablabla foutaises tout ça !


    -Monsieur, c'est un employé qualifié qui a rédigé ce papier, ce qui n'est pas votre cas."

    Damon se laissa tomber de désespoir en soufflant, son intelligence artificielle avait raison, et de par sa nature, il ne pouvait même pas le fusiller des yeux pour exprimer son mécontentement.
    Nonchalant, l'homme se leva et sans faire son lit partit en direction de la fenêtre. Il ouvrit les volets afin que le soleil inonde son espace de vie et le baigne d'une douce chaleur. Un bien maigre réconfort...
    Rapidement il prit son petit-déjeuner, deux toasts et un bol de lait. Puis il s'avança vers sa porte d'entrée. Il lorgna au-dessus et déclara :

    "-Les jambes je n'ai pas le droit, mais au moins la musculation des bras ! Et chut Wilson !"

    Il  saisit la barre de traction qu'il avait montée et commença sa série. Après une trentaine, il se laissa descendre doucement jusqu'au sol. Demanda à Wilson de mettre en route le chronomètre. Une minute trente passa et il recommença sa série, le tout 5 fois.
    Une fois fait, il fit de même avec des pompes, puis enchaîna avec des abdos, les lombaires jusqu'à ce qu'il sente tout les muscles de son corps le tirailler un petit peu, et qu'il se sente mieux dans sa peau.
    Il se releva, finit de boire sa bouteille d'eau et le sourire aux lèvres partit vers la salle de bain.
    Une fois dans la douche, il laissa la douce eau tempérée onduler le long de son corps, relaxant toute la tension accumulée et lui apportant tellement de réconfort...
    Il se moussa rapidement et remit le jet en marche pour se rincer, mais il traîna ainsi relaxé plus de 20 minutes.
    Quand il sortit, il mit simplement une serviette autour de sa taille, les cheveux encore humides tombant le long de son front et sortit de la pièce.
    C'est à ce moment précis qu'on sonna à la porte. Il alla ouvrir sans mettre aucun autre vêtement, de toute façon il n'était pas proche de ses voisins, il n'avait aucune image à protéger ou conserver donc bon...

    Damon tomba nez à nez avec une charmante jeune femme brune. Plus petite que lui, il baissa les yeux et déclara :

    "-Vous choisissez bien vos moments vous n'est-ce pas?" Dit il le sourire aux lèvres. "Mais comme hier je vais vous dire que je n'ai pas besoin de pansement, désolé.


    -Mais...

    -Oui je sais c'est prescrit, mais vous pouvez voir vous-même que je n'ai pas de marque, et puis au moins vous êtes payés à ne rien faire grâce à moi. Si vous voulez faire semblant d'avoir travaillé pour éviter les représailles de votre patron, entrez 10 minutes et ressortez. Comme ça tout le monde y trouve son compte n'est ce pas?"


    La jeune femme hésita un court instant puis franchi le palier, Damon toujours souriant l'invita à s'asseoir à sa table et lui servit un verre de lait avant de partir se changer dans sa chambre, seul.
    Quand il revint, la jeune demoiselle avait la moustache due à l'écume du produit laitier. Le soldat lui indiqua et elle se nettoya gênée avant de quitter le domicile du blondinet en le remerciant.

    Damon soupira quand la porte se claqua, mine de rien ça lui avait fait du bien de voir un visage quelque temps au cours de ses journées enfermé à ne rien faire d'autre que de changer de chaîne tandis que ses coéquipiers risquaient probablement leur vie dans des missions aussi rudes qu'il avait dû affronter il y a de cela quatre jours, la fameuse mission avec Noa, Marcus et Maxine. Il n'avait eu de nouvelles d'aucunes des trois personnes par ailleurs sur leur état de santé.
    S'asseyant sur son canapé, il y réfléchit encore un court instant : Noa allait bien sur le voyage du retour, Maxine avait pris un sale coup dans le nez et c'était retrouvé drogué et endormi sur l'épaule du soldat, tandis que Marcus était encore à l’hôpital central.

    "- Bon Wilson. Je sais comment on va occuper cette journée !

    -Monsieur, vous n'allez pas encore me demander de résoudre une équation impossible pour voir combien de temps je mets à m'en rendre compte?

    -Non... On va aller prendre un chocolat chaud pour finir le déjeuner et on ira voir Marcus."

    S’exécutant une fois sa phrase terminée, le blond se leva, s'empara de sa veste, son portefeuille et ses clés avant de quitter son petit appartement.
    Une fois dans la rue, ne sachant pas trop à quel bar il devait s'arrêter pour déguster un bon chocolat chaud , ce n'était pas un sujet de conversation récurrent dans son unité, il prit le deuxième qu'il vit, juste à l'angle d'une grande intersection.

    Il s'installa en terrasse, et leva la main pour interpeller le serveur, un grand homme d'environ 30 ans, bien rasé, bien coiffé, enfin quelqu'un qui faisait attention à sa personne. Quelqu'un pour qui Damon se bâtait tous les jours.
    Lorsque le met arriva sur la table, Damon remarqua qu'il manquait sa cuillère pour touiller, il releva rapidement la tête pour interpeller le serveur et vit au passage dans le reflet de la vitre face à lui une chevelure longue et ondulée rose.

    N'ayant vu qu'une fois cette couleur dans sa vie il se retourna et vit la personne en question de dos, il dit alors sur un ton curieux :

    "-Maxine, c'est vous?"


    Dernière édition par Damon Zigg le Ven 9 Jan - 21:55, édité 1 fois
    Maxine Frayer
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    Voilà bien quatre jours aujourd'hui que ta mission catastrophique est passée, bien mieux que le jour du départ, ton nez s'est largement arrangé. En ce qui concerne ton travail, ce n'était pas avec les lorries. Un bon savon vous a été administré puis des félicitations de rigueurs pour votre trouvaille. Ce qui ta marqué aussi est le changement de comportement de Noa, ce misogyne sans nom, c'est transformé comme un papillon. Aujourd'hui il t'écoute, te soutient et vient même te demander conseille. Il faut croire que lors de la mission il a vu ta valeur. Une nouvelle relation s'est posée entre vous, et tu ne regrettes en rien ce qui arrive. Reprenant le travail, tu n'as plus eu de nouvelle de Marcus et Damon, tu te poses souvent la question de comment ils vont. Si Marcus est sorti ou pas. Mais au vu des dernières nouvelles que tu as eu, ce n'est pas le cas. Pour en avoir le cœur net, tu as décidé du jour au lendemain, pour ton jour de repos, d'aller à l'hôpital pour le voir et prendre de ses nouvelles. Te préparant tu enfiles des habits de civils. Une petite jupe évasée saumon, un haut a manche trois quarts blancs unis, une ceinture noire et un foulard autour du cou tu prends ton petit sac et en route pour l'hôpital.

    A pied n'étant pas très loin tu passes par la rue piétonne, une foule de gens, des sourires, des cris d'enfants, des retrouvailles et des rendez-vous. La ville semble animée aujourd'hui, ou alors c'est toi qui n'as plus vraiment l'habitude vue le nombre d'heures que tu travailles. Guillerette le sourire aux lèvres tu ne passes pas inaperçu avec tes cheveux roses. Magasins, échoppes, restaurants, bars, tout ce commerce qui fait vivre les gens, une rue interminable se trouve devant toi, tu flânes ici est la faisant un peu de lèches vitrine, imaginant avec ton maigre salaire de soldat ce que cette robe donnerait sur toi. Tu ne t'attends pas en ce jour à croiser des collègues, une partie travail ou l'autre se prélasse chez eux pour se reposer. "-Maxine, c'est vous?" te redressant tu penses rêver à ce moment et hésites avant de te retourner et te retrouver nez à nez avec un visage qui ne t'est pas inconnu. Damon Zigg, l'un des militaires de la police qui vous a accompagné lors de cette mission, sans comprendre pourquoi un large sourire se pose sur tes lèvres rosées. « Monsieur Damon ...hum Zigg! » Approchant vivement tu tiens la bretelle de ton sac sur tes un mètre soixante-cinq et tes petites ballerines qui te font de tout menu petit pieds. En te regardant on ne croit pas le moins du monde que tu es une soldate maniant des armes potentiellement mortelles. Aux premiers abords on te prendra pour une petite vendeuse de fleur toujours enjouée.

    « Comment allez-vous ! Votre blessure, vous avez des nouvelles de Marcus ? J'ai voulu prendre de vos nouvelles mais je n'ai pas eu une minute pour moi c'est temps-ci, faut dire que depuis la mission je n'ai pas eu un moment à moi.... » Tu comprends par le regard perdu du jeune homme que tu t'es un peu trop te stoppant rapidement tu baisses la tête mal a l'aise et recule d'un pas « pardon.... » Ton regard améthyste vient doucement se poser sur lui. « Je ne vous dérange pas au moins ? » Le comique de cette situation, est que logiquement c'est lui qui t'a interpellé, et non l'inverse, mais que veux-tu, on ne change pas une Maxine. « C'est amusant de se croiser aussi subitement, je vais voir Marcus à l'hôpital pour savoir comment il allait, que faisiez-vous ? » Ton sourire a la capacité d'ouvrir n'importe quelle porte, on dit souvent que l'on te donnerait le bon dieu sans confession. À voir ci cela est vrai. Tout à coup tu comprends que tu es trop curieuse. Tu te penches vivement vers lui comme si tu viens de faire la bourde du siècle « NON...Hum...Excusez-moi je suis trop curieuse, désolé... » On peut facilement ce foutre de toi, mais sans savoir pourquoi tu as votre départ qui te revient en tête, tout ce dont tu rappelles c'est d'avoir eu ce coup de coude, puis l'injection de morphine, à partir de la c'est le flou totale. Noa t'a un peu raconté ce qu'il c'était passé mais farceur comme il est il na pas voulut tout te raconter et te laisser dans le noir.

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    Damon Zigg

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    La personne que le blond avait interpellé mit quelques temps avant de se retourner, ce court moment le fit douter sur l'identité de son interlicutrice. Il allait se retourner devant sa tasse comme si de rien n'était lorsque finalement l'inconnue montra son visage qu'il reconnut sur le champs pour l'avoir vu de suffisamment près il y a de cela peu de temps. Ses yeux vert ne l'avaient pas induit en erreur, il était bel et bien face à la soldate Maxine.
    Un simple sourire de sa part fit comprendre au policier qu'elle l'avait reconnu aussi. En réponse il lui retourna le même geste charmant.

    "Monsieur Damon ...hum Zigg! "

    Le blond se figea un dixième de seconde, et elle c'était Maxine... euh... Ce sera Maxine, pour le moment, du moins jusqu'à ce qu'il trouve un stratagème pour lui demander une nouvelle fois son nom de famille sans éveiller les soupçons.
    En quête d'un indice, il observa son ancienne coéquipière. Elle n'avait pas d'uniforme donc pas de nom... Mais cependant cette tenue la changeait, elle était beaucoup plus féminine, et son visage juvénile ressortait encore plus, rendant Maxine plus attrayante qu'avec le nez tordu et laissant couler un chaud liquide rouge.

    Alors que le blond, toujours assis, s'apprêtait à répondre, il subit une avalanche de questions. Il regardait d'un œil à l'autre la jeune femme en essayant de retenir toutes les informations lorsqu'elle se stoppa soudainement et recula d'un pas en s'excusant.

    Damon arqua un sourcil, pourquoi s'excuse telle? Son regard avait il été trop étrange? Probablement, il voulut donc sourire tendrement pour faire comprendre que ça allait, mais c'est un léger rire qui sortit de sa bouche. Il n'avait pu le retenir en entendant Maxine demandait si elle ne dérangeait pas, si Damon n'avait pas souhaité la voir il l'aurait simplement ignorée. A quoi bon dire "Maxine? ah non en fait je veux pas te voir."

    Décidément cette jeune femme avait un petit côté décalé, original et surprenant que le soldat appréciait, c'était la première fois qu'il rencontrait quelqu'un comme ça.

    Cette fois, jugeant que c'était à son tour de prendre la parole, Damon ouvrit la bouche et la referma tout aussi subitement lorsque la jeune femme lui coupa la parole. A la place il l'écouta en souriant, attendant le moment de répondre patiemment. Mais une dernière fois il fut surpris de la réplique inattendue de son interlocutrice, et rit :

    "- Et bien je vais tenter de répondre à toutes vos interrogations ! Alors pour commencer vous ne me dérangez absolument pas, j'étais seul et j'allais probablement le rester à moins que vous ne vouliez vous asseoir un petit moment?"

    Comme pour appuyer son invitation il se leva et tira la chaise de la soldate. Mais sans attendre qu'elle ne fasse un choix il enchaîna :

    "- Je m'apprêtais moi aussi à rendre visite à ce pauvre Marcus, nous pourrions y aller ensemble qu'en dites vous? Et puis vous savez, même si vous aviez pu prendre de mes nouvelles vous n'en auriez pas eu. Ma blessure guérit mais je suis cloîtré chez moi jusqu'à nouvel ordre à cause d'un bout de papier, je suis également privé de courir alors je ne sais pas vraiment comment occuper mon temps... L'ennui va me tuer... C'est ce qui explique ma présence à ce bar. Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de boire un coup donc... J'ai choisi au hasard celui là."

    Toujours debout , il s'empara de sa tasse et but une petite gorgée. Il regardait Maxine dans les yeux guettant sa réponse mais fit une drôle de mimique quand le liquide encore chaud lui brûla le bout de la langue, un léger hmm sortit de sa bouche avant qu'il ne repose la tasse et qu'il regarde son "amie" en souriant de nouveau.


