Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Entre vérité et mensonges {feat McKenzie ♪} -en cours-

    Kristen E. Khalessie
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    Il soupira, redressant légèrement la tête dans sa posture plus qu'inconfortable afin d'observer les images de la télé... sans le son, comme toujours. Il n'aimait pas entendre le son de la télévision, c'était fatiguant. Il croisa les jambes sur le dossier du canapé, abandonnant une nouvelle fois la tête dans le vide et soupirant de nouveau. De grosses cernes noires sous les yeux, il avait du mal à les garder ouvert, il était fatigué de toute les heures sup', et c'est dans ces moment-là qu'il ne se souvenait absolument pas de comment il avait fait pour arriver à vouloir faire ce formidable boulot de médecin... Avec un ton bien ironique à "formidable" bien entendu. Et rien qu'à se souvenir de la tête du jeune scientifique qui semblait abonné à l'hôpital de façon aussi désespérante et agaçante qu'un certain militaire bleuté, il avait la tête qui tournait.

    Il ferma les yeux… et soupira de nouveau -pour la forme-. Il était tranquille ici… même si ce n’était pas chez lui… tout en l’étant un peu peut-être. Mais au vu de la réputation du-dit proprio, il était sûr que personne ne viendrait le chercher ici. Enfin personne… excepté un certain général remarquable -psychopathe- et une charmante petite fille -sadique-. Il ne risquait pas grand-chose…
    Il glissa une main dans la poche de sa blouse qu’il avait une énième fois oublié d’enlever, ses doigts glissant sur un scalpel à l’intérieur et lui entaillant légèrement le doigt avant qu’ils ne trouvent l’objet convoité du moment : un sucette à l’ananas. Il aurait préféré une clope, mais il fumait pas chez Matt… Retirant l’emballage sans ouvrir les yeux, il glissa la sucrerie dans sa bouche avant de remettre le morceau de papier plastique dans sa poche. Conseil numéro un du jour : Ne jamais fouiller les poches de la blouse d’un médecin -surtout si c’est Kristen- vous y trouvez de tout mais surtout du n’importe quoi.

    Il se leva de mauvaise foi, prenant direction de l’étage pour prendre une douche, sa blouse abandonnée à mi-chemin sur la rambarde de l’escalier. Il n’avait pas fini sa sucrerie et à présent elle avait le goût de l’eau et du sucre… plus de l’ananas… tant pis. Sa douche fini, il passa un pantalon noir sans prendre le temps de se sécher, enfila rapidement une chemise blanche -sans la fermer- en descendant les escaliers sans la fermer… les chaussures ? Inconnu dans son vocabulaire lorsqu’il était en mode zombie. Et d’un pas lourd et traînant, il finit sa course sur le canapé, s’asseyant une nouvelle fois à l’envers et son bâton de sucette à la bouche.
    A la télé, une émission étrange diffusée des images colorés mais peut-être était-ce encore plus idiot sans le son ? Peu importait, il avait déjà fermé les yeux, sa tête pendant dans le vide et somnolait -très- sérieusement, un léger mauvais pressentiment nouant ses intestins. Il espérait que Matt ne c’était pas encore cassé la figure quelque part… Il aurait peut-être dû vérifier une cinquantième fois avant de partir… Bon, ce n’était pas comme si on l’avait viré de l’hôpital… il avait dû fuir sa furie d’infirmière en passant par la fenêtre… Où peut-être avait-elle été furieuse car il avait teinte en bleu avec sa blouse… c’était beau le bleu, ça changeait du rose… Il devait faire le plein de peinture… Rose…

    Il bâilla, papillonnant des yeux avant de les refermer sans bouger le moindre autre muscle. D’abord il dormait, et après il irait se hurler dessus mentalement pour avoir oublié de fermer la porte d’entrer à clef. Matt allait probablement le tuer quand il saurait… Bon, il n’aurait qu’à pas lui dire… Où peut-être devrait-il simplement se lever fermer la porte ? Il ouvrit un œil, le bleu. Il n’était pas franchement décidé là… Il soupira et ferma son œil travailleur. Cinq minutes et il irait fermer la porte. Oui, cinq minutes était un bon compromis...
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    Le banc chauffe au soleil. Il va sans dire que ça me tape sur le système. Déjà parce que j'aime pas la chaleur ni le soleil, et ensuite parce que j'attends depuis trop longtemps. Il m'arrive d'être très patient, surtout quand j'attends des réponses et que je dois taillader pendant de longues heures avant que ça sorte. Mais là j'en ai ma claque. La lame courte de mon couteau est brûlante, je l'ai laissée miroiter sous les doux rayons depuis que je me suis installé. Elle sera bien plus efficace comme ça. Je la monte un instant à mon visage pour en admirer le tranchant. L'ayant aiguisée il y a peu, elle est en parfait état. Un sourire se peint sur mon visage. J'en ai marre d'attendre. Ce ne sera plus très long.

