Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Tu n'en veux plus ? Ça tombe bien, y en a encore ! [PV : Zaymignon ~♥]

    Matt Reeds
    Matt Reeds

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    Matt Reeds

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    Scooby-doo-by-doo, where are you...
    Dans le Legendary Palace, il n'existe que deux manières de réveiller le Lieutenant Reeds. Soit le Docteur Khalessie s'y colle, auquel cas l'opération dure au moins un quart d'heure. Sauf que parfois, le Docteur Khalessie ayant la pure flemme de se décarcasser, il se contente de s'extirper du lit et de mettre à sa place un kangourou boxeur géant ( en peluche, on se calme ) à sa place. Il programme le réveil à sept heures trente précises et... le résultat est infaillible.

    Matt se réveilla en sursautant comme un gamin en levant les bras au ciel, désorienté, et se cassa accessoirement la gueule contre le mur à côté du lit et en retombant sur le plancher en se craquant à moitié la cheville par on-ne-sait quelle malchance. Un gant de boxe rouge l'avait foutu hors du lit et il s'assit par terre, gémissant comme un gamin pleurnichard des « Aïïïïeeeeeuuuuuhhhhh... ! » entrecoupés par des « Kristounet d'amour que j'aime de toute ma vie, tu m'as fait maaaaaleeeuuuuuuuuh... ». Tout penaud, il se frotta puérilement les yeux en bâillant et en se relevant. Il se prit bien évidemment le rebord de la commode durant l'opération et se cassa la gueule sur son lit, sur son amant et... Là ce fut le drame. Matt poussa un cri virilement féminin et souleva la peluche géante et se cassa la gueule dans toute la maisonnée à la recherche de son Kristounet d'amour. Après un quart d'heure de recherche intense, douloureuse et rapide, il s'effondra dans le lit en serrant Banxy dans ses bras.

    - Baaaanxyyyyyyyy, Kristounet il est... OH ! MAIS C'EST TOI BANXY !

    Un sourire gamin illumina le visage du Bleuté et il se releva brusquement en sautant sur ses pieds et embrassant le plancher. Kristounet d'amour avait juste dû partir plus tôt, c'est pour ça qu'il n'était pas là ! Tout joyeux tout content, un sourire d'abruti heureux sur sa bouille de gamin pleine de bonheur, Matt descendit à la va-vite dans les escaliers ( pour éviter de se tomber ) ( il a fait un progrès, c'est après l'escalier qui s'est cassé la gueule ) ( ... après la première marche de l'escalier, oui peut-être, il n'empêche que c'est un immense progrès ) pour aller manger son petit-déjeuner. Il fit un toast avec le mur et se mit à parler à ses tartines, s'excusant de les faire souffrir et... le tilt se fit. Il avait un interrogatoire dans le QG de l'Armée planqué dans la Zone Industrielle !

    Ni de une, ni de deux, Matt finit son verre de lait, s'habilla de ses vêtements habituels ( qui n'étaient absolument pas ceux qu'il était censé porter, mais ceci est un détail insolite ), rangea son ourson en peluche dans la poche intérieure de sa large veste et sortit de la maison après avoir tout verrouillé ( les sécurités du Legendary Palace sont très impressionnantes... ) ( et un peu trop nombreuses ). Il courut pour ne pas être en retard et se pauma au moins neuf fois, comme à l'accoutumée. En se cassant la gueule sur tout ce qui se trouvait sur son passage, le vide compris, sinon c'est moins drôle. Il arriva dans une zone où il plissa les yeux. Ce n'était pas l-...

    SBAM !

    Une porte s'ouvrit brusquement au moment où il passait et évidemment il se prit le tout dans la gueule en tombant à la renverse. Il se gratta le sommet du crâne, le visage larmoyant d'un gamin endurant tous les maux du monde quand un sourire de satisfaction illumina sa bouille. C'était là ! Il retint la porte de se fermer et rentra dans la petite salle adjacente à une usine de textile. Il ferma la porte par la suite. Il ouvrit une trappe dans le sol et la referma correctement avant de s'engouffrer dans le petit complexe souterrain. C'était un repaire de cellules de confinement ( et d'attente pour ceux devant être interrogés ) et de salles d'interrogatoire. Il entra dans la salle où son travail l'attendait deux heures après être parti de chez lui. Et il arrivait pile à l'heure ! Il méritait deux sachets de chamallows pour son effort surhumain.

    - Salut les jeunes ! Comment qu'ça va bien en cette matinée ensoleillée ?, lança-t-il à la cantonnade en saluant le Lieutenant de l'Armée de Terre et l'interrogé.

    Il fit un clin d'oeil ponctué d'un sourire colgate et d'un pouce levé à la réponse de Jacques, mais l'interrogé se contenta de répondre que le soleil n'avait pas daigné venir à sa porte. Matt lui fit le signe de Peace & Love quand il ajouta qu'il allait remarquablement bien et qu'il avait très bien dormi dans sa cellule d'attente. Bien sûr qu'il avait bien dormi, ils l'avaient retrouvé hier soir alors qu'il sortait du cinéma ! ET HIER SOIR IL Y AVAIT LES AVENTURES DE FIFI L'ÉCUREUIL IV : LE MYSTÈRE DU LAC CAROTTE ! Il était déconseillé au moins de douze ans, mais Matt avait réussi à le voir ( comment ça parce qu'il était Lieutenant ? ) ( ... Chut, ne le dites pas vous allez le vexer le pauvre ). Le Bleuté regarda vaguement Léon et avec un sourire heureux il commença l'interrogatoire.

    - AAAAAAh ! Donc toi aussi tu es allé voir les Aventures de Fifi l'Écureuil IV ? T'as vu, c'était beau ! Même si Sonar le Carambar a dû être décaramélisé pour sauver Fifi ! Le pauuuuuuuuvreeeee !, dit Matt en chouinant sur la fin de sa petite tirade.

    L'interrogé en face eut des yeux de merlan frit et la bouche qui faisait le poisson. S'il avait pu bouger sans doutes l'aurait-il fait, mais entre son saucissonage bien serré à la chaise et la chaise elle-même quadruplement clouée au sol, l'opération devait être délicate. Devant l'absence de réponse, Matt fut pris d'une terreur insensée et secoua les épaules momifiées de l'interrogé d'une force qu'on ne lui aurait pas soupçonné.

    - Nooooooooon, ne me dis pas qu'il n'y avait plus de place pour toi ? C'est pour ça que tu étais si triiiiiste quand on t'a récupéré..., s'apitoya Matt brusquement.

    Il sortit son mouchoir et renifla bruyamment. Le jeune homme en face de lui lançait un regard plein de méfiance et le Bleuté leva les bras en l'air par réflexe, en signe de pure innocence. Sa bouille larmoyante le prouvait déjà, de toutes façons... L'interrogé finit tout de même par répondre, après quelques secondes d'incompréhension sans doutes. Non, il devait être encore sous le choc ! IMAGINEZ, NE PLUS AVOIR DE PLACE POUR LES AVENTURES DE FIFI L'ÉCUREUIL !! Matt écouta attentivement en hochant la tête comme un gamin attentif. Il prit même des notes d'ailleurs et sortit même son papier qui sentait le pain d'épice pour ce faire. Mais... la réponse de l'interrogé fut un choc pour le Bleuté.

    - ... À vrai dire, ce n'était pas Fifi l'Écureuil que je voulais voir, c'était plutôt le ma-...
    - QUOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIII ? T'as pu le voir en avant-première et t'as une place prioritaire pour le manège évenementiel de Fifi ? ... T'es trop fort !
    , termina-t-il avec des étoiles plein les yeux, les mains sur les épaules momifiées du jeune homme. T'as fait comment pour avoir les deux gold tickets ?
    - ... Mais on s'en fiche de ça !
    - NON J'M'EN FICHE PAS ! Et ici c'moi qui commande ! Vas-y Hubert, montre-lui comment on monte Thessas l'Ananas en amazone !
    , dit-il en laissant la place à Jean-Philippe.

    Le gamin prit une bouille très sérieuse  et se retira dans un petit coin ( il ne fit que reculer de quelques pas et montrer son dos à l'interrogé donc ). Il sortit alors son ourson en peluche pour avoir son avis, hochant la tête à son avis. Autant de prioritarisme n'était pas normal, il y avait anguille sous roche c'était certain. Il se retourna pour voir comment Christophe se débrouillait. Il lui enseignait plutôt bien d'ailleurs... Il pencha la tête de côté. Généralement, enseigner comment monter en amazone sur Thessas l'Ananas était un bon moyen de savoir où ces personnes avaient eu des gold tickets alors que lui n'en avait jamais. C'EST INADMISSIBLE D'ABORD ! Il était Lieutenant lui ! Donc il devait avoir tous les glod tickets pour voir Fifi et le manège de Fifi d'abord ! Et na !


    H.R.P:


    Dernière édition par Matt Reeds le Lun 12 Déc - 11:04, édité 1 fois
    Zayn Aresham
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    Zayn Aresham

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    Ma tasse de café à la main, je jetai un regard à l'horloge murale. Pour une fois… Je n'avais pas particulièrement envie de partir travailler. J'allais bien, pourtant, je n'étais pas malade, je ne m'étais pas blessé les jours précédents. Mais je n'avais pas envie de ce qui était prévu pour cette journée, de la tâche qui m'avait été confiée.