    Dernière édition par Damon Zigg le Ven 9 Jan - 22:04, édité 1 fois
    Maxine Frayer
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    Un peu intimidée de te retrouver seule avec lui tu essaies de faire bonne figure, son rire te rend légèrement mal à l'aise, as-tu fais quelque chose de comique ? Ou alors ton attitude est-il risible ? Perplexe, tu fais une petite moue en cul de poule en le fixant de tes yeux rosés. "- Et bien je vais tenter de répondre à toutes vos interrogations ! Alors pour commencer vous ne me dérangez absolument pas, j'étais seul et j'allais probablement le rester à moins que vous ne vouliez vous asseoir un petit moment?" Clignant des yeux tu esquisses à ton tour un petit sourire, il a le chic pour t'amuser quoi qu'il en soit du contexte. Penchant la tête tu le vois t'inviter en tirant une chaise en face de la sienne, acceptant tu approches et te poses doucement le laissant approcher la chaise et le regarde venir se poser. « Merci.... » Posant ton sac sur tes genoux tu regardes un peu les alentours et fini par reposer ton regard Améthyste sur lui "- Je m'apprêtais moi aussi à rendre visite à ce pauvre Marcus, nous pourrions y aller ensemble qu'en dites vous? Et puis vous savez, même si vous aviez pu prendre de mes nouvelles vous n'en auriez pas eu. Ma blessure guérit mais je suis cloîtré chez moi jusqu'à nouvel ordre à cause d'un bout de papier, je suis également privé de courir alors je ne sais pas vraiment comment occuper mon temps... L'ennui va me tuer... C'est ce qui explique ma présence à ce bar. Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de boire un coup donc... J'ai choisi au hasard celui là."

    Souriante tu joues avec une cuillère qui se trouve sur la table pour faire passer un peu ton stress avant de reprendre ton calme « mais est-ce que vos blessures vont mieux ? Vous savez prendre un peu de temps pour soit ça fait du bien non ? » Prenant les choses du bon côté tu veux le pousser à faire pareille « sinon, je veux bien aller vois Marcus avec vous, au moins je serais moins gênée pour me présenter, sachant que je n'ai pas de lien directe avec lui, me connaissant je n'aurais pas su quoi lui dire » fronçant les sourcils tu lui offre une pseudo bouille en colère contre toi-même qui se trouve totalement déformée par ton minois enfantin. Surprise tu le vois faire des petits gestes bizarres et des grimaces, perplexes tu te prépares à te lever « qu'est-ce qui vous arrive ! » Finissant par comprendre au vu de ses halètements tu reposes ton séant sur la chaise échappant un rire amusé « soufflez avant de boire » levant le doigt tu décides de toi aussi prendre quelque chose pour l'accompagner, surtout par gourmandise. « Monsieur....un milk shake fraise s'il vous plaît » comme amusé le serveur trouve drôle ta commande, peu être a cause de ta rosittude, une demoiselle rose qui prend un milk shake rose. Quoi de plus comique en fait.

    Le regardant tu ne sais pas vraiment comment continuer la conversation, c'est exactement ce même problème à chaque fois. Inspirant grandement tu essaies de faire un bon dans ton attitude repliée sur elle-même « Comment allez vous s...hum...non on la déjà dit...Pardon, alors heu » tu te débats comme un poisson hors de l'eau « vous...Vous vivez près d'ici ? Enfin je le suppose.... » Recevant ta commande tu te jettes dessus comme pour palier à ton manque d'assurance et pou cacher ta gène. Sirotant ton milk shake il se termine en deux deux, toi-même dépitée de la rapidité que tu l'a bu. « ho....bon... » Reposant ton gobelet tu le regardes avec de grands yeux « nous y allons après votre chocolat ? » Le laissant terminer tranquille tu commences a sincèrement apprécier sa compagnie, il ne faut pas se mentir, il est agréable, amusant, calme et de surcroît bel homme. Ses yeux vert émeraude on le don d'attirer ton regard, brillant et espiègle il à quelque chose de différent des autres membres de l'armée que tu as déjà rencontré. Le voyant joindre ton regard, tu le détournes aussi tôt comme une adolescente qui se fait avoir par le garçon qu'elle regarde en secret. Les joues de porcelaine se teintant en rouge tu caches très mal ton embarras.

    Te levant alors qu'il termine tu paies ton milk shake et le regardes Allons y, avant que le repas du midi soit servie pour lui laisser de quoi se reposer » prenant les devants tu ouvres la marche vers l'hôpital. Finissant petit à petit par marcher à ses côtés tu te rapproches un peu de lui « Hum...il a quelque chose que je voudrais vous demander » hésitante tu te caches presque derrière tes cheveux. « Lors de notre mission, lorsque nous sommes rentrées, vous savez dans l'hélicoptère...je....l'infirmier ma mise sous morphine » toussotant tu te tournes brusquement vers lui « je m'excuse de ce que j'ai pu dire ou faire ...Noa m'a raconté que je délirais je ne me souviens pas vraiment l'avoir été mais si c'est le cas je m'excuse de l'image que vous avez eue...de ...moi » baissant la tête tu n'oses plus le regarder en face continuant la route vers le centre hospitalier.

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    Damon Zigg

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    Pendant que Damon suivait le conseil de son invité, en soufflant pour refroidir le breuvage, il réfléchissait aussi à ses dires.
    Certes avoir du temps pour soi, ça faisait du bien, enfin en théorie. La vie du jeune soldat se résumait à son métier qui pouvait lui prendre tout son temps, on pouvait l’appeler la nuit, le jour, pendant les repas etc... Ce rythme était entré dans sa peau désormais, voilà ce qui lui prenait : tout son précieux temps.
    Le peu de temps qu'il avait pour lui, il le passait à faire du sport toujours dans l'optique de son métier, ou à tenter de comprendre et d'améliorer ce gantelet unique et si précieux, ultime invention d'un professeur regretté.
    Le blond dressa son poignet, le gantelet était toujours là. Il le regardait d'un regard émeraude. Seul lui savait ce qu'il pensait à ce moment précis. Plusieurs secondes s'écoulèrent sans pour autant qu'il bouge, enfin il daigna baisser son intelligence artificielle lorsqu'un milkshake à la fraise apparut sur la table.
    Il partit se rasseoir face à Maxine, perdu dans ses pensées il n'avait même pas remarqué qu'elle avait commandé quelque chose. L'écran de W.I.L.S.O.N s'illumina, affichant les derniers dires de la conversation qu'ils auraient dû avoir.
    Damon fut à la fois surpris et intrigué, comment avait il deviné qu'il n'écoutait pas les alentours? Quoi qu'il en était en lisant discrètement et rapidement, un sourire se forma sur son visage.
    Ah cette Maxine, pleine de rebondissements! On ne pouvait pas s'ennuyer avec elle !
    La jeune femme finit son milkshake avant que le blond ne commence à répondre. Gardant son sourire il haussa les épaules et prit une gorgée de son chocolat chaud :

    "- J'ai confiance en vous, un jour vous ne vous emmêlerez plus les pinceaux par gêne, enfin je connais un Lieutenant qui vous ferait perdre tout vos apriori et vous changerait en une seule rencontre! Mais enfin ce n'est pas là le sujet. Pas de soucis je termine et nous pouvons y aller sinon."

    Il reprit encore une gorgée qui le brûla de nouveau, décidément ce chocolat chaud n'avait pas volé son nom!
    Puis Damon releva sa tête pour croiser le regard de sa compagnie, ce regard si étrange mais attirant. Mais à sa grande surprise, Maxine détourna les yeux et se mit à rougir. Le blond réagit simplement, il rit de manière étouffé avant de finir son chocolat chaud. Cette femme était d'une si charmante compagnie ! Mais encore plus timide que l'infirmière de ce matin alors que les deux soldats se connaissaient déjà vaguement, d'où l'ironie de la situation.
    Elle se leva et paya son milkshake, Damon fit de même en laissant un petit pourboire au serveur qu'il ne reverra probablement jamais et partit en direction de l’hôpital.
    Pendant le trajet il n'osa pas prendre la parole, voulant voir comment allait réagir Maxine, elle prit le devant en posant timidement une question.
    En guise de réponse Damon la regarda de nouveau en souriant :

    "- Vous n'avez pas à vous excuser! Je connais l'effet de la morphine et croyez moi, vous avez bien détendu l'atmosphère après cette dure journée ! De ce court passage je n'en retiens que de bons souvenirs !"


    En plaçant ses deux mains derrière la tête, il regarda le ciel en souriant. Est ce qu'il faisait c'était prendre du temps pour soi ? Comment ne pouvait il ne pas connaître la réponse? Enfin passons...

    Ils rentrèrent ensemble dans l’hôpital, Damon se renseigna pour connaître la chambre de Marcus puis commença à s'y diriger, dans l'ascenseur qui menait à l'étage il lança :

    "- En fait je dois avouer quelque chose, je ne connais pas Marcus non plus...."

    Puis les portes de métal s'ouvrirent, les deux visiteurs se placèrent devant la porte. Damon l'ouvrit et déclara :

    " -A vous l'honneur !"

    De sa main libre il leva le pouce, et fit un clin d’œil à la jeune femme pour l'encourager, gardant un sourire amusé en coin.


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    Maxine Frayer
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    - Vous n'avez pas à vous excuser! Je connais l'effet de la morphine et croyez moi, vous avez bien détendu l'atmosphère après cette dure journée ! De ce court passage je n'en retiens que des bons souvenirs !" un sourire de soulagement se pose sur ton minois et tu le regardes amuser mais plus mise en confiance. « Tant mieux alors » Marchant tranquillement tu ne peux t'empêcher de regarder discrètement cet homme amusant et curieusement attrayant, il n'est pas extravagant mais attire ton attention sans que tu ne puisses comprendre. Arrivant à l'hôpital tu appréhendes un peu la rencontre avec ce collègue qui, à vos séparations, était dans un sale état. Espérant grandement qu'il soit sur pied. Demandant à l'accueil ou se trouve la chambre vous prenez ensemble l'ascenseur direction le troisième étage. Une fois un pied dehors tu te fais surprendre par les paroles de ton compagnon "- en fait je dois avouer quelque chose, je ne connais pas Marcus non plus...." Écartant les yeux tu le regardes comme choquer, tu te rends compte que vous allez tout deux voir une personne que personne connaît en fait. « Ah...Je vois, bien au moins nous serons deux comme ça, j'espère que lui au moins se rappellera de nous sinon on aura l'air fin ! » De l'humour cachant de la détresse, oui il en faut peut pour te mettre mal à l'aise ou encore plus stressé, comme rencontrer un blessé de mission sans savoir quoi lui dire en arrivant.

    Ouvrant la porte il joue les gentlemen et le laisse passer « Merci » tu arrives dans une salle aseptisée, blanc et vert anis, un lit central occupe la pièce, une télévision, quelques photos ici est la collée sur les murs immaculée. Des machines mesurant différentes choses du corps humain, et enfin Marcus. Allongé, il semble aux premiers abords bien portant. « Ah bonjour vous ! » Sortant de ton inspection et de ta découverte des lieux tu approches doucement de son lit restant proche de Damon comme pour être sure de ne pas être seule pour ce coup. « Bonjour, vous allez bien ? ..Heu enfin....je veux dire mieux ? » Approchant encore un peu tu ouvres ta petite besace et sors une petite boche de pâtes de fruits que tu as achetés avant ce jour en prévision d'une visite. « Tenez...C'est pour vous, je ne sais pas si vous y avez droit excusez moi » regardant Damon tu cherches comme une façon ou d'une autre de te rassurer dans ce que tu fais, par un geste ou une petite mimique. Reposant ton regard sur lui tu te fais interpeller « Merci c'est gentil, oui j'y ai droit, je suis encore ici pour me rétablir au mieux, je peux sortir mais il faudrait que je revienne toutes les semaines pour des tests alors autant rester, et puis ce n'est pas si désagréable de se faire servir » rigolant il a l'air enjouer et plus en forme que lorsque vous vous êtes quittés. Echappant un petit rire tu hoche la tête comme pour valider ce qu'il dit.

    Tu entames une phrase alors que l'un des infirmiers entre dans la chambre, le saluant il vous regarde toi est Damon le sourire aux lèvres comme pour justifier sa demande de sortir de la chambre « pouvez vous nous laisser quelques minutes s'il vous plais » t'exécutant tu sors avec Damon dans le couloir pour laisser le soignant faire son travail et regarde Damon souriante « il a l'air bien mieux rétablie je suis contente, j'avais peur de le voir dans un plus piteuse état, mais le fais qu'il ne puisse plus être dans la police doit quand même le miné non ? » Curieuse tu regardes par le petit espace que fait la porte entrouverte « Il la cache peut être après tout, ce ne doit pas être facile de se voir arrêter son métier comme ca, comment auriez vous réagit vous ? » Regardant Damon tu penches légèrement la tête pour montrer que toute ton attention lui est dévouée. Une fois de plus interrompu par le soignant il vous indique que le patient est de nouveau accessible et tu retournes dans la chambre restant souriante pour ne pas le miner. Ne sachant pas trop quoi dire tu te fais sauver par Marcus qui entame lui-même la discussion « et vous, vous avez récupéré depuis la mission ? J'ai entendu dire que tu étais aussi arrêté Zigg ? » Les regardant tous les deux tu interviens en premier « J'ai vite repris le travail pour ma part, je n'ai pas eu beaucoup de contre coup, mis a part mon nez. Mais rien de casser » laissant Damon lui expliquer son état tu t'effaces un peu comme a ton habitude et les laisse reprendre le cours de leur discussion. « Noa était passé me voir il y a pas longtemps, il m'a donné un peu de vos nouvelles Maxine, mais il n'en avait pas de toi » dit-il en regardant Damon « c'est normal, il travaille avec moi, je n'avais pas de nouvelle de Monsieur Zigg non plus » Marcus rit aux éclats pour une raison qui te dépasse avant de comprendre grâce à l'explication « c'est pour ça que vous vous donnez rendez vous pour me voir ? Une pierre de coup ! J'espère que vous aurez mieux comme rendez la prochaine fois que vois un oublier de la police » un peu perplexe tu ne sais pas vraiment si tu peux rire sur le coup, il prend sa situation à l'amusement, il vaut mieux ca qu'autre chose mais tu sens surtout un rejet de sa part plus que de la résiliation. Regardant Damon tu essaies de savoir que faire en le suivant.