    Le gars en blouse, Kristen, médecin si je ne m'abuse, est rentré il y a de cela bien une heure dans l'espèce de palais auquel je tourne le dos. Il est pas ressorti. La rue est calme et je sais que le propriétaire est absent. Je voulais attendre qu'il ressorte, ne pas laisser de traces dans le camp adverse, mais je ne peux plus attendre. Mes nerfs s’effilochent et le temps file, je ne voudrais pas croiser un lieutenant alors que je suis entrain de trancher son amant dans son salon. Ce serait fâcheux.

    L'anneau de mon couteau suisse tourne autour de mon index. Je me lève dans un soupir. Pourquoi faut-il travailler par un temps pareil ? Je préférerais me la couler douce dans une piscine. Mais non, il faut traquer les taupes, alors allons-y. Silencieux comme mon ombre qui s’aplatit sous le soleil écrasant, j'entre dans la propriété. Il ne fait pas si chaud que ça forcément, mais ça suffit à me ralentir un peu. Je prends la peine d'essayer d'ouvrir la porte d'entrée, par simple curiosité. Je me doute qu'elle n'est pas ouvrable aussi facilement de l'extérieur : dans une maison aussi grande, rester seul avec la porte ouverte serait du suicide. Mais à mon plus grand étonnement elle s'ouvre dans un petit bruit de poignée. C'est ma faute, j'ai lâché par surprise. Tant pis, cela n'a pas dû s'entendre de trop. Par précaution, je ne prends pas la peine de rester discret et donc lent, me déplaçant d'un pas rapide pour trouver le brun au plus vite avant qu'il n'ait le temps de réagir.

    Cet imbécile fini est allongé la tête à l'envers sur un fauteuil - luxueux, comme le reste de la demeure - et semble roupiller. Il en avait besoin, vu sa gueule. Lame longeant ma paume, le manche de mon arme simplement coincé entre mon pouce et mon index, je m'approche de lui. À moitié habillé, une sucette à la bouche, à l'envers, devant un dessin animé, la porte ouverte. Un vrai gamin. Au moins dix ans nous sépare mais c'est un vrai gamin. Je me penche au-dessus de lui, sans crainte de le réveiller, et ma main s'empare de son bâton de sucette. Elle finit dans ma bouche tandis que mon autre main, qui s'était posée sur le dossier du fauteuil, fait se renverser brutalement le fameux siège. L'assise tape le sol, le cul de Kristen aussi, et s'il ne s'est pas crispé, sa tête a dû heurter le bord de bois qui se trouve juste sous l'assise. C'est quoi ce parfum ? C'est dégueulasse. On dirait du sucre rempli de salive. C'est du sucre rempli de salive. En attendant que l'autre se réveille et réalise ce qu'il lui arrive, je vais planter sa sucette dans un pot de fleur, la tige vers le bas, comme une belle plante ronde. Puis je reviens vers lui, m'accroupis à côté de lui, lui faisant un petit signe de la main qui tient ma lame, bien en évidence.

    - Bon-jour ♪♫
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    Seulement cinq minutes… cinq petites minutes… et il laissa tomber, fermant les yeux dans un énième soupire. Ce n’était pas franchement comme s’il pouvait lutter de toute manière, il finirait par tuer ses collègues et les heures supplémentaires. Ah moins que ce ne soit eux qui le fasse en premier. Le fils de ses pensées se perdirent alors que sa respiration se fit plus lente. Il s’endormit… et la porte n’était toujours pas fermé. Quelqu’un allait se maudire à son réveil et être de mauvaise humeur. Si quelqu’un ne l’écharpait pas ensemble.