    Pourtant, ordinairement, j'appréciais les interrogatoires musclés. Ce n'était pas ce que je préférais, bien sûr, rien ne valait les missions dans le désert qui me repoussaient jusqu'aux limites de ma condition physique. Mais c'était tout de même quelque chose que j'aimais bien : je pouvais me servir de mes poings, je n'avais pas à contenir mes envies de frapper.

    Par contre, j'avais dû me retenir de montrer mon agacement lorsque j'avais appris que je serais accompagné du lieutenant de l'armée de l'air. Certes, Matt Reeds était compétent, et je n'avais aucune objection à soulever sur le fait qu'il soit chargé d'un interrogatoire. Mais autant je ne pouvais que le respecter professionnellement, autant je… ne pouvais tout simplement pas le supporter. Et la perspective de finir la journée avec une migraine n'était pas pour me faire trépigner de joie.

    Poussant un mince soupir, je me décidai tout de même à finir mon café, achever de me préparer et partir de chez moi. J'avais vérifié rapidement l'endroit où nous avions rendez-vous, dans la zone industrielle, et l'agacement me fit marcher d'un bon pas alors que je m'y rendais. Entre cela et le fait que je mettais un point d'honneur à ne jamais être en retard, cela me fit arriver relativement en avance à l'endroit prévu.

    L'homme que nous devions interroger venait d'être attaché sur sa chaise, et je me plantai devant lui pour le regarder. J'étais curieux de voir combien de coups il lui faudrait avant de craquer et de nous dire ce que nous voulions…

    "On va attendre l'arrivée de mon collègue avant de commencer. Profite du calme," le prévins-je, en songeant que ce dernier conseil pouvait parfaitement être sincère : le calme en présence de Matt était totalement utopique.

    Celui-ci finit par arriver, tout juste à l'heure. Au moins, je n'avais pas pu commencer à m'agacer qu'il soit en retard, il fallait voir le bon côté des choses. J'en aurais besoin… Surtout vu son entrée et sa manière de nous saluer…

    "Je vais bien, répondis-je laconiquement, avant de m'obliger à un minimum de politesse. Et toi ?"

    Je m'écartai de l'homme attaché pour laisser faire l'autre lieutenant. Autant nous répartir les phases pour lesquelles nous étions le plus doué, après tout… Qu'il s'occupe de parler et me laisse me charger des coups, cela me convenait parfaitement. Certes, dans l'absolu, j'aurais préféré me trouver avec quelqu'un que je supportais mieux que lui, mais ce n'était pas possible, il était inutile de le ressasser.

    En tout cas, une chose était certaine : je plaignais notre victime de devoir supporter les élucubrations du lieutenant.  Et plus encore, les écouter, et devoir y répondre… Rien que les entendre, sans me focaliser dessus, me lassait. Je pressentais que l'interrogatoire allait me paraître très long…

    Je ne comprenais pas du tout l'intérêt de parler de ce… Fifi-quelque-chose, mais je me contentai d'observer la scène en silence, attendant que ce soit à mon tour. Tant que nous finissions par avoir les réponses que nous voulions, de toute manière… Et pour cela aussi, il valait mieux que ce soit Matt qui s'en charge. Je n'avais pas très bien suivi cette affaire, puisque j'avais été occupé par le nouveau réseau de trafiquants de drogue dont je m'étais occupé…

    C'était notamment pour cela que j'aurais préféré avoir un moment, ne serait-ce que quelques minutes, pour parler avec l'autre lieutenant avant de commencer l'interrogatoire proprement dit. Cela m'aurait permis d'avoir un peu plus qu'une très vague idée de ce qui était en jeu. Mais à défaut de comprendre, je pouvais très bien servir de simple poing. De brute, en somme.

    "Ca ferait plus sérieux si tu étais capable de retenir mon nom, soupirai-je lorsque l'excité s'adressa enfin à moi. Mais comme tu voudras."

    Je présumais que sa formule stupide correspondait plus ou moins à une demande de prendre le relais pour le frapper et lui faire dire la manière dont il avait obtenu ces tickets. De toute manière, j'avais depuis longtemps abandonné l'idée de faire s'expliquer mon collègue lorsqu'il parlait comme ça, et je me contentais de réagir selon ce qui me semblait, à moi, le plus logique. S'il voulait autre chose, il n'avait qu'à le dire de manière compréhensible.

    En tout cas… Les choses commençaient à devenir amusantes. Je me plantai devant l'homme attaché, un sourire menaçant aux lèvres, et je ne lui laissai même pas le temps de parler, qu'il en ait envie ou non, avant de le gifler sèchement, sans y mettre encore toute ma force. J'aimais pouvoir montrer à mes victimes que cela pouvait être pire…

    "Un petit avertissement pour commencer. Lorsqu'on te pose une question, tu réponds immédiatement. Tu n'es pas là pour juger de ce qu'on te demande. Alors à la moindre réticence, tu t'en prends une. Bien, maintenant que ceci est bien établi, passons aux choses sérieuses."

    Mon poing fusa dans son ventre pour lui couper le souffle, et j'enchaînai avec une série de coups au niveau de ses côtes. Aurais-je dû lui laisser, d'abord, une chance de répondre ? Je n'en avais pas eu envie. Et de cette manière, il savait ce qu'il risquait s'il essayait une autre fois d'esquiver une question.

    "Oh, et tant que j'y suis… Inutile d'essayer de dire autre chose à la place de ce qu'il t'a demandé. Comme il l'a si bien dit, c'est lui qui commande et qui pose les questions. Moi, je frappe jusqu'à ce que tu répondes."

    Je ponctuai cette nouvelle annonce en frappant d'un coup sec son tibia de la pointe de ma botte. Me rapprochant de lui, je lui attrapa le menton pour l'obliger à me regarder, avec un sourire qui montrait clairement qu'aucune éthique ou pitié ne m'empêcherait de continuer à le rouer de coups si je n'avais pas ce que je souhaitais.

    "Tu as besoin que je repose la question ? Très bien. Comment as-tu fait pour les avoir, ces tickets ?"

    Je lui laissai quelques secondes pour répondre, avant de soupirer en voyant que ce n'était pas le cas. Lâchant son menton, je le frappai, le poing fermé, sur la pommette.

    "Et tu réponds vite. Normalement, tu n'as pas besoin de réfléchir avant de dire ce qui s'est passé, surtout pour des événements récents. Et ne me fais pas croire que tu n'as pas retenu, ça n'arrive pas tous les jours, ce genre de choses."

    Il expliqua les avoir obtenus grâce à son cousin, qui les lui avait donnés, et je m'écartai d'un pas avec un soupir.

    "Et tu n'aurais pas cherché à en savoir plus, à lui demander d'où ça venait ? Ca t'a paru parfaitement normal ?"

    Je n'étais pas certain que ce soit la vérité, mais… Je me tournai vers Matt pour lui demander son avis - et, accessoirement, savoir s'il voulait reprendre l'interrogatoire en main.

    "Qu'est-ce que tu en penses, toi ? Je frappe encore pour lui arracher d'autres informations, ou tu veux lui demander autre chose ?"
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Un gamin vexé et jaloux, c'est très rancunier...
    Matt sembla se figer quand il refit face à l'interrogé saucissonné bien serré et à John. Il prit sa petite fiole de whiskey et en but une gorgée. Il soupira, rangea sa fiole et regarda sa peluche. Matt avait une petite bouille brusquement, depuis qu'il avait laissé sa place à Jérôme. Il venait de se rendre compte que certaines personnes arrivaient à avoir des golden tickets et pas lui. Et ça voyez-vous, ça le vexait. Le petit Matt était en train de faire une crise de bouderie plutôt intense, et le soupir de Jean-Christophe eut le mérite de lui rendre son plus beau sourire joyeux. Son visage se fit rayonnant de bonheur en un instant. Il fit le geste de flap flap de sa main pour appuyer le sens « rooooh, c'pas graaave... » de ses propos.

    - Ta timidité chipote, Zay..., lança le Gamin Notoire à la cantonnade.

    Et big news, personne n'avait pu remarquer qu'il s'était arrêté pile à la première syllabe ! Il savait plus le prénom en entier de son collègue, et puis de toutes façons c'était plus drôle de l'appeler par le premier prénom qui lui passait par la tête. C'était surtout plus pratique en fait... Le Bleuté regarda sa peluche et l'amena entre ses deux yeux, pour qu'elle pût voir autant que lui ce qu'il se passait. La gifle partit vite et un sourire gamin illumina la face de notre Militaire qui sautillait presque sur place ( en manquant de se casser la gueule à de nombreuses reprises, tangant assez sévèrement par moments ) ( non le whiskey n'y est pour rien, c'est surtout grâce à ça qu'il n'est pas encore tombé ). La série de coups qui s'ensuivit fut à l'origine du regard brillant de Matt. Pierre apprenait si bien à l'interrogé comment monter sur Thessas l'Ananas en amazone qu'il en était ému. Et bien oui, un mioche a des sentiments comme tout le monde !