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    Après avoir avoué qu'il ne connaissait pas Marcus, Damon eut un léger rire en voyant le regard et en entendant la réplique de Maxine. Elle n'avait pas tort, si il avait une amnésie passagère ils étaient venus pour rien. Au moins ils seraient tout de même fixés sur son état, surtout moral. C'est vrai qu'il allait devoir quitter l'armée désormais...
    Les deux compagnons n'échangèrent pas plus de mots jusqu'au moment de voir l'hospitalisé en face d'eux.
    Le blond fit un simple geste de la main pour répondre au bonjour de son ancien équipier, le sourire aux lèvres qu'ils se souviennent des deux soldats.
    Il regarda la jeune fille se rapprocher, c'est vrai qu'il était difficile d'oublier un visage comme le sien, à la fois attrayant et original.
    Pendant que Damon regardait Maxine il rata une petite bride de la conversation, son attention fut recentré sur ce qu'il se passait lorsqu'elle fouilla dans son sac et offrit un cadeau au blessé. Merde. Le blond n'avait pas pensé à ça...
    Lorsque le regard rose de la jeune femme vint se poser dans le sien juste après, il ne saisit pas ce qu'elle voulait et enfonça son menton dans sa veste, comme pour cacher son oubli presque impardonnable tant ça tenait de la politesse.
    Cependant la conversation reprit de manière blagueuse, tout le monde se décontracta et le soldat reprit un peu d'assurance, mais au moment de dire enfin quelque chose, Damon se fit couper par l'entrée d'un infirmier qui les invita à sortir quelques minutes. Une fois dans le couloir, la jeune femme qui l'accompagnait déclara :

    « il a l'air bien mieux rétablie je suis contente, j'avais peur de le voir dans un plus piteuse état, mais le fais qu'il ne puisse plus être dans la police doit quand même le miné non ?  Il la cache peut être après tout, ce ne doit pas être facile de se voir arrêter son métier comme ca, comment auriez vous réagit vous ? »

    Cette question fit écho dans l'esprit du jeune homme, qui mit quelques secondes avant d'y répondre, réfléchissant au mieux possible comment tourner sa phrase, c'est vrai que lui aussi était arrêté, mais pas définitivement, il n'avait jamais songé à cette possibilité.

    " - Oui il va bien mieux, je suis content qu'il n'en tire pas de trop graves séquelles ni un traumatisme. Pour revenir à ce que vous me demandiez je vais vous répondre sincèrement, je ne sais pas exactement comment je réagirais mais en aucun cas je serais heureux. Disons que ce métier est extrêmement important, en plus de porter les valeurs que je recherche, il me comble de satisfaction en rendant la vie des gens meilleures quelque part. Le perdre serait pour moi comme perdre une partie de mes idées. Enfin ça peut paraître bizarre mais c'est comme ça que je le ressens."

    Regardant à son tour par l'ouverture de la porte il enchaîna :

    "Mais je ne pense pas que Marcus joue la comédie actuellement, il a frôlé la mort, il est dans l'euphorie de s'en être tiré, et puis il a une famille qu'il aime beaucoup. Je pense que la fin de son métier pour lui va revenir à se rapprocher d'eux un peu plus et sans les mettre dans l'angoisse dés qu'il partira pour une opération. Je ne suis pas sur du coup, j'ai jamais était doué en psychologie mais c'est ce que j'ai comme impression."

    Il souriait simplement, peut être que tout semblait incohérent pour la jeune femme mais il avait répondu honnêtement.
    C'est à ce moment que l'infirmier leur fit signe pour entrer de nouveau dans la pièce blanche et verte. Une fois de plus, c'est Marcus qui reprit le fil de la conversation en demandant de leur nouvelles. Damon écouta Maxine répondre sans cacher son petit sourire de savoir qu'elle n'avait eu aucun soucis avant de répondre à son tour.

    "Oui en effet je suis arrêté, les nouvelles vont vite ! C'est à cause de ma hanche mais enfin rien de bien grave, je vais reprendre dans quelques jours ou semaine ça dépend si le médecin reste incompétent ! Mais enfin ce n'est pas pour nous qu'on est venu, alors quelles sont vos nouvelles? Mais appelez moi Damon, Zigg ça me fait bizarre, je n'ai pas vraiment l'habitude... Et puis ce n'est pas vraiment mon nom. Enfin bref !"

    Juste après Marcus parla de la visite de Noa, puis Maxine nomma le blond Monsieur Zigg. Ce qui fit rire les deux hommes, elle n'avait probablement pas entendu. Mais Marcus rit encore plus fort en sortant une petite boutade.
    Hein? Un rendez vous? Une pierre deux coups? Le soldat sentit qu'il n'allait pas tarder à rougir, c'était purement du hasard, rien n'avait été prévu, du coup ce n'était pas vraiment un rendez vous, et puis c'était déjà la deuxième personne à lui avoir fait une remarque de ce genre à propos de Maxine, mais pourtant il ne la regardait pas tant que ça? si?
    Spontanément le soldat répondit perdu :

    "Je l'espère aussi."

    A ce moment précis le temps sembla se stopper dans la tête du jeune homme. Oh mon dieu. Que venait il de faire? Mais il n'avait pas réfléchi, c'était sorti comme ça, tout seul. Intérieurement il s'arrachait les cheveux mais extérieurement il restait stoïque et souriant, comme si cette posture allait lui donner un peu plus d'assurance...
    Il sentit le regard de Maxine se poser dans le sien, elle semblait perplexe, mais à propos de lui? Non probablement pas, enfin après un maigre discours comme celui-ci on ne pouvait pas rester perplexe, si? Quoi qu'il en était, il préféra penser que ce regard concerné la réaction de Marcus vis à vis de la police militaire. Il se remémora ce qu'il avait dit au sujet de l'état de Marcus. Et si il n'avait pas encore réalisé qu'il allait voir plus souvent sa famille?
    Simplement il demanda alors, de manière apaisé :

    "Alors, maintenant monsieur le farceur, savez vous ce que vous allez faire avec votre petite famille?"


    Puis il chercha dans le regard rose de la jolie jeune femme un quelconque signe d'approbation.
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    Cette visite n'est pas si insignifiante que ça. Tu es soulagée de voir cet homme qui avait lui aussi participé à cette mission reconnaissance perdu. Redressant des mèches rebelles, tu balances ton regard d'un individu à l'autre, Damon, Marcu. Marcus, Damon. Une chose qui te perturbe-tu ne peut pas t'empêcher de sourire en regardant le soldat aux cheveux d'or. Mais ton sourire disparaît aussi vite que la venue de tes rougeurs quotidienne. Marcus n'a vraiment pas la langue dans sa poche, un effet des médicaments. Ou tout simplement l'euphorie du moment, mais il en devient presque gênant pour toi. Ça petite boutade t'amuse, mais te met de la même façon mal à l'aise face au second concerné. Baissant la tête, tu essaies de faire fondre ton mal aise en regardant tout ce qu'il y a sauf les deux protagonistes de cette chambre. "Je l'espère aussi.". À ses paroles un frisson te traverse et tu relèves soudainement la tête vers Damon avec de grands yeux ouvert rempli de surprise et d'incompréhension. Est-il sérieux ou joue t-il simplement le jeu de Marcus. Ça si tu ne lis pas dans les pensées, tu ne le seras surement pas ..... Malgré tout tu arrives à supporter de croiser son regard sans détourner la tête cette fois. Une nette amélioration quand on te connaît quand même ! "Alors, maintenant monsieur le farceur, savez-vous ce que vous allez faire avec votre petite famille?" Ce changement de conversation te brouille légèrement et tu toussotes, secouant un peu la tête pour reprendre le cours de cette discussion sans sembler perdu et chamboulée par ce que ton compagnon de route a soudainement rétorqué. « Vous allez pouvoir profiter d'eux en toute tranquillité, je suis sure que votre femme sera plus sereine de vous savoir en sécurité auprès d'eux » ton sourire et ta voix douce ont toujours eu le don de calmer les cœurs. C'est ce que ton frère, ta mère mais aussi les proches qui te connaissent te disent.

    « Oh oui....elle est plutôt contente de me savoir enfin dans la vie civil, mais ..... C'est assez dur de ne plus pouvoir se dire que l'on va faire le métier qui nous a toujours motivés dans la vie. Mais vous avez raison, maintenant je vais pouvoir voir grandir mes filles et suivre tout leur petit moment dans la vie. » Tu hoches la tête en l'écoutant et viens machinalement poser ta main sur son avant-bras comme un signe de ta compréhension et ton approbation. « Vous verrez, vous trouverez peu être sa dure au début mais entouré de ceux que vous aimez vous ne verrez pas le temps passer » sans comprendre pourquoi il vient te toucher le nez comme à une petite fille en te faisant un clin d'œil. « Franchement.....Qu'est-ce qu'une fille comme toi fait dans l'armée ? ...Non tu n'es pas de mon avis Zigg ? Faut dire que vous êtes plutôt la représentation inverse ...Un bourrin impulsif et un bisounours vivant et rose en plus ! » Rigolant à sa propre blague, tu comprends qu'il n'est pas méchant loin de la mais juste taquin, ce qui ne t'empêche pas de prendre la mouche. Il faut dire que l'on te reproche assez de ne pas avoir ta place dans l'armée alors que ce soit pour te taquiner ou pour te rabaisser, tu pars au quart de tour. « J'ai tout autant ma place dans l'armée que vous deux ! J'ai fait mes preuves, vous ne pouvez pas dire le contraire, j'ai participé à cette affaire aussi.... Je ne suis pas une plante verte ! » Les joues gonflées et le regard fixé sur lui tu serres les poings un moment, mais ta conscience et tes bonnes manières ou plutôt ta manie de voir ta confiance en soit partir en fumée, tu déglutis et les regardes dans tous tes états. « Je....Je m'excuse, je ne voulais pas vous agresser comme ca ! Pardon ! je suis .... » Tu te mets sensiblement en retrait la voix basse comme une enfant grondée. « Je ne voulais pas.... » Tu sens les hommes un peu perplexes et tu penses tout de suite avoir mis ses personnes dans l'embarras ce qui te met encore plus en retrait et silencieuse.

    « Bien...... Vous êtes punis de dessert mademoiselle ! » Rigolant à gorge déployée, il vient te tirer par le bras « au moins tu sais défendre tes convictions ! Je comprends que tu sois encore ici....Mais si j'étais toi je j'essaierais de plus être présente et surtout, d'assumer ce que je dis. Tu n'es pas une plante verte...n'est-ce pas Zigg ! Tu pourrais lui apprendre, vu que tu m'as l'air plutôt doué pour devenir leader » le sourire en coin de Marcus te fait sourire grassement pour faire bonne figure. Tu n'as pas besoin de leçons pour t'assumer....Enfin, tu te convins toute seule là ! Ton regard rosé pétillant comme une sucrerie se pose sur celui qui se retrouve professeur sous les dires d'un patient. L'ayant cerné tu penses d'office qu'il va jouer le jeu mais bizarrement, tu trouves ce trait très amusant et distrayant venant de lui.

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    Discrètement le blond observait Maxine du coin de l’œil, lui même avait été un peu gênée de sa réponse si soudaine, quand était il pour elle? Il essayait vainement de tourner son regard sans qu'on le remarque, hésitant à chaque fois. Finalement sans avoir vraiment pu observer, la jeune femme qu'il cherchait à regarder prit la parole à son tour concernant la famille du blessé, mais néanmoins vivant Marcus, argumentant sur les sentiments de sa femme.
    Elle n'avait pas tort, elle devait probablement être bien placé pour savoir ce que ressentait une femme dans ces situations, il faut avouer que Damon l'a trouvé séduisante, et plus que charmante, alors d'autres hommes ont du avoir leur chance avec la demoiselle peut être, à vrai dire il n'en savait rien.
    La réplique de Marcus ramena les pieds du soldat sur terre, il commençait à s'évader totalement avant d'entendre ces quelques mots. La première partie de sa phrase fit écho dans l'esprit du jeune blondinet, c'est exactement ce qu'il c'était dit il y a quelques minutes, alors lui aussi était aussi motivé que Damon? Le priver de son métier devait être une torture, il avait pourtant l'air bien portant... Finalement Maxine avait elle eu raison sur lui tandis que l'orphelin c'était lamentablement trompé...
    De plus le geste et la réponse de Maxine fut apaisante, elle avait un certain tact avec les gens, il fallait le reconnaître, cependant le soldat ne put s'empêcher de se questionner à son sujet : comment pouvait être si compréhensible et disposer d'autant de tact, mais d'être encore considérée comme la coffee stagiaire? Surtout qu'elle l'avait prouvé au cours de la mission, elle n'était pas frêle et sans défense. Était elle intimidée par son entourage masculin si misogyne? Peut être qu'un jour il pourrait comprendre, enfin si il la revoyait une nouvelle fois, chose qui au fond, l'enchanterait.
    Et une nouvelle fois, ce fut Marcus qui le coupa net dans ses pensées, deux choses l'interpellèrent, Maxine avait sa place dans l'armée, tout comme les personnes qui voulaient défendre et protéger ceux qui leur étaient cher, que ce soit des personnes, des valeurs ou un idéal. Et lui un bourrin impulsif? Un petit sourire naquit sur ses lèvres juvéniles, c'est son métier qui l'envoyait au coeur de l'action, il était obligé de pouvoir s'y défendre, mais de là à dire qu'il était un bourrin? Non quand même pas, si? Bon c'est vrai qu'il avait plus de répondant avec les poings qu'à l'oral...
    Contrastant avec le sourire du soldat, Maxine serra les poings et réagit au quart de tour. Cette réaction ne fit pas changer l'expression de Damon, au contraire, il lui avait demandé de plus s'affirmer, et c'est ce qu'elle était en train de faire, de prendre position. Un tout petit sentiment de fierté vint emplir le coeur de l'orphelin, jusqu'au moment où... Elle s'excusa d'avoir défendu ses convictions.
    Par réflexe Damon lâcha un doux rire joyeux, il y avait eu de l'intention déjà, la moitié du travail avait été fait !
    Marcus pensa exactement la même chose, ce fut le message clair qu'il avait transmis dans ses propos à l'égard de la jeune femme. Le soldat sentit le gentil regard rose se posait sur lui, il ne put alors s'empêcher de répondre :

    "Je ne pense pas qu'un bourrin impulsif soit le meilleur leader ou professeur qu'il soit vous savez, mais au pire je peux toujours aider si quelque chose ne va pas avec quelqu'un haha !"

