Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    C'est pas vrai, je t'ai rien caché! [Edounet]

    Maxine Frayer
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    « Mais vous verrez Mademoiselle ce produit est unique ! Fantastique ! Et surtout….. »
    Le pauvre jeune homme cherche ses mots, la transpiration sur ses joues et les auréoles sous ses bras lui donne la tenue d’un petit nouveau qui débute dans la vente à domicile. « U.N.I.Q.U.E » la machine a détapisser dans les mains, tu le regardes avec des yeux mélanger entre la fatigue, l’agacement et la gêne. Tant pour lui et son manque d’expérience, mais aussi pour le fait que tu….N’as pas besoin d’un telle machine. Tu ne sais pas comment faire ni comment lui dire que tu n’as pas d’utilité d’un tel achat. « Je comprends bien ….philippe » toute souriante, tu marques bien de lire son prénom magnifiquement gravé sur son petit badge de poche. « Mais… Je n'ai pas de tapisserie chez moi, et en plus je suis juste locataire. » Un petit rire de malaise termine ta phrase avant de te mettre de profil pour lui montrer tes murs nus juste peint de couleurs chaudes. « Je…Tenez, je vous la rends, mais je suis sincèrement désolé » approchant, tu lui montres l’appartement du fond. « Cette dame sera peu être intéressée allez la voir » lui rendant subtilement la machine comme pour t’en débarrasser, tu te figes en voyant son air de cocker abandonné sur la route. « Que….Mais…. » Il ne te lâche pas du regard en poussant légèrement la machine contre toi, ses yeux….Ses yeux d’enfant battu ont eu raison de toi ! Tu Es Encore Trop Faible petit …..

    « Tenez voilà la garantie pour un petit supplément » dépassé, je pense que c’est le mot pour décrire ton état actuel. Comme une marionnette tu prends évidemment la garantie et le sac de transport. UN SAC DE TRANSPORT POUR DETAPISSEUR …. Y a pas de limite à ta générosité ou ta stupidité on ne sait pas on ne sait plus. « Merci… » Chargée, tu le regardes presque impuissante. « C’est moi qui vous remercie ! Si toutes mes clientes pouvaient être comme vous ! » Le sourire qu’il affiche semble plus moqueur que ravis à ton humble avis mais c’était trop tard, tu t’es faite une ….On ne les compte plus….. Entuber, enrouler, déplumer. Tant de verbes ou d’expression pour qualifier ton manque de confiance et d’assurance. « Bien je vous laisse à une autre fois qui sait ! » Perplexe, tu plisses un œil en le voyant trottiné vers le voisin de palier. Un peu, voir beaucoup contrarié, tu te retrouves avec un détapisseur tous neuf sous-garantis avec sac de transport, jaune fluo en plus ! Sans avoir de tapisserie à enlever. Ta journée va être merveilleuse selon ton horoscope. Tu devrais arrêter de lire l’horoscope en fait, ce serait mieux pour toi ! Franchement, arrête oui. « Je ne sais même pas ou le ranger en plus… » Regardant ton appartement, tu décides de le laisser dans l’entrée pour ne pas continuer à te ridiculiser encore plus.

    Allant dans la cuisine tu te commence à te préparer un chocolat pour t’apaiser, en regardant l’horloge tu te rend compte que sept heures te sépares de ton embauche, tu es de soir aujourd’hui. Un long soupire s’échappe de tes lèvres rosés, ça va faire deux jours, six heures et vingt quatre minutes que tu ne la pas vue. Qui donc ? Réfléchissez un peu…de qui pourrais tu être aussi accro, dépendante, attachée en ce moment ? Un grand blond avec de jolis yeux vert. Besoin d’un dessin pour vous faire comprendre ? Téléphone, pas téléphone……. Tu devrais être plus ..Comment dire, Prendre plus d’initiatives avec lui ! Alors Téléphone ! tu empoigne ton petit mobile. « heu….. je commence sobre ! » Tu commence à taper un petit salut basique avant de stopper net et tout effacer. « C’est nul » réfléchissant, tu souris et reprend ton écriture de texto « coucou ♥ ca va ? Je voulais savoir si tu avais des jours de repos cette semaine ?  Bisous ♥»  tu regardes ton message comme si tu analyses une preuve de meurtre. Reflechissant bien tu décide qu’il est bien et avant de pouvoir envoyer ce message ta porte s’ouvre comme si un cyclone c’était installé dans le couloir « c’est marrant de nous envoyer les vendeurs de portes a portes à 10h du mat !!! ?? »

