Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...


    Salut beau gosse, un p'tit swing te tente ? [PV : Benny]

    Matt Reeds
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    Matt Reeds

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    Matt avait drastiquement changé depuis que la guerre civile avait éclaté et preuve en est que sa bouille de gamin était trop souvent sérieuse ces derniers temps. ... et que ses gamineries étaient quand même vachement moins gamines avant que 1400 ne se scinde en deux camps - trois techniquement mais qu'importe. Le bleuté eut brusquement une expression larmoyante vu qu'il s'était encore pris un lampadaire à moitié détruit par les combats et il se frotta la tête, à l'endroit où il avait tapé. Ça faisait maaaaaaaaaal... Il pleurnicha avant de se mettre à sourire joyeusement en voyant qu'il quittait la zone en ruines pour la zone neutre. C'EST PARTI ! La récolte d'informations va s'avérer fructueuse, il le savait vu qu'il le sentait et que de toutes façons si elle n'était fructueuse il se fera incendier par les Lieutenants - ça à la rigueur Matt s'en fichait royalemennt - mais surtout par le Général. Et si le Général avait la bonne idée d'en parler à Kristen, il était FOUTU. OUT. KNOCK OUT EN UN SEUL ROUND. Il se détendit et, marchant et saluant joyeusement les passants avant ou après s'être pris n'importe quel obstacle dans la tronche ( le vide y compris ) ou avoir chuté sur n'importe quoi ( le vide y compris ). Il passa ainsi une bonne partie de l'après-midi à la recherche d'informations et il put au moins obtenir des certitudes ainsi qu'une entrée d'informations très intéressantes. Innocenza di Milobellus... Elle était redoutable. Matt envoya un message, par sa montre hologrammique, à James pour lui dire de la surveiller - discrètement, juste au cas où - puis il continua gaiement son chemin, un sourire banane aux lèvres, sa maladresse le faisant tomber dans des positions inimaginables.

    Et quand il tomba juste devant la portée entrée de... C'EST L'EMBUSCAAAAAAAAAADE ! Matt entra en grande pompe ( en se cassant la gueule après avoir ouvert la porte et en se prenant le retour de la porte dans la cheville qui, au vu du craquement sinistre, n'a pas apprécié ) et se releva comme si de rien n'était en se dirigeant vers le comptoir et en commandant une boisson alcoolisée. Très forte, la boisson alcoolisée. Peut-être même un peu trop pour un militaire, Lieutenant de surcroît, en service dans une tenue qui était tout sauf la tenue réglementaire. Enfin, Matt Reeds était trop connu pour qu'on ignore qui il était, tout le monde savait qu'il avait les cheveux bleus, courts, sauf quatre mèches longues, ainsi que des yeux vairons - l'un d'un bleu profond, l'autre presque aussi rouge que le sang. Matt s'assit à une table en regardant aux alentours, certaines conversations étaient très animées mais le tout restait calme. Il but sa boisson posément jusqu'à ce qu'un lourdeau s'esclaffe sur sa table ( et fort heureusement que son verre était dans ses mains et qu'il n'en a pas versé une goutte ).

    - C'EST PAS BIEN D'ÊTRE AUSSI VIOLENT AVEC LA TABLE, ELLE NE T'A RIEN FAIT ! T'ES MÉCHANT MÉCHANT MÉCHANT !

    Les tympans des personnes environnantes ne t'ont rien demandé non plus, crétin de militaire comme dirait Kristen... D'un « humpf » boudeur, il but une deuxième gorgée de ta boisson en virant le lourdeau d'un coup de pied. Aucune éducation ces jeunes...


    @Benjamin Lockheart
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    Benjamin Lockheart

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    Tout d'abord, commençons par le commencement, par les commodités habituelles qui nous font tous chier. Nous n'allons pas nous mentir. C'est inutile de se mentir. Surtout lorsque nous sommes des adultes responsables, à condition que nous le soyons réellement. C'est pourquoi, pour en finir avec toutes ces phrases inutiles, je vous souhaite la bienvenue dans ma vie (à titre non sexuel). Après cette courte introduction qualitative, je vais pouvoir me concentrer sur le principal, à savoir, vous comptez une histoire épique qui restera dans les mémoires… dans les annales… surtout pour certaines demoiselles. Mais ça, c'est une autre histoire, un autre chapitre, un autre tome, vous m'avez compris.

