Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    L'or bleu, ah non c'est l'or rouge

    Akmar Rezki
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    Du sable, du sable partout, même dans mes chaussures, je le sais, je le sens. Ce petit sacripant se faufile partout. J'aime bien le sable, mais pourquoi je suis là. Ah oui, je m'étais mis en tête d'affronter mon ennemi. Le soleil. Cruel, sans pitié. Il assèche ma gorge. Je cherche après ma gourde. Je sens qu'il ne reste pas grand chose. Je pose un regard sur l'horizon, encore du sable et un soleil si pâle qu'il ferait concurrence à mes cheveux. Je souris un peu. Bon je porte la gourde à mes lèvres. Rien, que dalle. Et mince alors, je me retourne, je ne vois pas la ville. Il me reste plus qu'une chose marche jusqu'au point d'eau. Mais je sens que j ne vais pas tenir des siècles.

    Plusieurs minutes plus tard, je sens que mes jambes sont lourdes, ma gorge me fait si mal que j'ai l'impression que j'ai mangé un cactus. C'est d'ailleurs une bonne source d'eau. Mais je n'en vois nulle part. Il faut vraiment que je continue, mais c'est de plus en plus dur. Ma vison se trouble un peu. Je me pince pour me réveiller, pour me remettre les idées en place. Je sais que je peux le faire. Je peux arriver au point d'eau. Courage, ce n'est qu'un bout du chemin. Je me sens si mal. Et cette ombre. C'est un cactus ? Le point d'eau ? Une personne. Qu'est que c'est ? J'en sais rien. J'avance, mes jambes ont du mal à vouloir me suivre. Je marche, mais chaque mouvement me fait mal. Mes muscles ne veulent pas m'obéir. Je me sens un peu tomber. Je voulais aider plus de gens. Pas mourir là. Dois-je faire confiance à cette ombre qui se distingue de plus en plus. C'est une silhouette, c'est une personne. Mais état-elle aussi dans le même cs que moi. En sentant la détresse de cette personne, je peux sentir mes muscles moins récalcitrants. Je dois y arriver. Aider cette personne. Coûte que coûte. C'est mon devoir en tant que guérisseur. Je dois y arriver...

    Bien entendu, mes forces me trahissent, je me sens mal. Si mal,mais je dois continuer, allez encore un peu. Mon corps se rapproche du sable. Si proche. Je peux voir clairement les grains. Je sen sur ma main, il est si chaud. Presque trop. Ça fait mal. J'ai soif, si soif... Aidez-moi... Je dois être au fond pour pensez ça.
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    Hafsa

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    Quand une lionne se fait envahir son espace vital... c'est pas bon. Pour la personne qui le fait.


    Enflures de citadins à la noix pourrie...

    La Lionne Rousse siffla de rage. Elle regardait la moto-lévitante-cassée-qui-gisait-sur-le-sable avec des yeux meurtriers et rangea son épée, remerciant mentalement son frère d'armes des modifications qu'il avait apportées à son épée. Depuis sa rencontre avec la connasse d'immondice de chose, le Bleuté avait permis à son épée d'être tranchante en toutes circonstances et de ne pas s'émousser et de pouvoir découper n'importe quel matériau en lambeaux, pour peu qu'elle y mette la force adéquate. Elle avait hurlé aux tympans de son frère d'armes quand ce dernier avait voulu que SON épée tranche au niveau atomique. Hors de question qu'elle s'abaisse à utiliser la technologie à ce point ! Une épée restait une épée, que diable ! Elle lui avait juste demandé de pousser les capacités de son épée jusqu'aux limites de l'impossible ( et les limites de son honneur en tant que nomade et en tant qu'Adoratrice du Scorpion ), et elle voyait, en regardant la moto-lévitante, à quel point elle avait bien fait.

    Un feulement sauvage sortit de sa poitrine et resta dans l'air désertique pendant bien dix longues minutes. Saleté de sédentaires à la noix, avec leur balles-métalliques-qui-font-saigner-le-monde ! Ça faisait un mal d'oryx ces machins, est-ce qu'ils s'en rendaient compte au moins ?! Tout à ses grognements, elle regarda le cadavre qu'elle avait torturé pendant bien une heure et demi et cracha dessus en l'agonisant d'injures. Crevard. Ça lui apprendra d'essayer de tourmenter sa soeur jumelle ET son petit frère ET le fils de Nahid. Sérieusement ! S'en prendre à un enfant de quatre ans, c'était quoi ce comportement de charognard ?! Même une hyène avait plus de respect dans la salive ! Elle s'éloigna de la scène, s'éloignant de quelques dunes en se tenant la hanche. Connards... Entre deux dunes, dans une zone relativement ombragement, elle tomba de côté suite à un faux-mouvement tout en poussant un grognement sauvage. Elle sortit sa gourde, nettoya la plaie, prit son épée pour l'ouvrir et pouvoir en sortir les... TROIS BALLES-MÉTALLIQUES-CHIANTES ?! ... Elle l'avait torturé qu'une heure et demie l'autre déchet qui avait fait ça ? Pour la peine, elle retournerait lui arracher ses entrailles avec son cervelet. Déchet. Ordure. Enflure. Connard. Imbécile de sédentaires à la con. Elle grognait sauvagement alors qu'elle désinfectait sa plaie avec une fiole d'alcool. Ah, une Lionne Rousse est une sauvage...

    Elle entendit quelqu'un arriver alors qu'elle recousait sa plaie conscieusement, sa rencontre avec Naëlle lui avait au moins appris à faire des points de suture potables quand il fallait en faire quatre maximum. Riez, riez, quand on vous ouvrira le bras de haut en bas alors qu'il a été préalablement cramé au second degré on en reparlera. Elle finissait tout juste ses points de suture quand l'autre quelqu'un qu'elle avait entendu arriver s'écraser sur elle. Poussant un hurlement sauvage, elle le dégagea d'un coup de pied ( qui était beaucoup plus doux que ce que la violence de son geste laisse paraître, c'est un peu le geste d'une soeur qui repousse gentimment son petit frère ) et ferma ses yeux. L'aiguille s'était presque renfoncée entièrement dans sa peau. Nerf sciatique ou pas ? Respirant profondément, elle pinca l'extrême bout de l'aiguille entre deux ongles et elle la tira, patiemment, jusqu'à arriver à l'enlever après une minute de patience. Elle posa une de ces accumulations de tissus que son frère d'armes lui avait donné ( des sparadraps ) ( en langage de citadins, fufu ) et le colla avec... le machin-truc-blanc-qui-colle-à-la-peau et prit sa gourde d'eau pour en renverser un peu sur les lèvres asséchées du... il avait les cheveux bleus ou elle rêvait... ? Ah, nom de dieu... Elle laissa tomber sa gourde ( qu'elle avait refermée ) à côté du visage de... Fils du Serpent ou Favori de la Gazelle ? Vu les cheveux bleus, c'est plutôt Favori de la Gazelle...

    - Bois ça, espèce de taré pas fichu de prévoir des rations d'eau suffisantes. Tu t'es lancé dans les tentatives de suicide ou tu t'es pris le soleil dans la gueule avant la Grand Sommeil ?

    Le tout d'une voix aussi sauvage que cynique et cassante. Incisive. Pas du tout agréable. Et tant mieux parce que la Lionne Rousse n'était pas agréable. Elle s'allongea dans le sable, sur le dos, tout en passant une main sous ses couches de tissus pour examiner la blessure de son ventre. Ah, le coup de couteau était peu profond mais elle avait manqué de peu de se faire ratatiner le plexus solaire et le sternum... Bande de connards... Elle émit aussi soudainement que brusquement et vivement un feulement ( qui ressemblait plus à un sifflement ) aussi carnassier que sauvage et menaçant. Elle ferma les yeux, jugulant la douleur qui fusait mais qui allait partir. Ce genre de douleur qui vous prend d'un coup mais qui part au bout de quelques dizaines de secondes. Ah qu'elles étaient chiantes ce genre de douleur...