    « Hein… ? » Le regard comme des billes tu fixes ton voisin qui croise les bras devant toi en marcel taché et bas de pyjama décoloré. « Je ….. » Alerte, alerte, alerte ! « Je je quoi ? Ça vous amuse de donner notre appartement à visiter par des vendeurs de bazars ? » Tu lèves le regard discrètement en voyant passer une silhouette derrière lui vue que la porte ouverte tu as une vue imprenable sur le couloir. Ce fourbe de vendeur t’adresse un large sourire en s’inclinant légèrement comme pour te narguer d’un remerciement. « Non, je ….C’est que…..Vous savez comment ….. » Le regard de ton voisin ce fait de plus en plus noir et toi de plus en plus troublée tu deviens plus petite et plus intimidée. « Tsssss et vous êtes soldats…..Ils ont bon dos de recruter des gamines comme ça …. Autant nous mettre des fillettes de 6ans ! » Dédaignant il te regarde de bas en haut faisant trois voir quatre têtes de plus que toi et au moins cinq ou six ventres de plus aussi. À savoir s’il peut encore voir la couleur de ses pieds sous cette graisse faisant coucou hors de son marcel. Serrant les poings tu le fixes froidement, encore un qui te rabaisse dans le travail. Venant à le pointer du doigt brusquement tu approches avec tes petits pieds nus et ton regard revolver « Alors écoute moi bien, tu vas reprendre ton marcel dégoûtant, ta transpiration de la vielle et rentrer chez toi en fermant ma porte comme il faut. Je suis militaire, et je suis bonne dans ce que je fais, je ne pourrais pas en dire autant pour toi. Tu excelles dans quoi ? La mal bouffe, l’élevage de mycoses ? Apprends les bonnes manières et dis à ta femme de baisser d’un ton quand elle simule ses orgasmes, tout le bâtiment na pas besoin de savoir qu'elle a un amant ! » Pointant ta porte tu le fusilles du regard pour le faire sortir, lui coupant l’herbe sous les pieds il se retourne comme un fantôme qui passe pour sortir et fermer ta porte avec une délicatesse qu’il ne devait même pas soupçonner de sa part.

    L’adrénaline s’évapore brusquement et tu restes planter devant ta porte d’entrée n’ayant pas compris ce qu’il vient de se passer. Clignant des yeux tu essaies de mettre des mots sur ce qu’il tes arrivées et soudainement des rougeurs et une légère frayeur te parcours. C’est toi qui viens de parler comme ça ? Non….. Si ? Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu …..Tu as évolué ? Tu trembles, comme un frisson qui te traverse sur ce que tu viens de vivre & l’instant. On aurait dit un autre toi qui viens de sortir de l’ombre. C’est ça qu’on appelle l’assurance ? Comment ça ce fait ? Malgré tout….Tu as adoré ce sentiment de contrôle et de supériorité que t'a donné ce renversement de situation. Mais depuis quand tu arrives à être comme ça. Tu as une petite idée mais tu n’oses pas te l’avouer …Pas encore, c’est trop tôt. Il ……Il te fait grandir, et il te fait évoluer. C’est une bonne chose non ?
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    Rencontrer Damon m’avait travaillé, un bon moment. Certainement, si je n’avais pas eu aussi peur que ma soeur remarque que depuis mon enlèvement je n’allais pas très bien, je serais allé la voir de suite, pour en savoir un peu plus.

    J’avais dû attendre d’aller un peu mieux, de pouvoir me montrer face à mes proches sans avoir l’air d’un déterré, en somme. Et… Ca avait prit un peu de temps, des jours horribles où je n’arrivais pas à dormir ou à supporter le noir, l’absence de bruit, la moiteur d’une pièce fermée… Puis ça avait commencé à s’améliorer.

    Ce n’était pas parfait mais, au moins, depuis que j’avais décidé Zayn à me demander de sortir avec lui… J’allais mieux. Un peu. Quand il était là tout du moins je réussissais à dormir dans ses bras, synonymes de sécurité. Je ne supportais toujours pas de fermer la lumière et me retrouver dans le noir complet… Mais j’avais progressé.

