La soirée avait été horrible. J’en ressentais encore les crispations, le mal de crâne lancinant, la vague nausée qui venait du fait que je m’étais forcé à manger, malgré mon ventre noué d’angoisse. Par conséquent, je préférais prendre mon temps et marcher dans la ville pour me détendre, plutôt que me retourner dans mon lit, seul. Dire que j’avais manqué une soirée avec Zayn, ce qui était synonyme de réussir à dormir correctement et de me sentir bien, pour me retrouver seul face à mon père…
Initialement, je n’aurais pas dû subir ça. Pas tout seul, en tout cas. Mais bien sûr, TJ m’avait fait faux-bond. Comme si ça n’avait aucune importance, que je sois seul à supporter les reproches… Sur son attitude, sur la mienne, sur le fait que j’aie mauvaise mine, que je n’étais pas… Je ne savais même plus, à la fin. Je faisais des efforts pour qu’il soit satisfait, pourtant…
Je savais que j’allais passer plusieurs jours à ruminer ce que Père m’avait dit. A essayer de voir ce que je pouvais rectifier… J’aurais peut-être simplement dû être soulagé qu’il n’ait pas découvert, pour Zayn et moi. J’avais dans l’idée qu’il n’apprécierait pas du tout que je sois gay, que le “tapette” dont me gratifiait si souvent mon lâche de frère soit une réalité. Mais à la place, j’étais… furieux contre TJ. S’il avait été là, au moins, on aurait pu faire front tous les deux. Au moins être deux à se partager les reproches…
Ce fut en passant devant chez lui et en remarquant de la lumière que je m’arrêtai et décidai de grimper. En plus, il était chez lui, à paresser ? Sérieusement ? Il allait m’entendre. Ca ne changerait rien, mais au moins, peut-être cela lui mettrait-il un peu de plomb dans la cervelle… Et ensuite, j’allai dormir chez Zayn. Tant pis si j’arrivai à 1h du matin, je savais qu’il ne me laisserait pas dehors.
Bien décidé, je grimpai les étages qui me séparaient de chez mon frère et tambourinai à sa porte, attendant qu’il ouvre pour entrer chez lui d’office, appuyant sur son torse. J’étais assez furieux pour que mes joues soient rouges, et je fronçai les sourcils, les yeux baissés sur lui.
"Terence Junior ! Nous avions un repas, ce soir ! Tu m’as totalement laissé tomber, et tout ça pour quoi ? Je te retrouve tranquillement chez toi !", criai-je, avant de claquer la porte derrière moi. "Encore, tu aurais eu la décence d’être absent, mais non ! Tu te fous de ma gueule, vraiment ! C’est quoi ton excuse, cette fois ? Et ne me dis pas que tu as oublié, je t’ai envoyé un message cet après-midi pour te le rappeler !"
Je m’arrêtai, plus pour reprendre mon souffle que pour le laisser répondre, et me dirigeai vers la cuisine pour me servir un grand verre d’eau, le boire cul-sec, avant de me remettre à engueuler mon irresponsable de frère.
"Père était furieux que tu ne sois pas là ! C’était comme si j’étais responsable de ton absence, tu sais très bien qu’il réagit toujours comme ça, j’en ai assez de ramasser les pots cassés après toi, parce que t’es toujours trop occupé à te regarder le nombril ! Ca tombe toujours sur moi !"
Je m’arrêtai pour reprendre mon souffle et croisai les bras. Je ne savais pas ce que j’attendais… Des excuses, certainement, même si je doutais d’en avoir…
Initialement, je n’aurais pas dû subir ça. Pas tout seul, en tout cas. Mais bien sûr, TJ m’avait fait faux-bond. Comme si ça n’avait aucune importance, que je sois seul à supporter les reproches… Sur son attitude, sur la mienne, sur le fait que j’aie mauvaise mine, que je n’étais pas… Je ne savais même plus, à la fin. Je faisais des efforts pour qu’il soit satisfait, pourtant…
Je savais que j’allais passer plusieurs jours à ruminer ce que Père m’avait dit. A essayer de voir ce que je pouvais rectifier… J’aurais peut-être simplement dû être soulagé qu’il n’ait pas découvert, pour Zayn et moi. J’avais dans l’idée qu’il n’apprécierait pas du tout que je sois gay, que le “tapette” dont me gratifiait si souvent mon lâche de frère soit une réalité. Mais à la place, j’étais… furieux contre TJ. S’il avait été là, au moins, on aurait pu faire front tous les deux. Au moins être deux à se partager les reproches…
Ce fut en passant devant chez lui et en remarquant de la lumière que je m’arrêtai et décidai de grimper. En plus, il était chez lui, à paresser ? Sérieusement ? Il allait m’entendre. Ca ne changerait rien, mais au moins, peut-être cela lui mettrait-il un peu de plomb dans la cervelle… Et ensuite, j’allai dormir chez Zayn. Tant pis si j’arrivai à 1h du matin, je savais qu’il ne me laisserait pas dehors.
Bien décidé, je grimpai les étages qui me séparaient de chez mon frère et tambourinai à sa porte, attendant qu’il ouvre pour entrer chez lui d’office, appuyant sur son torse. J’étais assez furieux pour que mes joues soient rouges, et je fronçai les sourcils, les yeux baissés sur lui.
"Terence Junior ! Nous avions un repas, ce soir ! Tu m’as totalement laissé tomber, et tout ça pour quoi ? Je te retrouve tranquillement chez toi !", criai-je, avant de claquer la porte derrière moi. "Encore, tu aurais eu la décence d’être absent, mais non ! Tu te fous de ma gueule, vraiment ! C’est quoi ton excuse, cette fois ? Et ne me dis pas que tu as oublié, je t’ai envoyé un message cet après-midi pour te le rappeler !"
Je m’arrêtai, plus pour reprendre mon souffle que pour le laisser répondre, et me dirigeai vers la cuisine pour me servir un grand verre d’eau, le boire cul-sec, avant de me remettre à engueuler mon irresponsable de frère.
"Père était furieux que tu ne sois pas là ! C’était comme si j’étais responsable de ton absence, tu sais très bien qu’il réagit toujours comme ça, j’en ai assez de ramasser les pots cassés après toi, parce que t’es toujours trop occupé à te regarder le nombril ! Ca tombe toujours sur moi !"
Je m’arrêtai pour reprendre mon souffle et croisai les bras. Je ne savais pas ce que j’attendais… Des excuses, certainement, même si je doutais d’en avoir…