    Le Lieutenant Reeds sortit de nouveau son mouchoir pour renifler bruyamment les traces de son émoi, hochant la tête aux dires de son collègue. Et oui, il était Lieutenant de l'Armée de l'Air, donc c'est lui qui commandait ! Un sourire colgate béat et gigantesque incendia son visage à cette pensée. C'EST LUI QUI COMMANDAIT ET OUAIS ! NANANANÈREEEEUUUUUH ! Il s'étira passablement, levant sa peluche dans le mouvement, et la replaça au même endroit. Décidément, Tristan avait des méthodes d'enseignement qui étaient excellentes, franchement il émerveillait le petit Gamin qui le regardait avec admiration. Il lança même un « Vas-y Zei, coup de pied ! » pour accompagner le coup de pied au tibia que le momifié se prit. Mais il était pas fort le coup de pied ! Après tout, il le méritait bien ce saligaud, il avait piqué les gold tickets de Matt ( même si vu son âge c'est normal qu'il n'en ait pas  ) ( ... oups... ne lui dites surtout pas ça ! ) ( Il va déprimer le pauvre... ). ET ÇA C'ÉTAIT UN CRIME CONTRE L'HUMANITÉ !

    Au bout de quelques minutes, la réponse vint enfin que c'était son cousin. Matt éclata alors de rire, d'un rire de gamin franc qui se retenait de se moquer mais qui était tellement à bout qu'il n'y arrivait pas. Il tapa sa cuisse à plusieurs reprises de la main qui tenait son ourson en peluche et arrêta son geste en caressant la tête de sa peluche pour se faire pardonner. Les larmes de rire coulèrent un peu et sa bouille heureuse reprit le dessus et il leva son pouce en direction d'Albert.

    - GG, ton enseignement est juste génial ! Et j'vais continuer à lui poser des questions, merci Zayn., dit-il enfin, son hilarité partie.

    Cependant, elle reprit par forme de mini-grognements et... de nouveau le Bleuté rit aux éclats. Pendant moins longtemps cette fois-ci. Il essuya avec son ourson en peluche la larme qui menaçait de couler et avança vers le momifié en le prenant par les épaules. Il lui fit un sourire colgate et il posa son index sur la pomme d'adam de l'interrogé qui ne comprenait plus du tout ce qu'il se passait ou bien qui était un peu sonné par la suite de coups. Ce qui serait assez étonnant pour quelqu'un qui volait des golden tickets ( ah bah oui, il n'y avait que par ce moyen-là qu'il avait pu en avoir, vous ne tromperez jamais Matt là-dessus ! ) ( et le vol des golden tickets pour Fifi l'Écureuil bah... ça mérite une sanction exemplaire ), mais passons...

    - Tu veux que j'te dise... tu t'appelles comment d'ailleurs ?
    - Va te brosser les cheveux !


    Matt regarda ses cheveux et poussa l'imitation parfaite du cri avant d'avoir un grand sourire. Sa chevelure était parfaitement brossée, pfeuh voilà qu'il essayait de feinter... Le Bleuté se contenta de désigner son collègue d'un doigt avec une bouille de gamin rassurante... et un regard froid. Un regard froid qui ne dura l'espace que d'une seconde et qui montrait bien toute la retenue dont il faisait preuve pour ne pas le tabasser avec Daniel. LE VOL DE GOLDEN TICKETS POUR FIFI DEVRAIT ÊTRE PUNI D'UNE EXÉCUTION ! Le momifié grommela, mais répondit après avoir fixé l'autre Lieutenant.

    - ... Le Corbeau.
    - Tu sais l'corbac, y a quand même un truc qui m'intrigue... Tu es monté sur quel manège, exactement ?
    - Jayl le Cheval.
    - Corbac, tu ne le sais peut-être pas mais j'ai horreur quand on me ment. Sur lequel tu es monté ?
    , demanda-t-il en penchant sa tête de côté, avec sa bouille de gamin ferme mais très curieux.
    - ... Je suis monté sur Ash la Hache.

    Le sourire joyeux de Matt apparut de nouveau et il applaudit après s'être cassé la gueule en reculant. Il resta un instant et rebut une petite gorgée de sa fiole de whiskey, en la tendant à son collègue s'il en voulait. Il se redressa en activant l'ordinateur fait d'hologramme intégré à son montre et une photo d'un molosse apparut à l'écran. Le Gamin rangea sa fiole de whiskey. Le molosse ( en couleurs hein ) sur l'hologramme bleu était... largement amoché. Le Bleuté pencha sa tête de côté, avec une mine de gamin très sérieux qui fait l'inspecteur d'une enquête, avec toutes les poses stéréotypées qui vont avec.

    - J'ai tué ton cousin la semaine dernière non loin de la Tour de l'Ordinateur. Et il était accompagné de cette personne, dit Matt, en mettant une autre photo en parallèle, qui se fait appeler le Viking. Tu trouves pas que tu lui ressembles un peu trop pour que ce soit une coïncidence, enflure de voleur QUI BRISE LES RÊVES DES ENFANTS EN VOLANT DES GOLDEN TICKETS EN SE SERVANT D'UN RÉSEAU ILLÉGAL DE TRAFIC DE GOLDEN TICKETS ?!
    - ... MAIS ON S'EN FICHE DE CES TICKETS BORDEL, C'N'EST QU'UN FILM POUR GOSSES !
    - Fais gaffe l'corbac, ma patience a des limites. Dernière question pour toi, enfin tout dépend de ce que tu répondras mais... est-ce que tu as vu Fifi l'Écureuil III : le Secret de la Carotte Géante il y a une semaine ?
    , demanda Matt en se retenant d'exploser la face de ce misérable qui avait proféré un tel blasphème.

    Matt s'éloigna encore pour laisser place à Ferdinand en lui disant que son enseignement méritait une deuxième leçon. C'était un art de monter sur Thessas l'Ananas après tout. Dire que le Bleuté enseignait ça via son collègue à un voleur de golden tickets... Il chercher sa peluche du regard pour avoir un soutien psychologique. Ses nerfs étaient mis à rude épreuve, après tout.


    Dernière édition par Matt Reeds le Mer 15 Juin - 18:10, édité 2 fois
    Zayn Aresham
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    La réponse que je finis par obtenir fit… éclater de rire Matt ? Je le fixai, avec un mélange de perplexité et d'agacement, même si je faisais mon possible pour contenir ce dernier. Mais… Visiblement, attendre de lui qu'il soit sérieux était aussi utopique que d'espérer qu'il m'explique vraiment la situation.

    Au moins, il finit par approuver ce que j'avais fait - en m'appelant par mon prénom, comme quoi, il le connaissait bel et bien, donc il faisait exprès de se tromper - et je reculai pour lui laisser la place. J'avais appris à me contenter de peu, avec lui. Assez pour me sentir satisfait qu'il ait pensé à me remercier avant de reprendre son "interrogatoire".

    Et lorsqu'il le fit… Si je ne connaissais pas assez mon collègue, j'aurais pu avoir un espoir que cela revienne à quelque chose de normal, quelque chose que je pouvais comprendre. Mais je savais que ce n'était qu'un début, et qu'il allait bientôt repartir dans ses absurdités habituelles. Ce qui m'évita de soupirer lorsque ce fut effectivement le cas.

    Ce que j'avais du mal à comprendre, par contre, c'était que… l'homme que nous interrogions semblait y comprendre quelque chose, lui. Vu qu'il lui répondait. Un film pour enfant, un manège… C'était un langage codé qu'on avait négligé de m'indiquer avant de m'envoyer participer à cet interrogatoire ?

    Non, je ne devais pas commencer à essayer de réfléchir à ce que faisait ou disait l'autre Lieutenant. J'étais là pour taper, alors je restais silencieux et j'attendais qu'il me demande de frapper, rien d'autre. Je faisais ce que j'avais à faire, sans réfléchir, et cela m'éviterait d'en ressortir avec un mal de tête.

    Alors, lorsque mon cadet me tendit sa fiole de whisky, j'en pris une gorgée après l'avoir remercié, puis je la lui rendis. Ca ne pouvait pas me faire de mal, vu la situation, et… Je sentais que j'allais avoir du mal à me retenir de vider une bouteille ce soir pour m'assurer de m'endormir sans penser à rien. Il faudrait tout de même que j'évite de finir avec une gueule de bois trop prononcée le lendemain matin, je voulais être en état de faire mon travail correctement.

    J'eus un soupir lorsque les deux se mirent à crier, croisant les bras sur ma poitrine en me répétant que j'avais juste à attendre que ce soit fini, que Matt me fasse de nouveau comprendre que c'était à moi d'intervenir. De toute manière, il était hors de question que j'affiche mon incompréhension : il fallait, au contraire, montrer que nous formions un bloc soudé, pour impressionner notre victime et qu'il ne puisse puiser dans notre attitude aucun espoir de s'en sortir.

    Finalement, le Lieutenant de l'Armée de l'Air s'écarta en me disant de recommencer. J'avais beau avoir essayé de suivre, j'étais complètement perdu par rapport à ce qu'il voulait obtenir de cet homme, et même de la question à laquelle il voulait une réponse. Mais cela ne se voyait pas lorsque j'acquiesçai et m'avançai vers l'homme attaché. Je n'avais pas besoin de comprendre pour suivre les ordres.