    Je me sentais donc capable d’aller voir ma soeur sans l’inquiéter trop, peut-être même sans l’inquiéter du tout : si elle ne savait pas, si elle ne se rendait compte de rien… elle n’avait pas de raison de s’inquiéter. J’avais les traits encore un peu tirés, on voyait que je n’étais pas au mieu de ma forme, mais.. Je savais que j’avais été dans un état largement pire, alors ça irait.

    Je choisis un jour où je savais qu’elle serait chez elle, sans la prévenir pour autant : ça me semblai naturel d’aller frapper chez ma soeur sans me faire annoncer, ça correspondait à la promiscuité que je souhaitais que nous ayons, sans songer que ça pouvait la gêner, de son côté.

    Je frappai chez elle le matin, tout sourire. Cela faisait un moment que je n’avais pas été la voir, et ça me manquait. Je l’embrassai et lui posai dans les mains des petits gâteaux secs fait maison, lui adressant un large sourire. Peut-être un peu trop large, trop forcé, vu que je tenais absolument à dissimuler mon état… Elle n’était pas au courant plus que nécessaire, elle savait juste que j’avais eu quelques ennuis.

    "Bonjour Maxy ! Comment vas-tu ?"

    Je cognai à moitié dans un… aspirateur ? Ou quelque chose comme ça, et le fixai en fronçant les sourcils. Un détapisseur. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire avec, alors que de toute évidence, son appartement était loin d’en avoir besoin ? Je soupirai, oubliant la raison pour laquelle j’étais venu un instant.

    "Maaax ? Ne me dis pas que tu as encore cédé au démon du téléachat ? Il a combien de temps, et donne moi le numéro du vendeur, ou de la boite. Tu n’en as pas besoin, n’est-ce pas ? Tu as payé comment ? On peut peut-être faire annuler, ils devraient venir le chercher comme ça… "

    J’étais parfaitement prêt à m’occuper de ça, c’était mon rôle de grand-frère, après tout. La protéger contre les méchants garçons, les mâles en général, et les vendeurs de télé-achat. C’était bien parce que contre père, je n’arrivais pas à faire quoi que ce soit… Je compensais comme je pouvais.

    Je secouai la tête pour chasser ces pensées parasites et négatives, et lui souris à nouveau.Toujours trop forcé, j’avais l’impression.

    "Tu me donneras tous les papiers, je m’en occuperai. Tu as de quoi faire des boissons, pour aller avec les petits gâteaux ? "

    Elle eut à peine le temps de m’indiquer quoi que ce soit que ‘jétais déjà en train de fourrager dans sa cuisine, lui préparant un chocolat chaud bien sucré et un moins sucré pour moi. Puis je m’installai et lui fis signe de me rejoindre. Encore un sourire forcé.

    "Au fait… J’ai croisé un certain Damon, il n’y a pas longtemps. ", annonçai-je sans plus tourner autour du pot. "Nous avons un peu discuté de vous deux... Vous sortez ensemble depuis combien de temps ?"

    Après tout… La question n’était pas ce que je connaissais ou non de leur relation, mais ce qu’elle croyait que je connaissais…
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    Tu penses enfin avoir un moment de répit quand tout, mais de nouveau on sonne à ta porte. Légèrement dépitée tu vas rouvrir ta porte, mais cette fois-ci, c’est le visage de quelqu’un que tu aimes qui s’y présente. Le sourire jusqu’aux oreilles, tu le laisses entrer et viens contre lui pour lui dire bonjour et le laisser t’embrasser sur le front. « Ça va un peu fatigué mais ça va, et toi ? » Le regardant pétillante tu le trouves quand même un peu différent physiquement. Il faut dire que s’il y a bien une personne sur terre que tu connais par cœur c’est bien Ed, ton frère. Mais le connaissant lui poser la question directement va te valoir un détournement en règles avec sa malice et son bon parlé. Avançant tu contournes ta nouvelle acquisition mais ce n’est pas son cas. Et malgré ce que tu espérais il pose le doigt dessus. "Maaax ? Ne me dis pas que tu as encore cédé au démon du téléachat ? Il a combien de temps, et donne moi le numéro du vendeur, ou de la boite. Tu n’en as pas besoin, n’est-ce pas ? Tu as payé comment ? On peut peut-être faire annuler, ils devraient venir le chercher comme ça… " Baissant les yeux tu gonfles les joues en triturant tes doigts. « Je n'ai pas pu résister, il …. Il voulait tellement le vendre il ne me lâchait pas ….. Il est de ce matin …Et…. J’ai utilisé ma prime d’exercice pour le prendre avec… La garantie ! » Mais bon on verra ça plus tard, heureusement qu’il passe à autre chose, tu ne te sens pas apte à retomber dans cette vente débile où tu t’es fait bel et bien arnaquée.

