Tout avait pourtant bien commencé. J’étais passé dans le bâtiment principal de l’armée pour apporter un rapport - de vive voix, la majorité des informations contenues étant trop sensibles pour que je les couche sur papier - et discuté pendant de longues heures avec ceux pour qui je tavaillais. Puis j’étais sorti, et je l’avais croisé dans un couloir. Je ne savais pas ce qu’il faisait là, là n’était pas la question. J’avais senti une boule d’appréhension se former dans mon estomac.
Je l’avais salué avec respect, comme toujours, même si j’espérais qu’il n’aurait pas de temps à m’accorder. Il n’en avait pas réellement eu, suffisamment pour me faire remarquer que je n’étais pas capable d’être un militaire et me demander avec dédain si je faisais encore des cauchemars. A son reniflement méprisant j’avais senti mes joues brûler, mais j’étais incapable de mentir.
Puis il était parti, me laissant nerveux de stress et mal à l’aise, ayant presque honte de moi-même. Je n’étais pas un soldat, je subissais encore le contrecoup de mon enlèvement, j’étais en somme… bien moins que le fils qu’il aurait voulu.
Je n’hésitai pas longtemps avant de détourner mon chemin de la sortie pour me perdre dans les bureaux des officiers. Je savais bien qu’il était là, quelque part… Et il m’avait dit qu’il passait la journée ici, et non sur le terrain, alors je ne risquais pas grand chose. S’il était occupé…?
Avec un léger sourire, même si je ne me sentais pas bien, je lui envoyai un simple message, pour voir. Libère toi, j’arrive. Je verrais bien si ça fonctionnait… Il me fallut quelques minutes pour trouver son bureau et je frappai, heureux de l’y retrouver seul.
Je vins me glisser dans ses bras et fermai les yeux, sans parler alors qu’il m’embrassait pour me saluer. Puis je plongeai mon nez contre son torse, respirant son odeur pour me calmer.
"Shut. J’ai juste besoin de rester un peu comme ça."
Je le poussai à s’asseoir et vins me blottir sur ses genoux, encore malade des quelques échanges que j’avais eu avec Père, et guidai une de ses mains dans mes cheveux. Zayn avait ce merveilleux don de me calmer, que ce soit parce qu’il m’obéissait parfaitement ou simplement par sa présence et ses gestes rassurants.
Il me fallut un moment pour me reprendre assez et relever la tête de son torse. Je lui offris un pâle sourire, restant tout de même serré contre lui, et lui caressai la joue du bout des doigts. Puis j’attrapai sa tasse et volai quelques gorgées de son café, avant de faire la grimace à l’amertume.
"Là, j’ai les idées un peu plus en place, excuse moi."
J’allai lui embrasser la gorge, glissai mon nez derrière son oreille avec un sourire et me demandai ce que j’avais interrompu. Ca n’avait pas beaucoup d’importance, au fond. J’avais besoin de lui, il était là, voilà tout...
"Dis moi comment tu vas, Zayn..."
Je l’écoutais en appréciant la vibration de sa gorge contre mon front, me focalisant simplement sur mon petit-ami.
"Et cet uniforme te va définitivement bien. Tu viendras comme ça, directement, ce soir, dis ?", demandai-je en glissant la main sous sa veste. Veste que je ne porterais jamais, comme s’il m’était impossible de rendre mon père fier de moi...
Je l’avais salué avec respect, comme toujours, même si j’espérais qu’il n’aurait pas de temps à m’accorder. Il n’en avait pas réellement eu, suffisamment pour me faire remarquer que je n’étais pas capable d’être un militaire et me demander avec dédain si je faisais encore des cauchemars. A son reniflement méprisant j’avais senti mes joues brûler, mais j’étais incapable de mentir.
Puis il était parti, me laissant nerveux de stress et mal à l’aise, ayant presque honte de moi-même. Je n’étais pas un soldat, je subissais encore le contrecoup de mon enlèvement, j’étais en somme… bien moins que le fils qu’il aurait voulu.
Je n’hésitai pas longtemps avant de détourner mon chemin de la sortie pour me perdre dans les bureaux des officiers. Je savais bien qu’il était là, quelque part… Et il m’avait dit qu’il passait la journée ici, et non sur le terrain, alors je ne risquais pas grand chose. S’il était occupé…?
Avec un léger sourire, même si je ne me sentais pas bien, je lui envoyai un simple message, pour voir. Libère toi, j’arrive. Je verrais bien si ça fonctionnait… Il me fallut quelques minutes pour trouver son bureau et je frappai, heureux de l’y retrouver seul.
Je vins me glisser dans ses bras et fermai les yeux, sans parler alors qu’il m’embrassait pour me saluer. Puis je plongeai mon nez contre son torse, respirant son odeur pour me calmer.
"Shut. J’ai juste besoin de rester un peu comme ça."
Je le poussai à s’asseoir et vins me blottir sur ses genoux, encore malade des quelques échanges que j’avais eu avec Père, et guidai une de ses mains dans mes cheveux. Zayn avait ce merveilleux don de me calmer, que ce soit parce qu’il m’obéissait parfaitement ou simplement par sa présence et ses gestes rassurants.
Il me fallut un moment pour me reprendre assez et relever la tête de son torse. Je lui offris un pâle sourire, restant tout de même serré contre lui, et lui caressai la joue du bout des doigts. Puis j’attrapai sa tasse et volai quelques gorgées de son café, avant de faire la grimace à l’amertume.
"Là, j’ai les idées un peu plus en place, excuse moi."
J’allai lui embrasser la gorge, glissai mon nez derrière son oreille avec un sourire et me demandai ce que j’avais interrompu. Ca n’avait pas beaucoup d’importance, au fond. J’avais besoin de lui, il était là, voilà tout...
"Dis moi comment tu vas, Zayn..."
Je l’écoutais en appréciant la vibration de sa gorge contre mon front, me focalisant simplement sur mon petit-ami.
"Et cet uniforme te va définitivement bien. Tu viendras comme ça, directement, ce soir, dis ?", demandai-je en glissant la main sous sa veste. Veste que je ne porterais jamais, comme s’il m’était impossible de rendre mon père fier de moi...
Dernière édition par Edward Frayer le Ven 17 Fév - 13:36, édité 2 fois