    ... La Lionne Rousse n'est pas énervée, elle est toujours d'humeur sauvage voyez-vous...
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    Je n'ai pas peur, je ne vais pas mourir, j'ai encore un peu de temps avant que le désert me recouvre de son sable, si chaud, brûlant comme s'il marchait sur des braises. Il se sentait si faible. Mais aider était sa priorité. Encore et toujours. Mais au lieu de se retrouver seul dans cette étendue désertique. Il y avait cette silhouette. C'était une femme, je l'avais entendu dans sa voix. Les hommes pouvait avoir une voix aiguë, mais jamais comme ça. Puis il y avait des indices qui ne trompait pas. Je me faisais crier dessus. Ayant l'habitude, je suris à cette femme de caractère. Je la vois pas très bien. Je bois doucement, ça va un peu mieux.

    « Je ne sais pas si j'ai pris le soleil quand j'ai dormi. C'est une possibilité que je n'écarte pas. Par contre, je ne pense pas que vous soyez en meilleure forme que moi, le fou qui se jette à corps perdu dans cette étendue infinie de sable... »

    Je sentais du sang. À force d'en donner je reconnaissais l'odeur entre mille. La guérisseur avait du travail devant lui. S'aidant de mes connaissances, je me mords le doigts. La douleur n'est rien comparée à celle de cette femme. Je le sais. Il n'est pas rare de sentir mon sang quitter mon corps. Je laisse couler le sang sur la blessure que je retrouve assez vite. Je sais que je devrai déchirer une partie de ma tenue pour me faire un bandage de fortune. La blessure était nette, sûrement un coup d'une arme très tranchante. Le monde est cruel, je le sais bien. Même si elle me crie à nouveau dessus. Je ne m'en fais pas plus que ça.

    « Maintenant tout ira bien, merci pour votre eau. Je m'occupe de vous. »

    Ma voix est calme, le soleil tape sur ma tête, mais je suis tellement concentré dans ce ce que je fais que je ne sens même plus sa morsure qui aspire lentement mon énergie, comme une sangsue. Je mets de bandage de fortune sur la blessure. Mon sang allait l'aider. Mais la plaie doit être bien protégée. Je dois me débrouiller avec le peu moyen que j'ai et chaque goûte d'eau est précieuse. M'en donner est un peu fou. Mais je suis content qu'elle ai fait au fond. Ce besoin humain, j'avais beau être un favori de la gazelle, je n'étais pas invincible. Je suis même plutôt faible.
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    Hafsa

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    MAIS CASSES-TOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !


    Tu vas pas te mettre à faire ton citadin aussi ?!

    La Lionne Rousse arque un sourcil aussi malicieux que sarcastique et moqueur. Parce qu'il ose lui répondre l'ordure ? Elle émit un reniflement dédaigneux et éclata d'un rire aussi frais que sauvage à son insinuation. Et il osait insinuer qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme et, pire encore, qu'il allait mieux qu'elle ? Elle le prit sur le ton de la blague. C'en était pas une ? Ah bon, elle était pas du tout au courant... La Lionne Rousse préférerait le prendre sur ce ton comique, sinon elle allait le décapiter. Juste pour savoir si, même mort, il oserait dire que « elle n'est pas en meilleure forme que lui ». Elle était une Adoratrice du Scorpion. Faut pas déconner quand même, hein... Elle classa l'événement dans un coin de sa tête. Il s'était pris le soleil dans la tronche avant le Grand Sommeil, ses neurones étaient décadents, ça expliquait tout. Enfin... presque tout.

    - Je peux savoir pourquoi vous vous êtes teintés les cheveux en bleus ?

    Pour qu'un des siens tuent à vue une Gazelle en la prenant pour un citadin, sans doutes ? Ah, les Gazelles et leur pacifisme aussi naïf que déplacé... La Lionne savait qu'elle n'était pas la mieux placée pour parler de pacifisme mais tout de même, certaines Gazelles y allaient trop fort avec leur doctrine de dromadaires. Elle cligna des yeux quand elle sentit qu'il déversait de son sang sur sa plaie, à elle. Et sa plaie à elle était sur son ventre. Donc ce cramé des neurones se permettait de soulever ses couches de tissu sans sa sauvage permission ? Ah non, celle-là le Scorpion Rouge ne pouvait pas la prendre sur le ton de la blague. Elle lui flanqua beaucoup plus violemment son pied dans le ventre en l'envoyant péter plus loin dans un feulement sauvage et se mit aussitôt dans une position de défense en grognant, le défendant d'oser s'approcher plus près.

    - Va falloir hydrater tes neurones, l'ensoleillé du cerveau ! Le respect et l'espace vital, tu connais oui ou merde ? J'ai pas besoin de toi putain !, dit-elle dans un hurlement sauvage qui n'avait rien d'humain.

    Elle avait actuellement rien d'humain, elle ressemblait trait pour trait à une lionne qui défendait sa vie. Seuls les mots qu'elle avait prononcé étaient la preuve du semblant d'humanité qu'elle n'émettait même plus, son aura sauvage embrasait son corps et illuminait à des lieues à la ronde. Bon, il allait mieux, il la remerciait, blablabla, tout allait bie-... Pardon ? Qu'avait-il dit ?

    - QUOI ?! QU'EST-CE QUE TU NE COMPRENDS PAS DANS « J'ai pas besoin de toi » AU JUSTE ?! Sale Gazelle encornée du cervelet, va voir ailleurs si j'y suis pas !, hurla-t-elle sauvagement d'une voix inhumaine et suffisamment aigüe pour vriller les tympans de toute oreille censée.

    Le Scorpion Rouge avait une de ses mains dans son dos, sur la poignée de son épée... et cligne des yeux. Il était en train de lui bander la plaie. Pardon ? Bon, puisque les encornés du cervelet et les ensoleillés du cerveau ne savaient visiblement que se prendre un coup de pied de la Lionne signifiait « dégages », elle recula vivement et prestement, continuant de reculer jusqu'à ce qu'il arrête de vouloir aller vers elle. Quand il mima un pas dans sa direction, certainement pour finir de la bander, elle ricana. Sa main était nettement sur son épée et elle savait qu'elle n'hésiterait pas une seconde à dégainer s'il faisait un micro-pas vers elle.

    - Je te conseille d'essayer d'avancer. Et tout de suite., railla-t-elle d'un feulement aussi sauvage que ne l'était son regard flamboyant.

    ... La Lionne Rousse n'est pas énervée, elle est toujours d'humeur sauvage... Bon, là elle est... fortement irritée.
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    La première question tombait, ses cheveux, je pouffais doucement. J'ignore depuis quand j'ai cette teinte sur mon crâne au moins ça avait le mérite d'intriguer les personnes les plus sauvage. J'avais sûrement agis trop vite. Mon côté soigneur ne peut s'empêcher d'aider une personne, même si ce n'était pas toujours la bonne méthode. Elle me frappait, j'avais mal sur le coup, mais je ne suis pas du genre à abandonner une personne qui en a besoin. Cette personne faisait partie de cette catégorie qu'il ne pouvait pas passer à côté. Je soufflais doucement. Me faire insulte n'était pas une première. Je la regardais d'un air neutre. Elle se défendait comme un animal sauvage. Je ne pouvais pas lui en vouloir.

    « Gazelle encornée, voilà qui est original. »

    Je disais ça dans le plus grand des calmes. Des gens récalcitrants à son aide, il en avait vu d'autres. Ne pas s'énerver, ni entrer dans leur jeu était un point assez essentiel.