    "Tu me donneras tous les papiers, je m’en occuperai. Tu as de quoi faire des boissons, pour aller avec les petits gâteaux ? " Tu n’as pas besoin de répondre, il connaît plus que bien ton appartement, vu que vous êtes une grande partie du temps l’un avec l’autre pour ne pas dire souvent. Il te connaît tout aussi bien que ta boisson préférée, tu sors les petits gâteaux et les mets dans une assiette avant de les mettre sur la table basse et attend ton rose pour commencer ce petit moment de douceur. Mais lorsque tu le vois revenir, tu te rends compte que tu as oublié d’envoyer le message à Damon. Subtilement, tu vas chercher ton téléphone et appui enfin sur le bouton envoyer un petit sourire aux lèvres.

    "Au fait… J’ai croisé un certain Damon, il n’y a pas longtemps. Nous avons un peu discuté de vous deux... Vous sortez ensemble depuis combien de temps ?"
    « ……. »

    QUOI QUE…..OU ….COMMENT ! Une vague de stress s’empare de toi et tes jambes ne veulent plus avancer, tu restes planté la comme une fougère desséchée. Un poisson qui suffoque aussi hors de l’eau ta bouche s’ouvre et se referme sans un son. Comment est-il au courant, non il vient de le dire ….ILS SE sont CROISES. Mais attend, ça veut dire que Damon lui a tout dit ? ….. Serrant le poing, tu grognes dans ta tête que vous allaient avoir une petite discussion. Tu paniques, tu paniques, comment Ed va le prendre si tu lui avoues tout comme ça ? Ça va le mettre dans des états…. Tu le connais il est bien trop protecteur et légèrement possessif même s’il ne se l’avoue pas. « Ed…… » Inspirant grandement tu approches et viens te poser à côté de lui. « Tu….Tu as rencontré Damon quand ? Enfin je veux dire, qu’est-ce qu’il t'a dit ? » Rougissant affreusement transpirant comme si cela était ton interrogatoire. « Tu sais que je ferrais jamais rien de stupide ! » Soufflant pour reprendre ton calme tu lui prend les joues entre tes paumes « c’est un garçon adorable, romantique, charmant, attentionné, présent. Il me fait rire, il me calme, il me rend heureuse, je n’avais jamais ressenti ça avant, je ne sais pas si tu me comprends ou tu me crois mais je n’ai pas envie de tout caché, maman serait d’accord avec moi. Tu la rencontrais et je suis sure qu’il a été présentable et respectueux ! » Reprenant ton souffle, tu crois en celui que tu aimes, même s’il a vendu la mèche ou était obligé de le faire en connaissant ton frère…. Tu sais qu’il ne te mettrait jamais en position indélicate. Tu veux croire qu’il a montré une tenue implacable de sa personne face à ton frère. « Et si tu essaies de me convaincre de plus le voir je …..je….je te demanderais de » baissant la tête en soufflant un petit « sortir » comme si tu ne voulais pas le dire.

    Ton attitude coupe toute crédibilité à ton pseudo menace. « je suis désolé…je ne voulais pas dire ça ! » Sautant littéralement sur son cou tu l’enlaces et cales ton visage au creux de son cou « je ne sais pas ce que tu penses mais …Laisse-lui une chance s’il te plaît. » Chuchote, tu en profitant de ce câlin fraternel dont tu ne te lasses pas. Il peut sentir ton Coeur battre la chamade comme jamais. Certes tu es maladroite, et pas très à l'aise avec cette nouveauté, mais une chose est sure tu l'aimes sincèrement et tout dans tes gestes et t'es paroles l'ont prouvé. Tu ne mens jamais avec tes sentiments et ça Ed le sait mieux que personne, il peut voir que tu tiens sensiblement trop à cet Homme qui te rend heureuse.
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    J’eus un petit soupir lorsque Maxine ne démordit pas, pour son nouveau détapisseur. Mais au moins, avec la garantie… j’allais pouvoir la faire jouer et j’étais bon pour repartir avec l’appareil. C’était loin d’être quelque chose qui me gênait, ma soeur était comme ça et je rattrapais ce qu’elle faisait, voilà tout.

