Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    ~A~ Nuits scorpionales... [PV: Khalil ~♥]

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    Adoratrice du Scorpion
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    Une lionne aime le sang mais, croyez-le ou non, elle aime dormir aussi...

    La Lionne Rousse trancha un dernier corps avant de fouetter l'air de sa lame afin d'en dégager le sang et de ranger souplement son arme dans le même mouvement. Elle repoussa dédaigneusement la carcasse du premier cadavre du bout du pied, cadavre qui osait être sur son passage lionesque. Elle avança de quelques pas, assez longtemps pour qu'une dune la sépare de ces déchets chosesques et, au sommet de la deuxième dune plus loin, elle se retourna sous les dernières lueurs du soleil pour admirer les reflets sanguins qui se profilaient à quelques dizaines mètres de là. Un sourire sauvage embrasa son aura encore plus sauvage que la sauvagerie elle-même et elle passa sa main dans sa chevelure rousse, en bazar comme d'habitude, et ramena tous ses cheveux sur son épaule gauche. Son chakram à la main, elle commença enfin à le nettoyer soigneusement en faisant face à la toute fin du crépuscule, ressentant enfin le froid qui commençait à s'infiltrer sur son visage et un petit sourire de contentement, sincère en plus, se dessina sur ses lèvres.

    - Wow. Jumelle, là tu fais flipper.
    - Ta gueule, Jumelle.
    - Hey soeurette, t'étais vraiment obligée de les torturer une heure avant de les massacrer ?


    Le sourire de la Lionne disparut et elle tourna son visage vers Chem, son jeune frère. Bien qu'il ait reçu les meilleurs soins de plusieurs Gazelles, il boitillait encore alors que sa blessure datait d'un mois. Notre Lionne Rousse eut un moment d'égarement, elle se le permettait parce qu'elle se savait en sécurité, tout en finissant de nettoyer son chakram. Est-ce qu'une heure était suffisant pour ces ordures qui avait failli enlever à vie la jambe d'appui de son jeune frère ? Clairement pas, non. Elle émit un long grognement. L'un d'entre eux, trop faible, avait eu la bonne idée de se positionner de telle façon à ce qu'il meure au bout d'une heure - d'où le fait qu'elle les ait tous massacré au bout d'une heure de jeu -. Elle ne répondit pas, son grognement des plus sauvages, qui se termina par un geste rageur qui finit le nettoyage du chakram, fut plus éloquent que des mots. Sa jumelle, en revanche, se décida à parler en s'accroupissant de manière à capter quoi qu'il arrive le regard de Chem.

    - Une heure n'est même pas suffisant, frérot. T'as failli perdre ta jambe. Que se serait-il passé si Fael ne passait pas par là ? D'autant que ces déchets ont eu le droit à un mois de vie après cela... Donc oui, elle y était obligée et crois-moi elle aurait voulu que cette heure soit une journée. Hein, Jumelle ?

    Le grognement de la Lionne ne changea qu'un bref instant, pour montrer qu'elle approuvait les dires de sa jumelle, et elle se mit à affûter les lames de son chakram, puis à entretenir les bandes de cuir qui lui permettaient de saisir l'arme sans se faire déchiqueter par cette dernière elle aussi. Cela serait un comble... Alors qu'ils parlaient entre eux, la Lionne s'éloigna comme à son habitude et marcha, courut pour sentir davantage la fraîcheur de la nuit l'envahir, pour son plus grand bonheur. Arrivée à un point précis du désert, et après avoir vérifié les regards autour d'elle, elle descendit vers les Galeries Souterraines en scellant l'entrée à celles-ci derrière elle. Jamais elle ne laissera un étranger venir ici, jamais. Elle se dirigea d'office vers sa maison, qui en soi était taillée dans la roche des Galeries Souterraines et que sa jumelle, son frère et elle-même avaient décoré de tentures et de tissus pour symboliser murs et portes.

