Je n'ai rien fait pour vous, je suis quelqu'un qui ne vit que pour lui-même.
"Mon nom est Ying (嬴victoire) Mu’shazi (沙 sha, le sable et 子 zi, enfant : enfant du(des) sable(s)) Jun (la vérité) Yu (Jade; honneur; heureux; pluie) et je suis un homme de 19 ans ans. Je suis bisexuel et je suis actuellement célibataire. Mon principal défaut est la rancune et ma qualité majeure est la confiance."
► Nomade ou Citadin? Nomade
► Le Groupe: Fils du Serpent
► Taille: 1m70
► Poids: 56kg
► Arme: Un katana et un wakizashi (similaire au Katana mais en plus petit).
► Famille: Un certain Yue, son demi-frère de sang. Le reste de sa famille lui est inconnu.
► Date de Naissance: On ne connait pas précisément sa date de naissance, cependant, on sait qu'il a été trouvé alors que le vent faisait voler le sable dans les airs.
► Emploi: Maître des lames.
Aujourd'hui et enfant déjà, Ying n'a jamais été bien grand, mais il a toujours compensé ce gène par l'agilité, grimpant aux arbres sans vraiment beaucoup d'effort par rapport à certains vraiment empotés. Cette agilité a sans doute influencé sa carrure qu'on qualifierait de moyenne : il est légèrement athlétique, à cause de "combats" et de "jeux" réguliers inventés par son demi-frère, qui l'entraînait souvent -de force par ailleurs- avec lui.
Seulement, ce n'est pas sa seule caractéristique. Il possède de longs cheveux noir aux reflets violets, lui allant jusqu'au milieu du dos - ce qui n'est pas très courant, surtout pour un garçon. Refusant de se les couper, pour d'étranges raisons, il a pour habitude de les attacher avec l'aide d'un ruban, généralement blanc. Ses yeux, aussi sombres que sa chevelure, contrastent avec sa peau qui reste pâle malgré ses longues années à vivre sous un soleil brûlant.
Côté vestimentaire, Ying préfère des vêtements amples et décontractés, plutôt foncés, comme des habits traditionnels. Seulement, ne vous étonnez pas si vous le trouvez avec des vêtements beaucoup plus "modernes" dans lequel il est souvent difficile de gesticuler et de s'y habituer. Aimant découvrir de nouvelles cultures et sans doute influencé par Yue, de naturel curieux, il s'était rapidement adapté aux vêtements des citadins. Et puis, personne ne vous conseillerait de compter le nombre d'escapade que Ying avait fait en compagnie de Yue à 1400...Il fallait bien passer inaperçu, alors ils avaient ramené quelques petites choses avec eux, dont les habits. Ne demandez pas à Ying, il ne le saurait pas: c'est Yue qui en ramenait, et qui sait quel stratagème il utilisait... Mais soyez sûrs que dans tous les cas, il portera ses armes à la ceinture.
Je ressemble à ça...
Ying est une personne impartiale au jugement juste, qui essaye de maintenir de l’ordre et l’harmonie autour de lui. D’apparence calme, il est en réalité curieux, dynamique, et ordonné. Chaleureux, il est souvent le premier à aller vers les autres sans avoir de préjugés : il n’accorde pas facilement sa confiance, mais une fois qu'on l'a, elle est absolue. Seulement il ne sait pratiquement rien faire dans la demi-mesure, et ses actes peuvent parfois être excessifs, surtout quand il s'agit de personnes qui lui sont chères. Quelque peu taquin et mystérieux, il est quelqu’un de souriant et enjoué, avec des manies parfois...étranges.
Cependant, derrière ses airs simples et optimistes, se trouve en fait une personne très rancunière et dotée d'une volonté à toute épreuve. N'aimant pas la trahison, il est plutôt fragile quand c'est le cas. Quelque peu distant et réservé, il s’attache difficilement aux gens, mais une fois qu'il s'est attaché à eux, il peut se montrer émotif et sensible à leurs égards. Très attaché aux personnes qu'il aime, il serait capable de tout pour eux, pour les protéger, même des pires actes. Dans ce cas, il peut se montrer violent, chose inhabituelle chez lui. C'est pourquoi c'est une personne qui peut rapidement devenir « détestable » à cause d'idéaux différents ou si on insulte sa famille. N’hésitant pas à riposter quand on l’insulte ou le provoque, il est facilement irritable.
