Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Cathal Ray Yvanoff - CRY invisible tears

    Cathal R. Yvanoff
    Cathal R. Yvanoff

    Citadin
    Arme : Pistolet
    Messages : 160
    Date d'inscription : 21/06/2015
    Cathal R. Yvanoff

    Cathal R. Yvanoff
    Cathal R. Yvanoff
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    Cathal Ray Yvanoff
    Those who die are weak, those who kill are human
    Badou Nails || Dogs: Bullets & Carnage
    "Mon nom est Cathal Ray Yvanoff et je suis un homme de 31 ans. Je suis bisexuel et je suis actuellement célibataire. Mon principal défaut est ma froideur et ma qualité majeure est mon ambition."

    ► Nomade ou Citadin? Citadin
    ► Le Groupe: Pilleur
    ► Taille: 1m92
    ► Poids: 89kg
    ► Arme: Un pistolet, toujours chargé que je garde en permanence sur ma personne. On est jamais trop prudent.
    ► Famille: Il n'y a rien de plus banal que la famille dans laquelle je suis né. Une mère jeune, naïve et maladive. Un père déjà marié ailleurs, chef d'entreprise et décidément trop riche pour se soucier de son bâtard de gosse ou de la gamine avec qui il avait couché. Et des demi-frères et sœurs, heureux et ignorants.
    ► Date de Naissance: Le 19 avril.
    ► Emploi: Je suis à la tête de CRY, l'un des gangs les plus puissants du Secteur C. J'aime que l'on respecte mes règles sur mon territoire, ça rend le commerce plus facile.
    Comme promis, la vision d'une fillette blonde m'attend quand je franchis le pas de la porte de mon bureau. Les yeux de la gamine me disent qu'elle est étonnée. Je ne sais pas ce qu'elle est allée s'imaginer sur les chefs de gangs, mais apparemment je ne corresponds pas à l'image qu'elle s'en était faite.

    Je la vois regarder mes longues mèches rousses qui atteignent le bas de mon dos, puis remonter jusqu'au cache-oeil noir qui masque mon œil droit. Puis ses yeux viennent se fixer sur mon oeil gauche. Un oeil vert olive. Une couleur peu commune que je tiens de ma mère.

    Je tire un paquet de cigarettes de mon manteau en fourrure et je porte des doigts pâles à mes lèvres pour y déposer la clope. Je l'allume et inspire une bouffée de tabac. Je sens mon doigt effleurer le piercing dans ma lèvre droite et presque machinalement ma main va toucher les multiples anneaux qui ornent mon oreille. Fut un temps, je n'en avais qu'un par oreille. Mais il y en a désormais trois supplémentaires du côté droit. L'année prochaine, un sera rajouté sur le côté gauche. C'est le nombre d'années depuis que j'ai perdu la seule personne qui m'était chère.

    Ma main retombe. Récupère la cigarette au vol.

    "Comment tu t'appelles?"

    Ses yeux vides quittent la cigarette et remontent vers mon visage.

    "Isabelle."
    Je ressemble à ça...


    "Tu sais pourquoi tu es là?"

    Je vois mon subordonné froncer les sourcils à ma question. Je l'ignore. Je ne vais pas y aller par quatre chemins juste parce que c'est une gamine.

    Je la contourne et passe derrière mon bureau. Je jette mon manteau sur l'un des meubles qui longent le mur et je m'assois confortablement sur le fauteuil en cuir. L'autre sous-fifre regarde mon manteau d'un oeil critique. Ce qu'il peut être saoûlant celui-là. C'est pas comme si j'étais quelqu'un de particulièrement ordonné de base, et j'ai pas pour habitude de me plier en quatre pour les invités. Surtout quand c'est quelqu'un sans aucune importance. Comme la gamine par exemple.

    Mon regard retourne planer sur son visage, tandis que je prends une nouvelle bouffée de tabac.

    "Alors ?"

    Mon ton est insistant, à la limite de l'énervement. C'est pas que je suis irascible mais je n'aime pas perdre mon temps. Je veux bien être patient mais j'ai mes limites. Et surtout je déteste quand la personne à qui je parle ne répond pas.

    "Oui.