    « Je ne voulais que t'aider à soigner ta blessure. Bien sûr, j'aurai du demander ton avis. Pour ça, j'en suis navré. Mais mon esprit a fait que j'ai agis avant de me plier à ce qu'il faut faire pour que vous soyez plus coopérative. Je n'avancerai pas plus, même si j'ai envie de faire bien les choses. Il serait bien fou de poursuivre mon action un peu trop téméraire. Je voulais vous remercier pour votre aide à la pauvre personne que je suis. Je ne voulais pas froisser la grande guerrière que vous semblez être. »

    Dire que mon père, comme elle s'était battu, je détestais les conflits. C'est pour ça que je fuyais régulièrement l'endroit où j'étais. Je me mettais trop souvent en danger que le reste du camp n'avait rien remarqué. Ma faiblesse et es dons généreux avait fait de moi une personne assez précieuse, en dépit de ce que les autres nommait ma santé. Je reste là, pas inquiet pour un sou. Elle pourrait me blesser avec tellement de force que même mon aidant habituel aurait du mal à me récupérer. Il va encore me lancer une pique, mais j'ai pris l'habitude. Hilel restera Hilel. J'oublie sur le coup mon besoin d'eau qui ne fait qu'augmenter avec le temps, et ce soleil qui ne voulait qu'une seule chose, que je tombe. Il finira par m'avoir.Je ne suis pas un combattant.

    « Je ne partirai pas pour autant. Je suis désolé. »
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    Hafsa

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    ... Bon. Tu veux pas dégager ? Très bien.


    Et il ose ne pas répondre à elle, la Lionne Rousse ? Va chier, sale race d'encorné du cervelet.

    La Lionne garda sa main sur la garde son épée, les yeux rivés sur le Cyan. Alors là c'était la meilleure... Depuis quand on répondait à ses questions par un pouffement de rire ? Quel impoli des neurones ! Elle grogna et baissa légèrement son buste et ses appuis. Elle n'était ni dans une position offensive ou défensive mais elle montrait clairement qu'elle était prête et à se défendre et à attaquer. Il souffla à l'insulte du Scorpion Rouge et se permit même le luxe de rester calme et de faire preuve d'un peu de répartie. Une répartie de Gazelle mais une répartie tout même. La Lionne Rousse desserra très légèrement l'emprise de sa main sur la garde de son épée. Au moins il admettait qu'il aurait dû demander son avis. Il était navré ? La Lionne s'en fichait royalement. La suite, en revanche, lui fit aggripper son épée avec tant de sauvagerie que toute la violence de ses pensées se perçut dans son seul geste. Se... plier ? Pour qu'elle se montre plus... coopérative ? Elle émit un feulement sauvage et moqueur, qui aurait pu ressembler à un ricannement de lionne s'il n'avait pas été aussi cynique, aussi violent.

    - Bah bravo, les guérisseurs forcent leurs patients à accepter d'être guéris en les manipulant maintenant ? Dites donc, c'est du propre...

    Elle a interrompu l'autre encorné du cerveau ? Ah mais si seulement vous saviez à quel point elle ne se souciait même pas de ça... Et en plus, il se permettait le luxe de poursuivre comme si de rien n'était ? La Lionne Rousse fronça les sourcils et ses yeux se plissèrent lentement, très lentement. Il la remerciait pour son aide ? C'était quoi ? Entre nomades c'était plus qu'acquis, ce genre d'aide. Jamais on ne laisse quelqu'un mourir de soif dans le désert. On l'hydrate et, éventuellement, on le tue après. Ça c'est une manière de faire qui mérite au moins d'être correcte, selon les circonstances. Et il ne voulait pas froisser la grande guerrière qu'elle... semble... être ? La Lionne Rousse partit dans un grand rire, aussi frais que franc, aussi rafraîchissant que sauvage.

    - Et maintenant vous partez en flatteries pour m'amadouer, ô guérisseur mal éduqué que vous êtes ? C'est le bouquet d'oasis !

    Son hilarité ne s'arrêta qu'une dizaine de secondes plus tard. Elle ne fit pas une seule remarque sur « l'aide » qu'avait mentionnée la Gazelle, de soin point de vue elle ne l'avait pas aidé elle avait agi comme n'importe qui l'aurait fait dans ses bons jours. Et il ne partira pas pour autant ? Ben voyons. Elle le considéra d'un regard moqueur, arquant un sourcil aussi joueur que malicieux. Elle but une longue gorgée de sa gourde et la lui lança, sans rien dire, puis elle se mit à marcher. Ses mouvements étaient aussi efficaces, sauavges et silencieux qu'à l'habitude même si sa conscience sentait ô combien bien que son ventre avait besoin de repos. Et quitte à se reposer, autant aller à l'ombre sur les rives désertiques de l'Oasis. Et si l'autre ne la suivait pas, tant mieux, il lui devra une gourde à leur prochaine rencontre.

    Et pourquoi était-il désolé au juste ? Elle s'arrêta dans sa marche aussi vive que féline et émit un feulement aussi sauvage que contrarié. Il avait réussi à lui faire oublier qu'elle s'était agacée. Fort intelligent à sa manière, l'encorné du cerveau... Elle ôta enfin sa main de la garde de son épée pour la poser contre son ventre blessé et finir de nouer les bandages qu'il avait commencé à poser. Un grognement sourd monta de sa poitrine en guise d'avertissement. S'il s'avisait de l'approcher de trop près, elle le tuerait. Sans le moindre remord. Elle ne plaisantait jamais avec le respect de son espace vital, nom d'un scorpion mal luné. En soupirant, terminant de bander très sommairement ( et de manière efficace mais rudimentaire ) son ventre avec le bandage à sa disposition ( autant dire très peu ), elle se remit à marcher. Les rives désertiques. Elle allait se reposer, couper l'impudent qu'elle avait torturé puis tué en petits morceaux puis elle irait se trouver une grotte dans les dunes comme repaire et elle repartirait en quête d'abrutis de crétins avec qui s'amuser.

    Une lionne ne s'attarde jamais sur l'objet de son agacement. Jamais.
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    Akmar Rezki
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    Akmar ne disait rien, il avait affaire à des patients peu coopératifs dans sa vie de guérisseur. Il savait que la tempête qu'il avait déclenché malgré lui. Il ne pouvait pas la stopper, même s'il mettait toutes ses maigres forces. La dame avec les cheveux si rouge, que le sang qu'elle pouvait perdre pouvait être jaloux. Son reproche, il encaissait avec un sourire qui se voulait désolé. Il avait écouté son côté sauveur avant d'écouter sa conscience. Cette dernière hurlait trop pour qu'il y fasse attention. Il était sourd à ses protestation, si bien, qu'une personne lui remettant les pendules à l'heure était un peu comme s'il recevait une partie de la foudre qui était toujours lointaine et violente. Comme cette femme un peu. Elle avait de drôle d'expressions. Ce côté l'amusait un peu. Même s'il était la cible de ses moqueries, il s'en fichait.

    Alors qu'il recevait la gourde de la femme en plein estomac, elle avançait avec rapidité, ses pieds s'enfonçant dans le sable. Le guérisseur n'était pas vraiment capable de suivre ce rythme. Même s'il faisait tout pour. Il buvait très peu, comme si elle lui demanderait de passer à nouveau son eau. Juste assez pour avoir moins soif. Il voulait pas qu'elle meure, à part lui, il souhaitait voir moins de monde possible rejoindre les étoiles. Il ne se faisait pas d'illusions, il finirait par rejoindre son père. Il voyait de loin qu'elle semblait un peu s'occuper d'elle. Il ne pouvait pas faire plus que ça avec cette femme qui s'éloignait trop vite. Même en forçant, il n’arrivait pas à revenir à sa hauteur. Et il avait forcé, comme à son habitude, oubliait la douleur de sa situation. Il allait encore dormir sans qu'il s'appercoive. Akmar tombait simplement dans les pommes, comme son grand sommeil, il prenait ça pour une sieste, plus ou moins longue. Celle qui avait vu son monde changer sans qu'il puisse y faire quelque chose.