    "Avec plaisir, Matt."

    Et c'était tout sauf un mensonge. Certes, cela ne compensait pas la lassitude d'avoir à supporter Matt et son comportement incompréhensible, agaçant et fatigant à la fois, mais… Pouvoir frapper quelqu'un de mes poings était toujours agréable, et la situation ne m'empêchait pas d'en profiter.

    Je commençai pourtant en douceur, en me contentant de le gifler plusieurs fois. Avant même d'avoir pris la parole ou de lui avoir laissé une chance de parler, certes, mais… J'aimais bien voir sa tête partir sur les côtés sous mes gifles. Je l'attrapai ensuite par la gorge, plongeant mon regard dans le sien.

    "Je m'en fous, du temps que tu mets à parler, tu sais ? Au contraire, plus tu résistes, plus je peux en profiter. Alors n'espère pas que je me lasse de te faire couiner si tu tiens suffisamment longtemps. Je pourrais même passer une nuit blanche sans le moindre problème…"

    Même si je doutais qu'il tienne jusque là… Enfin, nous verrions bien ce qui se passerait, ce n'était pas moi qui avais les rênes de cet interrogatoire, après tout. Alors je n'avais rien à décider, juste à faire honneur à ma réputation en le frappant.

    Je n'avais pas écarté ma main de sa gorge, et je serrai avec précision, dosant bien ma force pour l'empêcher de respirer correctement sans, pour autant, risquer de l'asphyxier à mort. Mais suffisamment, malgré tout, pour qu'il ait conscience que je pouvais lui broyer le cou à chaque seconde si je le souhaitais.

    Je m'assurai de lui faire expulser tout l'air qu'il avait dans ses poumons en le frappant à plusieurs reprises, gardant ma main serrée sur sa gorge encore quelques secondes avant de le relâcher. Sans doute lui avais-je brisé quelques côtes, ou en tout cas fêlé… C'est pourquoi je préférai varier, en optant plutôt pour des coups de poing et de pied sur ses jambes et ses bras. Il n'y avait pas de raison pour qu'il ait une zone du corps non douloureuse, après tout… C'est pourquoi je dirigeai mon dernier coup juste au dessus de la ceinture.

    Je m'écartai ensuite, satisfait, pour me rapprocher de Matt. Autant laisser un moment à ma victime pour qu'elle savoure la douleur qui devait la parcourir à cet instant… Et je tenais à parler un peu au lieutenant.

    "Ca t'ira, comme ça, ou tu veux que j'insiste un peu ? Je te laisse t'occuper de poser les questions, de toute manière, tu t'en sors mieux que moi pour ça."

    J'avais hésité à lui demander de m'expliquer un peu plus la situation, ce qu'il cherchait à savoir et pourquoi il parlait de toutes ces bêtises. Mais je ne voulais pas que l'homme puisse m'entendre, et puis… A la réflexion, je n'avais pas envie d'explications de mon cadet.

    "Si tu penses que je dois y aller un peu plus fort, on peut toujours faire ça ensemble. Tu lui poses des questions, et à chaque fois qu'il répond mal, qu'il ment ou qu'il se tait, je lui brise une phalange. Avec ses deux mains, ça fait une bonne réserve d'os à briser, ça peut durer un moment."

    Je n'avais pas parlé particulièrement bas. Si l'autre m'entendait, ou plutôt s'il arrivait à se concentrer pour comprendre malgré la douleur, cela m'allait aussi. Avoir peur de ce qui pouvait lui arriver ne ferait que le pousser à craquer...
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Un gamin vexé et jaloux, c'est très rancunier...
    Matt fixait sa peluche, serrant gaminement ses poings tout en hochant la tête face à la sagesse de son petit ourson gris plein de philosophie. Il avait entièrement raison, le Bleuté ne devait pas se mettre en colère sinon cela signifiait qu'il était le plus faible. Et ça, bah c'était pas vrai déjà, donc il devait se calmer. Il ferma ses yeux et recula pour laisser la place à Pierre-Arthur en lui disant qu'une deuxième leçon s'imposait. Son regard ne déviait pas de sa peluche, les nerfs de notre Lieutenant étaient mis à rude épreuve après tout. IL VENAIT DE DIRE QUE FIFI L’ÉCUREUIL N'ÉTAIT QUE UN FILM POUR GOSSES. C'est un crime contre l'humanité ! Des petites larmes de rage faillirent lui monter aux yeux, mais il se contenta de grincer des dents dans un bruit horrible et de faire comme sa peluche. Rester calme, impassible, serein. Montrer qui tenait la barque. La voix de Dominique, ce qu'il dit surtout, fit naître un sourire banane sur les lèvres de Matt et sa bouille de gamin joyeux revint tout aussi vite.

    Voilà ! Heureusement que Némo savait rester impassible lui... Quelle force d'âme il avait ! Des étoiles dans les yeux, Matt lança un regard plein d'admiration à son acolyte et le observa minutieusement les gifles qu'il lui donnait en penchant la tête de côté. Il prit un carnet de notes et inscrivit dessus tous les petits détails de ce qu'il voyait. Vous vous passerez de l'écriture illisible du Bleuté - ainsi que de ses dessins en bâtons absolument immondes - mais en tous cas, le Lieutenant Reeds avait retrouvé toute sa joie. Il sautillait partout, guilleret comme un enfant, et ne se priva de lancer tout un tas de paroles agréables sur les chaises électriques qui étiraient les membres et les guillotines munis d'un laser empêchant l'électrolyse des muscles au momifié. CE MOMIFIÉ N'EST PAS HUMAIN, C'EST FAUX ! Pfeuh, c'était qu'une momie desséchée ! ... Oh... Un éclair de génie traversa l'esprit de notre Gamin notoire et, sans cesser de sautiller ( et de se casser la gueule, mais ça c'est normal ), il posa sa peluche sur la table. Il se retourna en voyant le coup de poing de Gérard qui allait partir et il dit alors :

    - Vas-y Philippe, là tu donnes tout !

    Le coup attira juste au-dessus de la ceinture. Matt afficha une mine contrariée mais un sourire joyeux version banane géante fit disparaître très vite la bouderie qui faillit venir. L'hologramme de sa montre n'avait toujours pas été désactivé et les deux photos se voyaient toujours. Le momifié était toujours aussi saucissonné, mais avec tous les coups les cordes s'étaient un peu relâchées.

    - Woah... ZAYN REGARDES ! Même les cordes ont mouru sous tes coups ! T'ES TROP FORT !!, lança un Matt enthousiaste en faisant de grands signes des bras. Il s'arrêta brusquement. - ... sont mortes sous tes coups, plutôt... Nan, c'pas beau. Et pis on s'en fiche. Donc...

    Il ponctua son dernier mot d'un regard complice et d'un sourire de gamin malicieux ( pas du tout aussi discret que ne le voulait Matt, mais bon... ) à la Momie Desséchée ( M.D ). Il s'assit sur les genoux de cet idiot QUI N'EST PAS HUMAIN C'EST FAUX et passa ses bras autour de lui pour saucissonner bien serré le corps du momifié à la chaise quadruplement clouée au sol ( tiens, un clou a sauté ). Il tourna sa tête vers Jules quand il lui posa une question et leva son pouce, avec un clin d'oeil et un sourire colgate bien sûr. Il s'apprêta à lui répondre mais son aîné lui coupa la chique en lui faisant une proposition des plus intéressantes. Matt applaudit alors ( il avait fini de re-saucissoner l'autre machin, là ) et son visage rayonna de bonheur.

    - J'ai encore miiieeeeux ! Je pose les questions, et si la réponse ne vient pas ou qu'il ment, on le frappe ensemble !, lança-t-il en sautillant sur place ( sur les genoux du momifié qui n'avait pas demandé à être compressé comme du steak ).

    Ceci fait, il regarda M.D avec la bouille de gamin diabolique qui file du mauvais coton. Il était encore sonné mais visiblement il avait réussi à entendre leur conversation ( ouais, un gamin ça oublie vite qu'il parle derrière... devant le dos de quelqu'un en étant sur ses genoux ) ( Matt est con, je confirme ). Il posa ses deux mains sur les épaules de M.D et, avec un sourire adorablement aimable, il lui posa des questions de sa voix la plus douce.

    - Alors, l'corbac, tu as vu Fifi l'Écureuil III la semaine dernière ou pas ?
    - Mais t'as pas des questions intelligentes pour une fois ? Comme, par exemple, pourquoi j'suis passé devant le cinéma ?
    - Parce que l'entrée de ton QG c'est la bouche d'égoût à côté du cinoche, merci j'suis au courant. ET LES QUESTIONS SUR FIFI SONT D'UNE IMPORTANCE CAPITALE ! T'insinues quoi, que j'suis con c'est ça ?!
    - Comment est-ce que vous avez appris q-...


    Matt gonfla les joues et sauta sur les jambes du momifié, de manière à être accroupi sur ses cuisses. Ses pieds sur ses cuisses. Il plongea un regard de stratège froid et calme dans celui du momifié qui ne comprenait pas de telles sautes d'humeur. Le Bleuté désigna son aîné d'un signe d'un pouce agrémenté d'un sourire dur.