Ce qui se passe dans ma tête
« Tu te nommeras Ying, victoire, comme la bataille gagnée aujourd’hui. »
Un hurlement, puis un cri. C’était un cri éraillé : le premier cri d’un nourrisson venant de naître. La mère se mourait lentement, années après années, suite à une mauvaise maladie attrapée il y a quelques années de cela. Cependant, la mère n’eut pas le temps de prendre son enfant dans ses bras, de le nourrir, de l’élever ou de le voir grandir : elle mourut en même temps que l’enfant naquît. Ying, murmura-t-elle avant de sombrer dans les ténèbres, il s’appellera Ying.
Un homme, se situant à côté du corps froid acquiesça et prit l’enfant dans ses bras : le petit garçon ne pouvait pas rester dans le froid très longtemps. Il l’enveloppa maladroitement dans des langes. Pourquoi était-il venu assister à la naissance de l’enfant ? Dans quel but ? Sans doute parce qu’il était aussi le père de l’enfant, sans vraiment l’être non plus. Il n’avait jamais voulu que cette personne s’entiche de lui, et en avait sans doute profité, mais jamais il n’avait désiré l’enfant. Apparemment, mère Nature avait, contre son gré, décidé du contraire.
« Tu seras Mu’Shazi, un enfant des sables, car tu viens des dunes du désert. »
Pendant un an, le petit Ying vécu dans un lieu que personne ne saurait situer exactement. Une seule chose était sûre : on l’avait trouvé, à peine âgé de 12 mois, à l’entrée de la tente où vivait la défunte mère avec son mari toujours vivant. Ce n’était pas un jour de grande tempête comme on pouvait le supposer, mais on pouvait voir les grains de sable voleter dans les airs. Ce fut le beau-père de Ying qui le trouva. Il put lire une lettre quelque peu étrange, déposée avec l’enfant, indiquant le nom et les circonstances de la naissance. Néanmoins, le garçon était dépourvu de nom de famille, c’est pourquoi il lui en donna un, racontant comment il fut trouvé : Mu’Shazi, l’enfant des sables.
Pour d’obscures raisons, la famille cacha à tout le monde les origines du petit Ying, sans doute pour préserver leur honneur. Ainsi, il grandit en compagnie de Yue, qui l’entraînait souvent dans des jeux abracadabrantesques, passant par les combats fictifs entre héros de légendes et divers acrobaties plus farfelues les unes que les autres. Son père, ou du moins la personne que Ying considérait comme étant son père, était plutôt distant avec lui, et ce fut souvent Yue qui le remplaça la plupart du temps de façon inconsciente. De ce fait, Ying tenait depuis son plus jeune âge son frère en haute estime. Les autres membres de la famille et du clan, surtout les Anciens, étaient toujours très chaleureux et « gentil » avec lui, comme avec tous les membres du clan. Mais personne ne vous cachera qu’il existe une ou deux exceptions, que personne ne nommera exactement.
« À partir de maintenant tu t’appelles, Jun car tu connais la vérité.»
Ce fut en cherchant à savoir pourquoi son père était si distant avec lui, qu’il tomba sur la lettre, celle donnée avec lui à l’entrée de la tente. Bouleversé par ce qu’il venait d’apprendre, Yue eut la malheureuse chance d’apprendre lui aussi la vérité. Mais n’avait-il pas 5 ans quand Ying était arrivé dans la famille ? N’avait-il pas eu le temps de voir à travers les mensonges ? Cependant, vu comment Ying avait dû calmer Yue pour ne pas qu’il aille manquer de respect à son père, il fallait croire que non, il n’avait rien vu venir. À moins qu’il était en colère pour une toute autre raison ? Croyait-il que Ying savait ? Il était vrai que certaines paroles de Yue pouvait prêter à confusion. Voilà pourquoi, à ses douze ans, on lui donna le nom de Jun, vérité.