    Dans son silence, économisant ses forces qui partaient aussi vite que les grains de sable dès que le vent se levait, il pouvait avancer relativement vite, mais toujours lent face à la blessée qu'il était censé sauver. Il avait un faible sourire.

    « Sacré femme, je l'ai cherché... »

    Il parlait rarement à lui-même, s'occupant peu de sa personne. S'il avait fait, c'était pour se rassurer qu'au fond, il avait fait une bonne action. Certes inconsidérée. Il pouvait le sentir, ce sang qu'il avait donné l’affaiblissait . Il allait finir par s'endormir dans le sable. Ce qui n'était pas le bon plan.
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    Oh que tu me gaves, toi...


    Il n'y a que des cons dans ce désert...

    Elle avançait vite mais elle voyait bien, en jetant des coups d'oeil derrière lui, que cet encorné du cervelet était aussi un atrophié des oreilles ( ou des nerfs ou des yeux, voire même des quatre en même temps ). Enfin, peu importait, elle avait d'autres plans pour sa journée. D'abord, se reposer pour récupérer, ensuite, infliger le traitement mérité à l'autre fumier d'ordure, et après reprendre son train quotidien. La Lionne rousse n'a pas le temps de s'occuper de quelqu'un qui ne s'occupe pas de lui-même alors qu'une tonne de menace dangereuse rode autour de sa famille. Elle émet un grognement sourd en continu, pour avertir l'autre ensoleillé du cerveau de ne pas piétiner encore une seule fois son espace vital, avant de se retourner... pour voir qu'il avançait toujours vers elle. Il n'abandonnait donc jamais ? Ou alors il tenait vraiment à devenir un ensoleillé du cerveau. Ah, vraiment, c'est du beau... pire que les trois autres crétins réunis, pour le coup... Encore que. Est-ce que cet encorné du cervelet faisait le poids face à la crétinerie de Matt ?La Lionne rousse avait un doute là-dessus. Et en plus, le voilà qui interrompait ses pensées pour la deuxième fois... Son grognement monta d'un cran.

    - Sacré femme, je l'ai cherché...

    Et tu ne sais pas à quel point tu le cherches encore, bougre d'abruti numéro un ! fut la pensée qui fusa dans l'esprit du Scorpion Rouge, raison de sa brusque volte-face et de son regard noir lancé à... attendez, il s'apprêtait à s'évanouir avant qu'elle ne l'engueule ? Son premier avertissement ne lui avait pas suffi ? ... Bougre d'abruti doublement ensoleillé numéro un, oui. Ça faisait « B.A.D.E » en gardant les initiales. Matt lui avait expliqué que le mot « bad » dans elle-ne-savait-plus-quelle-langue-citadine signifiait « mauvais ». Ah bah l'ensoleillé atteignait le pompom dites donc... En poussant un sifflement sauvage, elle fit marche arrière, prit la main de l'encorné du cervelet et le tira à bout de bras. Ce n'était vraiment pas le moment de s'évanouir, en plus le soleil commençait à s'approcher de son zénith. Mais quelle idée de ne pas avoir une gourde remplie dans un désert ! À ce train-là, c'était du suicide ! Bougre d'abruti doublement ensoleillé numéro un lui convenait parfaitement bien, tiens. D'une voix sauvage, semblable au feulement d'un prédateur aussi indomptable qu'agacé et exaspéré, elle lança :

    - Si je t'ai donné ma gourde ce n'est pas pour qu'elle décore inutilement tes sacs ou tes vêtements ! Bois espèce d'ensoleillé des neurones ! Et si tu tiens tant à te suicider, demandes-moi directement au lieu de dessécher ton cerveau !

    Elle n'avait pas du tout sa place dans son rôle de donneuse de leçon, ni dans celui de protectrice d'un inconnu... et c'est précisément ça qui l'agaçait bon sang ! D'un autre côté, il était impensable qu'elle laisse un nomade mourir de soif dans un désert bon sang !. À force de vouloir se rapprocher des citadins, les Gazelles étaient-elles devenues aussi paresseux que ces sédentaires à la noix ? Ha ! Un nomade restait un nomade, peut-être que c'était seulement ce bougre d'abruti doublement ensoleillé numéro un qui ne savait simplement pas se tenir dans un désert. Ah, vraiment... Imbécile... Elle marcha rapidement, le traînant plus dans le sable qu'autre chose, en se dirigeant droit vers les rives désertiques de l'oasis. Elle savait qu'avec sa charge elle en aurait encore pour un quart d'heure.

    ... Pourquoi faisait-elle ça, déjà ?
    Ah... en plus elle avait piétiné son espace vital alors que...

    Oh, il avait qu'à se tenir comme quelqu'un qui n'a pas besoin d'aide. Point barre. De nouveau, un sifflement sauvage sortit de ses lèvres et elle s'arrêta en lâchant l'encorné du cervelet. Raaah... Hein ? Le Scorpion Rouge ? S'excuser ? De quoi ? Jamais. Elle continua d'avancer, seule.


    Une lionne n'abandonne pas ses semblables à la mort... même si son agacement est plus que visible.
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    Le jeune homme pouvait toujours voir cette femme, elle marchait si furieusement qu'il venait à se demander comment elle pourrait agir sur des surfaces moins tendre que le sable dans lequel ses pieds s'enfonçaient à un rythme qu'il avait bien du mal à suivre. Et ce malgré ces efforts et ils étaient nombreux. Alors qu'il avançait à son rythme, gardant ses force en se murant dans un silence, la dame se mettait à crier sur sa stupidité, sur le fait qu'il devait boire. Pas se servir de la gourde comme on se servait d'un décor. Toujours aussi violente. Elle lui donnait des surnoms qui ne le blessait pas plus que ça. Il avait entendu pire que ça. Il pouffait doucement. Il était donc un ensoleillé des neurones.

    « Je ne tiens pas à chercher la mort, elle viendra me trouver quand sera mon heure. Si c'est a fil de ta lame, c'est que je l'aurai cherché, je vais boire, mademoiselle. Si tel est ton désir. »

    C'était ce que faisait Akmar après avoir été reposé sur le sol. Le guérisseur n'était pas bien lourd, ses muscles presque inexistant y état pour beaucoup. Il avait un sourire contrarié. Il ne souhaitait pas vraiment mourir. Il ne pouvait pas laisser ces personnes qui avait encore besoin de lui. Ces gens qui avait encore besoin de sa présence. Il marchait, il n'aimait ps être sous le soleil comme ça. Il devait vraiment privilégier le soir, ce genre de balade seraient sûrement moins dangereuses. Marcher comportait toujours un risque pour tout le monde. Il n'attendait pas grand chose de la femme, surtout qu'elle criait sur lui plus que de raison. Sauf qu'il était assez têtu l'air de rien. S'oublier était normal pour lui. Qu'on s'occupe de lui était étrange pour lui. Il ne pouvait pas refuser cette main qu'on lui tendait. Ça serait fermer une porte qu'il avait lui-même ouverte. Toutes les personnes qui comme lui aider les autres avaient le mérite d'être connues. Même cette femme tempétueuse. Mais il gardait ça pour lui. Il était sûr qu'elle n'aimerait pas ses pensées. Seules ses pensées lui donnait le courage de continuer sa route. Si elle était blessée, il ne donnait pas cher de sa victime. Sûrement loin d'ici, se vidant de son sang. Un frisson d'horreur parcourait sa colonne vertébrale. Depuis la mort de son père, il avait vu des personne perdre la vie sans que son aie soit utile pour son plus grand malheur. Il voulait en voir le moins possible. Cette femme devait survivre.
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    Tant qu'à faire exprès d'être con, viens pas faire chier les autres. Bougre d'abruti doublement ensoleillé...


