Ce jour là, il faisait moins chaud que d'habitude. On aurait dit que le soleil il était fatigué après avoir brûlé plus fort que tous les feux du monde pendant toute la saison chaude. Il doit être très gros le feu soleil dans le ciel. Enfin, moi je m'en fiche qu'il fasse chaud. Je suis un nomade, je suis solide, le froid, le chaud, la tempête, rien me fait peur ! Mais bon, j'ai déjà attrapé une insoleilation et ça fait très très très très mal à la tête et saigner le nez. Alors maintenant, j'écoute maman quand elle me dit que le soleil tape trop fort pour passer l'après-midi dehors. C'est bizarre comme phrase ça. Je l'ai jamais vu taper le soleil. Il a même pas de bras.
Mais ce jour-là, le vent soufflait tout doucement sur le campement au bord de l'oasis et la chaleur brûlait pas sur mes bras et les bras de maman non plus. C'est rigolo, on dirait que c'est selon comment elle, elle a chaud ou froid qu'elle croit que moi j'ai chaud ou froid. Alors qu'en général, moi j'ai ni chaud ni froid. Du coup, cette fois, je transpirais presque pas, alors j'avais mis mes vêtements de citadin. Je les avais presque pas mis de toute la saison chaude, pour pas trop les salir. Le haut il a les manches courtes et il est un peu trop grand pour moi. Du coup il flotte aux bras et m'arrive presque sous les fesses. J'aime beaucoup sa couleur. Les manches sont rouges et le reste est blanc. Le bas c'est un short long et large, et gris. Les vêtements de citadin sont fait avec un drôle de tissus, pas comme le notre. J'imagine mal un animal ou une plante le fabriquer... D'ailleurs, ils font bizarre avec mes sandales en osier et cuir de nomade.
J'avais décidé d'aller vers 1400, pour la voir de plus prêt. J'avais encore jamais été aussi proche, je m'arrêtais bien bien bien avant la jungle toute verte autour de la ville. Vu de là, les plantes ressemblent pas toutes à celle de notre côté de l'oasis. Nous on a beaucoup de palmiers et d'arbres qui font des fruits et pas très hauts, l'herbes est haute mais y en a pas partout et surtout juste au bord de l'eau, alors que là-bas, près de 1400, les arbres sont beaucoup plus haut et on dirait que l'herbe y'en a partout parterre.
J'observais tout cela de loin, au-dessus de l'eau, à plus de 1h de marche de toute cette verdoillure. J'étais assis à l'ombre d'un rocher et je buvais à ma gourde. La peau est recouverte d'un lainage multicolore fait par une vieille de la tribus pour son anniversaire. Ça pique un peu, mais au moins c'est jolie. Sauf que c'est ce moment qu'une lance s'est planté dans le sol juste à côté de moi. J'ai bondi sur mes pieds ! J'avais le cœur qui battait super fort ! J'avais très peur ! Je regardais derrière moi en plissant les yeux. Loin, debout sur une dune, quelqu'un s'apprêtait à jeter une autre lance. Sûrement un Adorateur du Scorpion.
Je me suis mis à courir aussi vite que je le pouvait vers la ville. J'étais très loin des arbres, mais moins loin que du camp. Et puis j'avais trop peur, j'arrivais pas bien à réfléchir. J'y voyais pas bien non plus et trébuchais des fois tellement j'avais des larmes dans les yeux. J'aime pas pleurer, je me sens comme un bébé ! Mais là, j'avais vraiment trop trop trop peur, vous comprenez ! Si il m'attrapait, j'allais passer une sale heure !
En y repensant, je pense que la personne avec ses lances me suivait plus depuis longtemps. Je devais sans doute courir depuis une demi heure sans m'arrêter de gémir et pleurer. J'avais trop peur pour regarder derrière moi. Finalement, mes vêtements étaient pleins de sueur... J'arrivais en haut d'une bute de terre sèche. La verdouillure s'était beaucoup rapprochée. Elle était même pas 1 minute en courant. J'arrivais même pas à être contant. Je m'arrêtais pas. Tout ce à quoi je pensais c'était courir !
C'est en de là que j'ai vu quelqu'un. Même suis j'avais les yeux tout mouillés, je me suis vite rendu compte que c'était un monsieur de l'armée de 1400. Il avait les vêtements bizarres qui ressemblent à ceux du monsieur de l'armée qui était venu avec une pied blessé dans le camps. Sans m'arrêter de courir, je me suis précipité vers lui en chouinant et pleurant et je me suis caché derrière lui, me tenant à son haut, la tête cachée dans son dos. Je me suis alors mis à pleurer encore plus fort.