    Sa voix est quasiment inaudible. Je vois son petit poing se resserrer sur sa jupe. Elle fait pitié à voir. M'enfin, c'est pas l'hospice ici. Appelez-moi froid, la misère des autres ne m'émeut pas. Ceci étant dit même ma propre misère me laisse de marbre. Cela doit être une forme de déformation professionnelle.

    "Tant mieux. Ça va rendre les choses plus faciles." dis-je en me débarrassant des cendres de ma cigarette d'un mouvement vif et précis. "Je vais te le dire franchement, ça ne sert à rien d’espérer que l'on te vienne en aide. Ça n'arrivera pas. Tu peux considérer le Secteur C comme l'Enfer si ça te chante. Toujours est-il que ce n'est pas ici que tu vas trouver des âmes miséricordieuses."

    J'examine la fillette. Son expression est toujours neutre même si je vois qu'elle serre les dents. Je dois au moins admettre qu'elle a du cran la gamine. Au moins, elle a le bon sens de ne pas se mettre à pleurer. Les marmots qui chouinent ma tapent sur les nerfs. Si j'avais voulu m'occuper de gosses avec la morve au nez, je serais allé bosser dans une crèche. Déjà que parfois je me demande si je suis chef de gang ou prof d'une classe turbulente... Heureusement que j'ai de l'autorité, sinon je ne m'en sortirais pas. Après si je n'avais pas eu d'autorité, je n'aurais peut-être pas été chef de gang. Aussi ambitieux que je sois.

    Bref. La question maintenant est : qu'est-ce que je vais faire d'elle ? Le plus simple serait de lui mettre une balle dans le crâne. Ce n'est pas comme si ça me poserait problème de tuer une enfant. J'ai fait pire que ça. Ma conscience, pour peu que j'en aie une, ne m'a jamais posé de problèmes. La seule chose c'est que j'aime avoir l'assurance que si mon plan tombe à l'eau, je peux me rabattre sur un plan B, et si besoin sur un plan C ou D. Et la gamine pourrait être utile. Elle pourrait aussi faire foirer des semaines de planification.

    "Ta vie en tant que riche héritière est déjà terminée. La question est de savoir ce que tu vas devenir. Alors réfléchis bien et dis-moi : comment est-ce que tu peux m'être utile ?"

    Je lui dédis un sourire carnassier. Je ne suis pas assez sympathique pour laisser la vie sauve à quelqu'un d'inutile. C'est la première chose qu'elle va devoir apprendre si elle veut survivre.
    Ce qui se passe dans ma tête


    J'allume ma troisième cigarette en jetant un coup d’œil derrière moi. La gamine n'a pas pipé mot depuis qu'on a quitté le bureau. Mais à la rigueur je m'en fiche tant qu'elle continue à me suivre. Je n'ai aucune intention de me mettre à courir derrière une fillette en fuite. Heureusement, ça n'a pas l'air d'être son intention.

    Je la vois jeter des coups d’œil furtifs aux alentours. C'est pas étonnant qu'elle ait envie de s'enfuir. Le coin a pas vraiment l'air accueillant. Je détourne le regard de sa silhouette frêle et parcoure la rue du regard. Clochards et délinquants sont affalés contres les murs, regardant les passants avec méfiance. Par-ci par-là, des prostitués accostent des gens. Certaines ont l'air hagard ; des drogués. Celui-là même qu'avait ma mère avant sa mort.

    Elle n'avait pas toujours été comme ça. Quand j'étais petit, elle faisait des petits boulots réglos, qui ne rapportaient pas beaucoup mais qui mettaient de la bouffe sur la table. Elle avait à peine dix-neuf ans quand je suis né. Une rouquine naïve, tout juste sortie de l'enfance, qui se retrouve avec le gosse d'un homme désintéressé sur les bras. Pendant quelques années elle s'est accrochée à l'espoir qu'elle pourrait triompher de la femme légitime du chef d'entreprise et l'épouser. Mon père avait pris soin de briser cet espoir.