    Une fois installés tranquillement, je n’hésitai pas à lancer le sujet sensible. Elle se figea et je ne bougeai pas, attendant sa réaction. Je ne m’étais pas montré agressif, j’étais… ouvert à la discussion, mais je voulais tout de même avoir des informations, savoir un peu ce qui se passait. Au fond, j’étais déjà vexé qu’elle ne m’ait pas tenu au courant… Et ça n’avait rien à voir avec Zayn.

    "Je l’ai rencontré… il y a deux semaines ? Mais je ne pouvais pas passer avant, je serais venu directement sinon."

    Si j’avais été en meilleur état… Par contre, lorsqu’elle affirma qu’elle ne ferait rien de stupide, je ne pus m’empêcher de jeter un bref regard vers le détapisseur : lui faire remarquer aurait été clairement méchant, mais… Elle ne pouvait pas s’étonner que je m’inquiète, après ça !

    Je ne m’attendais cependant pas que Maxine m’attrape les joues pour me faire la liste des qualités de son petit-ami. Et c’était vrai qu’il avait été poli, qu’il était habillé correctement, mais.. Ca ne faisait pas tout, non plus.

    "C’est vrai, mais..."

    Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’intime de sortir si j’étais contre cette relation et je la fixai, choqué et blessé. Certes, elle n’avait pas une attitude très convainquante, mais… Elle l’avait tout de même dit. J’avalai ma salive pour faire passer la boule qui s’était nouée dans ma gorge, refusant catégoriquement de me mettre à pleurer devant ma petite soeur.. Devant un membre de ma famille, en fait, quel qu’il soit.

    Et même si Maxine se rattrapa et me sauta au cou, ce qui me fit l’enlacer par réflexe, je me sentais encore mal à l’aise. Damon… l’avait volée, et à présent il comptait plus que moi. C’était certainement puéril comme réaction, mais ça ne me mettait pas dans de bonnes dispositions envers lui, tout en me retirant tout moyen d’action.

    Je soupirai brièvement, caressant avec douceur le dos de ma soeur pour la calmer. Elle était encore si jeune, je n’avais pas du tout envie de la ramasser à la petite cuiller si les choses se passaient mal…

    "Oui… De toute façon, tu ne me laisse pas vraiment le choix."

    J’avais essayé de dissimuler au possible mon amertume. De toute façon, soit j’étais d’accord, soit j’étais éjecté du “coup”, alors… Autant en prendre mon parti comme je pouvais.

    "Mais ça ne m’empêchera pas de te faire quelques… hum.. Te donner quelques conseils ? Des recommandations, plutôt. Et ça, tu n’y couperas pas."

    Je la décrochai de mon cou tout en la gardant d’office dans mes bras et me penchai pour attraper ma boisson chaude, prenant une rapide gorgée pour me remettre.

    "Déjà, tu le crois, tu l’aimes, etc. si tu veux, mais s’il te fait le moindre mal, je veux être au courant. Parce qu’on ne fait pas impunément de mal à ma petite soeur sans en payer le prix."

    C’était préventif, simplement. Et ensuite… Il y avait autre chose, c’était un peu gênant, mais elle ne pouvait pas avoir d’expérience dans le domaine, donc il fallait bien que quelqu’un s’y colle, et je ne savais pas si maman ou TJ pouvait s’en charger, ou s’en était déjà chargé, donc…

    "Ensuite, si… Les choses deviennent intimes entre vous, il y a des précautions à respecter, on ne sait jamais. Sans imaginer qu’il puisse te tromper, il y a des maladies qui peuvent se transmettre et qui ne sont pas spécialement agréables à soigner, ou des risques de grossesse. Si vous n’êtes pas à l’aise pour acheter des protections, c’est que vous n’êtes pas prêts à sauter le pas. Si vous voulez quand même le faire, demande moi, je te ramènerai ce qu’il faut.", expliquai-je avec le plus grand des sérieux.