    - Dernière chance avant que je ne te lapide avec Zayn. Tu as été voir Fifi l'Écureuil III la semaine dernière, oui ou non ?
    - ... La vraie question, c'est est-ce que je suis allé au QG la semaine dernière c'est ça ?


    Notre Gamin arqua un sourcil. Cette momie était stupide, c'était pas possible. IL VOULAIT JUSTE SAVOIR SI IL AVAIT EU DES GOLDEN TICKETS POUR CELUI DE LA SEMAINE DE FIFI L'ÉCUREUIL III ! C'était quand même évident, quoi ! Mais l'autre resta cloué dans le silence. Ah ouais ? AH OUAIS ?! ... Ah ouais. Matt sauta à terre en se cassant la gueule, se redressa et fit un grand sourire à Michel-Jean en lui faisant le "v" de la victoire de sa main droite. Ils allaient pouvoir le lapider, c'était cool ça ! Il prit une dernière petite gorgée de whiskey et alla poser la fiole à côté de sa peluche. Ceci fait, il retourna voir M.D avec Alexandre et il lui ( à la momie hein ) décocha un vif coup de pied au visage. Juste parce que ça le démangeait. Il se sentait mieux, d'un coup. Plus serein, plus relaxé. Nettement de meilleure humeur. Il alla alors dans le dos de M.D et lui susurra un flot de paroles les plus aimables et agréables à l'oreille, avec une voix de plus en plus menaçante. Avec Hugues qui le frappait, c'est sûr qu'il allait craquer... et le Bleuté saura enfin si ce réseau de Golden Tickets avait une grande envergure ou non. Imaginez, sinon, le nombre de personnes privées de Golden Tickets pour Fifi l'Écureuil...

    Matt les sauvera tous.
    TOUS !


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    Zayn Aresham
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    Je haussai un sourcil perplexe lorsque Matt me proposa que nous frappions ensemble si l'autre ne répondait pas correctement à ses questions. Je n'allais pas refuser, bien sûr, même si… S'il pouvait s'occuper de frapper, je ne voyais plus vraiment pourquoi j'étais là. Mais enfin, ce n'était pas à moi de réfléchir, entre nous deux, alors autant ne pas me prendre la tête avec cela. S'il n'avait plus besoin de moi, il lui suffirait de me le dire.

    "Comme tu voudras, c'est toi qui mène la danse aujourd'hui, de toute manière."

    Tant qu'il me disait ce qui était des réponses correctes et ce qui n'en était pas… Parce que si je commençais à devoir savoir si je devais taper ou non, ce que les idioties de mon collègue apportaient réellement… Non, vraiment, je n'allais pas m'en sortir. Et heureusement que c'était un officier compétent et efficace, car sinon, rien que pour le mauvais exemple qu'il donnait aux soldats… Il m'aurait trop mis sur les nerfs pour que je puisse rester calme en sa présence.

    Je contins un mince soupir à l'échange entre Matt et le prisonnier, ayant, peu à peu, l'impression de devoir me faire violence pour ne pas laisser voir que je me sentais, au final, bien plus proche du second que du premier. Pas que j'aie pitié, mais.. Dans d'autres circonstances, ça aurait pu me donner envie de l'aider. Notre victime, pas mon collègue.

    Décidément, passer trop de temps aux côtés de Matt n'était pas bon pour mon état mental. Je secouai la tête pour chasser ces pensées parasites et m'obligeai à me concentrer sur… Sur quoi, au fait ? Sur le temps que nous perdions avec les imbécilités de mon collègue, à vouloir des réponses à des questions stupides alors que la violence seule suffisait, l'immense majorité du temps, à ce que des petites frappes comme celui-là se mettent à table ?

    Au moins, j'eus bientôt un signe que j'interprétais comme un signal pour que j'intervienne. Parce qu'il n'avait pas eu la réponse à ses idioties sur ce dessin animé stupide ? Peut-être. Peut-être pas. J'avais complètement renoncé à comprendre, et j'étais bien décidé à me contenter, une fois pour toutes, d'obéir à ce qu'on me demandait. En priant pour qu'on ne me demande pas, par la suite, mon avis sur ce qui avait eu lieu.

    Il y avait un avantage à tout cela, que je ne devais pas perdre de vue, après tout : je pouvais couvrir quelqu'un de coups, sans contenir ma force. Je m'avançai donc vers le pauvre homme avec un sourire qui montrait bien le plaisir que j'y prenais, et je le fixai brièvement avant de le frapper. Un craquement sinistre m'informa que je lui avais brisé le nez, et le son, ajouté à la sensation sous mes phalanges, me fit frissonner de plaisir.

    Ca, c'était quelque chose que j'aimais. Avoir un ennemi en face de moi et pouvoir sentir la douleur que je lui causais en le frappant. Et puisque c'était ce qu'on me demandait aujourd'hui… Décidément, je pouvais bien supporter Matt dans ce laps de temps. Sans compter qu'il ne me fut pas difficile de l'oublier, alors que je frappais ma victime avec puissance et précision. A cela, j'étais doué.

    Cette fois-ci, je ne m'arrêtai que lorsque l'autre lieutenant me le demanda. Il me fallut même quelques secondes pour me reprendre, et j'assénai un dernier coup de poing dans les côtes - fêlées, il me semblait ? - de l'homme avant de m'écarter. J'avais un peu de sang sur les mains, et je tournai le regard vers Matt.

    "C'est bon, tu as eu ce que tu voulais ?"

    J'avais moins de réticences à avouer - de manière, certes, très indirecte - que je n'avais pas tout compris à cet interrogatoire ; je doutais que le prisonnier soit réellement en état d'écouter et de comprendre tout ce que nous disions, avec tout ce qu'il s'était pris en peu de temps. A sa place, en tout cas, je n'aurais pas eu les idées bien en place.

    Je m'écartai pour récupérer un mouchoir et une bouteille d'eau et m'occupai de me nettoyer les mains. Au fond, je n'avais rien contre avoir du sang séché sur les mains, mais ce n'était pas très pratique à retirer une fois sec et… C'était tout sauf discret quant à l'activité que nous avions eue, si jamais je croisais quelqu'un en rentrant chez moi.

    Une fois cela fait, je jetai le mouchoir et regardai à nouveau mon collègue. Si le prisonnier avait enfin dit ce que nous - ce que Matt, plutôt, vu que moi, je n'avais pas tout compris - cherchions à savoir, alors… Cela voulait probablement dire que nous en avions terminé avec cette séance ? Je m'arrangeai pour masquer l'espoir de ma voix en en demandant confirmation à l'autre lieutenant.

    "Tu as encore quelque chose à faire avec lui, ou on a fini pour aujourd'hui ? D'ailleurs, si on a terminé, tu sais ce qu'on est supposé faire de lui ?"

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    Matt Reeds
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    Un gamin heureux devient... très gamin...
    La menace de Hubert qui s'approchait fit soudain le déclic chez M.D. Il était temps, Matt commençait à s'impatienter mais il était content de pouvoir le frapper parce que ça le démangeait sérieusement. Il but une dernière gorgée de whiskey et posa la fiole à côté de sa peluche tout en se cassant passablement la gueule sur le vide et toute autre chose des plus normales, n'est-ce pas. Pourtant, quand il revint vers le Momifié, celui-ci se mit à débiter un nombre incroyable de paroles.

    - Mais qu'est-ce que vous voulez, au juste ? J'suis juste un protecteur du réseau de narco-trafiquants, j'suis même pas à la tête de ce trafic ! Je suis juste un hacker qui leur donne des services, merde, vous allez pas me gaver pour une histoire de films pour gosses putain ! Bon d'accord, j'ai masqué et brouillé les pistes pour le Viking et... Attendez, ne vous approchez pas, laissez-moi finir, bordel ! Le Viking se planque quelque part dans le Secteur C, même moi je n'en sais pas plus !

    Matt lui décocha un coup de pied, l'alcool dans ses veines commençait à le rendre petit à petit plus sérieux et sa bouille de gamin commença par se faire plus sérieuse et froide, ce qui était un spectacle pour le moins très... perturbant lorsqu'on était pas habitué. Il laissa place à Jacques-Yves pour la suite des événements, se contentant de susurrer de belles paroles menaçantes et agréables à l'oreille de M.D, en faisant disparaître l'hologramme. Ils réussirent tout juste à obtenir son adresse et celles de trois gradés de ce réseau de narcotrafiquants avant que le coup dans ses côtes ne soit trop fatal pour le pauvre petit être sans aucune endurance mentale et physique. Normal pour un voleur de Golden Tickets, tch, qui était AUSSI un narcotrafiquant ET un hacker en plus de ça ! C'EST INADMISSIBLE ! Matt lui jeta un regard dédaigneux et c'est la question de Patrick-Frank qui le ramena dans la réalité des faits.

    - Ouais, c'est bon. Plutôt endurant, celui-là, j'pense qu'il y a encore à creuser avec lui. Il est loin d'avoir tout dit, tch. Seulement trois adresses de gradés et la sienne, c'est déjà un bon début., lança Matt d'une voix de gamin sérieux.