    La fatigue l’avait rendu lourd et stone et le sommeil engourdis malgré qu’il le fait qu’il venait à peine de tomber dans ses bras. Il n’avait donc rien entendu… absolument rien par contre, il avait bien sentis le changement de position forcé et ses jambes heurtaient le sol alors que ses fesses cognaient contre l’assise… qui ne l’était devenue que par un malheureux concours de circonstance. Fronçant les sourcils et un peu dans les vapes, il tenta de se redresser, abandonnant très vite -à cause d’un léger étourdissement dû à la vitesse- et pensant rapidement qu’un mouvement trop brusque avait dû causer cette situation assez honteuse. Dommage pour lui qu’une voix fit voler sa théorie du moment en éclat… Il grogna doucement son mécontentement.

    Calmement, il observa le jeune homme qui était dans son champs de vision et dont il n’avait pas capter le mouvement et la présence suite à son sommeil de plombs et brutal. Puis… il soupira… avant d’ignorer l’inconnu et de bailler sans retenue tout en se levant. Il n’allait tout de même pas rester assis sur le dossier du canapé, cela allait l’abîmer.
    Un autre coup d’oeil vers le jeune homme… un soupire… il aurait vraiment dû fermer la porte.

    - La bienséance aurait voulu qu’on frappe avant d’entrer.

    Même s'il n'était pas certain qu'il aurait entendu quoique se soit...
    A croire qu’il avait l’habitude de voir des personnes surgir dans la maison… Bon, ce n’était pas faux. Un nouveau soupire… puis bâillement tout en tentant vaguement de remettre les cheveux mouillé en place mais les ébouriffants un peu plus. Il avait tourné le dos au jeune, comme si le fait qu’il soit armé n’avait aucune importance pour lui.

    - M’emmerder ici n’est pas spécialement une bonne idée. Je ne sais pas quand le lieutenant Reeds rentrera.

    Il avait insisté sur le « ici » et avait fait quelque pas lent vers la cuisine. Il avait besoin d’un café… ou d’un thé. Quelque chose de fort… Un whisky. Oui un cognac était bien.

    - Tu me veux quoi le gosse ? Ne me dit pas que l’un des pas doués du groupe est encore de crever dans un coin, c’est mon jour de repos.

    Provoquer une personne ayant une arme est définitivement pas une bonne idée en soit mais peu importait. Il était fatigué, vraiment fatigué… et le réveil avait été plus qu’horrible. S’il avait eut sa blouse sur lui, il était certain que l’autre se serait pris un scalpel dans la figure pour avoir osé lui faire quitter Morphée. Mais il n’avait pas sa blouse et celle-ci était sur la rampe de l’escalier… à l’opposé de lui… et l’autre gars était entre eux.

    Il soupira de nouveau -preuve qu’il allait bien dirons-nous- et ouvrit le placard du haut, sortant un verre et l’alcool. Il ne proposerait pas à boire, il ne fallait pas abuser de l’hospitalité quand on faisait chier le monde. Maintenant il avait mal à la tête en plus d’être fatigué… charmant vraiment.
    Il se remplis le verre avant de le boire d’une traite.
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    Mon sourire est déformé alors que mes yeux parcourent les meubles de la pièce. Ostentation, ostentation, ostentation. Le mot semble être écrit sur chaque objet, chaque carreau, chaque minuscule grain de poussière. Je grimace plus que je ne souris, une expression qui trahit le dégoût qui me prend aux tripes. Je sais que je manque de professionnalisme, que je devrais me concentrer sur l'autre crétin qui a ouvert sa gueule plutôt que de lire l'espace environnant. Mais je n'ai jamais aimé les petits bourgeois. Et puis cette chaleur... Une goutte de sueur chatouille ma nuque et je frissonne. Atch. Je déteste ça. Cette mauvaise humeur. Une seconde à peine, je ferme les yeux, légèrement plus longtemps qu'un battement de cils. Mon sourire s'éclaircit. Je devrais dire "devient plus net" plutôt que "s’éclaircit", puisqu'en réalité, il ne s'agit pas de clarté. Ce n'est pas un Soleil. Croise mon regard et tu verras que même le Soleil ne peut rien contre moi. Contre la fraîcheur de la Lune.