    Moi, au moins, je ne risquais pas grand chose avec Zayn, au moins côté grossesse… Un instant, j’eus une image particulièrement absurde d’un ventre arrondi sur mon petit-ami, et secouai la tête pour chasser cette image.

    "J’ai apporté quelques échantillons, pour te montrer comment ça fonctionne, c’est important qu’au moins un de vous deux soit à l’aise avec le sujet. Mais… Ca ne veut pas dire qu’il faut vous presser, tu es encore jeune, vous avez le temps ! On verra ça après manger ?"
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    Tu espères sincèrement que ton grand frère voit l’amour que tu portes à Damon. C’est vrai que tout c’est enchaîné mais tu n’as jamais été aussi sure de toi avant aujourd’hui. Un stresse monstre c’est bien installé en toi, tu appréhende affreusement la suite des évènements. Pour lui au vu de ses paroles tu ne lui laisse pas le choix , mais c’est faux, tu as besoin de son avis, de son approbation de ses conseilles. Meme si au premiers abord tu veux pas paraître forte et indépendante. Sur ce point la t’es frères t’on très mal habitués. Surtout Edward, qui été toujours aux premières loges pour te sortir du pétrin avant même qu’elle ne te touche. « c’est pas ce que j’ai dis » marmonne tu dans ta barbe. Les choses ce tempères et tu restes tout contre lui comme un petit chiot en manque de présence, les yeux grands ouvert tu l’écoute studieusement jusqu’au point de rupture fatal. Un sujet qui ne peux que tu mettre dans l’embarra. Dans une fulminante honte.

    "Ensuite, si… Les choses deviennent intimes entre vous, il y a des précautions à respecter, on ne sait jamais. Sans imaginer qu’il puisse te tromper, il y a des maladies qui peuvent se transmettre et qui ne sont pas spécialement agréables à soigner, ou des risques de grossesse. Si vous n’êtes pas à l’aise pour acheter des protections, c’est que vous n’êtes pas prêts à sauter le pas. Si vous voulez quand même le faire, demande moi, je te ramènerai ce qu’il faut.",

    « …. » ton visage de poupée devient brusquement rouge comme un feu de route. Comment peut il te parler aussi franchement de ce genre de chose. Surtout d’un homme a une femme. D’un frère a une sœur. Ce serait plus ….. Facile si ca venait de ta mère mais encore faut il que tu lui montre qu’a ton age tu n’as encore vu la couleur d’un attribut masculin et comment se procède le cohit. Enfin c’est pas toi qui lui demanderais des conseilles. Et pour dire vrai tout ceci ne t’avais encore pas percuté le cerveau encore naïf et candide. Subitement tu te demande si Damon lui avait déjà pense a tout ça. Un léger petit choc s’empare de ton être, et s’il te trouvais inutile et enfantine face à cet aspect de la relation de couple. Il a sûrement du connaître d’autre femmes et d’autre nuit charnelle avant de te connaître, alors que toi……le néant, le vide et l’inexpérience d’une petite pucelle rose bonbon. Tu te perd dans tes penses, alors qu’il continue de te parler et c’est sur un mot particulier que tu reviens a la raison. Des « échantillons » que veut il dire par là, il ..n’a quand même pas ….enfin il c’est trimballé de chez lui a ici avec …..tu n’arrive même pas à le dire pour toi-même. C’est pathétique.

    « […] On verra ça après manger ?" Clignant des yeux tu le regarde sans un mots quelques seconde avant de hocher bêtement la tête. « ou…oui. » tu ne sais pas trop ce que tu as accepté mais tu ne veux pas le savoir a vrai dire tu as peur de ce qu’il va bien vouloir t’enseigner, Ed était l’homme parfait a tes yeux, mais cela peut être gênant lorsqu’il cherche a trop prendre soin de ta personne. Certes tu adores ça et n’espère ne jamais le perdre, mais s’il compte faire ce que tu as compris pas sure que tu le voit de la même façon quand il aura fini. « tu veux manger quoi … ? » redressant tes cheveux rose tu te lèves tes rougeurs partant elles aussi. Allant dans la cuisine tu sors ce qu’il te reste et lui propose de préparer des choses simples pour un petit déjeuner entre eux. Allant passer à table tu toussote et inspire avant de le regarder. « dis moi …tu….tu ne vas rien faire qui puisse me gêner après le repas ? » il était l’un des seul avec qui tu était sans détour. Jouant avec ta fourchette dans ton assiette tu baisse les yeux en gonflant les joues « je….j’ai pas tout compris mais tes échantillons, c’est pas ce que je crois ? » le fixant brusquement tu serres les poings « je ne suis plus une gamine, même si je n’ai jamais eu de vrai relation…je….je penses quand même que Damon comme moi on ne vas pas faire comme des ado prépubaire » meme si tu ose le dire tu ne peux pas le regarder en face.