    L'alcool qui montait lentement au cerveau de Matt le rendait sérieux, petit à petit, et sa bouille de gamin se fit plus calme, plus froide aussi. Une métamorphose du Bleuté que seuls ceux habitués à le voir boire étaient habitués. Il n'avait aucune crainte que M.D les écoute ; avec la douleur qu'il s'était pris dans sa gueule s'il n'était pas sonné il ne pourra pas se détacher de sa souffrance. Matt étira son dos et fit craquer ses épaules en rangeant sa peluche et sa fiole de whiskey pendant que Marin se nettoyait les mains. Le Lieutenant Reeds ne suivit pas son exemple, vu sa réputation ce n'est pas ça un peu de sang sur la joue qui allait lui poser problème. Il sortit de ses pensées grâce aux dires de son acolyte et se cassa la gueule en faisant deux pas en avant au préalable. Il se releva naturellement, comme si de rien n'était, et se tourna de profil vers Yannick.

    - On a fini pour aujourd'hui, on obtiendra rien de plus pour l'instant. Il faut qu'on attende demain, là ça servira à rien sauf le tuer. Non que ça me dérange, m'enfin... On le laisse là, les autres s'occuperont de son cas., répondit Matt en envoyant un rapport au Lieutenant de la Police Militaire et au Général.

    Il fit craquer sa nuque et, en voulant sortir, se prit la porte fermée dans la tronche. Il ne pleurnicha pas comme à l'habitude, cela étant, l'alcool n'était toujours pas parti de ses cellules et de son corps. Il mit sa main sur la poignée, posément et souplement, n'ayant absolument pas l'air d'avoir bu ( ne serait-ce qu'un peu ). Enfin, quand on connaissait le petit, là on savait qu'il se sentait... "léger" dirions-nous. Le Bleuté s'apprêta à enfin ouvrir cette fichue porte, mais il reçut un appel du Général, tout comme Zayn d'ailleurs.

    - Vous deux, allez de suite dans la Fabrique des Armes Spéciales, un groupe de Pilleurs est en train de la piller et nos soldats sont beaucoup plus loin de l'endroit que vous. Dans un quart d'heure ça doit être plié. Compris ?
    - Roger, mon Général !
    , dit Matt en faisant un salut militaire à l'hologramme de son supérieur.

    Il ouvrit la porte, son nodachi dans son fourreau barrant son dos et libéra complètement ses mèches de cheveux. Un petit sourire se fit au coin de ses lèvres et il se mit à courir en suivant le point GPS donné par son Général. Il courait vite, très vite même, et même ses embrassades au sol, mur, et tout autre chose sur son chemin ne parasitaient que très peu sa vitesse de course. Il ne jeta qu'un coup d'oeil en arrière pour vérifier que Zaza le suivait.


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    Zayn Aresham
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    Il me fut extrêmement difficile de retenir un soupir de soulagement en apprenant que nous en avions terminé pour la journée. Qu'il faille à nouveau interroger le même, une autre fois, me semblait étrange - pourquoi ne pas terminer la besogne dès aujourd'hui, puisque nous y étions et qu'il n'était, somme toute, que peu abîmé ? - mais je ne me permis pas de faire de remarque. Ce n'était pas moi qui menais les choses, cette fois, et j'allais bien soigneusement me contenter d'obéir.

    Cela me prenait déjà bien trop la tête pour que je veuille faire d'autres efforts, et encore moins proposer de faire des heures supplémentaires en sa compagnie. Alors nous en avions terminé, très bien, parfait. J'allais pouvoir rentrer chez moi, me prendre un médicament dans l'espoir de faire passer mon mal de tête et m'occuper de Teigne.

    "D'accord, on s'en tient là pour aujourd'hui. De toute manière, je serai prévenu s'il y a encore besoin de mes poings, un autre jour."

    Ma dernière phrase n'était pas réellement une question et, avec quiconque d'autre que Matt, je ne l'aurais même pas posée. Mais il semblait tellement… stupide que je préférais le vocaliser, comme s'il risquait d'oublier et de se demander ensuite pourquoi je n'étais pas là alors qu'il en avait besoin. Cela dit, je ne savais pas si c'était exagéré ou non…

    Je me dirigeai vers la porte, sans, cette fois, me retenir de soupirer en le voyant se la prendre de plein fouet au lieu de l'ouvrir. Sérieusement, est-ce que cela lui arrivait d'avoir les yeux en face des trous ? D'accord, il était efficace dans son travail, mais… Il y avait tout de même des limites, à mon sens, à ne pas franchir pour ne pas tomber dans le ridicule et avoir une mince chance d'être crédible. Au moins aux yeux de la population…

    J'étais sur le point d'être délivré de ce moment désagréable lorsque le Général nous contacta pour nous donner une autre mission, à tous les deux. En dépit de la perspective qu'elle m'offrait de rester davantage avec mon insupportable collègue, je ne réfléchis pas une seconde et lui fis le salut militaire.

    "A vos ordres, mon Général."

    Mon homologue parvint à ouvrir la porte sans mon aide - l'oasis soit louée - et nous pûmes nous élancer hors de la pièce pour nous rendre à l'endroit qui nous avait été indiqué. Enfin, nous rendre… Lorsque Matt aurait terminé de se casser la figure partout. D'accord, il courait vite, mais il avait tant de chutes que je devais très souvent ralentir le pas en attendant qu'il se remette sur ses pieds.

    Finalement, à bout de patience, je l'attrapai pour le jeter sur mon épaule et finir le trajet de cette manière. Vraiment, ce n'était pas le moment de perdre des heures à s'exploser la tête par terre. Et s'il se faisait réellement mal, il me faudrait me débrouiller tout seul face aux pilleurs qui s'en prenaient à la fabrique…

    Ce ne fut qu'en arrivant à une rue de l'endroit que je le reposai sur ses pieds, sans faire de commentaire. J'enfilai mes gantelets, n'ayant pas pris mon fusil d'assaut pour un interrogatoire. Mais je n'avais pas besoin de plus pour m'occuper de simples pilleurs, et… Ca nous faisait enfin un peu d'action.

    "Vu que le général n'a pas parlé d'otages, je suppose que ce n'est pas nécessaire d'être discrets. Alors si tu n'as pas d'idée durant les quelques secondes qui nous restent avant de nous retrouver devant le bâtiment, je passe en force, en défonçant la porte si besoin est," le prévins-je sans cesser d'avancer.

    Et s'il ne disait rien de spécial… Mettre mon plan en pratique me semblait la meilleure chose à faire. Les pilleurs ne s'attendaient probablement pas à se faire attaquer aussi vite, et je me faisais confiance - et à lui également, dans une moindre mesure - pour gérer la situation et la régler sans nous faire tuer. Et pour que le général n'ait pas voulu attendre que les soldats arrivent réellement, cela voulait sans doute dire qu'il ne fallait pas perdre de temps.
    Matt Reeds
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    Le Lieutenant Reeds est de sortie...
    L'appel du Général fut ferme, avec son éternel ton sans appel mais qui intimait tout de même le respect, et il n'eut pas besoin de dire beaucoup de choses pour raccrocher et que Matt ouvre la porte à la volée en gueulant à des soldats de la Division R.I ( Recherche d'Informations ) de la Police Militaire d'aller ranger le momifié et de le soigner un peu pour qu'il ne meure pas de ses infections. Le Bleuté avait une idée bien précise en tête et il n'y manquera pas, il n'allait pas se priver de massacrer un proche très proche du momifié sous ses yeux, de telle manière à ce qu'il dise enfin tout ce qu'il sait. Et s'il n'a pas à en arriver là, tant mieux ça lui économisera de l'énergie qu'il pourra utiliser pour traquer Aloïs, cet imbécile avait disparu et lui il voulait lui courir après dans les rues et avenues de 1400, zut quoi ! Se cognant et chutant partout, Matt réussissait tout de même à garder une course plus que très potable en terme de vitesse, mais quand il vit Paulin ralentir pour être à sa hauteur c'est sa fierté de gamin qui l'emporta et il se mit à courir encore plus vite, tanguant dangereusement sans tomber lorsqu'il négociait un virage à toute berzingue en évitant miraculeusement les personnes autour de lui ( qui se poussaient brusquement en le voyant débarquer comme un fou qui allait vous piétiner, en fait ) ( mais chut faut pas le dire, pensez à sa fierté et à vos tympans ) ( et aussi à vos nerfs, à la réflexion ). Mais bien sûr que Hervé... n'était pas dans la tête de notre Bleuté. Il le balança comme un sac à patates sur son épaule, en oubliant sans doute le fait que le Gamin Maladroit pesait quand même 87 kg et que la gravité n'était pas avec lui et... MAIS IL N'AVAIT PAS LE DROIT DE FAIRE ÇA D'ABORD !

    Totalement sidéré, il ne dit rien pendant de longues minutes mais une voix grave, sans appel, sortit finalement de ses lèvres quelques secondes plus tard ( après les longues minutes ). Une voix qui n'avait rien de gamine. La véritable voix du Lieutenant Reeds, en fait, mais ça encore fallait-il le savoir et ne pas mettre ça sur le compte de l'alcool ( qui ne faisait qu'accentuer sa voix grave, en soi ).