    Au passage, je ne ressens pas le besoin de me présenter. Ou du moins, pas en détail. Pour simplifier, appelez-moi Benjamin, Ben, ou Benji, pour les intimes. Ou « pauvre connard enculé de ta race » pour certains. Et maintenant que j'ai mis les choses au clair, je vais vous raconter ma rencontre avec l'énergumène le plus étrange que j'ai jamais vu, si je ne compte pas mes frères d'armes. Et d'ailleurs, après réflexion, cette personne me semblerait presque normale à côté de ma « famille ». Pourtant, pourtant… je ne m'attendais pas à ça…

    Cependant, puisque je suis un fils de pute, avant de vous conter la rencontre, je vais vous conter ce qui se passa avant, du moins, de mon propre point de vue, ce qui en soi est logique, bande d'idiots, puisque c'est moi qui parle. Je suis mon propre narrateur, il faut croire. Pour le prochain chapitre, je vais m'en payer un, une voix off. Je suis sûr que ça peut marcher.

    Et donc, comme tous les matins, en tant que bon révolutionnaire, même si je n'avais d'ailleurs pas fait ce choix, je me suis levé de mon lit. Je me suis lavé les dents. J'ai pris ma douche. Je me suis coiffé. Je me suis habillé. Je suis allé dire bonjour à ma famille adoptive, une bande de militaires tarés. Pour illustrer ce fait, je vous propose une reconstitution d'une scène que j'ai vécu lorsque je suis sorti de mon cocon personnel, ma « chambre ». Je mets ce terme entre guillemets, parce que vu le bordel monstre, ça ressemblait plus à un dépotoir qu'à une chambre. Mais il faut dire qu'avec les hurluberlus que je me traîne, je n'avais pas trop l'occasion de faire un nettoyage de printemps. Malgré tout, plutôt que de vous ennuyer avec ça, je vous laisse apprécier la discussion de mes camarades…

    – Bob ! Bob ! Le trou du cul est levé ! Qu'est-ce que tu voulais lui demander déjà ?! Demanda alors Breaker, l'expert en explosifs, qui sous son armure ressemblait à un rebelle métalleux avec une coupe iroquoise  réunissant à elle seuls les couloirs de l'arc-en-ciel dans une mouvance punk assumée à cent pour cent.

    – La dernière fois j'ai oublié de payer un verre quelque part ! J'aimerais bien qu'il paye pour moi. Et si jamais le proprio nous fait chier, on demandera à Pyro de lui cramer la baraque. De toute façon, avec l'ambiance géopolitique actuelle, un peu plus de bordel, ou un peu moins, ça fera pas trop de différence. Répliqua Bob, le drogué du groupe, beau blondinet aux yeux bleus avec les pointes des cheveux noires. (Le problème, c'est que c'est lui qui manie le minigun...)

    – Qu'est-ce que tu veux que je crame encore ? J'ai pas que ça à foutre. Je suis pas ton dragon, ou ta salamandre portative. Se plaignit Pyro, sur un ton plus proche de la provocation qu'autre chose. Tu veux cramer des choses, tu peux emprunter mon lance-flamme. Mon arme, par mon entrejambe.

    – Si tu appelles ton entrejambe « lance-flamme », ça veut dire que tu es sûr de toi. Te connaissant, je trouve ça un peu présomptueux… Lâcha Bob, en lui lançant une énième pique. (Il faut dire qu'on avait l'habitude de les voir se chamailler)

    – Vous avez pas fini ? Cette fois-ci, il s'agissait de Ranger, le ranger du groupe, évident, qui avait pour habitude de calmer les choses. (C'était aussi un peu notre stratège, et un grand frère à qui je pouvais me confier. Sauf que pour le coup, il me mit dans la merde.)