    Imbécile...

    La Lionne Rousse continuait seule, hein ? Que dalle, elle s'était arrêtée en se tournant de profil vers l'encorné du cervelet. Il avait pouffé à son feulement, preuve qu'il avait encore la présence d'esprit de ne pas avoir peur comme un stupide moustique qui va mourir écrasé par deux mains. C'était un bon signe, déjà, cet homme était bien un nomade. Un bougre d'idiot doublement ensoleillé mais un nomade tout de même. Et c'est uniquement eu égard à cette pensée que la Lionne Rousse s'arrêta quelques mètres plus loin. Elle avait beau être blessée, elle se savait capable de courir et crapahuter dans le désert au rythme soutenu des Scorpions pendant encore plusieurs heures. Une de ses forces était son endurance, après tout, qu'elle soit blessée ou non. Et l'autre encorné du cervelet avait dit qu'il allait boire alors pourquoi la gourde de la Lionne faisait toujours de décoration, hein ? Abruti des palmiers. Le Scorpion Rouge restait toujours aussi sauvage, que ce soit dans son expression que dans son langage du corps et son aura, mais son immobilité soudaine la faisait passer du rang de sauvage à celui de sauvagement mortelle.

    Le regard que lui lançait l'encorné du cervelet ne lui plaisait pas. Mais alors pas du tout. Un sifflement sauvage, bref et ténu, passa fugacement la barrière de ses lèvres. Vu ce qu'elle dégageait, on aurait juré que c'était un soupir. ... à l'échelle de la Lionne Rousse, bien évidemment, mais un soupir tout de même. Elle passa une main dans sa chevelure rousse, rabattue sur le côté gauche de son visage, et fixa l'encorné du cervelet de son oeil droit. Qu'il arrête de la regarder ainsi avant qu'elle ne le décapite sans avoir senti son épée le décapiter. Il n'y avait rien de pire que de tuer quelqu'un sans sang-froid.

    - Comment tu t'appelles... ?

    Hein, la Lionne devenait polie ? Simple échange de bons procédés, il avait eu la courtoisie de l'appeler "demoiselle", après tout. Ç'aurait été un citadin, le Scorpion Rouge aurait pris ça comme une demande de mise à mort imminente, mais vu que l'encorné du cervelet est un nomade cela changeait quelques petites données. Arquant un sourcil comme si elle envoyait une menace de mort, elle désigna d'un petit signe de tête, tellement calme qu'il en devenait dangereux, la gourde que l'encorné du cervelet avait rangé. Et le message de son regard "bois", avait intérêt à être écouté cette fois. Sinon, nomade ou pas, elle le tuait. Sa propre blessure ? La Lionne Rousse s'en fichait pour deux raisons ; de une, elle ne lui faisait pas mal, de deux, elle était désaltérée. Et ne pas avoir soif dans un désert aide le corps à guérir. Hmpf. C'était la base de la base, que Matt avait réussi à lui faire comprendre après avoir abandonné toutes les explications scientitrucs. Quand il expliquait avec des mots simples, son frère d'armes était assez doué en fait. Sauf que vu les mots simples et lui ne s'entendaient pas du tout... Un sourire doux étira ses lèvres à cette pensée, sourire qui devint bien vite sauvagement carnassier lorsque son regard rencontra l'encorné du cervelet.

    Bon, tu bois ou tu meurs ?
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    Il passait un moment pas toujours agréable, mais il continuais à aider une personne, quand bien même cette dernière n'était pas commode. Mais il ne reculait pas. Akmar avait peur de mourir, comme tout être humain. Mais il était assez borné pour rester dans les traces de la demoiselle aussi dangereuse que le feu. Dont les cheveux semblait dansez comme les flammes. Le vent s'amusant à créer une similitude.Elle lui demandait son prénom. Il avait un petit sourire.

    « Akmar Ihsan Rezki, pour vous servir mademoiselle. Et vous pourrais-je avoir votre nom ou flamme sauvage vous conviendrait-il ? »

    Il savait que la provoquer, même avec gentillesse n'était pas un bon plan. Mais il trouvait que cette image lui collait bien. Comme une flamme, elle semblait pouvoir tout détruire, mais elle pouvait être stoppée comme le prouvait sa blessure. Comme le feu pouvait s'éteindre avec les courants d'airs par instants violents. Akmar était un homme poli, malgré ces mots pas toujours très justes avec cette jeune femme. Il avait l'impression que peut importe ce qu'il pouvait raconter. Il n'aurait pas l'approbation de cette femme. Donc il laissait sa langue être plus acérée. Comme répondre d'une façon plus violente. Mais il restait assez doux, son expression calme donnait ses mots une certaine neutralité. Il avait bu et il buvait à nouveau pour lui montrer sa bonne volonté. Assez peu, le guérisseur, têtu comme un chameau qui ne voulait plus avancer, il gardait de l'eau pour elle. Même si au fond de lui, il savait qu'elle n'accepterait pas son geste généreux. Un être insensible à sa bonté. Il en avait vu, il était souvent limité, et devait trouver leur faiblesse, généralement c'était une chose qu'il montrait sans s'en rendre compte. Avec la dame ce n'était pas simple. Peut-être qu'il était plus fatigué qu'il pensait. Les gens fort comme elle avait une faiblesse qu'il voulait tant caché. C'était régulièrement un manque de force qu'on remplaçait par une volonté de fer. Sauf qu'en voyant ses gestes, il pouvait dire aisément qu'elle n'était pas faible. Ses blessures la retentissant un peu. Mais il pariait qu'elle retournerait dans un de ses conflits. Comme il pouvait les haïr. À chercher ainsi le conflit, il finit toujours par arriver. C'est triste, ça l'ennuie fortement. Raisonner une combattante serait comme stopper l'image qu'il eu de son père. Fierté.

    « Je viendrai à plaindre l'adversaire qui vous a blessé. Je ne donne pas cher de sa peau. »
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    Pas mal, pas mal... Essaies de rugir plus fort, pour voir ?


    Tu sors les griffes que maintenant ? Too late, honey.

    La Lionne Rousse éclata d'un rire sauvage, quoique rafraîchissant, à la réponse de l'encorné du cervelet. Il montrait les crocs maintenant ? Pourquoi pas. Son hilarité dura quelques douze secondes avant de se calmer. Ah, décidément, la politesse et la courtoisie étaient des armes acérées quand elles étaient correctement maniées. Son timing était loin d'être parfait, cela dit. Un sourire amusé et sauvage resta fiché sur ses lèvres après que son rire se soit calmé. Bah voilà, il savait être intéressant quand il s'y mettait... Assistait-elle à la naissance d'un crétin numéro quatre ? Elle espérait de tout coeur que ce ne soit pas le cas. Elle avait bien assez à faire avec les trois crétins pas foutus de se parler sans essayer de se tuer alors gérer un quatrième qui semblait axé sur le suicide par dessèchement, c'était non merci pour le Scorpion Rouge.

    - Pourquoi pas ? Même si cela donnerait un surnom bien long... Je suis Atica, ce qui convient tout autant, ne croyez-vous pas ?