    Elle souleva un tissu pourpre, l'entrée de sa chambre, et posa ses trouvailles dans un creux du mur rocheux, le deuxième qui se trouvait à droite de l'entrée. Elle s'installa dans l'amas de couverture et de coussins qui faisaient office de lit et ferma ses yeux en attendant de trouver le sommeil. Quelques petites heures plus tard, sa jumelle et son frère allèrent dormir à leur tour, sans bruit majeur. Lorsque, une heure pus tard, elle ne trouvait toujours pas le sommeil, plongée dans l'une de ses insomnies une fois de plus, elle tendit son doigt vers son épaule où Merah Hitam, son scorpion, dormait paisiblement. Veinarde. En soupirant discrètement, elle se redressa et sortit de la cavité de roche ( accessoirement sa maison ) pour se diriger vers une rivière souterraine. Au détour de plusieurs piliers de rocheux, le bruit paisible et calme de l'eau se fit entendre. Elle pencha sa main vers celle-ci et but lentement et s'en aspergea le front, qui était encore brûlant des dernières lueurs solaires datant de plusieurs heures désormais. La Lionne se releva et, en se retournant, elle vit un autre insomniaque déambuler ( ou était-il à l'arrêt actuellement... ? ) dans les Galeries Souterraines.

    - ... Je constate que le Scorpion Blanc ne puise pas ses ressources dans mon seul sommeil... Hey.


    L'humour d'une lionne est toujours au rendez-vous avec ses semblables...
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    Dernière édition par Hafsa le Jeu 16 Nov - 21:19, édité 1 fois
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    Nuits scorpionales

    Ft Hafsa♥

    Nhuat...

    Ou était-il encore ? Ce scorpion n'arrêtait pas de disparaître ; la faute à sa toute petite taille, mais aussi à son incapacité à rester en place. Si je pouvais le tenir en laisse, je le ferais. Ça m'éviterait de palper tous mes vêtements plusieurs fois par jours comme un idiot, en espérant le voir tomber par terre pour le retrouver.

    Je glissais une main à travers mes cheveux, récoltant quelques grains de sable au passage. Un vent fougueux vint les rendre au désert tandis qu'une tâche vermeille émergea de mon chandail. Je l'attrapais vivement par la queue et observa  la petite chose gigoter au niveau de mon regard bleuté. Trouvé.

    Laissant tomber Nhuat dans ma poche avec négligence, je continuais ma route à travers les ergs dorés pour rejoindre une direction précise. Une entrée secrète, l'un de ces passages dont seul le clan des adorateurs connaît l'existence. J'ai toujours trouvé ce genre de privilège très séduisant. Aussi, le fait de m'orienter vers les galeries souterraines m'arrachait un sourire. Il s'agissait d'un lieu très fréquenté par mon peuple ; de quoi converser avec autre chose que Nhuat ou toute cette vermine de voyageurs. De plus, cela faisait déjà quelques jours que mes pieds n'avaient pas rencontré autre chose que du sable.

    À cette pensée mon pas se fit plus rapide, mon regard plus déterminé. Je stoppais celui ci promptement quand un bruit se fit entendre derrière moi. Je me retournais, ma hallebarde prête à parer toute attaque.

    -Khalil.

    -Ahras ! Un peu plus et je tranchais en deux. La prochaine fois sera la bonne, tu ne t'en relèvera pas.

    -Tu es trop lent, petit frère.

    -La ferme.

    En toute honnêteté, c'était lui le plus rapide de nous deux... Mais plus pour longtemps, pensais-je. Je me remettais en marche pour débuter une sacré course, rapide, toujours plus rapide. Son soupir parvint néanmoins jusqu'à mes oreilles ; il baignait d'or et déjà dans mon ombre , à deux doigts de me devancer.

    - Je ne suis pas d'humeur à jouer avec toi.

    -Dans ce cas, arrête de me suivre !

    -Nous avons la même destination, imbécile.

    Je m'arrêtais sans attendre, pestant contre lui.

    -J'irais plus tard, dégage !

    Ahras me jeta un dernier regard , empreint de dédain, sans arrêter son sprint parfait. Et tandis que le soleil embrassait l'horizon pour souligner sa silhouette grâcile, je me laissais tomber sur le sable brûlant sans  quitter des yeux cette ombre fraternelle, qui s'éloignait au loin. Si sa compagnie me paraissait à chaque fois plus pesante, mon admiration pour son être ne s'en trouvait pas moins présente.
    Jamais je ne l'avais vu faillir devant autrui. C'était un meneur, et j'enviais sa position d'alpha. Le pouvoir, la réussite... Un jour, mon tour viendra !