    Pour faire simple, il me demanda d'obéir à Bob, ce qui me contraint à me rendre au bar en question, pour payer. Avec une semaine de retard environ. Je me souviens, on m'avait expliqué comment ça s'était passé. Bob devait payer, mais il n'avait pas de quoi payer donc il se démerde la pour provoquer une bagarre, et utiliser le bordel déclenché pour s'enfuir en traître. Du Bob tout craché. Je suis donc parti avec pour objectif de quête, ce que j'avais envie d'appeler un bar. Et je ne parle pas d'un poisson…

    C'est là-bas, que je suis tombé on ouvre la porte, sur une scène des plus étranges. En effet, un homme était en train d'en engueuler un autre, qui était affalée sur une table. J'ai rapidement pris la décision de ne pas m'en préoccuper, et je suis allé payer. Ne comprenant pas mon geste, le barman cru que je voulais boire, et il me servit une boisson alcoolisée, alors que je n'avais rien dit. Maintenant, j'étais obligé de consommer, alors que je déteste l'alcool. Par principe, je préfère les putes, c'est moins ravageur, et c'est tout aussi plaisant. J'ai dû faire face à la boisson et j'ai dû me résoudre à l'avaler en tirant la pire tête possible.

    – Fait chier… j'aime pas l'alcool…




    Légende

    Vert : les Potos (verts, alliés, toussa toussa)
    Noir : Moi (je suis Dark wesh)
    Matt Reeds
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    Matt Reeds

    Matt Reeds
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    Matt n comprenait pas comment on pouvait se montrer aussi cruel envers une table qui n'avait rien fait d'autre que ses fonctions de table. Quoi, ce n'était qu'une table donc elle n'avait pas le droit à la compassion ? IL N'EST PAS D'ACCORD DU TOUT ! Une table a énormément de fonctions, n'allez pas dire l'inverse parce que je vais devoir me farcir l'écriture d'un Matt énervé et une fois m'a vacciné bordel. Oups, intervention du narrateur intempestive. Héhé. Reprenons le récit. Nous disions que... UNE TABLE C'EST IMPORTANT ! Grâce à qui on pouvait manger correctement ? HEIN ?! Voilà. Une table c'est important et pis c'était épuisant de supporter des lourdauds insensibles à longueur de journée, un peu de compassion que diable ! Le Bleuté boudait en buvant son verre d'alcool et vit... quelqu'un tirer de la tronche en buvant de l'alcool ? Le meilleur alcool de ce bar, en plus ?! Ni de une, ni de deux, le Lieutenant Reeds se leva subitement pour se poster devant la personne ( qui n'a rien demandé, précisons-le ) ( paix à sa... plus-paix, en fait ), en finissant son verre durant les trois pas qu'il fit pour rejoindre l'homme et en manquant de se casser la gueule à l'arrivée près du bar et sur l'homme. Détail, détail... Quoi, non ? Oh je vous assure qu'avec le Bleuté, c'est du détail. Bref.

    Il lança un regard de connivence au serveur pour avoir un autre verre et mit ses mains sur les hanches, l'index droit relevé comme un gamin qui donne une leçon. Matt a trente-neuf ans ? Oui, oui. Tout à fait. Un gamin de trente neuf ans, ya, qu'est-ce 'tu vas faire ?

    - Tu sais c'est pas très gentil de boire une boisson que t'as pas l'air d'aimer. Donne-la à quelqu'un d'autre si tu la veux parce que c'est pas gentil de boire quelque chose que t'aime pas. T'as pensé à la tristesse de la boisson ? Et en plus, là, c'est du whiskey. Et le whiskey, c'est au-dessus du sacré tellement c'est sacré., dit-il de sa voix gamine en ponctuant ses phrases de hochements affirmatifs de la tête pour appuyer ses propos.

    Un grand sourire sur le visage, fier de sa bonne action, il repartit avec verre plein vers sa table. Il s'était enfilé un verre d'eau juste après avoir parlé. L'alcool ça donne soif d'eau et parler donne soif. C'est Kristen qui l'a dit donc il a raison. Comment ça son Kristounet d'amour n'a pas raison ?! Peuh. Vous n'y connaissez rien en gens qui ont raison. Et son Kristounet d'amour a raison. Chut. Chuuuuuuuut, va pas le contredire, il va devenir chiant... Il s'assit en se cassant la gueule sur sa chaise ( sans dégâts pour le verre et sans renverser une micro-goutte de sa boisson ) avant d'en boire une gorgée. Hein, il était assis par terre ? Chut. Il faisait sa déclaration d'amour par câlin au sol. C'était très impor-... NON IL N'ÉTAIT PAS INFIDÈLE ENVERS KRISTEN ! Et puis quoi encore ! Quoi, il était juste tombé ? ... Bah c'est Matt, hein. Vous vous attendiez sérieusement à aucune chute avec lui dans les parages ? Hahahaha... pauvres êtres innocents et ingénus...