    Atica signifie rouge, un rouge sanguin indépendant et rebelle. La Lionne Rousse estimait qu'une flamme sauvage et la signification de Atica se rejoignait. Enfin, à lui d'en juger, s'il voulait s'amuser à gaspiller sa salive pour l'appeler "flamme sauvage", libre à lui. Elle reprit la marche une fois s'être assurée qu'il avait bu deux fois, peu mais au moins il avait bu, tout en s'exhortant de le balancer dans l'oasis quand ils seront arrivés là-bas. Elle allait lui faire subir le désaltérant mortel, que ça lui repasse l'envie d'essayer de mourir d'une telle manière. Quel bougre d'abruti doublement ensoleillé numéro un, celui-là... le Scorpion Rouge n'arrivait toujours pas à croire qu'un tel degré d'inconscience existait chez les nomades. Manquer d'eau. Manquer d'eau ! Ce n'était pas possible, même le plus crétin des Adorateurs, et seul le Scorpion Blanc savait à quel point son Clan abritait un ramassis de crétins ( dangereusement mortels, certes, mais des crétins tout de même ), ne se déplacerait sans une gourde remplie ! Quand l'encorné du cervelet - rien à faire, Ihsan ne passait pas et Akmar encore moins - lui parla de nouveau, le Scorpion Rouge eut un reniflement dédaigneux suivi d'une expiration nasale semblable à un grognement sourd aussi amusé qu'excédé.

    - Tu gaspilles ton énergie en flatteries inutiles, Ihsan. Il est déjà mort.

    Cette simple phrase fit s'embraser son aura sauvage et elle émit brusquement un sifflement sauvage. Cet enfoiré d'ordure était mort bien trop rapidement bon sang ! Et il avait eu le culot de lui flanquer trois abrutis de machins métalliques sur une seule plaie ! Est-ce que les citadins avaient conscience d'à quel point ce machin faisait brûler l'intérieur de douleur ? Bande de décérébrés du zénith ! Son regard s'alluma d'une lueur aussi mauvaise que furieuse et son sourire disparut. Lui, elle allait définitivement repasser voir son cadavre pour le déplacer et donner ses entrailles en pâture aux hyènes. Même si ce serait insulter les hyènes, c'est le meilleur usage qu'elle pouvait faire d'une telle ordure. Elle feula, plus à elle-même qu'autre chose.

    - Cette ordure de sous-déchet ne mérite même pas le statut d'adversaire ! Quand on est pas foutu de se battre avec son corps on fait pas chier ceux qui dorment, merde !

    Le charognard de sous-déchet avait en plus essayé d'attaquer le fils de Nahid... quand ce dernier dormait bordel ! Et sa jumelle était à moitié éveillée par son arrivée d'éléphant tandis que son petit frère, qui servait de coussin, au petit, n'avait pu que le repousser sauvagement en essayant de ne pas réveiller le petit... et le charognard l'a fait en lui tailladant la cuisse ! Non mais depuis quand on venait attaquer des gens en perturbant leur sommeil ? Des enfants de quatre ans qui plus ? La famille de la Lionne Rousse qui plus est ?! Elle aurait dû le torturer plus longtemps. À nouveau agacée, elle émit un long grognement de contrariété et reprit la marche, son expression taillée dans un calme absolu un peu trop calme pour l'être vraiment.

    Garder son sang-froid.
    Ne passer laisser un sous-déchet l'énerver à ce point.

    Garder son sang-froid.
    Elle s'adonna à un long exercice de respiration, marchant volontairement au rythme d'Ihsan ( elle calquait ses pas sur les siens ).

    Si elle croisait un citadin, là maintenant, elle se ficherait de savoir qui c'était et le tuerait sans plus de forme de procès.
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    Un rire ? Qu'avait-il fait pour obtenir un rire de la part de cette femme. Il se grattait doucement le menton. Il ne savait pas ce qui s'était produit, il préférait les rires aux pleurs. Akmar n'espérait ps autant de ces mots qu'il avait tenté de choisir. À croire qu'il s'était trompé. Va savoir. Quand il serait rentré, il pourrait à l'aise réfléchir. Ses erreurs, normalement, il faisait tout pour les corriger. Il était certes têtu, mais un homme qui pouvait apprendre de ses failles et elles étaient nombreuses. Il avait ainsi un nom. Atica, ça lui allait bien, il claquait comme un fouet dans l'air. Il pouvait presque sentir la morsure de cet instrument blessant.

    Il retenait son souffle, mort, il sentait son cœur se serrer à ces mots. La mort, il avait beau la cotoyer régulièrement, ça faisait toujours mal de voir une vie se perdre, rejoindre les étoiles. Il voyait les choses comme ça, ça le permettait de voir la fin comme quelque chose de joli, triste, mais joli. Rejoindre les étoiles. Il n'était pas idiot. Il savait ce qu'il en était en réalité, il a préféré l'écarter de son esprit positif. Elle s’énervait pour une personne partie. Comme si le tuer n'avait pas été suffisant. Tellement de violence. Akmar ne pouvait pas le comprendre. Il ne voulait pas l'accepter. Il restait calme. Se laisser influencer par Atica n'était pas quelque chose qui irait avec sa philosophie.

    « Je vois, les faibles ont des armes aussi fourbes que grande que sont leur faiblesse. À défaut de faire travailler leurs muscles et leur colère. Ils prennent les gens à défaut. C'est de la patience et surtout une façon de tourner de gagner. Seul le résultat compte pour ces gens.L'honneur est secondaire. Une mort est toujours quelque chose de grave. On devrait pas la glorifier ainsi. Il y a souvent des gens qui en souffre. D'une façon imprévue, cette perte vous touche. Mais je parle sûrement trop pour un ensoleillé du cerveau. Je m'excuse Atica, ce nom vous va bien d'ailleurs. »

    Akmar dépassait les limites en exposant sa façon de penser. Il n'aimait pas les conflits. Il ne pouvait pas le stopper. Même s'il avait autant de force qu'une montagne de sable, il ne pourrait stopper les gens qui se disputait pour des choses souvent futile, tel qu'un lieu ou une fierté mal placée. Il prônait la communication dans un monde de sourd, sourd aux différences qui rendent ce monde si beau, si magnifique.
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    Essaies de rugir tout court, pour voir ?


    Apaisée... Apai-apai-apaiséééééée...

    La Lionne Rousse fulminait mais ses respirations lui donnaient au moins le change de garder son sang-froid. Son calme, d'abord de façade, revint lentement et elle ne laissa même pas le droit à la tirade de l'encorné du cervelet de venir la tourmenter ou détourner son calme. Inspirant profondément, après bien des minutes silencieuses, elle vit l'oasis au loin. Impossible de se tromper ou d'être victime de mirages, les brises qui venaient de l'oasis étaient uniques et elle avait appris à les reconnaître les yeux fermés et la peau entièrement recouverte. Son nez suffisait, sa langue venait confirmer. Ils en avaient pour cinq minutes de marche. Toujours aussi sauvage, son calme bien ancré n'empêcha pas un sourcil exaspéré de s'arquer sur son visage.

    - Ça va les préjugés ou t'as besoin que je ramène les stéréotypes pour t'aider ? Ne sois pas si prompt à juger.

    Sa voix, toujours aussi sauvage, était devenue beaucoup plus claire et limpide, beaucoup plus posée aussi. Elle parvenait de mieux en mieux à maîtriser sa colère... mais pas son exaspération. C'était quoi cette tirade, au juste ? À défaut de faire travailler leurs muscles ? La Lionne Rousse ne pouvait rivaliser, musculairement, avec aucun des sédentaires qu'elle avait tué. Croire qu'il n'y avait que le domaine physique et matériel dans un combat, voilà quelque chose qui la foutait en rogne. Elle savait bien que l'encorné du cervelet cherchait à la provoquer pour la mettre face à ce qu'il estimait être une erreur, la Lionne Rousse ne prêta pas attention à sa tirade. Impossible qu'elle arrive à parler avec un pacifiste convaincu que la violence servait à rien. Impossible qu'elle lui dise "va-t-en arrêter de te fourrer le nez dans les blessures qui te concernent pas, après tu reviendras me faire la morale" parce qu'il trouverait toujours à lui répliquer que c'était pas de la violence et seulement de l'entraide. C'est ça qu'elle détestait chez les Gazelles. Et on disait que les Adorateurs étaient fermés d'esprit, hein ? Son cul, oui. Si il y avait des nomades ouverts d'esprits, culturellement et la plupart du temps, c'était les Fils du Serpent.