    Mes doigts effleurèrent la plante sèche qui se trouvait à mes côtés. Elle était dure comme du parchemin. Je l'arrachais dans un élan de rage ; au creux de ma main, il n'y avait plus que poussière.

    L'envie de me défouler, de tuer, d'anéantir, me saisissait de façon toujours plus fréquente. Mon regard s'arrêta alors sur la lame ensanglantée de ma hallebarde. Les tâches étaient sèches, mais récentes, comme toujours. Je levais la tête vers la flamme céleste qui s'évanouissait dans les dunes. Alors j'enlevais ma capuche et laissait le vent frais des ténèbres aghartiens heurter doucement mon visage.

    Combien de temps étais-je resté ainsi, à flâner sans but au pied des dunes ? Quelques heures, facilement. La nuit avait pris place sans même que je ne m'en rende compte.
    Il était préférable que je rejoigne rapidement ma destination, avant que le sommeil ne vienne. Je décidais finalement d'emprunter le même chemin que mon frère, sans vraiment  me presser.

    Un temps plus tard, je marchais fièrement à l'intérieur des galeries souterraines. La fraîcheur proéminente de ces lieux me faisait un bien fou. Je fus néanmoins déçu par ce silence, qui témoignait de l'absence des uns et des autres. Après tout, j'étais rentré tard, très tard. Cependant, l'envie de dormir me faisait défaut. La seule et unique chose dont j'avais besoin, à l'instant, était cette eau fraîche et cristalline qui coulait non loin d'ici. Alors je m'y hâtais, mes lèvres sèches ne demandant qu'à rencontrer ce remède contre la soif.

    En arrivant aux abords de la source, j'esquissais un léger rictus, lorsque mon regard croisa celui d'une semblable. Cette chevelure rousse n'était pas assez commune pour me laisser indifférent. Je déposais ma hallebarde au sol et m'installais à ses côtés, me retenant pour ne pas plonger ma tête toute entière dans la rivière.

    -Hey ! Effectivement, cette nuit encore, le clan sera dispensé de mes ronflements...

    J'emportais la plus grosse poche d'eau possible dans mes mains jointes pour l'écraser contre mon visage, fermant les yeux. C'est ensuite dans un soupir d'aise que je ramenais une nouvelle portion d'eau jusqu'à ma bouche. Mon regard azur se planta dans celui de l'adoratrice.

    -L'envie de briser des os te torture aussi ? Il n'y a qu'elle qui peut m'empêcher de dormir.


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    Une lionne est privée de son sommeil si elle n'a pas fini ce qu'elle a commencé...

    La Lionne Rousse se dirigea vers la rivière souterraine la plus proche de chez elle, non sans traîner silencieusement des pieds pour une fois. Elle bâilla tout aussi silencieusement que discrètement, laissant voir toute sa paresse sauvage ressortir. C'était rare qu'elle ne ressorte de manière aussi flagrante et qu'elle reste longtemps ; le deuxième point ne fit pas exception, entraînant le premier par la même occasion. Bien vite, ses pas retrouvèrent leur souplesse et leur efficacité, sa démarche redevenant féline et aérienne, restant tout aussi silencieuse malgré la roche environnante. N'importe quel Scorpion se déplacerait sans bruits ici. Une fois la rivière atteinte, elle posa lentement un genou à terre et tendit sa main pour boire à petites gorgées, seul le bruit de l'eau gouttant du dos de sa main se fit entendre en se répercutant dans les galeries avec l'écho. La fraîcheur qui l'enveloppa que plus avec la rivière lui fit fermer les yeux de contentement un instant, mais un bruit lui fit lentement ouvrir les yeux et dévier sa tête sur la gauche, en direction du son qui l'avait interrompu. C'était plus un son ressenti qu'un son entendu, d'ailleurs. Une sorte de radar interne, nommez cela comme il vous siéra.