    Cette phrase était purement ironique, accompagné par le doux rire et la posture décontracté du soldat on ne pouvait pas la prendre autrement, mais dans le fond c'était vrai, si Maxine avait des ennuis il se pourrait qu'il intervienne, à sa méthode.
    Cependant il termina en annonçant la fin de sa pensée :

    "Je me disais justement qu'elle était déjà en train de défendre ses convictions, le plus grand pas est déjà fait, j'ai rien à dire de plus que ce qu'elle a annoncé, hormis le fait que je suis totalement d'accord avec toi Maxine."


    Pour appuyer son soutien il termina par un petit clin d'oeil et croisa doucement les bras pour bien ancrer ses pieds dans le sol. Il se tourna vers Maxine et voulut l'inviter quelque part, sentant que la visite toucherait bientôt à sa fin, après tout aucun d'eux ne le connaissait vraiment personnellement...
    Un tout petit tut, à peine audible provint de Wilson, le soldat ne daigna pas regarder sachant pertinemment ce que l'intelligence artificielle allait signaler... Il faut vraiment que son gantelet arrête de suivre ses signes vitaux en permanence... Enfin, il ouvrit la bouche, et finalement, intimidé par le regard de Marcus,et de par sa propre réaction plus tôt dans la conversation, il la referma directement sans prononcer le moindre mots. Et ben, il devait avoir fier allure le membre des forces spéciales actuellement.
    Il décida de cacher son embarras derrière un petit sourire, et crispa ses orteils afin de créer un afflux de sang pour ne pas prendre le moindre risque face à un quelconque rougissement. Pourtant il avait déjà connu quelques femmes avant, pourquoi c'était il bloqué?
    Il enchaîna soudainement :

    "Hum Marcus, je n'aurais jamais cru que ta langue allait être si délié en rentrant dans cette chambre ! "
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    Punis de dessert ? ..... c'est qu'il a mangé un clown le Rigolo Marcus. Tu ne sais pas vraiment s'il faut rire ou en pleurer, non pas que tu le dénigres, mais après ce petit coup de colère tes sentiments se sont mélanger et tu es encore et toujours sous la pression de tes ressentis. Pourquoi la vie t'a voulue aussi sensible ? Il faudra que tu poses la question ... Mais a qui... A Damon, vue que Marcus en à décidé la future reconversion. Professeur personnel ou plutôt coach personnel ! Pour cacher ton embarras, tu tritures tes pseudo-couettes pour te détendre avant de venir une énième fois poser ton regard Améthyste sur le charmant jeune homme qui t'a accompagné. "Je ne pense pas qu'un bourrin impulsif soit le meilleur leader ou professeur qu'il soit vous savez, mais au pire je peux toujours aider si quelque chose ne va pas avec quelqu'un haha !" Surprise, tu lèves un sourcil et échappes sans t'en rendre compte un petit « ho.... » Comme si une pointe de joie s'est permis de s'échapper de toi. Dois-tu comprendre qu'il te défendrait si besoin ou qu'il serait juste un bon témoin pour te couvrir ? Seul l'avenir le dira, mais le fait même qu'il le dise te fait sentir comme un petit frisson de bien, comme tu avais attendu un quelconque signe implicite de cet homme pour toi. Tu comprends décemment qu'il ne te met pas sur la sellette comme certain qui ne te voit pas, mais doivent faire avec toi dans leur pattes.

    Ton regard pétillant qui va et vient entre les interactions des deux hommes ressemble a une balle de ping pong. Tu ne peux t'empêcher de sourire en entendant le doux petit rire de ton compagnon de visite, tu en viens même par te pincer les lèvres comme une adolescente en le regardant discrètement. Son visage attrayant, son charme attirant et presque imposant, sa chevelure or et ne parlons pas de ses yeux d'un vert émeraude qui brille comme des pierres précieuses. Il a cette attitude non-chaland, mais si fascinant et captivant, attirante. Il doit surement faire un vrai ravage auprès des jeunes femmes de cette cité. Non seulement charmant et charmeur il porte l'uniforme ce qui le rend d'autan plus désirable. C'est exactement le genre de personne qui ne fait pas partie de tes champs d'action et d'entourage. C'est le mec populaire du lycée et toi le petit rat de bibliothèque invisible. Une image très explicite de ce que tu penses de votre probable relation. Perdu dans tes pensée tu en ressors que lorsque tu entends ton prénom, fixant Damon avec des yeux rond tu n'as malheureusement pas entendu ce qu'il venait de prononcer précédemment. « Hein ? » Gênée, tu essaies de regarder Marcus comme une bouée de sauvetage qui ne fait que te regarder en retour. Évidement qu'il ne comprend pas ce que tu cherches à lui demander soupirant tu préfères dire la....Enfin une partie de vérité. « Désolé...je.....je réfléchissais je n'ai pas suivie la discussion.... » Souriant à demi ennuyée de ton comportement tu toussotes et regardes l'heure. Le temps a quand même passé depuis votre arrivée. Marcus est plutôt bien, même si tu sens qu'il cache une certaine déception et tristesse. Mais l'ayant cerné comme un homme assez solide et incontestablement positif, il sera géré cette perte pour voir ce qu'il a gagné.

    "Hum Marcus, je n'aurais jamais cru que ta langue allait être si délié en rentrant dans cette chambre ! " Étonnée que ton absence n'a pas si dérangé que cela, tu souris a la remarque de Damon. C'est vrai ce qu'il dit, mais on ne peut reprocher cela a Marcus après ce qu'il a vécu. « Ne l'embête pas tr....Pardon n'embêtez pas trop ..... Marcus» ta voix s'effondre comme un jeu de cartes ou plutôt une bande magnétique abimée en fin de vie, tu l'a tutoyé. Une chose que tu ne comprends pas mais qui t'a perturbé sur le coup. C'est vrai que vous passez du un moment ensemble ici, mais tu ne veux pas qu'il prenne mal le fait que tu deviennes subitement familier. Regardant ailleurs tu entends les rire amusés des deux hommes mais cela ne vexe pas pour autant. Tu te connais comme ca depuis tellement d'année que tu ne le prends plus au pied de la lettre. Les laissant se calmer tu regardes Marcus qui semble plus détendu et heureux. Tu comprends que rester dans une chambre d'hôpital depuis des jours ne doit pas être très encourageant, alors la moindre visite devient une véritable attraction. « Je suis contente de vous voir rétablie en tout cas.... » Fixant Marcus puis Damon tu gardes ce léger sourire qui remonte tes pommettes rosées « je pense qu'on devrait vous laisser vous reposer n'est-ce pas Damon ? » Après tout il t'appelle bien par ton prénom alors quel mal y à t'il que tu fasses pareille. Le visage de Marcus perdit, lui, très vite se sourire enjoué tu comprends tout de suite que pour lui c'est une tout autre chose, il va devoir rester cloitré ici seul. Sans attendre tu avances d'un pas et comme remonté comme une horloge a coucou tu te penches et souris « Mais nous reviendrons ! Après tout Damon est en congé forcé il pourra venir sans moi si l'envi lui prend ! » Regardant l'intéressé tu souffles un petit rire taquin et lui fais un clin d'œil comme pour lui rendre le sien « Je vous dis à bientôt et reposez-vous surtout ~ »

    Te retournant tu prends la route de la sortie avant d'attendre Damon hors de la chambre et le regarder avec de grands yeux « ça lui fait du bien de la visite je trouve.... Il avait l'air enjoué et très causant comme vous l'avez vue » Prenant le temps de regarder ta montre tu reporte une nouvelle fois tes yeux guimauve sur lui « hum.....Que....Enfin, je suppose que vous avez beaucoup à faire maintenant ? » Tes yeux disent le contraire de ce que tu dis. Sans vouloir tomber de haut tu fondes un espoir dans le fait qu'il veuille encore passer un peu de temps avec toi. Tu ne veux pas t'avancer de trop...Tu as tellement eu de faux-semblant avec la gente masculine que tu as tendance à te méfier. Mais cet homme dégage quelque chose qui, même si tu voiles la face, t'attire comme une mouche vers du miel. Son sourire, son assurance, la façon dont il te regarde, tout ceci rassemblé te fais littéralement frissonner et émoustiller.

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    « Désolé...je.....je réfléchissais je n'ai pas suivie la discussion.... ».

    Damon sourit, sans la moindre discrétion, apparemment il était loin d'être le seul dans cette pièce à laisser parler son imaginaire et sa raison pendant qu'il faisait autres choses, et puis cette situation était plutôt amusante. Damon en profita pour la regarder une nouvelle fois, bien plus discrètement cette fois-ci, avant de reposer son regard vert sur le patient encore allongé. Il ajouta une phrase avant que Maxine n'intervienne une nouvelle fois.

    « Ne l'embête pas tr....Pardon n'embêtez pas trop ..... Marcus»

    Une nouvelle fois l'orphelin laissa courir un doux rire dans la pièce, venait elle vraiment de s'excuser de l'avoir vouvoyer? Il y a quelques minutes à peine c'est lui qui avait commencé sans se rendre vraiment compte, et puis après cette terrible opération passer de vous à tu ne devais pas être si difficile, il faut dire que risquer sa vie à une fâcheuse mais agréable tendance à rapprocher les gens, créant ainsi le lien de solidarité et de soutien si fort qu'il y a entre le matricule 212 et son unité entière, un sentiment que rien ne semblait pouvoir ébranler.

    « Je suis contente de vous voir rétablie en tout cas.... Je pense qu'on devrait vous laisser vous reposer n'est-ce pas Damon ? »

    Le concerné attendit une seconde avant de répondre par un hochement de tête, captivé par le petit sourire si charmant qui venait de prendre place en face de ses yeux verts, celui-ci la rendait vraiment séduisante, en était elle au courant?
    La suite s'enchaîna rapidement, la jeune femme n'avait pas tort, hormis son sport presque autorisé et de devoir faire comprendre à une pauvre infirmière qu'il n'a pas besoin de soin supplémentaires, ses journées étaient... Fichtrement vide, c'est d'ailleurs cet ennui qui l'avait poussé à sortir, il pouvait très bien revenir pour égayer la journée du pauvre Marcus qui en avait bien bavé ce jour là. Et puis lui même râlait contre son congé, autant qu'ils viennent râler à deux, ça ne coûte rien et ne fera pas de mal à qui que ce soit. Et puis vint un clin d’œil taquin et à la fois inattendu de la brave Maxine, un sourire complice s’inscrit sur le visage du soldat et il la fixa droit dans les yeux, s’enivrant du petit rire féminin avant que la soldate ne quitte la pièce.
    Il tourna les talons à son tour entendant une dernière fois Marcus l'interpellait :

    "Alors tu n'as pas répondu, elle te plaît avoue? Ça se voit autant qu'un cachalot qui essayerait de se cacher dans un placard !"

    Le soldat s'arrêta net, ne s'attendant pas le moins du monde à cette question qu'on semblait vouloir lui poser jusqu'à ce qu'il réponde enfin par un oui ou un non... Son cerveau s'activa, et fit rapidement le tour de la question. Il tourna doucement la tête pour placer son index sur ses lèvres, en susurrant un tout léger "shhht" que lui même eut du mal à entendre. Finalement il reprit sa démarche pour sortir de la pièce, levant simplement le bras pour dire à bientôt à l'ancien militaire.

    « ça lui fait du bien de la visite je trouve.... Il avait l'air enjoué et très causant comme vous l'avez vue, hum.....Que....Enfin, je suppose que vous avez beaucoup à faire maintenant ? »

    Le blond plaça ses mains dans les poches de sa tenue, il sourit simplement, et d'humeur taquine mais tout en ayant sur de lui :

    "Oui, je vais être relativement occupé aujourd'hui je pense."

    Il la regarda, et décida enfin de franchir le pas, de tenter de lui faire passer un léger message si elle voulait bien le prendre, jusqu'à maintenant il n'avait jamais eu cette petite étincelle d'attirance vers une femme, il ne savait même pas vraiment pourquoi il l'avait envers Maxine, enfin il ne le savait pas encore. Sur un ton bien moins certain il termina :

    "Je vais devoir t'apprendre à me tutoyer pour commencer, enfin si vous voulez bien qu'on aille faire un petit tour... Après je ne pense pas devoir te rappeler que je suis en congé forcé, tu l'a très bien dit tout à l'heure haha !"