    - Poses-moi.

    Et Michel-Chris posa un Matt par terre, sans doutes pour qu'il ramasse les morceaux éparpillées de sa fierté brisée et massacrée à la bombe. Il ne répondit pas à la proposition de son homologue, calquant son rythme de marche sur le sien, prenant peu à peu une démarche souple, efficace et silencieuse. Il ne se cognait plus, tanguait de moins en moins sur le vide. Il tourna la tête vers Guy juste avant le dernier virage qui mènera à l'entrée principale du bâtiment.

    - Tu l'sais peut-être pas, mais j'improvise toujours en fonction de ce que je sais. Là, j'sais pas grand chose donc j'verrais en fonction.

    Il laissa l'entrée principale à la brute épaisse et se dirigea vers l'arrière, là où il y avait la sortie des véhicules. Ils n'allaient pas cambrioler une usine sans véhicules pour stocker leur butin, il n'y avait pas de technologie qui permettait des sacs miracles ou des rapetissements d'objets aux dernières nouvelles. Et pis ses stratégies d'improvisations n'ont jamais faillies ( enfin si mais c'était pas sa faute ) ( c'était jamais sa faute ) ( et elles réussissaient presque toujours ses stratégies d'abord ! ), donc ça allait. Paul serait capable de contenir les Pilleurs. La porte pour les véhicules s'ouvrit peu après que Matt ait entendu un bruit assourdissant - sans doute le fracassement de la porte par pied-de-biche humain -. Ils étaient qu'une dizaine. Ça allait le faire s'ils agissaient vite. Il y avait deux véhicules, l'un était plein, l'autre vide et leurs futurs occupants essayaient de l'atteindre mais un Arthur sauvage leur était tombé dessus. Le Lieutenant Reeds dégaina souplement son nodachi et le lança vivement vers le conducteur qui fonçait sur lui. Sitôt son nodachi lancé, il se jeta sur le côté pour éviter de se prendre le véhicule à cause de l'élan qu'il avait pris en démarrant aussi vite. Le conducteur mourut sous le lancer précis du Lieutenant ( qui s'était trompé, il visait les bras de base ) ( dommage collatéral qui n'était pas voulu ) et ce dernier bondit pour récupérer son arme à la volée et se protégea grâce au métal blindé du véhicule des tirs de ceux qui étaient à l'intérieur. Il grogna et transperça la carrosserie de la voiture ( camion... ? c'était assez gros pour une voiture, pas assez grand pour un camion mais... ) à plusieurs reprises. À défaut d'entendre des voix agonisantes ou des cris paniqués signifiant la mort d'un des leurs, il entendait des râles de douleurs.

    Agacé, il rentra directement dans le véhicule en fauchant l'air sans aucun état d'âme. Son visage était seulement dur, impitoyable et un sourire adorablement angélique étirait ses lèvres. Il garda seulement un otage, auquel il asséna un bref coup de son index et son majeur à la trachée afin de l'évanouir. Il regarda Georges et envoya un message au Général, disant qu'ils avaient réussi et qu'il avait gardé un otage, jusqu'au cas où. Il envoya un autre message à un membre de la Police Militaire qui était dans la Division R.I pour qu'il vienne récupérer l'otage. Matt regarda autour de lui et fouilla les véhicules pour voir ce qu'ils cambriolaient, ou découvrir ce qu'ils avaient l'intention de cambrioler. Il ne découvrit que de la paperasse qu'il jeta dehors ( avec l'intention de tout lire ), quelques papiers de plans mais c'est tout. Le coffre ne contenait qu'un vulgaire ordinateur ainsi que des amas de câble. En grognant, il rassembla méthodiquement la paperasse et la posa sur le capot de la deuxième voiture, cela faisait au moins dix minutes donc Alfred devait avoir fini depuis un moment. Il fouilla la deuxième voiture de la même façon et trouva un dossier qui parlait d'EOLE... et un autre dossier qui venait visiblement des MS. Des informateurs des Mad Storms ou des membres des Mad Storms ? Saletés... Quelque chose bougea dans sa vision et il vit que l'homme qu'il croyait avoir correctement fait s'évanouir se relevait en crachotant ses poumons et tentait de s'enfuir. D'un geste précis, il dégaina son nodachi et le lança dans sa jambe. L'arme s'ancra également dans le sol, après tout la lame coupait au niveau atomique, empêchant l'autre de fuir. Matt lui asséna un bon coup, assez rapide pour qu'il soit sonné jusqu'à l'arrivé du soldat qu'il avait appelé. Il continua de fouiller la deuxième voiture sans rien dire, trouva un sac assez grand pour contenir toute la paperasse qu'il avait trouvé et fourra tout dedans. Douze minutes. Le soldat débarqua et Matt récupéra son nodachi avec son air impitoyable, violent d'une certaine manière, que beaucoup lui connaissaient. Le soldat repartit avec l'otage et le Lieutenant Reeds fit un pas... et se cassa la gueule par terre.

    - Je suis en manque de chamallows...

    Non, sa maladresse n'était pas feinte. Bien sûr que non. Même si les précédents événements pouvaient faire douter, c'était juste à cause de l'alcool okay ? Et pendant ses recherches il s'était cassé la gueule, il était même tombé sur quelqu'un dans la voiture en voulant le blesser - et l'avait donc tué par inadvertance -. Mais ce n'était pas sa faute si les gens étaient aussi fragiles de nos jours ! Les nomades avaient un peu plus d'endurance à la douleur que les citadins, EST-CE QUE C'ÉTAIT NORMAL ? BAH NAN ! Enfin si, mais vu qu'il avait une fierté de citadin, non ce n'était pas normal ! Il se releva en grommelant.

    - J'ramène ça chez moi. Ça cause d'une arme dangereuse, j'vais devoir en causer à des Savants. Merci pour ton aide, V-... Zayn.

    Hein qu'il était gentil ? Oui, il était gentil. L'alcool était en train de redescendre, ce qui le rendait... plus calme, étrangement. Un océan de calme et de stratégie impitoyable, comme durant son combat d'ailleurs.


    Dernière édition par Matt Reeds le Mar 6 Déc - 16:41, édité 1 fois
    Zayn Aresham
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    Je me contentai d'un bref hochement de tête lorsque Matt m'expliqua que… qu'il n'avait pas de plan ? Ca semblait revenir à ça, oui. Donc que nous foncions tout simplement dans le tas, logiquement. Et cela m'allait parfaitement, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion d'avoir un peu d'action comme ça…

    A nouveau, j'acquiesçai simplement en me retrouvant chargé de l'entrée principale, tandis que lui contournerait pour se charger de la sortie des véhicules. Il n'y avait, à ma connaissance, pas d'autre entrée à la fabrique, mais je n'en étais absolument pas certain, n'ayant pas vérifié l'information. Et pour cause, je n'avais pas prévu d'avoir à la prendre d'assaut pour éviter que des pilleurs ne s'emparent de ce qu'il y avait à l'intérieur.

    Je m'avançai donc et ne pris même pas le temps de vérifier pour savoir si la porte était verrouillée ou non. Je supposais que les pilleurs n'étaient pas assez stupides pour avoir laissé l'entrée grande ouverte… Je m'occupai donc directement de la défoncer, sans m'embêter à être silencieux. Dans le meilleur des cas, entendre qu'ils étaient attaqués pourrait les faire paniquer. Et sinon… Je n'avais pas peur de les affronter, même prévenus de mon arrivée.

    En pénétrant dans l'usine, je repérai rapidement un groupe en train de fuir vers une grande ouverture dans le mur du fond. Ouverture qui donnait sur la pièce de chargement des véhicules, en toute logique. Donc un groupe qui cherchait à fuir, certainement après avoir obtenu ce qu'ils étaient venus chercher… ? Je m'élançai donc à leur poursuite, les rattrapant alors qu'ils hâtaient le pas vers un camion. Il y en avait un second, dont les occupants venaient de claquer la portière, mais Matt leur faisait face et ne me fis aucun signe pour me demander de l'aide ; j'en déduisis donc qu'il se débrouillerait seul.

    Violence:

    "J'en ai un en vie, si les secours arrivent assez vite, informai-je mon collègue lorsque nos regards se croisèrent. Je te laisse regarder vers ici, je vais inspecter le reste de la fabrique pour vérifier qu'ils n'ont pas laissé quelqu'un en planque ou autre chose."

    Après tout, j'avais bien remarqué les papiers qu'il avait commencé à trouver, et… Examiner tout ça ne me faisait absolument pas envie. Au passage, je me penchai pour essuyer un peu mes gantelets sur les vêtements d'une de mes victimes - une zone non sanglante, bien évidemment. Il faudrait tout de même que je pense à bien les nettoyer, une fois rentré.

    Je fis le tour des lieux, ne laissant rien au hasard alors que je vérifiais qu'il n'y avait ni danger ni chose à récupérer ailleurs que là où nous avions arrêté les pilleurs. Si je fus content de ne pas trouver de pilleur caché, je ne mis pas non plus la main sur des informations ou objets intéressants, et je revins rapidement auprès de mon collègue.