J'avais eu tellement tellement peur. Mais au fond de moi, j'étais très rassuré que le monsieur soit là. Lui, il allait me protéger !!
Même si, bon, plus personne me courait après...
Mais ce jour-là, le vent soufflait tout doucement sur le campement au bord de l'oasis et la chaleur brûlait pas sur mes bras et les bras de maman non plus. C'est rigolo, on dirait que c'est selon comment elle, elle a chaud ou froid qu'elle croit que moi j'ai chaud ou froid. Alors qu'en général, moi j'ai ni chaud ni froid. Du coup, cette fois, je transpirais presque pas, alors j'avais mis mes vêtements de citadin. Je les avais presque pas mis de toute la saison chaude, pour pas trop les salir. Le haut il a les manches courtes et il est un peu trop grand pour moi. Du coup il flotte aux bras et m'arrive presque sous les fesses. J'aime beaucoup sa couleur. Les manches sont rouges et le reste est blanc. Le bas c'est un short long et large, et gris. Les vêtements de citadin sont fait avec un drôle de tissus, pas comme le notre. J'imagine mal un animal ou une plante le fabriquer... D'ailleurs, ils font bizarre avec mes sandales en osier et cuir de nomade.
J'avais décidé d'aller vers 1400, pour la voir de plus prêt. J'avais encore jamais été aussi proche, je m'arrêtais bien bien bien avant la jungle toute verte autour de la ville. Vu de là, les plantes ressemblent pas toutes à celle de notre côté de l'oasis. Nous on a beaucoup de palmiers et d'arbres qui font des fruits et pas très hauts, l'herbes est haute mais y en a pas partout et surtout juste au bord de l'eau, alors que là-bas, près de 1400, les arbres sont beaucoup plus haut et on dirait que l'herbe y'en a partout parterre.
J'observais tout cela de loin, au-dessus de l'eau, à plus de 1h de marche de toute cette verdoillure. J'étais assis à l'ombre d'un rocher et je buvais à ma gourde. La peau est recouverte d'un lainage multicolore fait par une vieille de la tribus pour son anniversaire. Ça pique un peu, mais au moins c'est jolie. Sauf que c'est ce moment qu'une lance s'est planté dans le sol juste à côté de moi. J'ai bondi sur mes pieds ! J'avais le cœur qui battait super fort ! J'avais très peur ! Je regardais derrière moi en plissant les yeux. Loin, debout sur une dune, quelqu'un s'apprêtait à jeter une autre lance. Sûrement un Adorateur du Scorpion.
Je me suis mis à courir aussi vite que je le pouvait vers la ville. J'étais très loin des arbres, mais moins loin que du camp. Et puis j'avais trop peur, j'arrivais pas bien à réfléchir. J'y voyais pas bien non plus et trébuchais des fois tellement j'avais des larmes dans les yeux. J'aime pas pleurer, je me sens comme un bébé ! Mais là, j'avais vraiment trop trop trop peur, vous comprenez ! Si il m'attrapait, j'allais passer une sale heure !
En y repensant, je pense que la personne avec ses lances me suivait plus depuis longtemps. Je devais sans doute courir depuis une demi heure sans m'arrêter de gémir et pleurer. J'avais trop peur pour regarder derrière moi. Finalement, mes vêtements étaient pleins de sueur... J'arrivais en haut d'une bute de terre sèche. La verdouillure s'était beaucoup rapprochée. Elle était même pas 1 minute en courant. J'arrivais même pas à être contant. Je m'arrêtais pas. Tout ce à quoi je pensais c'était courir !
C'est en de là que j'ai vu quelqu'un. Même suis j'avais les yeux tout mouillés, je me suis vite rendu compte que c'était un monsieur de l'armée de 1400. Il avait les vêtements bizarres qui ressemblent à ceux du monsieur de l'armée qui était venu avec une pied blessé dans le camps. Sans m'arrêter de courir, je me suis précipité vers lui en chouinant et pleurant et je me suis caché derrière lui, me tenant à son haut, la tête cachée dans son dos. Je me suis alors mis à pleurer encore plus fort.
J'avais eu tellement tellement peur. Mais au fond de moi, j'étais très rassuré que le monsieur soit là. Lui, il allait me protéger !!
Même si, bon, plus personne me courait après...
Dernière édition par Lawed Ieahalel le Mar 6 Sep - 14:24, édité 1 fois