    Quant à dire que la perte de l'autre sous-déchet la touchait, il ne saurait avoir plus tort. Inutile de rectifier le tir, cela donnerait lieu à une conversation de chiens de faïence et elle n'avait absolument pas les nerfs pour ça. Bougre d'abruti doublement ensoleillé numéro un... doublement ensoleillé et triplement pas gonflé pour un un grain d'sable, oui. Enfin, au moins il avait le mérite d'ouvrir une discussion au risque de tomber sur une chaîne de montagne au lieu de fuir une conversation qui, du point de vue du Scorpion Rouge, promettait d'être aussi enrichissante que difficile à supporter pour leurs nerfs. Pourquoi difficile pour leurs nerfs ? Parce que leur façon de pensée, en plus d'être radicalement différente, souffrait d'un problème majeur. Ils ne se connaissaient pas et, par conséquent, ne pouvaient absolument pas se comprendre.

    - Merci, je trouve qu'il me va bien aussi. Premier point commun, assez inattendu d'ailleurs.

    Elle regarda la blancheur de la peau de l'encorné du cervelet... mais ça ne marchait pas. Sa peau était blanche et pâle alors que celle du Scorpion Rouge était d'un blanc cadavérique - alors qu'elle se porte à merveille, sa peau était juste ainsi depuis sa naissance. Maintenant qu'elle avait pété sa colère, elle se sentait beaucoup mieux. Elle respira profondément un bon coup et, tout en marchant de son rythme lent, elle reprit la parole.

    - Et tu te trompes. Les armes, les muscles, la colère, tout ça n'est ni une force ni une faiblesse. Une force peut devenir ta pire faiblesse, et inversement, selon ton combat, qui tu combats, ce qui t'entoure, ton état du moment, ton humeur du moment et bien d'autres facteurs. La seule faiblesse c'est de ne pas progresser quand on en a les moyens... et de commettre les mêmes erreurs. Quand on ne sait pas et qu'on ne connaît pas son prochain, on provoque pas p'tit coeur.

    À moins d'être sûr d'avoir raison, auquel cas on assume les conséquences si on se rend compte qu'on a tort. Aaaah... voir qu'elle pouvait discuter avec une Gazelle sans la tabasser à mort lui faisait penser aux trois crétins en tête de la liste des crétins. Incapables qu'ils étaient, ces trois-là... Elle fit craquer ses épaules tout en faisant jouer ses omoplates et en s'étirant le dos. Son aura était toujours sauvage, chacun de ses gestes ou de ses expressions également, mais sa voix s'était adoucie. Il y a quelques années, elle se serait énervée d'office. Aujourd'hui... elle avait rencontré des personnes à qui elle devait beaucoup pour sa maîtrise d'elle-même. Et quelques unes de ses idéologies avaient été nuancées. Même si les charognards comme celui qu'elle a tué tantôt méritaient d'être torturé plus de deux heures, ça y a pas à parcheminer dessus.

    - Et ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Tuer est grave. De là à dire que la mort est grave... dans certains cas ce serait insulter la mémoire de ceux qui sont morts en paix. Sur ce point-là, j't'avoue que le soleil doit trop te taper sur la tête, Ihsan.

    L'oasis n'était plus qu'à quelques minutes de marche, elle le voyait se rapprocher. Et il n'était plus sur la ligne d'horizon. L'air saturé d'humidité, enfin une odeur d'humidité assez subtile qu'elle avait appris à détecter, en était la preuve ultime. Elle continua sa série de respirations profondes. Inutile de s'énerver soudainement alors qu'elle avait réussi à se calmer... même si ce n'étaient pas les motifs qui manquaient.

    Une lionne qui aime la communication est une lionne en train de se calmer... et qui n'en est que plus dangereuse qu'énervée.
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    Le jugement est quelque chose qu'il ne pouvait nier, accepter les gens et vouloir la paix lui donnait des avis assez négatifs sur ces conflits. Bien étendu, il était le premier à reconnaître ses tords. C'était ça être adulte. Akmar n'avait pas été gamin longtemps, le monde et surtout son envie de soigner les gens avait fini par le grandir d'une façon inattendue. Il n'avait pas besoin de son aide pour voir le combat comme une chose futile. Il haussait les épaules. Il n'avait pas grand chose à ajouter.

    C'est un peu près qu'elle laissait la passion du combat l'emporter et tentait de corrompre le jugement assez pacifiste du favori de gazelle. Elle confirmait ce qu'il pensait sur certains points. Une force est parfois une faiblesse mise en avant. Une façon pour la personne pour la personne de demander de l'aide. Mais peu de gens comprenait cette façon de faire. Il souriait, au fond d'elle, la demoiselle le comprenait un peu. Ils avaient des pensées différentes. Et il aimait cette chance d'avoir un autre point de vue. Débattre et parler, il le faisait régulièrement. Il confrontait ses idées parfois trop tranchées. Changer était quelque chose de normal. Mais si au fond, il resterai un guérisseur qui en faisait de trop. Il pouffait, cette façon de penser que la mort pouvait être quelque chose de positif, il pouvait comprendre. Mais il n'aimait pas ce genre de penser. Il lâchait un soupir.

    « Peut-être bien, Atica, peut-être bien. Mais mourir pour un conflit ce n'est pas mourir en paix. Partir par ce qu'on est fatigué ou trop malade, c'est quelque qui est normal, même si j'aime pas ça. Je ne souhaite pas remettre en cause ces choses, ce n'est pas mon but. Comme si je pouvais faire quelque chose, ça serait vraiment un signe que j'ai trop passé de temps sous le soleil et que mon cerveau a fondu à force. Si j'avais ce vain espoir. »

    Akmar ne connaissait pas grand chose de l'humour, il n'était pas un rigolo, loin delà. Sa façon assez calme de voir les choses ne lui permettait ps de se moquer d'une situation ou une autre. Il blessait, sans faire exprès, les gens. Le rire par le ridicule lui passait au-dessus de la tête. Il utilisait les mots d'une façon qui lui paraissait correcte. Paraître, c'était bien le verbe. Il n'était pas infaillible. Son besoin d'aider autrui le menait à créer parfois des blessures. Mentale ou physique, plus la première que la deuxième.
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    Wow. T'es con.


    Mais qu'est-ce qu'il est con...

    La réponse de l'encorné du cervelet ne se fit pas attendre et le Scorpion Rouge crut l'espace d'un instant, techniquement ( techniquement, bien évidemment ) toute sa prise de parole, mais réussit à garder son calme et son sang-froid. Enfin... c'était quoi cette façon de penser ? Jamais le Scorpion Rouge n'aurait pu croire qu'on puisse être fermé d'esprit à ce point. Mourir pour un conflit, ce n'était pas mourir en paix ? Des clous, oui. Nahid était mort pour ce qu'il croyait juste et, même si sa mort est tragique, sa mort restait une belle mort. Il a pu accomplir ce qu'il voulait. Mourir de vieillesse avec un sentiment d'inachevé, il n'y avait rien de pire que ça. Ce n'est pas pour rien si le Scorpion Rouge tuait systématiquement ses proies et que, celles qu'il ne tuait pas, il leur faisait regretter d'être né en les torturant. Le Scorpion Rouge n'était pas idiot, certainement pas abruti, s'il procédait ainsi c'est qu'il y avait bien une raison. Que quelqu'un vienne lui dire qu'il préférait éviter de donner la mort, soit. Sa culture était en contradiction totale avec ce genre de pensée mais il n'empêche que ça restait compréhensible pour la Sanguine. Mais là... Ce n'était même pas de la fermeture d'esprit, c'était de la naïveté pure et dure, ce genre de naïveté que la Sanguine ne supportait pas d'ailleurs.