    Un homologue s'avança alors, posant sa hallebarde derrière lui pour s'asperger le visage. La Lionne apporta un peu d'eau dans le creux de sa paume pour en poser sur son front encore brûlant du soleil qui l'avait passablement réchauffée. Elle pensa encore une fois à sa séance de torture qui avait été trop courte et un grognement sourd, à peine audible, sortit du tréfonds de ses entrailles. C'était le genre typique de grognement qu'on ressentait plus qu'on entendait. Elle prit encore de l'eau dans le creux de sa paume et en but, ce qui la détendit momentanément. Elle parla ensuite au nouvel arrivant, comme quoi le Scorpion Blanc se nourrissait du sommeil de chacun de ses Adorateurs(trices) de manière plus ou moins aléatoires. Merah Hitam dormait toujours dans le creux de son épaule, à la naissance de son cou, cachée par la chevelure rousse en désordre qui avait été ramenée sur la gauche comme à l'accoutumée. Enfin, vu qu'il y avait quelqu'un, la Lionne savait très bien que la scorpionne faisait surtout semblant de dormir mais il était inutile d'en parler. Pas question d'en parler, surtout. Quand il parla de ronflements, le Scorpion Rouge eut un léger rictus moqueur.

    - Oh, c'est toi qu'on entend dormir à des lieues à la ronde... ?

    C'était gratuit, facile surtout. Il s'aspergea de nouveau le visage, puis but une gorgée d'eau à son tour. Le visage de la Lionne restait aussi sauvage qu'à l'accoutumée, tout comme son regard ou son rictus redevenu sauvage et farouche. Son aura était apaisée, en revanche. Elle ne se méfiait pas assez des membres de son Clan pour être sur ses gardes dans ce genre de situations, de toutes façons ça ne servait à rien étant donné que chaque membre du Clan tombait sur un autre membre du Clan et l'attaquait subitement pour n'importe quelle raison qui se résumait souvent à « je te teste pour voir si tu as les capacités recquises pour un vrai Adorateur(trice) du Scorpion ». Elle-même le faisait aussi régulièrement que les autres, à force d'être habituée elle ne se méfiait plus de ça. Ou, dit autrement, elle était toujours sur ses gardes mais moins avec son Clan vu qu'elle s'attendait à tout. Bref... Son regard azur se planta dans les émeraudes sauvage de notre Lionne et ses mots déclenchèrent un feulement de la part de cette dernière, que l'écho se chargea de disperser dans les grottes.

    - Dire que j'ai torturé des ordures pendant une heure seulement, ça m'agace... Tout ça à cause de ce crétin qui s'est flingué, foutue technologie de merde.

    Elle savait que les seules personnes à pouvoir pleinement comprendre ce genre de phrases étaient les membres de son Clan. Torturer pendant une heure seulement, en plus lorsqu'il était question d'ordure, était inconcevable. Qu'une proie décide de se tuer sans le consentement de l'Adorateur/trice était tout aussi inconcevable, il était parfaitement normal qu'elle soit agacée de la sorte. Son regard se boisa sur la rivière, l'eau si pure et claire qu'elle pouvait voir les parois rocheuses que l'eau adoucissait lentement, année après année. Elle pencha son visage vers l'eau et prit une dernière gorgée avant de se redresser.

    - Elle me torture assez souvent, cette envie. Si je croise une seule personne qui n'est pas du Clan dans les parages, j'me fiche de qui c'est je le massacre.

    Seulement pour faire passer tes nerfs, oui.
    T'es au courant que c'est contraire à ta politique ?
    Quoique t'as raison, c'est mieux ainsi.
    Hey, t'as été voir du côté des entrées aux galeries par les sables mouvants ?
    Y a des paumés s'il le faut...
    Va les dégommer avec l'autre là, ça fera un bon jeu tu ne crois pas ?


    Quelle merveilleuse idée que voilà. Ces voix étaient aussi énervantes qu'envahissantes, mais il faut reconnaître qu'elle avait parfois de bonnes idées. La Lionne regarda la direction des sables mouvants qui débouchaient sur une des grosses artères des Galeries Souterraines, endroit que tout le Clan connaissait. Elle regarda ensuite son homologue.

    - Un jeu de course-poursuite te tente ? Le premier à en massacrer le plus a gagné.

    Une lionne agacée est une lionne mortellement joueuse et sanguinairement violente...
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