Cependant, les malheurs de Ying ne s’arrêtèrent pas là, bien au contraire, puisque la guerre éclata. Une guerre pour une oasis ? Une guerre entre nomades et citadins ? Mais finalement…Une guerre pour quoi faire ? Ying ne comprenait pas le pourquoi du comment, et Yue, pourtant plus âgé, pas vraiment non plus puisque ses explications furent assez floues. C’est pourtant pendant cette même période qu’il eut la cérémonie de passage à l’âge adulte de Yue. Même la guerre n’évince pas les traditions chez les Fils du Serpent… À dire vrai, ils n’entraient que très rarement, voire même jamais, dans les conflits quand ils n‘en comprenaient pas la raison.
« Yu, c’est ainsi qu’on te nommera, car malgré que tu sois aussi heureux que les nuages quand il pleut, tu n’as pas bafoué l’honneur de ta famille, au contraire d’elle : tu es aussi précieux que le Jade. »
Et la guerre continua encore et encore, et lui aussi dut passer la cérémonie à l’âge adulte pendant la guerre. On lui donna le nom de Yu, un prénom avec plusieurs significations. Jade ? Heureux ? Pluie ? Honneur ? Quelle signification était la bonne ? Yue lui répondit avec affection : “Jade évidemment ! Tu m’es aussi précieux que le jade, comme toute la famille. Qu’est-ce qu’on ferait sans toi ?” ; mais une de ses tantes lui dit : “C’est parce que tu es aussi valeureux que Yue : comme lui, tu fais honneur à la famille” ; son père, plus pessimiste, déclara : “Un bonheur contre malheur”. Ying ne croyait pas son beau-père, et appréciait la signification de Yue. Seulement, après des millénaires, il se dit qu’il aurait dû le croire.
Les Fils du Serpents se replièrent dans le Sanctuaire du grand Serpent Blanc, et prièrent celui-ci de les plonger dans un profond sommeil. Ils ne voulaient plus voir ces combats, ces massacres et ces atrocités, estimant qu’ils en avaient déjà bien assez vu. Étrangement, le grand Serpent Blanc, pour d’obscures raisons, leur accordèrent cette faveur. Ainsi, Ying, comme tous les Fils du Serpent s’endormit dans un long, très long sommeil. Des mois, des années, des siècles passèrent, et ils ne se réveillèrent pas, engendrant petit à petit l’oubli de leur existence…
« Vous voici trois milles ans dans le futur, Ying Jun Yu Mu’Shazi. »
Trois millénaires passèrent calmement, sans que personne ne vienne les déranger. Ce fut au bout de longs siècles qu’ils s’éveillèrent peu à peu : un part un, les Fils du Serpents sortirent de leur sommeil. Et Ying, comme beaucoup d'autres, redonna* vie au Clan. Ce fut pendant cette période d’éveil qu’un grand drame eut lieu pour Ying : il apprit que Yue ne se réveillerait jamais, que le Serpent Blanc l’avait gardé avec lui. Était-il donc mort ? Oui, c’était une façon de dire d’une manière plus douce qu’il était mort, bien qu’on persistait à lui dire qu’il était avec le Serpent Blanc, qu’il n’y avait aucune inquiétude à se faire. Quelque peu sceptique, Ying, déjà un peu distant par nature, se renferma un peu plus : il avait beaucoup de mal à faire son deuil, et ne le terminera probablement jamais. Il espérait en secret, sans doute à tort, qu’il puisse revenir. Ce fut pourquoi il reprit quelques caractéristiques du défunt. On put donc assister à un changement plus ou moins étrange : lui, toujours si ponctuel se mit à arriver en retard aux rendez-vous, comme Yue.
L'histoire de ma vie
Dans la réalité je suis...