    Je la sens qui revient. La fraîcheur. La paix. Le calme. Je marche doucement vers Kristen, les talonnettes de mes chaussures bon marché font claquer un bruit glacial sur le sol de la demeure. Il m'arrive de porter ces choses. Et des chemises aussi parfois, quand je suis d'humeur. Non, je plaisante, en fait mes chaussures sont dégueulasses donc j'ai "emprunté" les pompes de Logan.

    - J'te donne l'impression d'avoir envie de frapper avant d'entrer ?

    Mon sourire frémit avant même que je n'esquisse le moindre mouvement, rien qu'à l'idée de savoir que je vais encore faire ça. Faire quoi ? Ça : glisser mes doigts fins dans ses cheveux emmêlés. Lentement, presque avec douceur. La première fois que j'ai fais ça à un mec, il en a été tellement répugné qu'il est littéralement sorti de ses gonds, dans la seconde où ma main à effleuré son crâne. J'ai bien fini par comprendre que les gens sont sensibles de cet endroit, qu'ils ne supportent pas, pour la plupart, que l'on y touche. Je ne comprends pas trop pourquoi, mais bousculer à ce point l'intimité de mes victimes m'a toujours valu des résultats incroyables. Donc mes doigts s'humidifient au contact des cheveux pas tout à fait secs de Kristen. Mais je ne m'arrête pas là. Ma main se serre autour d'eux, et d'un coup plutôt sec, je ramène sa tête en arrière et le fixe. Je me tiens à bonne distance de lui, le bras finalement tendu pour atteindre son crâne. Mais je me rapproche légèrement, et je rapproche mon arme, quelques centimètres sous sa nuque.

    - Kristen, j'aimerais avoir une sorte de... discussion, avec toi.

    J'insiste sur le mot "discussion", puisqu'il ne s'agit que de cela après tout. Si Kristen coopère, ce ne sera qu'une discussion. Mieux pour lui, et pour moi. La tête penchée sur le côté, le sourire toujours aussi beau, le regard curieux, je le questionne.

    - Mmh ? Tu veux bien ? Discuter avec moi ?
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    Attrapant la bouteille de cognac, il remplit le verre bien plus que ce que voudrait la bienséance tout en tournant le dos au casse-pied. Marque de confiance ? Nullement. Une simple façon de garder son calme alors qu'il n'avait absolument pas le dessus ni aucun contrôle sur la situation. Inutile de dire à quel point cela lui faisait royalement chier. En plus, l'autre faisait un bruit agaçant avec ses trucs aux pieds, à ce demander comment il avait fait pour ne pas ce réveiller, vraiment.

    J'te donne l'impression d'avoir envie de frapper avant d'entrer ?

    Il donnait l'impression de vouloir répondre à une question stupide ? Ou pire, de vouloir taper la discute avec un crétin ? Car oui, un pillard qui venait sans préparation dans la maison extrêmement surveillé d'un militaire limite paranoïaque, c'était de l'idiotie. Et qui allait devoir ce taper du boulot en supplément pour que l'intrusion ne se fasse pas remarquer ? C'était lui. Sérieusement, il avait une tête à vouloir travailler là ? Putain de pilleurs idiots incapable de penser correctement. S'ils pouvaient tous se prendre une balles et crever dans un coin, cela lui ferait des vacances.
    Résultat, il ignora totalement la question qui devait être sûrement rhétorique de toute façon.

    Quand il le sentit un peu plus près dans son dos, il se dit que ça sentait mauvais... et pire encore quand il sentit une main dans ses cheveux qui le fit serrer un peu plus son verre encore remplit à ras-bords et qu'il portât à ses lèvres comme si rien de tout cela ne le dérangeait ni ne l'importait. Après-tout, il avait toujours son visage de blasé, tout allait bien dans le meilleurs des mondes.
    Il fallait vraiment qu'il prenne des cours de combat, ça pourrait vraiment lui être utile dans un avenir proche...

    Sa tête fut ramener brutalement en arrière et il se renversa du cognac dessus dans un grognement. Non seulement l'autre venait de lui tirer les cheveux, mais en plus, il était bon pour une autre douche maintenant. Connard de pilleur à la manque... Quand à la lame sur sa nuque... il préféra l'ignorer totalement pour ne pas y penser.

    Kristen, j'aimerais avoir une sorte de... discussion, avec toi.