    Voilà, il avait tenté de le faire subtilement mais pas trop non plus afin d'être assez clair. Elle devait probablement le prendre pour un dragueur lourdingue... Enfin comment expliquer, avec ses ex copines tout c'était passait plus... Naturellement? Il n'avait jamais vraiment eu besoin de jouer au jeu si compliqué de la séduction, il n'en connaissait même pas les petites ficelles... Il avait préféré dés son adolescence ne rien relâcher sur son entraînement physique, sur les techniques de combat, choses qui lui sauvèrent la vie plus d'une fois, il ne c'était pas vraiment intéressé à la gente féminine, laissant juste les choses se faire en restant lui même. Mais aujourd'hui c'était différent, il voulait vraiment en savoir plus sur cette charmante jeune femme aux yeux roses... Beaucoup plus, et c'est la dernière question de Marcus qui lui avait enfin fait réaliser, qu'adviendra t'il après? Personne ne pourrait le savoir. Après tout ils étaient aussi des opposés, des contraires comme on leur avait dit durant la visite.
    Maxine Frayer
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    "Oui, je vais être relativement occupé aujourd'hui je pense." Baissant subitement la tête tu ressens une pointe pour une pas dire un pieux littéralement qui s’enfonce. Tu es déçu, passablement déroutée tu te pinces les lèvres et tortilles tes petits doigts fins. Tu comprends aussi qu’il doit surement être plus occupé ailleurs, pourquoi se soucier des envies cachées d’une rose ambulante. Il à été bien gentil de venir avec toi jusqu’ici alors c’est déjà pas mal tu va dire. « oh d’acco…. » Tu te fais subitement coupé et prise au dépourvus pensant que la discussion avait pris fin "Je vais devoir t'apprendre à me tutoyer pour commencer, enfin si vous voulez bien qu'on aille faire un petit tour... Après je ne pense pas devoir te rappeler que je suis en congé forcé, tu l'a très bien dit tout à l'heure haha !" écarquillant les yeux tu es, sans jeu de mot en train de faire un bug technique. Silencieuse tu essaies de recoller les morceaux de sa phrase et sans comprendre le pourquoi du comment tu hoches la tête comme un jouet pour enfant. « si….si v…heu tu veux ? » tu lui poses la question comme si tu dois passer un concours. Tu déglutis un peu mais reste en face, tu ne veux pas te défiler cette fois et en plus de ça tu tente de comprendre que c’est une perche qu’il te lance. Souriant timidement tu le regarde dans ses grands yeux vert « je veux bien aller faire un tour…je n’ai pas grand-chose à faire à vrai dire »

    Te retournant tu fais volt face pour dissimuler un charmant petit sourire vainqueur peu être qui sais, mais le fait de continuer ta journée en sa compagnie t’enchante plus que tout. Hésitante tu prends ton courage à deux mains et te retourne de profil un petit regard pétillant sur le visage « ou voulez….rahh…veux tu aller ? » faisant une petite mou tu détournes le regard « je….j’ai encore du mal excuse moi… » Restant prés de lui tu ressens une pression chaleureuse de sa part, comme confiante et réconfortante. Un sentiment de sécurité s’échappe de lui sans expliquer.  Sur ta dernière phrase tu reprends le chemin de la sortie à ses côtés silencieuse ne sachant pas trop quoi dire de plus mais, en même temps tu ne veux pas qu’un silence pesant le fasse s’ennuyer. Pour toi sa simple présence suffisait presque à passer le moment. « Dis-moi…. J’ai vue que toi aussi tu avais l’air de réfléchir quand Marcus parlait de sa retraite forcé, tu le ressens la même chose n’est ce pas ? Tu ne supporterais pas d’être privé de ce métier. Je l’ai vue dans ton regard…. » Souriant un peu tu cherche tout de même à le connaitre et ne cache pas ton intérêt pour sa personne. Sortie de l’hôpital tu t’engage sans trop savoir vers la route piétonne effleurant sa main sans le vouloir, oui en effet tu as beau être une fille en rose tu as aussi des défauts …comme celui de ne pas marcher vraiment ….. "droit" tu ne peux pas dire pourquoi mais marcher en ligne droite c’est quelque chose qui ne t’arrive que très rarement, tu zig zag plus qu’autre chose, c’est drôle me direz vous…mais cela ce reproduit aussi dans l’eau, petite quand il fallait faire des lignes de nage dans la piscine, tu te retrouver a cogner les bordure d’espacement en zig zagant dans l’eau. De quoi te prendre les rires des autres. Bref, ici sans le vouloir tu t’es un peux trop rapprocher et raflé sa main virile « pardon ! » aussi instantanément qu’une sonnette tu te décale comme s’il a la peste.

    Mais voilà, il faut bien rire un peu et le destin de ce jour à décidé de le faire vivre à notre petite rose national. En voulant se décaler voilà que celle-ci ce prend les pieds contre le rebord en hauteur de quelque centimètre pourtant, d’un pavé mal placé. Et c’est avec la plus grande des classes ! Non je rigole c’est de l’ironie. C’est avec une merveilleuse et inexistante grâce que sens ton pied gauche se heurter à quelque chose et vois le sol se rapprocher dangereusement de ton visage. Par reflexe purement humain tu lui attrape la manche …mais ce n’est pas superman qui va venir amortir ta chute, tes doigts ripes de sa blouse. Car oui n’oublions pas que précédemment tu t’es vivement décalé de lui pour ne plus le heurter en marchant ! Alors sans retenue tu te mange littéralement le sol froid en pierre de la ruelle. Des petits « ho ! » ou alors « mon dieu » ce fait entendre et déjà timide compulsive tu te relève comme un diable sortant de sa boite avant même que ton compagnon de route vienne t’aider et agite les bras avec une belle marque rouge sur le menton « ca va ca va ca va ca va !!!!!! » agitant les bras comme un automate tu regarde toutes les personnes qui te zieute comme une chose bizarre et essaies de respirer mal a l’aise par toutes cette attention qui ne te sied pas du au teint de porcelaine. Tu le regarde avec une petite détresse dans les yeux. « j’ai…pas regardé ou je marchais désolé …. »

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    Damon Zigg
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    « si….si v…heu tu veux ? »

    Le blond sourit simplement, elle avait accepté, intérieurement il jubilait, contrairement à ce qu'il avait pensé en se levant ce matin, aujourd'hui aller être une journée radieuse et loin d'être ennuyeuse, bien qu'elle ne soit qu'un concours de circonstances hasardeuses mais néanmoins sympathiques.

    « je veux bien aller faire un tour…je n’ai pas grand-chose à faire à vrai dire »


    Le soldat l'invita d'un geste de bras à marcher, dans cette phrase il eut l'impression de s'entendre, et puis il faut avouer, qu'elle accepte de le suivre augmenta légèrement son ego de mâle... Serait il possible ,avec de la chance, le soldat plaise à cette jeune femme pleine de surprises? Il n'avait jamais été très empathique mais intérieurement il espérait que ce soit le cas, vraiment.

    « ou voulez….rahh…veux tu aller ?je….j’ai encore du mal excuse moi… »

    Doucement, il vint poser son regard charmeur sur le doux visage de Maxine, il fit juste un sourire taquin et en se grattant le cou il lança :

    "Ne t'excuses pas pour si peu ! Après tout je peux comprendre, on se connaît sans vraiment se connaître."

    C'est ce que l'orphelin pensait, mais ça ne l'empêchait en rien de profiter de cette touche de douceur, de gentillesse, enfin de cette présence féminine si particulière, qu'il lui manquait? Hmmm... Non, comment une chose qu'on ne connaissait pas pouvait nous manquer?
    Le blondinet désormais de bonne humeur ne se rendit même pas compte qu'un tout léger silence avait pris place entre eux, jusqu'à ce qu'il entende de nouveau la voix de Maxine l'interpeller :

    « Dis-moi…. J’ai vue que toi aussi tu avais l’air de réfléchir quand Marcus parlait de sa retraite forcé, tu le ressens la même chose n’est ce pas ? Tu ne supporterais pas d’être privé de ce métier. Je l’ai vue dans ton regard…. »

    Le blond la regarda, continuant de marcher à ses côtés, elle était observatrice en fait, avait elle remarqué tout les petits regards qu'il avait eu le culot de lancer? D'un coup Damon se sentit mal, mais il ne laissa pas paraître :

    "Hum, oui, euh comment expliquer, laisse moi juste le temps de construire ma réponse pour que ce soit un peu plus compréhensible."


    Alors qu'il tentait d'assembler ses pensées comme un enfant tenterait de finir un rubik cube, cherchant le meilleur moyen de lancer ce discours auquel il tenait tant, une douce chaleur vint attirer son attention, celle d'une main effleurant la sienne.
    D'abord surpris il baissa la tête, vers sa main, et compris que ce n'était pas intentionnel quand la jeune femme s'excusa. Cependant il releva la tête vers elle tout sourire. Elle semblait tellement gênée alors que ce simple contact lui avait était agréable. Il ne savait pas vraiment comment l'expliquer, mais si ça avait été une autre personne il n'aurait rien dit de plus. Seulement il avait envie, il désirait se rapprocher d'elle.
    Il commença à tendre le bras doucement, pour rattraper cette main qui venait de fuir, mais se ravisa à la moitié du geste. Et si il lui faisait peur? Et si il n'était là que pour qu'elle ne s'ennuie pas aujourd'hui, tant de question sans vraiment de réponse. Si il voulait la séduire il ne pouvait pas se permettre de faire un tel geste seulement maintenant. Machinalement, il se mordit la lèvre jusqu'à ce que...
    Jusqu'à ce que Maxine tombe sur le trottoir d'une manière totalement imprévisible, par réflexe Damon avait retendit son bras pour tenter de la retenir mais trop tard, et même trop tard pour la relever puisqu'elle était déjà debout comme si de rien n'était en remuant dans tout les sens des ca va ca va.

    « j’ai…pas regardé ou je marchais désolé …. »

    Le soldat relâcha ses épaules, et toujours en la fixant il lui dit :

    "Une nouvelle fois tu t'excuses pour trois fois rien, ce n'est pas comme si tu m'étais tombé dessus!"

    Puis il se rapprocha d'elle, en faisant un grand pas imposant, il tenta de prendre une carrure rassurante, et s'en sans rendre compte il posa sa main sur son menton pour enlever les quelques poussières qui c'étaient invités sur sa peau si belle.

    "Dit moi si je te fais mal."

    C'est à ce moment qu'il réalisa que leur visage était étonnement proche, et que ce geste était encore plus déplacé que celui qu'il avait eu envie de faire auparavant. Il s'arrêta simplement et fit comme si de rien n'était en s'éloignant de nouveau.

    "- Et ben, tu ne t'es pas vraiment raté mais ça n'a pas l'air d'être grave, dans quelques heures ça aura disparu, enfin je crois... Mais bon Wilson dit que je ne suis pas qualifié pour ce genre de chose.

    -Affirmatif Monsieur."

    Toute crédibilité venait d'être perdu suite à l'intervention de son gantelet, cette intelligence artificielle... Il pencha la tête et se plaça sa main dans l'arrière de ses cheveux avant de continuer :

    "Et pour ta question de tout à l'heure je pense pouvoir te répondre. Non je n'aimerais pas être privé de mon métier, car il incarne les valeurs que je veux défendre, et il me permet de protéger tout ce quo doit l'être. C'est quelque chose que je ne retrouverais nul part ailleurs, le sentiment d'être utile, de protéger ce que l'on aime et de défendre ce qu'on chérit. Et si je dois risquer ma vie afin de laisser tout ceci intact, je trouve que le dilemme en vaut le coup. Je n'ai c'est pas si c'est très compréhensible ou si tu me prends pour un fanatique maintenant..."

    Cette fois, automatiquement il lui saisit l'avant bras et juste la tira doucement pour qu'ils reprennent la marche, il connaissait un parc pas bien loin d'ici, il y allait souvent pour faire son jogging et trouvait l'endroit attrayant. Il la lâcha dés qu'elle fit un pas et termina :

    "Et toi? Quelles raisons t'ont fait choisir ce poste qui a fini par nous mettre dans une situation assez dramatique hum?"

    Il se perdit dans son regard rose, mais ne manqua pas de lâcher un mince sourire. Cette femme était vraiment belle, terriblement belle. Ce sourire était loin d'être forcé.


    Maxine Frayer
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    Un peu perdu et perplexe tu regarde autour et redresse tes vêtements comme tu veux avant de te faire promptement interpeler "Une nouvelle fois tu t'excuses pour trois fois rien, ce n'est pas comme si tu m'étais tombé dessus!" comme si tu te faisais réprimander tu baisse la tête, si tu on te représente en un petit chat rose tu aurais certainement les oreilles en arrière et la queue baissée. Il n’a pas tord, tu passe ton temps à t’excuser pour un rien, tu en viens même à demander pardon a une porte quand tu te la prends ….. Tu ne veux pas que l’on te prenne pour une soumise mais tu en montre tout les aspects. Inspirant grandement tu va lui répondre avant de te figer brusquement en le voyant se rapprocher vivement à grand pas il se retrouve à quelque centimètre de toi. Son odeur, sa chaleur allant jusqu'à son propre souffle. Tu ressens tout à cet instant et tu ne sais pas comme l’expliquer mais un frisson grandiose te traverse et des papillons commencent à te prendre l’estomac. Ton regard se pose sur lui et ne s’en décroche plus, le moindre petit grain de beauté passe au crible. Son visage t’envoûte affreusement au même titre que cette odeur masculine enivrante. Un réflexe tout à fait ingérable pour toi ce présente, tes joues ce teinte de cette couleur rouge qui se mari parfaitement à tes cheveux roses. Devant lui tu te sens toute petite, enveloppé de sa présence, cette sensation de sécurité te trouble et t’émoustille. Et ne parlons pas de son geste, venir te toucher le menton un léger souffle sur les lèvres tu n’écoute même pas ce qu’il dit. Obnubilé par son visage et sa personne. Pourquoi réagis-tu ainsi ? Comme une adolescente perdue devant le chanteur de ton boys band préféré.