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    J’eus un sourire lorsque Maxine se leva pour aller finir de nous préparer le petit-déjeuner, la suivant du regard avant de l’accompagner. Je ne la laissais faire les choses seule que lorsqu’elle y tenait vraiment. C’était une habitude, peut-être venant de quand elle était petite et que je l’aidais, parce qu’elle n’arrivait pas encore à tout faire elle-même. J’avais eu beaucoup moins ces réflexes avec TJ, peut-être parce que j’étais plus jeune lorsqu’il était arrivé…

    "Ce que tu as, ce sera parfait, je ne suis pas difficile.", répondis-je en attrapant ce que je savais à son goût.

    Une fois installé avec elle, j’entamai mon repas, essayant de montrer que j’avais de l’appétit, que j’allais bien. Après tout, je n’étais pas là pour inquiéter Maxine… A part mon petit-ami, je ne souhaitais inquiéter personne, et c’était bien à cause de notre relation particulière, à Zayn et moi, que j’acceptais qu’il se fasse du soucis pour moi.

    Je haussai cependant un sourcil lorsque ma petite soeur parla de la gêner après le repas, sans comprendre de quoi elle voulait parler. Il me fallut un moment pour faire potentiellement le lien, et je secouai la main pour chasser cette idée stupide.

    "Te gêner ? Mais non, un peu de prévention sur les risques liés à la sexualité, c’est quelque chose de normal."

    J’aurais aimé que quelqu’un m’explique plus de choses, quand j’avais son âge, ou un peu avant. Au moins… Damon était un homme, elle avait la chance d’éviter la peur de poser des questions, de décevoir en révélant quelque chose qui serait, forcément, vu comme rabaissant…

    Je fronçai les sourcils, manquant de lui demander de mettre des mots sur ce qu’elle voulait dire. Ce qu’elle croyait ? Elle avait l’air tellement mal à l’aise avec le sujet, alors que nous étions de la même famille et que c’était mon devoir de l’instruire pour qu’elle ne risque rien, j’avais du mal à comprendre. Je n’eus pas le temps de la détromper, ou d’abonder dans son sens je n’en savais rien, qu’elle s’enflama. J’ouvris la bouche, préférant ne pas me focaliser sur la douleur que je ressentis brièvement : pour défendre Damon, elle savait hausser la voix… A la place, je me retranchai derrière un sourire, mon rôle de grand-frère, et lui posai la main sur l’épaule pour la calmer.

    "Du calme, Max’, je… Enfin, quand j’ai commencé à avoir des relations, j’étais… Un peu paumé ? Il y a des choses que l’école ne t’apprend pas à ce sujet. Et même si moi, je risquais moins de choses..", tentai-je d’expliquer, avant de rougir vaguement en réalisant que cela pouvait passer pour un aveu sur mes goûts, "Enfin… j’aurais bien aimé que quelqu’un me donne quelques conseils, et pas forcément les autres gars du lycée qui voulaient juste faire les malins."

    Je soupirai, attrapant mon verre pour prendre une gorgée de jus de fruits et passer le découragement que je ressentais. L’impression que ma propre soeur me rejettait de sa vie, de ce qui arrivait… Ce n’était pas quelque chose que je pouvais accepter, si ça la mettait en danger, mais… La braquer plus ne servirait à rien, non plus.

    "Enfin… Je te laisserai juste un guide explicatif sur ton IA, si tu préfères.."

    Je cédais, et je détestais ça. Cela me donnait l’impression de ne pas bien jouer mon rôle de grand frère et, dans mon état d’esprit actuel, cela correspondait à un échec supplémentaire, et pesait sur mon moral lourdement.

    "Pardon.. Tu préfères que je m’en aille ?"

    Spoiler:
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