    Et il était nécessaire de lui tirer les cheveux pour ça ? Il se prenait pour un coiffeur ou quoi ? Il paraissait qu'on racontait tout aux coiffeurs mais lui, c'était clairement pas son truc et l'envie de lui balancer le verre à moitié pleins à la figure lui démangeait copieusement. Seulement, il allait devoir passer la serpillière après et ça ne le tentait pas trop. Vraiment pas en faite.

    Mmh ? Tu veux bien ? Discuter avec moi ?

    Il leva les yeux au ciel, comme c'était aimable de sa part, avant de saisir le poignet de la main qui lui agrippait les cheveux avant de la dégager d'un coup sec en lui tirant un grognement au passage. Il allait devenir chauve a force. Cependant, il ne bougea pas plus que ça, ne voulant pas que l'autre idiot dans son dos prenne ça pour une attaque, la situation était déjà assez chiante comme ça.

    Trop aimable de me laisser le choix, répondit-il avec cynisme.

    Il but une gorgée d'alcool, grimaçant au passage. Ouais, le ventre vide l'alcool était tout sauf génial. Il soupira.

    Alors ? Tu m'veux quoi ? J'ai prévu d'dormir aujourd'hui alors si tu pouvais te dépêcher et te barrer rapidement, ça m'arrangerait. Je ne voudrais pas non plus avoir à expliquer ta présence ici au proprio.

    Cela tournerait mal, très mal même, il n'y avait aucun doute là-dessus.
    Faisant fi de l'arme de l'autre, il se retourna afin de s'appuyer contre le plan de travail, observant d'un œil peu amène son interlocuteur. Un gosse... putain qu'il aimait pas les gosses. Et les pilleurs encore pire... mélange de choc pouvait-on dire. Quelle merde. Et tué par un gosse, la honte... alors, il bu une autre gorgée. Courage liquide, évidemment.


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    J'ai du mal à supporter cette façon qu'il a de se servir un verre comme si je n'étais pas là. Ce dédain dont il fait preuve me titille les nerfs et je suis sur qu'il le sait très bien. Je n'en montre rien, agissant toujours dans le plus grand calme, même s'il me cherche. Il serait bête de m'emporter alors que je risque gros en venant ici. La maison du lieutenant, c'est audacieusement dangereux et j'en suis conscient. Je ne me souviens même plus si l'idée vient de moi, mais je sais que c'est une bonne idée, car Kristen s'en souviendra et comprendra qu'on a des tripes, que notre sévérité n'est pas qu'un mythe. Non pas qu'une entrevue avec Reeds me botte, c'est pas vraiment une des activités que j'ai en tête en ce moment, mais j'ai bien peur de devoir y faire face tout de même, avec ce que Kristen va se prendre cette après-midi s'il n'est pas coopératif. Et il ne semble pas vraiment vouloir l'être.

    Ma poigne se resserre autour de ses cheveux mais il parvient quand même à s'en défaire, s'arrachant bien une petite touffe au passage. Il a le mérite de ne pas être totalement tétanisé, c'est plutôt une bonne chose quand on pense qu'il est censé bosser avec nous. En revanche, il n'a pas l'air plus alerte et préparé que cela. J'ignore sa menace : je partage son sentiment mais il n'a pas besoin de le savoir, pas plus qu'il n'a besoin de croire que je vais l'épargner.

    - Tu m'as l'air bien vulnérable pour quelqu'un qui aide des pilleurs en cachette. T'as pas peur des représailles ? C'est étonnant, tout de même. Peut-être que t'as des alliés ailleurs ?

    Une vague de rancœur ombre mon sourire. Je n'aime pas qu'on se paye ma tête. En plus de potentiellement trahir les miens, Kristen se permet de boire tranquillement son cognac devant mes yeux. Rangeant mon couteau suisse dans ma poche en me montrant un tantinet plus aimable dans le regard, je saisis la bouteille sur le plan de travail. De mon autre main, j'immobilise le verre du brun pour le remplir à ras-bord, ce qui fait déjà une sacrée dose, même pour un habitué.

    - T'as raison Kristen, tu fais bien de boire, tu vas en avoir besoin.

    Je le force à porter le verre à ses lèvres, me préoccupant peu de savoir si sa bouche est suffisamment ouverte ou non et s'il va avaler, penchant simplement le verre pour faire couler l'alcool, dans sa gorge ou sur sa chemise, peu m'importe tant qu'il comprend l'idée.