    Tu te sens si bien que tu en as peur, s’il ne le fait pas exprès tu te sentiras fine s’il découvre qu’il te rend toute chose. Tu as l’impression d’être dans une bulle, les voix qui t’entourent sont sensiblement plus lointaines que d’habitude, tu n’a que lui en ligne de mire et dans tes pensés soudaines. Mais tout ceci disparaît comme neige au soleil lorsqu’il recule sans prévenir, sans te retenir tu viens toucher ton menton comme pour être sur qu’il a bien posé ses doigts. Détournant le regard pour ne pas croiser le sien alors que tu fais ca tu toussote et échappe un petit « merci » de son inquiétude pour toi. "- Et ben, tu ne t'es pas vraiment raté mais ça n'a pas l'air d'être grave, dans quelques heures ça aura disparu, enfin je crois... Mais bon Wilson dit que je ne suis pas qualifié pour ce genre de chose. levant un sourcil tu le regarde « ca va aller….j’ai vue pire déjà » soufflant un petit rire tu repense à ce vous avait vécu l’un comme l’autre lors de votre première et seul mission ensemble. -Affirmatif Monsieur." surprise et pas habituée tu cherche quelque seconde d’où provient la voix avant de comprendre que c’est son bracelet et le regarde avec de grand yeux. « Il te connaît plutôt bien dis donc » s’en suive enfin la réponse à la question que tu lui avais posé précédemment tu l’écoute attentivement en te faisant embarquer par ses soin un peu intimidée, mais te laissant faire ne sentant pas d’animosité mais de la douceur dans ses gestes. Reprenant ta route tu aperçois une piste cyclable et un jardin vraiment agréable et appréciable. « C’est jolie ici …. » souriante tu le regarde pétillante et enjouée de cette journée qui te plais de plus en plus face à cette rencontre qui t’émoustilles au plus au point.

    "Et toi? Quelles raisons t'ont fait choisir ce poste qui a fini par nous mettre dans une situation assez dramatique hum?" arquant un sourcil tu le regarde un peu perplexe avant de froncer légèrement ces même sourcils. Parler de ton passif de jeune demoiselle batarde ne te plais pas mais pas du tout. Non seulement tu en a honte mais en plus connaissant les oreilles et les bouches de l’armée le ragot que la fille ou plutôt la belle fille de l’ex Lieutenant de l’armée de terre connue pour sa droiture. Alexander Frayer. Qui se serait fait cocu par sa douce femme….  « Ont devrait se poser non ? Profiter de ce parc….regarde un banc libre » y allant par toi-même tu espère trouver quelque chose pour échapper à l’explication de ta présence dans l’armée, qui n’est rien d’autre qu’une petite vengeance personnel pour le rejet paternel que tu as subis. « Ca fait longtemps que tu es dans la police ? » te posant tu lui laisse la place de se mettre a côté de toi sans trop être l’un sur l’autre non plus et croise tes gambettes comme une demoiselle bien élevée. Evitant grassement comme une voleuse sa question tu te sens tout de même mal de ne pas lui répondre et jouer franc jeu, il peut le prendre comme une raison personnel de ne pas évoquer sa vie privé. Mais lui ayant joué le jeu tu te sens redevable.  Et c’est les lèvres pincés que tu réfléchie à une façon de tourner ta motivation d’être dans l’armée sans paraitre puérile et enfile et tomber dans le « il ma blessé et je veux lui prouver ce qu’il a raté »

    « Tu sais….je n’ai pas d’aussi impressionnantes motivations que toi pour ma place au sein de l’armée, on va plutôt dire qu’une chose entrainant une autre à fait que j’ai été guidée dans ce domaine. Je vais pas mentir, si avant que je rentrée dans l’armée on m’avait dis que je porterais l’uniforme je l’aurais pas cru, je me voyais plus dans un métier calme, ce qui n’en choquerait pas beaucoup. Vu que pour une grande partie je n’ai pas vraiment ma place dans ce métier. Mais je voulais prouver à quelqu’un que j’étais tout aussi capable de devenir ce qu’il avait voulait.  C’est un peu stupide je le sais…. Mais c’est ce que j’ai fais est à moins de savoir revenir dans le passé je dois assumer et avancer aujourd’hui…. » Perdu dans ton monologue tu relève la tête et remarque son regard sur toi, au vue du petit silence tu comprends que tu as pris un peu plus de temps que tu ne le penses pour parler de toi. Sursautant tu agite les mains devant toi « je ne voulais pas raconter ma vie ! Pardon parlons d’autre chose !! » Soupirant tu remarque que tu viens à l’instant même de t’excuser une nouvelle fois pour rien agacée toi-même tu serre les poings de ton comportement si enfantin. « Je sais je me suis encore excusé….c’est plus fort que moi ! » détournant le regard tu grommelle dans ta barbe « je comprendrais si tu dis que ça t’agace….j’ai l’habitude »

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    Damon Zigg
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    « Il te connaît plutôt bien dis donc »

    Cette simple phrase pourtant banale, fit beaucoup réfléchir le jeune Damon après sur son gantelet après sa réponse. Elle venait tout simplement de lui donner une personnalité, le traitant donc comme un personne à part entière, et c'est pourtant ce que le blond cherchait le plus à savoir sur W.I.L.S.O.N, était il conscient, était il vraiment quelqu'un? Ou était il simplement l'invention la plus perfectionné en terme d'intelligence artificielle, la plus aboutie mais néanmoins artificielle? Chacune des idées occupaient l'esprit juvénile du propriétaire, il n'arrivait pas à se décider, si seulement Henrique avait pu lui répondre... Si seulement.
    Il regardait avec un air dubitatif ce bout de métal et de pièce électronique, se reflétant dans le métal, seulement quelques secondes, jugeant qu'il aurait toute la vie pour se questionner sur cette ressource insoupçonnée coinçait sur son poignet, contrairement au peu de temps qu'il disposait avec la demoiselle.
    Quand il redressa les yeux, il vit Maxine afficher une expression qu'il ne lui était encore jamais apparu, ou alors il n'y avait pas vraiment fait attention, mais elle semblait, contrariée? Damon se stoppa un petit instant se demandant ce qui n'allait pas tandis que la question semblait plutôt jovial, mais il la rejoignit sur le banc sans la moindre hésitation lorsque la belle Maxine l'y invita, elle le questionna sans répondre pendant qu'il s'asseyait sur le bois. C'est ce qui lui fit comprendre ce qui n'allait plus, c'était tout simplement sa question, il avait sûrement mis le doigt où il ne fallait pas....
    L'orphelin posa chacun de ses bras le long du dossier du banc, faisant bien attention à ne pas toucher son interlocutrice pour ne pas la mettre plus dans l'embarras qu'elle semblait déjà y être... Il baissa la tête et lorgna le ciel bleu qui se dressait impérialement au dessus de leur tête, comment changer de sujet rapidement? Ce qu'il désirait c'était de passer un bon moment avec la jeune femme, qui probablement inconsciemment avait déclenché quelque chose chez le soldat, une envie irrésistible...

    « Tu sais….je n’ai pas d’aussi impressionnantes motivations que toi pour ma place au sein de l’armée, on va plutôt dire qu’une chose entrainant une autre à fait que j’ai été guidée dans ce domaine. Je vais pas mentir, si avant que je rentrée dans l’armée on m’avait dis que je porterais l’uniforme je l’aurais pas cru, je me voyais plus dans un métier calme, ce qui n’en choquerait pas beaucoup. Vu que pour une grande partie je n’ai pas vraiment ma place dans ce métier. Mais je voulais prouver à quelqu’un que j’étais tout aussi capable de devenir ce qu’il avait voulait. C’est un peu stupide je le sais…. Mais c’est ce que j’ai fais est à moins de savoir revenir dans le passé je dois assumer et avancer aujourd’hui…. »

    Il reposa rapidement son regard émeraude sur ce merveilleux visage, surpris qu'elle ait répondu avant qu'il ne trouve autre chose, il la vit répondre à contre coeur, les lèvres pincées. Pourquoi c'était elle forcée? Mais la suite du dialogue eu plutôt tendance à l'amuser, cette Maxine était distrayante en plus d'être belle ! Comment pouvait on rêver ou espérer mieux?
    Doucement, ses lèvres s'écartèrent pour former un sourire et laisser s'échapper encore une fois un léger rire.

    "Honnêtement, je préfère te voir sourire plutôt que de te pincer les lèvres comme ça, ne te force pas à faire quelque chose que tu ne veux pas !"

    Ensuite il posa ses mains sur ses genoux, il n'était cependant pas d'accord avec ce qu'elle venait de dire. Il redressa son regard sincère droit devant lui, regardant les gens passer à leur guise le long des verdures, créant un contraste de couleur plus qu'agréable dans ce contexte. Il inspira doucement

    "Je ne pense pas qu'il y ait des niveux au sein des motivations, ni que ton acte ne soit stupide. Tu t'es un peu dévoilé alors je vais faire de même pour moi comme ça nous serons quitte n'est ce pas?"

    Il appuya sa réponse d'un clin d'oeil furtif, avant d'enchaîner en bougeant machinalement son index dans tout les sens face à lui.

    "Prouver à qui que ce soit qu'on est capable de grande chose c'est plus qu'une belle motivation. Certain ne font ça que pour l'argent, voilà la source de motivation de la majorité d'entre nous. Je défend ce que je nomme mon idéal par la violence, c'est un peu contradictoire, et c'est surement pas ce qu'aurait voulut Henrique. Mais même si on pensait les mêmes choses, chacun a choisi la voix qui lui est propre... Ca ne semble pas très clair tout ça hum. Un exemple devrait être plus flagrant !"

    Le blond se leva précipitament et se plaça devant la jeune femme qu'il convoitait secrètement pour le moment et pointa Wilson.

    "Il est une invention d'Henrique. Il peut tout faire, mais ne pourra jamais tuer quelqu'un. Tandis que moi... Enfin voilà, je ne vais pas non plus le crier devant tout le monde, même si c'est pour protéger la population, ça ne peut pas devenir une fierté, bien que je reste un gamin impulsif et bagarreur."

    Une fois son petit discours terminé, il replaça ses mains dans ses poches. La conversation prenait une toute autre tournure que ce qu'il avait rêvé, sans réflexion, aucune, presque par instinct, ainsi aucune hésitation n'était possible, et pour rattraper l'ambiance que le soldat était en train de mettre il lança :

    "Maintenant que tu commences à me connaître, accepterais tu un rendez vous ?"

    Une petite seconde s'écoula, le temps que l'information atteignent la partie active de son cerveau peut être, il venait de le faire. Il venait d'avouer qu'il tentait de séduire la jeune demoiselle face à lui, alors qu'à l'hôpital encore il se serait défilé... Une pique de chaleur se créa dans sa poitrine, et il cripsa ses mains camouflées, son pouls devait probablement s'accéllérer, encore un peu et peut être qu'il allait rougir. Il fallait qu'elle réponde assez vite avant que le pauvre soldat ne devienne ridicule, et surtout que le petit Wilson viennenet gâcher ce petit moment d'euphorie et d'espore que Damon venait de se créer avec une alerte désormais courante sur son rythme cardiaque. Dans sa tête il ne cessait de se dire :

    *Je t'en prie, dis oui, dis oui, dis oui, dis oui....*
    Maxine Frayer
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    Son regard était attrayant et reposant, tu ne sais pas pourquoi un sentiment de béatitude te remplis. Son sourire te réchauffe le cœur, il ne juge pas et reste calme et attentif à tes propos. Soit c’est un jeu pour lui afin de t’amadouer, ou alors il est sincère et tu viens de tomber sur une perle dans cet océan d’hommes. Ta perle ? Son sourire déteint presque sur tes lèvres. Entrouvrant à ton tour tes fines lèvres rosées tu lui renvoie un visage plus détendu et agréable. Il a cette manière de te rendre cette sécurité que tu recherche constamment. Son aura, sa chaleur, sa prestense, tout chez lui te rend toute chose et tu ne souhaiterais qu’une chose si ta timidité et ton caractère ne te l’empêchais pas. Lui sauter au cou et se blottir dans ses bras réconfortant. "Honnêtement, je préfère te voir sourire plutôt que de te pincer les lèvres comme ça, ne te force pas à faire quelque chose que tu ne veux pas !" échappant un petit rire tu redresse tes cheveux rosés derrière ton oreille, ta petite puce d’oreille une simple perle blanche nacré reflétant des dizaines de couleurs. « je ne me force pas vraiment, c’est plus une décision prise pour faire la fierté d’une personne » ta mère, celle que tu adule et respecte autant que tes frères. Elle ta élevée et poussée a faire quelque chose de ta vie, pour ne pas sombrer plus que tu ne l’as été dans ton enfance après ce départ de la maison familiale.