    "Merci à toi. Et d'accord, je te laisse t'occuper de ça. Appelle-moi si jamais tu as besoin d'aller taper quelque part s'il y a des problèmes, je m'arrangerai pour me libérer."

    Je retirai mes gantelets, puisque tout danger était écarté, et déchirai mon haut pour examiner un peu mieux la blessure que j'avais à l'épaule. La plaie n'était pas excessivement profonde, mais ça avait tout de même bien saigné, et la douleur ne me lâchait pas…

    "Par contre, j'ai été touché, je vais faire soigner ça au plus vite. On se recontacte au besoin ?"

    La fatigue de tous les coups que j'avais distribué ce jour-là commençait à se faire sentir, et je commençais à vraiment avoir envie d'aller me reposer. De toute manière, même s'il y avait une autre urgence… Je savais que j'allais être de moins en moins performant. Je préférai donc saluer Matt sans plus attendre pour prendre le chemin du médecin. Au final… J'avais plutôt bien supporté la journée passée avec ce lieutenant imprévisible et agité...
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    Matt Reeds

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    - C'est dans la boîte Zayn. Il partira sans doutes avec l'unité du RI de la Police Militaire que j'ai appelé y a..., commença Matt en s'interrompant. Le manque de chamallows, et la dépresseion qui s'ensuivait, lui faisait perdre la notion du temps, il ne savait plus combien de secondes s'étaient écoulées depuis l'envoi de son message. Son silence ne dura pas plus d'une seconde cela dit, puisqu'il haussa les épaules. Les secondes n'étaient pas importantes ( en comparaison avec les chamallows ) ( ou pas d'ailleurs ), ... quelques secondes.

    Tandis que Hubert faisait le tour des lieux, Matt fouilla de plus belle les deux véhicules, trouvant d'autres informations au sujet d'EOLE ainsi qu'une tonne de papiers sur des sujets bien divers. Il ne put trouver que des dossiers bien trop complexes, avec plein de mots trop savants pour son petit cerveau en manque de sucre, et il respira profondément. Peut-être allait-il trouver autre chose. Un air de plus en plus impitoyable se peignit sur ses traits, formant une dureté plutôt étonnantes venant de lui. C'était rare de le voir se comporter en Lieutenant et non en gamin mais ce n'était pas sa faute ! Il avait besoin de sa dose médicale de chamallow et de sucre de canne en poudre... mais il ne pouvait en avoir là de suite ! Et c'était grave, très grave même ! État d'urgence déclaré dans la plus urgente des urgences ! D'abord ! Il ouvrit un sac qui pourrait contenir toute la paperasse trouvée et, en la rageant dans ledit sac, il la scanna pour avoir toutes les données sur sa montre personnelle.

    Douze minutes depuis l'envoi de sa demande.

    Le soldat débarqua et Matt récupéra son nodachi avec son air impitoyable, violent d'une certaine manière, que beaucoup lui connaissaient. Le soldat repartit avec les deux otages, appelant un autre membre de son unité pour les rapatrier en vitesse vers un médecin. Matt les regardait détaler comme deux comètes filantes ( quoi étoiles filantes ? ) ( il est en manque de chamallows, laissez-le résoudre sa dépression en paix nom de Fifi Brindacier ) ( quoi ça ne s'écrit pas comme ça ? ... mais chut à la fin ), fit un pas en avant et se ramassa lamentablement par terre. Non sa maladresse n'était pas feinte. Enfin, mes loupiots, elle n'est jamais feinte voyons voyons. Il est seulement en manque de chamallows vous dis-je. Et il avait encore un peu d'alcool dans les veines là, donc il est très adroit le petiot. Ne confondez pas tout.

    Matt informait Zayn de ses trouvailles et son expression faciale ne bougea pas, se teintant seulement d'un certain calme froid. Il vérifia l'emplacement et la propreté de son nodachi ( fourreau compris ) alors que Thierry lui répondait. Et il ne réagit pas comme Lieutenant Reeds le gamin mais comme Lieutenant Reeds le terrible, c'est-à-dire qu'il... ne réagit... pas du tout. C'est flippant hein ? Très flippant de sa part.

    - Au fait, si jamais tu entends parler d'EOLE - j'en parle dans mon rapport au Général et aux Lieutenants - fais-moi signe. Et ça marche, je retiens. Si t'as besoin de moi, n'hésites pas non plus.

    Au secours. Appelez une ambulance.
    Matt est sérieusement sérieux.

    Le Bleuté regarda son homologue déchirer son haut pour pouvoir mieux jauger sa plaie tandis que Matt calait le sac de paperasse sur son épaule sans grogner, geindre ou autre chose qu'il aurait normalement fait vu le poids paperassesque. Il avait écouté ce qu'avait dit Jeannot hein ! Il était trop occupé à gérer sa dépression pour réagir, mettez-vous à sa place, il était quand même en manque de chamallows là. Il ne fit que sortir un peu de sa pommade qu'il avait toujours sur lui - celles avec des vertus cicatrisantes cataplasmiques ( ... ouais... Matt reste le même dans ses pensées et son vocabulaire pour le moins très nébuleux ) - et en appliquer légèrement sur la plaie de Maxime. Cela devrait lui faire plus mal au début, puis adoucir sa douleur ensuite en plus d'éviter une hémorragie externe et une infection gravement et violemment très grave.

    - On se recontacte au besoin., répondit-il à la question de tantôt.

    Il sortit du hangar et se dirigea vers le QG de l'Armée officiel, celui au Siège Administratif, opération qui mit approximativement deux heures et demi vu que cet abruti de gamin s'était évidemment paumé en cours de route - c'est toujours Matt -. Son expression faciale restait toujours aussi impitoyable mais calme, « tel un océan de stratégie en pleine réflexion » disaient les passants. Il débarqua au QG en posant ses fesses sur une chaise et en prenant du café. Il s'étira les bras et fit jouer ses épaules pour les faire craquer. Plus le café diminuait dans son gobelet, plus son visage calme et impitoyable montrait qu'il était en train de mettre au point une stratégie d'urgence. Il se leva pour aller classer sa paperasse dans les dossiers d'urgence à développer et évidemment...

    - Lieutenant Reeds, on va attend depuis bientôt trois heures ! Que faisiez-vous enc-...

    ... le drame arriva. Matt tapa du pied au sol, trépignant, ses sourcils se fronçant en la parfaite bouille de gamin indigné, contrarié et énervé ( mais son expression d'adulte sérieux persistait si on épargnait ses sourcils et ses gestes brusquement brusques et impulsifs ) et interrompit la tirade.

    - Je suis fatigué, j'ai ULTRA soif et je suis EN MANQUE DE CHAMALLOWS ! Et pis d'abord j'suis Lieutenant et j'fais ce que je veux moi ! Na ! ET J'VOUS SIGNALE QUE SI JE VEUX PRENDRE MA PAUSE JE LA PRENDS ! NA !
    - Lieutenant Reeds... Quelque chose ne va pas... ? Vous semblez sérieux...
    - JE VOUS AI DIT QUE J'SUIS EN MANQUE DE CHAMALLOWS ! Les chamallows sont un sujet plus que sérieux, plus encore quand j'en ai eu QU'UN SEUL DANS L'APRÈS-MIDI ! Alors commencez pas à me casser les brownies et filez moi la pax chamallowix au lieu de me rappeler que j'en ai QU'UN SEUL aujourd'hui !
    , pesta le Lieutenant avec son traditionnel ton de gamin furieux.

    Sa bouille de gamin était pleinement revenue, ici indignée, contrariée et profondément agacée, et le soldat en face de lui fronça les sourcils, pas certain de comprendre le radical changement d'attitude et d'expression faciale qui s'était opéré sous ses yeux. Il s'apprêtait à répéter sa question avec plus de douceur et le Lieutenant le coupa aimablement d'un ton de gamin qui essaie d'imiter un professeur gentil et clément punissant un mauvais et méchant garçon.

    - Et pour la peine, vous rangerez cette tonne de papier tout seul. Et na., déclara-t-il avec calme en balançant le sac à la tronche de l'officier qui tomba à la renverse sous le poids.

    Matt eut un sourire triomphant et sembla brusquement de bonne humeur. Il avait enfin résolu son problème, ça avait pris du temps mais il l'avait fait. Plus jamais il se laissera déprimer par un manque de chamallow. La solution était d'aller en manger, tout simplement. Il versa une larme d'excuse au Dieu Chamallow d'avoir douté de ses compétences et fonça ( en se prenant tous les obstacles ) ( obviously ) vers la confiserie la plus proche, ayant choqué une fois de plus un officier ne le connaissant pas encore.

    Matt était de retour ! La preuve, il parlait même à sa peluche pour avoir son avis sur les meilleurs chamallows de la boutique dans laquelle il était rentré. Ceux de gauche, de droite ? Ou de la diagonale en parallèle avec... DES OURSONS FOURRÉS À LA GUIMAUVE ! Tout joyeux tout content, personne ne pouvait désormais se douter de la phase de dépression qui avait atteint notre Gamin Militaire. Il cachait bien son jeu après tout !


    H.R.P:
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