    - Bois, bois, ça te fera parler plus vite.

    Et avec un peu de chance il oubliera tout ce qu'il aura à me reprocher après tout ça. Me retrouvant avec du cognac plein la main, je la secoue au dessus du sol pour m'en défaire avant de me rincer dans l'évier, grimaçant. J'aime pas avoir les mains sales.
    Après quoi, je me tourne à nouveau vers lui avec un regard condescendant.

    - T'as besoin d'alcool pour pas avoir les jambes qui tremblent ?

    Un ricanement s’échappe d'entre mes lèvres. Je ne comprends pas comment les gens font pour être aussi peureux.

    - Bref, je me demandais si tu étais vraiment digne de confiance, Kristen.


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    Vulnérable... aider les pilleurs... il lança un regard plus que blasé à son interlocuteur, ce qui était déjà difficile vu son air de blasé inexpressif habituel. Bah, quand on voulait, on pouvait toujours, n'es-ce pas ? En tout cas, il n'avait pas vraiment l'impression que le gosse était vraiment au courant des conditions de son recrutement... Quoique, il ne serait peut-être pas là s'il ne le savait pas. Hum... on pire, il en avait rien à foutre. Quand à l'idée d'avoir des alliés ailleurs, sa bouche forma un léger rictus. Bien sûr, entre le bleuté, l'infirmière psychopathe envoyé pour le surveiller et son boulot de médecin, il avait le temps d'aller ce faire des alliés. C'est ça.
    Quand il le vit saisir la bouteille du coin de l’œil, il se disait déjà que ça allait mal finir que et ce bon cognac allait être gâché et traumatisé à vie. Il allait devoir acheter une nouvelle bouteille à Matt... et définitivement une nouvelle chemise au vu de la suite des événements...

    Il n'avait pas bronché quand l'autre lui avait immobilisé le verre (et sa main en passant) pour le remplir à ras-bord. Il avait même retenu un soupir, ce qui était plutôt rare et qui trahissait son agacement en réalité mais encore, il fallait le connaître pour capter cela.
    Le verre s'approche dangereusement de ses lèvres qu'il gardent fermé et lui octroie une bonne douche de cognac. Chemise fichu et voilà qu'il allait puer l'alcool. Il se demandait déjà combien de douche il lui faudrait pour enlever cette horrible odeur pour ne pas que le militaire s'en aperçoit... et sur le sol aussi... et... et merde. Corvée de ménage, fais chier. Il était en repos en plus... Maudit gosse, maudit pilleur...
    En attendant, il ignorait s'il avait réellement besoin de boire plus, mais avoir besoin de passer la serpillière, ça, il n'allait pas y couper.

    T'as besoin d'alcool pour pas avoir les jambes qui tremblent ? Bref, je me demandais si tu étais vraiment digne de confiance, Kristen.

    Digne de confiance ? Sérieusement ? Il n'y avait pas plus débile comme méthode pour s'en assuré. Alors, comme si rien ne s'était passé et ignorant la question au passage, il bu une autre gorgée de liquide.

    Évidemment que je suis indigne de confiance. Je passe mon temps à sauver vos fesses pourries dans les ruelles sombres juste pour le plaisir et occuper mon temps libre.

    Parce que, soyons honnête, il n'avait vraiment que ça à foutre voyons. Et puis... quel serait l'idiot qui signalerait ouvertement qu'il les trahirait ? Bon, si ça première phrase était prise au premier degré, il allait devoir courir vite... mais sinon, c'était une question idiote. Bien qu'il n'avait pas l'impression que son interlocuteur soit très intelligent alors, il n'était pas réellement surpris dans le fond.

    Sinon, pourquoi ne pas en parler avec mon chaperon habituel ? La tenue d'infirmière ne te tente pas ?

    Il péterais sûrement un câble si on lui rajouter un chaperon supplémentaire... Et dire qu'il avait été sage et n'avait fait aucune remontrances alors qu'il savait parfaitement que cette « infirmière » était une pilleuse envoyé à l’hôpital pour le surveiller... Ah, les idiots de nos jours...
    Quoique, il n'était pas forcément obligé d'avoir remarqué qu'elle était des Mad Storm. Hum... Oups ? Bon en même temps, ça prouverait peut-être au gamin qu'il n'était pas si idiot que ça. Quoiqu'au fond, le gosse pouvait bien penser ce qu'il voulait, du moment qu'il déguerpissait et lui permettait de faire sa sieste, il s'en foutait.