    "Je ne pense pas qu'il y ait des niveaux au sein des motivations, ni que ton acte ne soit stupide. Tu t'es un peu dévoilé alors je vais faire de même pour moi comme ça nous serons quitte n'est ce pas?" un large sourire accompagne son clin d’œil, tu apprécie fortement ce petit marché, te rapprocher de lui en quelque sorte, apprendre qui est cet homme -qui te fais sans pouvoir le cacher- briller les yeux et accélérer le rythme cardiaque. « D’accord ! » enjouée et amusée tu te redresse un peu sur le banc alors qu’il se lève et le regarde avec des yeux d’un rose tendre presque de velours. Tu es prête à boire ses paroles comme une eau de sources. Tu découvre alors ce qu’est ce fameux petit Wilson, cet intelligence qui surpasse presque ton Rancker, mais encore est-il capable de prouver son affection ? Tu en souris amusée avant d’avancer doucement le corps pour le regarder de plus près.  Dans ses explications quelque chose titille ta curiosité, qui est ce Henrique ? Son créateur de montre ? Mais il en parle avec tellement de ferveur que tu soupçonne un lien plus profond entre eux. Quelqu’un de sa famille surement. Mais n’as-tu pas le temps d’ouvrir la bouche pour lui poser cette simple question, qu’il enchaine comme un moulin à paroles sans pouvoir s’arrêter. Clignant des yeux tu trouve la situation bien plus amusante que gênante, il a ce petit air cocasse qui te rend presque admirative.

    "Maintenant que tu commences à me connaître, accepterais tu un rendez vous ?" un silence et un visage décomposé s’offre a lui. Un rendez-vous ? Lui et toi ? Un …..Rendez vous ? Là maintenant aussi vite ? Quoi que c’est logique un rendez vous on peu les demander n’importe quoi, mais ce qui t’intrigue, c’est quelle sens à ce rendez vous pour lui. Une façon de prendre un verre entre collègue ? Une envie de reparler de tout et de n’importe quoi comme le commandant peu faire ? Un moment de passer ses jours de congés comme avec une petite sœur comme certain de tes collègues te disent ? Ou alors le vrai rendez vous, le rendez vous galant, les rougeurs remontent de façon fatidique. Tu détourne le regard et tortilles tes doigts bégayant affreusement comme un bébé. Le trouver devant toi c’est comme si tu es au pied du mur. « heu..je…..c’est…… » une panique digne d’une adolescente, inspirant grandement tu serre comme si tu es presque à deux doigts de t’écrouler dans la seconde qui suit à cause du stresse qui t’envahis. « je….veux bien….. ? » Hésitante, perdu, troublée, noyée, désorientée. Il a le chic de te prendre au dépourvue et te mettre dans tout tes états. Tu ne sais plus cacher ton mal aise maintenant et lui-même en est le premier spectateur. Me seule et unique.  Va-t-il mal le prendre ou pire le prendre comme un refus ou une façon détournée de se forcer à accepter ce rendez vous. Tout ce bouscule dans ta petite tête rosé, tu ne souhaite qu’une chose, passer plus de temps avec ce charmant prince qui t’es apparue, réellement, comme une étoile filante. Impromptue, inattendu, insoupçonné.  Ce jeune prince blond et puissant qui te tiendrait comme une peluche dans ses bras.  

    Te relevant comme un ressort devant lui tu le fixes tes petits poings sous ton menton comme pou appuyer tes paroles « Je veux oui ! » sursautant en t’entendant toi-même tu recule d’un pas et te prend le banc dans l’articulation du genou et tu te rassois d’un coup en perdant l’équilibre. « je …..Désolé tu dois me prendre pour une folle…. » Les larmes te montent presque aux yeux a l’idée que tu lui fasses peur maintenant avec ta réaction un peu démesurée. « t…ta question ma prise au dépourvue, j’ai paniquée, j’ai pas l’habitude, je me suis imaginé que tu……non rien je vais encore plus me ridiculiser ! » levant un regard timide et plein de gêne qui te crispe un peu tu le regarde comme un chat cherchant a effacer son comportement bizarre. Avant de soupirer et détourner le regard vers quelque chose qui te détend sur le moment une jolie fontaine qui s’écoule et revenir sur terre, enfin ta terre a toi ou tu penses ne jamais avoir droit de rêver « je suppose que c’est pour passer le temps ? ca ne me dérange pas, je le fais souvent avec d’autre collègues…. »

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    Damon Zigg
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    « je ne me force pas vraiment, c’est plus une décision prise pour faire la fierté d’une personne »

    Le blond ne semblait pas réagir à cette aveu, cependant il n'en avait pas rien pensé pour autant. Ils se ressemblaient, plus qu'il ne l'aurait imaginé, bien plus. Les valeurs qu'il défend lui ont été enseigné par l'homme qui les prôner, son père adoptif. Bien qu'il ait accepté et approuvé ce point de vue, il le fait aussi pour ce vieux scientifique, pour l'utopie paternel, c'est ici qu'ils avaient un point commun.
    Cependant maintenant il était face à la jeune femme, et bien impuissant mentalement, suspendu à ses lèvres en espérant toujours recevoir la réponse tant attendu, et si chaleureuse, cette petite affirmation en trois lettres qui voulait dire tant de choses. Extérieurement il ne jouait pas le même jeu, ne voulant pas montré qu'il avait un véritable intérêt pour cette belle demoiselle, était ce idiot? Probablement. Mais que voulez vous, il ne savait pas comment plaire à cette militaire rencontrée seulement grâce au merveilleux fruit du hasard, et ceci à deux reprises. Il baladait ses yeux sur son doux visage, ne ratant aucun des sublimes détails que son regard charmeur pouvait attraper, ne perdant pas un seul grain de sa peau.
    D'ailleurs cette situation l'amusa, bien en place physiquement, affaibli mentalement, il se reconnaissait bien ici, lui qui avait toujours mieux argumenté avec ses poings et avait constamment chercher à compenser son manque de stratégie et de gestion d'équipe évidente par des aptitudes physiques supérieures à la normale. Et maintenant que les yeux émeraudes s'initiaient dans un regard rosée il se demanda. Et elle ? Qu'elles étaient ses plus belles qualités? Il sourit simplement. Elle était divertissante, charmante, amusante, tant de qualité humaine qui la rendait irrésistiblement irrésistible, et pourtant il devait y avoir mille et un autre trésor qui se cachait derrière ces pupilles angéliques.
    « heu..je…..c’est…… je…veux bien….. ? »
    Le soldat n'avait pas entendu, perdu dans ses songes. Il avait fait une bêtise. Il avait regardé les fines lèvres qui venait de bouger,et tout son corps c'était tendu, il avait envie. Une envie soudaine et à peine contrôlable d'avancer d'un pas, seulement un petit, et de poser ses lèvres sur celle de la demoiselle. Mais pourquoi maintenant? Pourquoi aussi rapidement? Pour tenter de ne pas passer pour un drogué en manque, il se secoua la tête, remuant la légère touffe de cheveux. Ce qui lui remit assez efficacement les idées en place, assez longtemps pour qu'il puisse voir Maxine se lever, prendre une pose étrangement mignonne et s'exclamer :

    « Je veux oui ! »

    O-u-i, l'orphelin ne put contenir un grand sourire en regardant une nouvelle fois la pauvre dame s'emmêler les pattes, une nouvelle fois il avança pour tenter de la rattraper, mais le banc fut plus rapide, heureusement !
    Cette petite chute remis les pieds sur terre au blondinet qui commençait de nouveau à partir rêver sur ce rendez-vous qu'il avait obtenu. Il réalisa l'émotion que dégageait Maxine, et elle était bien loin de ce qu'il avait imaginé. Il pencha la tête sur le côté et arqua un sourcil, il ne pensait pas que de l'inviter la ferait réagir de la sorte. Au pire il avait imaginé se prendre une claque, et encore, il aurait fallut un peu plus que cette maigre invitation quand même, non?

    « t…ta question ma prise au dépourvue, j’ai paniquée, j’ai pas l’habitude, je me suis imaginé que tu……non rien je vais encore plus me ridiculiser ! »

    un puissant soupir de soulagement échappa à Damon. Elle s'inquiétait quant à l'image qu'elle dégageait, si seulement elle pouvait entrer dans la tête du soldat.... C'était loin d'être ce qu'elle semblait croire. Elle était idéale.

    « je suppose que c’est pour passer le temps ? ca ne me dérange pas, je le fais souvent avec d’autre collègues…. »

    "Oh... Comment dire..."


    Il c'était jeté à l'eau il y a peu, il c'était déjà trempé, autant faire le plongeon jusqu'au bout, il n'avait plus rien à perdre. L'idée qu'il voulait vraiment la charmer avait dû germé un tout petit peu de la tête de son interlocutrice, enfin c'est ce qu'il pensait. Alors autant ne pas faire machine arrière, quitte à sembler troublé.

    "Je t'ai posé cette question parce que... Je savais que si je ne le faisais pas je le regretterais. Et je suis désolé de paraître aussi direct que çà mais... J'avais envie de quelque chose un peu plus galant, mais je ne veux pas te forcer haha!"

    Ce petit rire, sans compter la main qui vint machinalement se gratter l'arrière de la tête tentait désespérément de cacher son malaise, sans oublier le prodigieux bon que venait de faire son coeur. Sa phrase était honnête, et criante de vérité. Elle devait surement avoir un tas de prétendant alors si c'est sa franchise qui le démarquerait, qu'il en soit ainsi.
    Cette pensée lui fit regagner une motivation intense et passagère, qui lui fit rajouter comme si la première information n'avait pas suffit :

    "Parce que je te trouve vraiment charmante Maxine."


    Tuuuut. Le soldat savait ce que ça signifiait.

    'WIIIIILLLLSSSSSSOOOOOOON! Bon sang ! "

    La machine se tut directement. En même temps, il faut avouer que le blond venait de secouer son bras dans tout les sens. Ce simple bruit venait de faire perdre toute crédibilité et toute la motivation qu'il venait d'accumuler. Il soupira, exaspéré, et les yeux clos revint s'asseoir à côté de la jeune femme qui ne c'était toujours pas exprimé. Il pencha sa tête vers le haut de nouveau, ses mains se croisant sur son torse. Bien joué fichu gantelet.
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    Mon dieu……IL VIENT JUSTE DE T’INVITER A SORTIR AVEC LUI ? PRENDRE UN VERRE ? UN RENDEZ-VOUS GALENT !!! Reprend ton souffle, essaies de calmer tes bouffés de chaleur subite. Il vient à l’instant de te couper la respiration et la connexion entre tes neurones. Dans ton cerveau c’est un véritable capharnaüm. C’est comme si tout les mini toi qui y vivent pour classer, ranger, et mettre en ordre tes pensées sont en grosse effervescence de panique, pas de joie, comme si tes minis toi échappent a un incendie proclamé dans ton cerveau qui vient a l’instant de surchauffer. Enfin si tu es heureuse en fait aussi vue que tu te crois en parallèle dans un rêve ou un merveilleux jeune homme vient de te demander une soirée ou une journée tu ne sais toujours pas, a ses côté. Une sortie qui indique bien son envie de te séduire, non ? Tu ne sais plus trop, il faut dire que tu n’es pas une pro de la relation avec le sexe opposé, encore moi de la drague ou de la séduction. Il faut dire que tu te demande aussi ce que tu as bien pu faire pour sembler charmante à ses yeux. Mise à part tomber et passer ton temps à t’excuser devant lui tu n’a pas vraiment tendu de perche. Tu dois apprendre à prendre les devants, tu ne peux plus être aussi passive. Mais facile a dire….plus dure à exécuter.

    Tu ouvres la bouche pour enfin daigner lui répondre mais voila que Wilson s’y met aussi en envoyant un imposant tuut, pour signaler quelque chose ? Écarquillant les yeux tu vois ton prince charmant s’injurier avec son robot personnel, la scène est tout aussi cocasse que déroutante. Dès que celui-ci le remet en cause la sonnerie ce stoppe aussi tôt. Bon il faut avouer que la façon dont il a secoué son bras comme un prunier, même le plus aguerrie des acrobates aurait stoppé toute action. Echappant un rire discret tu le suis du regard venir se poser comme s’il à fait la plus grosse bourde. Tu as l’impression de te retrouver quand tu tente quelque chose mais que ta confiance en toi ne suit pas. Amusée par son attitude tu viens bizarrement pas gênée cette fois enfoncer ton doigt dans sa joue en souriant « tu boude ? » riant à ta propre blague tu tapote Wilson pour, premièrement enfin toucher cet objet, mais aussi savoir s’il réagirait comme Rancker quand un étranger le touche. Celui-ci ira courir derrière toi ou dans tes bras comme un petit chiot prude. C’est pour toutes ses petites actions automatisées qui te rend attachée à ta petite boite de conserve.

    « Je…je suis touchée de ton compliments ….je….hum…je serais ravie de ce rendez vous ….» toi tu viens de faire une phrase sans buger et rougir ? C’est trop beau pour continuer voilà que ta voix diminue en intensité et en tonalité pour en devenir presque un chuchotement « avec toi…. » Grattant nerveusement ton bras tu en deviens rougit tant ta peau est blanche. « Heu….mais….. » voilà qu’une panique monstre te reprend et tu en transpire presque tant la chose semble monstrueuse à dire. Fermant les yeux pour te couper du monde tu serre tes petits poings et déblatère d’une traite « quand est ce que tu veux avoir ce rendez vous et ou ! » suite à sa tu te mur dans un silence ecclésiastique. Même le plus grand des moines ne peut te battre dans ce domaine. « Je m’emballe trop …. C’est vraiment puérile…. » Ce parler tout seule, une chose que tu fais sans t’en rendre. Et bien trop souvent aux goûts de tes collègues. Levant doucement ton regard rosé sur la personne à tes côtés tu te pince sensiblement les lèvres.