    Je jette un œil à la gamine. Mon père et le sien était très similaire. Des hommes riches et puissants, aux cheveux grisonnants et aux yeux durs. Des hommes sans pitié. Son père avait choisi sa compagnie plutôt que sa fille. Le mien avait massacré la vie d'une toute jeune fille sans broncher. Je n'ai rencontré mon père qu'une seule fois mais je me souviens encore de ce visage inexpressif. Ce regard glacé et condescendant alors qu'il exprimait la sentence d'une innocente. Quand j'étais plus jeune, je doutais même de sa nature humaine.

    C'est en partie la raison pour laquelle je suis devenu gangster. Quand ma mère a commencé à s'effondrer, j'ai dû apprendre à subvenir à mes propres besoins. Entre la dépression et les dettes, ma mère s'est finalement tournée vers la prostitution comme gagne-pain. Et puis sont venues les drogues. Elle a fini par mourir d'une overdose quand j'avais quinze ans.

    Je me demande si la gamine finira comme moi. Si elle s'habituera vite et trop facilement à la vie dans le Secteur C. Prendre des vies, ruiner celles de certains et sacrifier celles d'autres. Sera-t-elle comme moi, rassurée par la mort des autres ? Après tout, ceux qui meurt sont humains. Cela nous rappelle que nous le sommes nous aussi.

    Mais même si elle suit mes traces, ses motivations seront surement différentes. Moi, j'ai pris cette voie pour arriver au sommet. Réussir malgré mes origines, sans le pouvoir de mon père et surtout à son encontre, quel qu’en soit le moyen.

    "C'est ici." dis-je en m'arrêtant devant un immeuble délabré.

    La petite s'arrête à ma hauteur et lève les yeux vers le bâtiment en ruine. Il y a une pointe d'appréhension dans son regard qui est vite contré par de la détermination. Elle a le regard d'une femme forte.

    J'ai connu une femme comme ça. Cette rencontre, c'est l'une des choses que je n'avais pas prévu et que je n'aurais jamais pensé être possible. C'était une situation impossible, et qui m'a rendue la vie difficile. Mais malgré ça, si je devais le refaire je ne changerais rien.

    Elle s'appelait Tempest Shrapnel, et elle était soldate. Notre rencontre était le fruit du hasard et serait restée banale dans ma mémoire si je n'avais pas été instantanément charmé par Tempest. Je ne suis pas du genre romantique, et le coup de foudre n'est pour moi qu'un idéal. Malgré ça, je ne peux pas nier le fait que si j'avais pu, je lui aurais passé la bague au doigt à l'instant où je l'ai vue.

    Il y a des rencontres qui marquent je suppose. Et il y a des gens que l'on ne peut pas laisser tomber. Avec Tempest, je me suis accroché. C'était idiot. Une soldate et un gangster. Il y avait mieux en terme de compatibilité. Mais miraculeusement, ça a marché. On était pas parfaits et notre relation ne pouvait pas être publique. On avait pas mal de différends aussi. Tempest n'aimait pas ce que je faisais. Elle avait un sens de la justice très aiguisé après tout. Mais bon. Malgré ça, on avait réussi à atteindre un semblant de bonheur. Et puis, elle était morte. Subitement. Sans prévenir. La fin d'une époque comme on dit. Pour moi ça avait été la fin d'un monde.

    J'exhale une bouffée de fumée et j'entre dans l'immeuble. Je m'arrête brièvement pour vérifier que la gamine m'emboite bien le pas. Voyant qu'elle me suit, j'entame l'ascension des escaliers. Le mot CRY est tagué sur les murs ici et là. C'est une façon de marquer mon territoire. CRY a d'abord été le nom sous lequel je me suis fait connaître. Formé à partir de mes initiales, ces lettres sont vites devenues un nom à part entière, qui s'est ensuite élargi au groupe dans son intégralité. Dans le Secteur C, c'est un nom redouté.

    Je m'arrête au quatrième et je pousse la gamine dans la pièce.

    "Monsieur D'Orsay, j’espère que votre séjour parmi nous a été confortable." dis-je sarcastiquement à l'homme ligoté à une chaise au centre de la pièce.

    L'homme me fusille du regard mais garde le silence, bâillon oblige.

    Je place une main sur l'épaule d'Isabelle pour l'obliger à avancer vers son père jusqu'à une distance raisonnable. Elle est tendue. Elle a toutes les raisons de l'être. Mais elle va avoir besoin de garder son sang-froid.