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    Benjamin Lockheart

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    Quand je suis arrivé au bar, je m'attendais à tout, sauf à ce qui allait se produire. Il s'avère que parce que je tirais la gueule, un homme étrange est venu me faire la morale, en se comportant comme un gamin. Même mes frères d'armes, ( Pyro et Bob en l'occurrence ) sont moins enfantins. J'ai donc écouté ses paroles, jusqu'au bout, en essayant de ne pas péter un câble. Parce qu'après tout, je n'avais pas demandé ce verre, on me l'avait refourgué sans que je ne le demande.

    Vous remarquerez au passage que je n'ai pas réussi à me payer de narrateur. J'ai essayé par tous les moyens. Vraiment tous, je vous le jure. Même en passant sous le bureau, rien n'a réussi. Même en payant. Même en vendant des enfants. Impossible. Même si pour la dernière, je déconne. Je ne vends pas les enfants. Par contre, j'achète les femmes. Oui, c'est une façon plus polie de parler des prostituées. Même si ce n'est pas moi qui les paye directement. Mais ça, ça ne vous concerne pas, et je ne sais même pas pourquoi j'en ai parlé. Cette digression sera la seule de ce texte, du moins je l'espère. Du coup, nous allons revenir à nos moutons, et pourtant je ne suis pas berger.

    En même temps, je dois avouer que revenir à mes moutons est un exercice assez compliqué. En effet, lorsque j'étais en train de me faire sermonner par cet homme d'un certain âge à la voix enfantine, pour ne pas dire à la voix gamine, je dus faire face à toutes sortes de grimaces et de gestes qui me firent douter sur son âge mental. Avec une telle façon de s'exprimer, je doutais de ses relations sociales. Et sexuel. Il faut croire que pour le coup mes frères d'armes m'avaient contaminé. Parce que d'habitude je n'étais pas du genre à m'inquiéter de la sexualité d'autres personnes. Et heureusement pour moi, je ne faisais que penser à cela et rien ne pouvait laisser paraître mes pensées sur mon visage. À part peut-être mon air perplexe.

    Cependant, cependant ( répétition voulue hein )… je n'ai pas eu le temps de lui expliquer ma situation, puisqu'il repartit immédiatement un verre à la main, pour s'asseoir… et se casser la gueule. Était-il comédien, ou était-ce de la malchance ? Était-ce un sketch ? Une façon d'attirer la pitié ? Une malformation osseuse au niveau des orteils ? Un mauvais karma ? Une caméra cachée ? Siège truqué ? Je n'en savais rien. J'ai toutefois suivi son conseil, et j'ai offert mon verre à quelqu'un, sans oublier de le payer, mais du coup, j'ai dû puiser sur mon argent personnel, ainsi que sur celui que l'on m'avait donné, pour payer le reste des dépenses de Bob. Il allait falloir que je dise à ce pauvre con d'arrêter d'être con. Ce n'était pas gagné…

    D'ailleurs, l'autre bougre s'était assis par terre pour boire. Par miracle il n'avait rien renversé. C'était impressionnant. Et moi, par politesse, je suis allé à sa rencontre pour lui tendre la main afin qu'il se redresse. J'en ai par ailleurs profité pour lui adresser la parole. Avec une pointe d'humour sur le bout de la langue, et mon air jovial habituel.

    – Dis donc Monsieur… je veux bien admettre que je ne suis pas très ami avec l'alcool, et que donc, c'est peut-être un sacrilège de ne pas le consommer avec le sourire. Mais du coup en ce qui vous concerne, est-ce que vous êtes l'ennemi du mobilier en général ? Si c'est le cas, je veux bien vous offrir mon aide…
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