    Alors ? Quelle réponse te ferait plaisir ? Que tu aille retourner jouer dans le sable et que je puisse continuer l'activité très lucrative que j'avais avant ton arrivé.

    Après avoir fait le ménage et être retourné sur la douche...
    Reposant le verre sur le plan de travail dans un petit bruit, il retira d'ailleurs sa chemise dégoulinante d'alcool avant de la rouler en boule et de la jeter dans l'évier, dévoilant les quelques cicatrices restante de sa première rencontre avec les Mad Storm mais il n'y attachait aucune importance. Sortant de la cuisine, il avançant dans le salon avant de soupirer et jeter un regard peu amène au pilleur.

    Je peux aller me chercher un tee-shirt où tu va péter ta crise d'adolescent ? A moins que tu ait fini ?

    Ce qui l'arrangerais assez en faite...
    Mieux fallait que le pilleur ne monte pas à l'étage et il doutait de pouvoir y aller « seul ». Après tout, ne savait-on jamais ce qu'il pourrait faire seul là-haut. Il pourrait aussi remettre sa blouse toujours abandonner sur la rambarde de l'escalier... avec les scalpel dedans qu'il n'utiliserait pas sur l'autre puisqu'il n'était pas masochiste à ce point.
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    Entre vérité et mensonges
    Ou comment Kristen s'est fait gentiment casser la gueule ♥
    Sa lenteur et son impassibilité ont le don de me stresser. J'inspire un grand coup en évitant d'en faire de trop pour ne pas qu'il le capte, puis souffle, levant les yeux au ciel. Si Kristen se plait en plus à faire usage d'ironie, cette affaire n'est pas prête d'être pliée ; déjà que j'ai du mal à comprendre le premier degré, alors encore le second. Fort heureusement pour lui, je suis capable de comprendre qu'il plaisante en disant n'être pas digne de confiance. Cela ne témoigne évidemment pas de sa bonne foi, au contraire, mais je sais qu'il ne l'affirmerait pas aussi haut si c'était réellement le cas. Le reste de sa tirade me fait en revanche penser à ses motivations. Je sais qu'il nous aide, mais pourquoi ? Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Certainement pour ne pas mourir, mais à ce que je sache, d'autres auraient préféré mourir que de servir une cause illégitime.

    J'allais aborder le sujet pour le faire parler, essayer de déceler d'une manière détournée une preuve qui ferait pencher la balance d'un côté ou de l'autre, mais il me coupe l'herbe sous le pied en évoquant l'infirmière qui le suit jour après jour. Cela me fait tiquer légèrement. Il sait donc qu'on le surveille, il n'est pas si dupe que ça et serait donc très prudent en cas de trahison. Ce qui me rend le travail encore plus difficile. En plus de cela, cela me confirme plus ou moins que la menace est belle et bien une de ses motivations, il a donc un "mobile" pour virer de bord, si je peux utiliser ce mot-ci. D'ailleurs, si je devais me baser sur le classique "mobile, alibi, arme du crime", il s'avère que Kristen a certainement un mobile, certainement un alibi à cause de l'infirmière, et je n'ai encore fichtrement aucune idée s'il serait en mesure de nous tromper ou non. Aussi, je le laisse continuer, puisqu'il a l'air de vouloir garder la parole à présent.

    Malheureusement il n'est toujours pas aussi bavard que je le voudrais et sa seule répartie consiste encore une fois à me prendre de haut, c'est flagrant cette fois. Je serre les dents promptement, le regardant de haut en bas alors que mon sourire frémit. Si ça ne tenait qu'à moi, il n'aurait déjà plus de mâchoire pour fanfaronner.

    Cette fois, je ne le laisse pas s'en sortir sans m'imposer, le poussant d'une main sur le haut de sa poitrine contre un meuble de cuisine. Je l'y maintient quelques secondes, sans animosité, juste avec suffisamment de fermeté pour ne pas qu'il s'en défasse.

    - Je ne suis pas là pour te poser des questions en attendant que tu me donnes les réponses évidentes, et tu le sais très bien.