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    Une simple pression sur la joue ramena le petit Damon à la réalité de la situation. Il était assis, les bras croisés à attendre la réponse d'une belle femme qu'il venait tout juste d'inviter à un rendez-vous, il tentait d'apaiser sa respiration pour qu'elle rende plus naturelle, pour ne pas qu'il paraisse timide ou que sait il encore?
    Mais ce doigt qui s'enfonça doucement dans son visage lui rappela aussi le côté un peu plus inattendu et déroutant de cette conversation, et surtout ce caractère si agréable qu'avait la jeune Maxine. Après tout, il venait d'agiter son bras à tout va, et tout le monde sait qu'il y a d'autres moyens de paraître plus attrayant... Enfin.
    Sa question calma le soldat, et le fit même sourire légèrement. Il dessina ce trait si particulier sur son visage en se tournant de nouveau vers la demoiselle, qui ne c'était pas révélée plus suite à ce que venait d'annoncer le blond, voulait elle éviter le sujet? Détourner la question? Peut être avait il été trop direct, sûrement même.
    Puis la jeune femme vint toucher le gantelet, Damon suivit la main du regard jusqu'à ce qu'elle se pose sur le doux métal qui recouvrait sa main. Était ce une nouvelle fois une manière de changer de sujet dans le but de ne pas blesser le jeune homme?
    Quoi qu'il en soit, le jeune homme relâcha ses épaules, amusé d'avoir essuyé un refus, mais aussi profondément déçu de voir que tout ce sentiment étrange qu'avait remué Maxine aujourd'hui n'avait pas l'air réciproque. Doucement il tourna une nouvelle fois son visage pour apercevoir celui de Maxine qui lança une toute petite phrase :

    « Je…je suis touchée de ton compliments ….je….hum…je serais ravie de ce rendez vous …. avec toi…. »

    Ses yeux s’écarquillèrent légèrement, elle l'avait complètement surpris avec cette phrase, lui qui encore deux secondes avant penser que sa dernière chance c'était enfui au galop ! C'était tellement beau, et tout aussi mignon que de la voir se frotter le bras et de rougir juste après son aveu. Doucement il ria, cette gêne maladive le faisait complètement craqué, même si il était déjà sous le charme de la demoiselle, puisqu'elle en devenait si attendrissante...

    « quand est ce que tu veux avoir ce rendez vous et ou ! »

    Damon perdu dans ses rêveries sur son interlocutrice manqua de peu de faire un sursaut quand ces quelques mots sortirent de nulle part avec une force insoupçonée. Cependant elle le fit réfléchir, tiens il n'avait pas pensé dans le bon ordre. Peut être aurait ce été mieux de savoir où il désirait l'emmener ?
    Rapidement il tenta de faire le tour des peu (très peu) de films romantiques qu'il avait vu pour chercher une idée un peu plus originale qu'un restaurant, mais rien ne venait, et si ils combinaient plusieurs activités?

    « Je m’emballe trop …. C’est vraiment puérile…. »

    Ce murmure parvint aux oreilles du blond. Elle s'emballait trop? Le soldat été fou de joie à cette idée. Oui, elle avait provoqué inconsciemment quelque chose dans le mental du jeune homme, quelque chose de si agréable, une chose qui lui donnait envie de s'approcher d'elle, de la connaître encore plus, de la complimenter à tout va sans avoir forcémment de raison. Un ressenti si inhabituel dans la vie mouvementé du jeune homme. D'ailleurs cette force qui le poussait était elle amplifié par ce que savait le soldat au fond de lui?
    Oui, au fond de son esprit, il savait que son métier était dangereux, et qu'il pourrait tout simplement ne pas rentrer le soir chez lui. La mission avec Maxine en était une preuve, mais le blond était suffisamment redoutable dans son domaine pour se persuader qu'il reviendrait tout les jours, sans compter sur l'appui de Wilson, mais rien n'empêcher cette ombre d'hanter un coin de son cerveau.
    Cette ombre, plus cette force irrésistible, et son envie de n'avoir aucun regret. Il ne lui en avait pas fallu plus pour qu'il se jette à l'eau, et qu'il y patauge tendrement face à ce regard rosée si accrocheur, mais bon, il devait quand même continuer cette conversation maintenant qu'elle savait ce que désirait ardemment le jeune homme :

    "Je vais t'avouer que je n'avais pas pensé à un lieu précis... On pourrait boire un verre, puis aller au restaurant et au cinéma? Ou euh... Tout ce qui te plait? Parce que j'ai aussi tendance à m'emballer..."

    Il lança sa phrase avec un doux sourire, la regardant une nouvelle fois dans les yeux, et faisant bien attention à se calmer pour tenter de contrôler son rythme cardiaque face à la future réponse de l'intérésée. Cette fois Wilson ne gâchera pas tout !
    A la fin de sa phrase le soldat se leva et tendit un bras pour inviter Maxine à en faire de même :

    "Et si on en parlait tout en continuant de marcher sous ce ciel radieux? "
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    Un feu d’artifice explose en toi, une vraie fête digne de la fête national de la ville. Tout se mélange en toi, une vraie effervescence de sentiments et de rebondissement. Tu veux crier sur les toits ce qu’il t’arrive mais ta nature introvertie, ta petite voix qui te dit sans cesse de refreiner tes ardeurs prend encore le dessus et tu restes gentiment sur ton banc assise comme une bonne petite demoiselle rose bonbon que tu es. "Je vais t'avouer que je n'avais pas pensé à un lieu précis... On pourrait boire un verre, puis aller au restaurant et au cinéma? Ou euh... Tout ce qui te plait? Parce que j'ai aussi tendance à m'emballer..." un peu blasée, tu te demande s’il prend ce rendez vous au sérieux, ou alors sur l’impulsion du moment il t’a invité sans vraiment réfléchir a comment conduire cette fameuse soirée. La deuxième option te donne le sourire pour ne pas mentir. Une envie presque irrésistible de vouloir t’inviter au point de ne rien planifier seulement le fait de savoir si tu dis oui ou non. Tes lèvres s’étirent en le regardant, marquant ton visage de porcelaine d’un sourire taquin, malgré que rien ne sorte de tes lèvres tu arrive à profiter de ce moment a ces cotés. Comme quoi même en ne disant rien il arrive qu’avec la bonne personne le temps ne semble jamais ennuyant.

    Dans tes pensées et surtout encore charmée par ce visage attirant tu te fais surprendre par ce charmant compagnon qui te tend le bras tel un gentleman pour t’inviter cette fois à une marche. Pour ne pas faire défaut à ta manie de rougir de belles taches rosées prennent place sur tes pommettes. Mais cette fois ces rougeurs sont suivies de ta main qui vient doucement prendre son bras. Comme une évolution dans cette relation qui prend ses premiers souvenirs, tu ne tergiverse pas longtemps avant de te lever et de lui emboîter le pas. Plus petite tu lui arrive au niveau de ses épaules, tes deux mains encrés sur son bras tu le tiens presque comme une bouée de sauvetage. Le banc s’éloigne et vos pas vous guides petit à petit l’intérieur du parc, magnifique soit dite en passant. Le soleil réchauffe doucement tes peau, l’air est agréable mélangé a des embruns de fleur et de sapin. Des cries se font facilement entendre par les enfants qui joue et cours ensemble, des pique nique ici est la parsème la pelouse verte. « Je…je trouve que ce sont de bonnes idées ….. » baissant la tête tu essaies de garder le contrôle de ta timidité, tu n’aura pas de deuxième chance comme celle-ci de passer du temps avec un homme aussi séduisant, et prouver ce que tu es, aussi intéressante que toutes ses blondinette sure d’elle et qui font des ravages dans les soirées du personnels. Soupçonnerait-on de la jalousie de ta part ? Un peu oui, tu peu tout aussi être plaisante que ces demoiselles mais tu te mets toute seule des barrières sous peine de te ridiculiser ou souffrir. Tu as vue de prés que l’amour n’est pas aussi solide que ca grâce à tes parents. Alors dire que trouver l’homme de sa vie existe n’est pas encore clair pour toi.

    « Quelque chose de très simple même si tu le souhaite….je ne suis pas difficile…. » Soupirant tu te rends compte que tu te mets une balle toute seule dans la jambe, pourquoi autant te rabaisser, tu veux aussi être portée sur un plateau d’argent ! Mais trop faible comme dirait si bien T.J tu ne te contente que des miettes. Attendant sa réponse tu frémis comme si un courant d’air ou un effroi t’es passé sur le corps et tâtonne les poche de ta veste puis ta jupe avant de sortir un petit téléphone « désolé…. Sa me surprend toujours … » riant pour cacher le dérangement tu lis le message que tu as reçu ou plutôt l’alerte de ton téléphone et le regarde brusquement. « Mince avec tout ça j’avais oublié que je devais passer voir mon frère pour réviser Rancker…. » te détachant tu range ton téléphone dans ta petite besace et croise tes mains devant embêtée, cela ce lit comme un livre ouvert sur ton visage. « je vais devoir y aller… je ….c’est pas que je n’ai pas apprécier ta compagnie au contraire ! » perplexe tu t’entend parler et agite vivement les bras comme si tu t’affole devant un danger invisible « NON..non c…c’est pas ce que je voulais dire…enfin si mais….je…. » Serrant les poings tu creuse une tombe aussi profonde qu’un gouffre à ce moment même en essayant de te justifier. Préférant ne pas continuer tu sort un petit bout de papier et essai d’écrire mais écrire dans le vide n’est pas un don inné, tu change de position tourne et fini par t’accroupir en plein passage pour poser la feuille sur ta cuisse et écrire. Ecrire un numéro….te relevant comme un ressort tu lui tends mais n’attend même pas qu’il le prenne une vague surprenante de confusion s’empare de toi et tu lui brouillonne le papier en l’enfonçant un peu brusquement dans la poche de sa veste « voila….a ….a bientôt j’espère …. » avançant d’un grand pas tu te précipite presque pour lui faire la bise, tenant son bras le visage presque sur son épaule.  Mais tes muscles crient dans tout ton corps de reculer et c’est ce que tu fais, revenant en arrière avant même d’avoir eu le temps de donner au cerveau l’information tu lève la main comme un robot et le salut un sourire crispé sur les lèvre avant de le dépasser vivement en sens inverse « j’ai beaucoup apprécié cette balade merci…..au revoir Damon…. » Telle une voleuse tu prend presque tes jambes a ton cou pour évité de te justifier dans ce spectacle ironiquement marrant que tu lui a offert.

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    La plus belle femme du parc à son bras, Damon ne dit pas un mot de plus, il profita de ces quelques instants de tranquillité pour admirer le contour, la foule, le ciel mais aussi la jeune Maxine.
    Les rayons de soleil inondaient son sublime visage juvénile, faisant briller sa peau de manière presque surnaturelle, cette simple et pure idée d'avoir programmé un rendez vous avec cette femme le fit sourire, en sortant de chez lui il n'aurait pu rêver mieux pour cette journée, il n'aurait même pas pu imaginer une telle rencontre, pour la seconde fois de sa vie. Ils étaient là, tout les deux, entouré d'un grand nombre de personnes mais l'attention du soldat était tellement porté sur son amie qu'il avait aussi le sentiment d'être seul avec elle coincé dans une douce réalité bien loin des combats et des occupations banales de son quotidien qu'elle était inconsciemment en train de briser pour son plus grand bonheur, et à la bonne heure, avant que tout ne s'assombrisse d'un coup prochainement.

    « Je…je trouve que ce sont de bonnes idées ….. »

    Ces quelques mots échappés de cette bouche si attirante ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd. Tout en continuant cette marche, il brisa le doux silence qui c'était installé :

    "Et bien je te laisse choisir le film, et je réserve le restaurant, j'en connais un qui devrait te plaire, enfin je l'espère de tout mon cœur."

    Secrètement, c'était surtout de lui plaire à cette soirée qu'il espérait de tout son coeur, il avait décidé de ne pas prendre ce rendez vous à la légère, était ce une folie adolescente d'être prêt à tout pour une femme dont on ne sait pas grand chose, surement. Mais une folie plaisante dont on n'a pas envie de se passer en grandissant, une folie qui fait faire des choses si étranges mais charmantes en même temps !

    « Quelque chose de très simple même si tu le souhaite….je ne suis pas difficile…. »

    Non, le soldat imaginait quelque chose d'un peu plus différent qu'une simple entrevue chez l'un ou chez l'autre autour d'un plat de pâtes, il imaginait au contraire un restaurant assez prestigieux, enfin il ne mangeait jamais au restaurant, alors pour une fois qu'il y allait il envisageait un établissement à la hauteur de la demoiselle qui le rejoindrait !
    Cependant, la suite de cette conversation se passa très vite, et surtout très soudainement. La demoiselle sortit un téléphone de sa poche et commença à faire ce qui plaisait énormément à l'orphelin, elle s'agita dans tout les sens, passant d'une émotion à une autre sans prévenir et avec cette gêne si particulière qui la rendait si mignonne... Un vrai régal pour les yeux, un délice sans pareil que le jeune homme ne pouvait arrêter de contempler sans dire le moindre mots, il en riait doucement, son sourire s'élargissant encore plus quand machinalement elle fourra le papier avec ce qu'il supposait être le numéro de la jeune femme si séduisante dans la poche de sa veste. Il tapota sur sa poche pour faire comprendre qu'il y prêterait une grande attention et ne risquerait pas de le perdre, et puis la jeune femme s'enfuit, enfin c'était à peine exagéré face à la situation.
    Damon, de ses yeux verts, regardait Maxine s'éclipser à l'horizon, il ne prêtait plus attention à rien, à la fois perturbé de son départ si soudain et heureux de cette rencontre qui avait l'air de coller si bien, il soupira finalement, pencha doucement la tête en levant les mains vers le ciel et déclara naturellement :

    "- Wilson, je suis totalement sous le charme de cette fille...

    - Je sais Monsieur.

    - Quoi comment ça tu sais?!?"

    Pendait qu'il parlait à son gantelet, le soldat emprunta aussi le chemin du retour, agrippante fermement la feuille qui contenait le numéro si précieux à ses yeux.
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