    "Tu m'as demandé de te laisser entrer dans le groupe. Mais comme je t'ai l'ai dit, je ne prends personne d'inutile." dis-je en sortant mon pistolet de mon manteau.

    Je le lui tends.

    "Tue-le."

    Je désigne l'homme du menton. Ses yeux s'écarquillent. C'est cruel et j'en suis conscient. Mais si elle veut vivre parmi nous, ce n'est pas le pire qu'elle sera amenée à faire.

    "Prouve-moi ta détermination."

    Des petites mains tremblantes s'emparent de l'arme, et lentement elle se tourne pour faire face à l'homme qui l'a engendrée. Je vois sa mâchoire se serrer alors qu'elle lève le pistolet. Le regard de l'homme se fait paniqué, puis implorant. Il se débat.

    Le coup de feu retentit sinistrement, répété par l'écho.

    Je vide mes poumons d'un nuage de fumée avant de me tourner vers elle, sourire flottant sur les lèvres.

    "Bienvenue à CRY."
    L'histoire de ma vie


    HRP
    Dans la réalité je suis...
    ► Pseudo(s) fréquent(s): Frosty Blue
    ► Tu as quel âge? 91 à l'envers.
    ► Tu nous a trouvé où ? Au pôle emploi Victory
    ► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Pas du tout.
    ► Comment tu trouve le forum? Couch Potatoe
    ► T'as un autre compte? Lequel? J'en ai même deux (nan mais après promis j'arrête *.*): Zéphyr et Aloïs.
    ► T'as pas un truc à nous dire hein? Panda et choucroute. Je suis entièrement d'accord Victory
    ► Code du règlement: Validé

    Code de Frosty Blue de Never Utopia
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Héhé. Re-bienvenue, ma jumelle.

    Et bien, que dire ? J'aime beaucoup ce personnage, mais ça je pense que tu le sais déjà. Et laisses-moi te dire que ton kit « père sa mère », pour reprendre l'expression d'un certain Pommier. Wink ( je suis toujours aussi inlove de cette signa *o* )

    Concernant ta fiche... En soi, je n'ai rien à dire. Tout se tient, tu laisses des points d'ombre, et rien ne semble superflu. J'aime beaucoup ce genre de fiches, vivantes et prenantes. Haha, y a pas à dire, le style sérieuse te réussit bien, comme quoi tu auras fait deux extrêmes dans les Pilleurs. ;p

    Bon, par contre... *lui balance un bescherelle dans la face* Tu vas m'étudier toute la conjugaison, s'il te plaît. T'as une fâcheuse tendance à mettre des 't' à la place des 's'. Ouais bon, je peux comprendre que tu aies envie de montrer à tous à quel point Cathal est un tueur, mais quand même ! êe On dit 'je vois' dans nos contrées, pas 'je voit' ou 'j'ai eut' ( c'est j'ai eu, et celui-là tu me le marques au fer rouge dans ta tête uwu ). Fais attention avec tes tournures de phrases, certaines sont très maladroites et tombent assez souvent dans les fautes syntaxiques. ... Mais bon, ça tu le sais déjà x)

    Bref. C'est parfait pour moi, rien de plus à ajouter. =w=
    Ah si. J'suis content. Vraiment content que tu aies fait un perso pareil. Toi et moi, on va bien s'entendre, mon enfant. Victory
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    Date d'inscription : 04/04/2014
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    Bienvenue !
    ✥ Dites donc, quel personnage ce Cathal ! En tous, je l'aime beaucoup mais ça je pense que tu le sais déjà Wink

    Tu es donc validé, Cathachoune. \o/
    Serait-ce une ère catastrophique qui s'annonce pour les pures âmes innocentes d'Agartha ?

    ✥ Tu peux dès à présent, remplir entièrement ton profil si ce n'est pas déjà fait, recenser ton personnage ici, ton familier, ton arme, et créer une fiche de RP ( ou de Topic ), et une fiche de liens.

    ✥ Je te souhaite encore une fois la bienvenue parmi nous et j'espère que tu te plairas sur Agartha !
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