    Je retire ma main, mais pointe le doigt vers les cicatrices qui ornent son torse, sans expression sur le visage, constatant seulement.

    - Ça, là. Continue à te foutre de moi et je continue à te décorer.

    Plissant les yeux, je le sonde du regard.

    - Moi dans cette maison, tu ne quittes pas cette pièce. Tu vas commencer par me résumer ce qu'il risque de t'arriver si jamais j'apprends que tu ne nous es pas strictement dévoué. Et ensuite, tu vas gentiment aller récurer le sol et laver cette chemise et ALORS tu pourras monter. J'écoute.
    Kristen E. Khalessie
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    Kristen E. Khalessie

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    Faisant attention au gamin mais se fichant au fond de son avis, il allait quitter la cuisine quand il fut rembarré contre le plan de travail de la cuisine. Putain, ce gosse était pire qu'une petite-amie collante à qui ont aurait fait une promesse de mariage et d'amour éternel.
    Il haussa vaguement un sourcil, ah, il le savait ? Ben si le gamin savait qu'il savait alors pourquoi se prenait-il la peine d'user de la salive pour le lui dire au lieu de respecter le merveilleux silence et d'aller casser les bonbons à quelqu'un d'autre ? D'ailleurs, il devrait peut-être acheter des sucreries pour le retour du bleuté histoire de détourner l'attention quand il reviendrait...

    Il poussa un léger soupire, «  je continue à te décorer », comment il allait faire pour expliquer des blessure à un idiot amnésique dont le dernier souvenir était de s'être endormi de manière très inconfortable sur un canapé pourtant très confortable. Ce pilleur ne voulait pas des renseignements sur sa fidélité mais tout simplement sa mort, c'est ça ?
    Putain, il haïssait vraiment les pilleurs.

    Le gamin avait vraiment fini par dire quelque chose qu'il ne fallait pas et Eve ne pu s'empêcher de se mettre à rire. « Tu vas commencer par me résumer ce qu'il risque de t'arriver si jamais j'apprends que tu ne nous es pas strictement dévoué », sérieusement, il se prenait pour qui ? Heureusement qu'il y avait le plan de travail derrière lui où il serait tombé au sol en riant comme il le faisait.

    D'accord, alors laisse-moi t'expliquer ce qui va se passer si tu continues à traîner ici : Le lieutenant crétin va se ramener car son alarme d'intrusion à dû se déclencher dès que tu as posé un pied ici. Et avec un peu de chance, je dis bien « un peu », il aura oublié de vérifier les caméras qui remplissent la baraque avant de venir ici ce qui me laissera le temps de trouver une excuse pour éviter qu'il nous bute à tout les deux et qu'il comprenne que tu fais partir du groupe qui est son ennemi numéro un.

    A choisir entre la fureur du pilleur des dunes et celle de Matt, il préférais largement celle du pilleur. Quoique dans un sens, Matt risquait d'être tellement furieux qu'il le tuerait sûrement avant qu'il ne ressente la moindre douleur mais pas de chance pour lui, il ne voulait pas causer la mort de Kristen. Il était là pour le protéger après-tout.

    Sérieusement, entrer dans une demeure des plus protéger de l'armée sans réfléchir... vous êtes tous idiots chez les pilleurs ou quoi ?

    Il avait reprit son visage et sa voix blasé et contemplait l'intrus. Bon, avoir posé les choses comme ça n'était peut-être pas la meilleur des choses là... Mais si le pilleur le tuer, il n'aurait aucun moyen de bousiller toute les caméra ou les enregistrement donc il était foutu car il fallait être certain que le lieutenant de l'armée de l'air allait le retrouver.
    Et voilà qu'il se retrouvait à protéger un pilleur... quelle journée de merde, vraiment. Il ne manquerait plus qu'on l'appel en urgence pour sauver quelques pseudo-macabé alors qu'il était de repos et ce serait vraiment le summum de la journée merdique.

    Après, il y avait une chance pour qu'il s'y connaissent assez en technologie mais vu les mise à jours technologique de la maison, il en doutait. A part s'il voulait faire exploser la maison... là, il devait avouer que ça craindrait pas mal quand même...

    Si ton but est de mourir tôt, tu es sur la bonne voie gamin.

    Baillant, il repassa une main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus avant de croiser les bras sur son torse, attendant patiemment la décision que prendrait son « charmant hôte ».
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