    Un léger rire la prit, rire qui ressemblait dans les faits à un grognement moqueur, mais elle ne répondit pas à l'encorné du cervelet. Vu comment il était campé sur ses préjugés ce n'était même pas la peine d'essayer de lui parler. Enfin, puisqu'il essayait de verser dans l'ironie... là, c'était un terrain totalement connu de la Rousse qu'elle n'allait pas manquer de lui renvoyer.

    - Ton cerveau a déjà fondu, le feu des jugements intempestifs n'est pas sous-estimer. Et ce feu semble bien brûler de ton côté, il aime bien les gens butés et naïfs comme toi.

    ... Okay, elle maîtrisait beaucoup mieux l'ironie que le sarcasme mais c'était gentil, là... Elle avait dit ça d'une voix certes sauvage mais adoucie, non pas moqueuse mais malicieuse et taquine. Quoi, elle était cruelle ? Ah bah il cherchait la merde, le bougre d'abruti doublement ensoleillé numéro un, fallait bien qu'il apprît à gérer son fumier hein. Enfin, il avait au moins le mérite de reconnaître que son avis était subjectif et que c'était lui qui n'aimait pas ça. Encore heureux sinon la Sanguine l'aurait éventré, avec un sang-froid et une plénitude ayant atteint des sommets remarquables à la clef. Ils sillonaient à présent à travers la végétation abondante qui entourait l'oasis. Plus que deux ou trois minutes de marche, la Sanguine ayant pris le soin de prendre le chemin le plus direct vers l'eau. Sifflant une musique ancestrale qu'une Sage lui avait apprise, elle s'abandonna au presque-silence des lieux et aux légères brises et provoquées et venant de l'oasis. Elle arrêta son sifflement avant d'avoir atteint la deuxième partie de la chanson et, sans préavis, elle poussa l'encorné du cervelet dans l'eau avec un sourire aussi carnassier que moqueur.

    - Alors, ça t'a rafraîchi les idées, ô immaculé préjugé ?

    Comme quoi, la Lionne Rousse est parfois pleine d'idées pour ne pas étrangler quelqu'un...
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    Avoir des avis tranchés, c'est risquer de froisser autrui. Akmar plus qu'un autre pouvait remettre certaines de ses pensées en question. Il n'empêchait que ces conflits le laisse un goût amer dans la bouche. C'est presque sans attendre qu'elle lui dit qu'il a le cerveau fondu. Chauffé par le soleil tant de fois qu'il se laissait avec ses jugements hâtifs. Vu ce qu'elle avait dit. Il faisait la grimace. Il la regardait, elle était sérieuse en disant ces choses. Il se grattait le menton. Il haussait les épaules. Il n'allait pas s'énerver pour ces erreurs. Si le feu aimait les gens comme lui, il se tiendrait autant à distance que possible.

    « Naïf ? C'est donc ce que je semble être. »

    Parce qu'il adoptait une position plus romancée, plus belle de la cruauté de ce monde. Il savait à quel point le monde pouvait être sans pitié. Mais il gardait cette innocence pour garder son sourire. Il pouffait doucement. Alors qu'il était plongé dans ses pensées, il sentait de l'eau sur lui. Elle l'avait poussé ? Il se retournait vers la femme qui en profitait pour rajouter une couche à ses mots.

    « La seule façon de savoir cela, il faudrait confronter à nouveau nos pensées. Pas pressé de parler à nouveau de la mort. Il y a plus glorieux comme sujet. Je ne suis pas si rempli de préjugés, et mon avis peut changer. Ce sont les événements qui pourront me changer d'avis sur certaines positions que je semble camper à vos yeux. Buvez avant que mon cerveau fondu contamine cette eau. »

    Quelque chose qui fondait, c'était un liquide, et l'eau pouvait tellement changer par divers liquides. Il était trempé. Il sortait de l'eau et attendait que le soleil le sèche un peu. Ça faisait un bien fou, l'air de rien, de sentir cette fraîcheur à côté des rayons parfois durs du soleil. Il ne se rendait pas compte du drôle de ses mots. Il suivait la logique qu'on lui avait dite. Il profitait de l'eau pour remplir la gourde de la dame. Même si l'oasis donnait de l'eau à tout les voyageurs, il se doutait que l'eau pourrait manquer à cette femme. Il espérait secrètement que son intervention avait aidé un peu cette femme. Il n'oubliait pas qu'il avait trouvé blessée. Même son turban était trempé. Il retirait pour l'essorer sur le sable un peu humide.
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    Wow. ... T'es pas si con que ça, après réflexion...


    Un peu de fraîcheur et d'humidité, sacrebleu.

    Après avoir impitoyablement livré l'encorné du cervelet à la fraîcheur ( ah que si, vu la chaleur du zénith dans les dunes, l'eau devait paraître bien fraîche - vu que la température semblait moins suffocante, déjà, c'était un indice de taille - ), le Scorpion Rouge réfléchissait à la question que l'ensoleillé des neurones lui avait posé tantôt. Naïf... hm... La tirade du bougre d'abruti doublement ensoleillé numéro un interrompit ses réflexions, chose qu'elle acueillit aimablement en arquant un sourcil carnassier. Un sourire sauvage et doux à la fois émergea sur son visage. Alors qu'il sortit de l'eau, et avec le minois d'une gamine taquine et insolente, elle se pencha pour l'éclabousser franchement puis alla s'asseoir à l'ombre d'un amas de végétation - ou de gros et grands buissons divers selon les points de vue - avec un visage adorablement angélique.

    - Je retire ce que j'ai dit. Tu parais seulement naïf. Et je n'ai pas soif.

    Il était plutôt... hm... innocent et un peu insouciant, en fait. Il lui apparaissant très inexpérimenté, surtout, même si visiblement ses neurones savaient se solidifier pour des éclairs de génie avant de fondre à nouveau, abrutis par le soleil. Chacun ses problèmes et ses neurones, après tout... La Sanguine regarda ses gestes avec des yeux moqueurs. Heureusement que son calme était ancré, sinon elle aurait pris son geste comme une insulte. Elle buvait peut-être très peu mais, au moins, elle buvait très souvent. Son corps avait acquis un certain rythme et se désaltérait avec peu d'eau parce qu'il savait qu'il en recevrait une autre ration dans peu de temps. La Lionne Rousse laissa faire l'encorné du cervelet, le regardant sécher son turban en arquant un sourcil cynique. Heureusement qu'ils étaient à l'ombre, dites donc... Elle sortit sa deuxième gourde et en but deux gorgées avant de la ranger, s'allonger en prenant appui de sa tête sur... une racine couverte par une grande feuille verte ( décidément, la végétation autour de l'oasis était toujours aussi étonnante ) et, enfin, croiser ses bras derrière sa tête pour plus de confort.

    - Garde celle que je t'ai donné, tu me la rendras un autre jour si tu y tiens tant.

    Maintenant que son corps se relâchait, pour pas longtemps mais tout de même, toute la douleur qu'elle avait mis de côté lui revint à la figure sans qu'elle ne bronche. Elle était habituée à avoir mal, ce qui expliquait pourquoi elle avait une bonne résistance, endurance et tolérance à la douleur, il n'empêche qu'elle sentait bien que l'autre ordure de sous-déchet avait manqué de très peu un nerf. Et la Lionne Rousse vous apprendra que ne pas gainer ses abdos pendant un combat, surtout au vu de sa manière de se battre et au vu de ses adversaires, c'était assez suicidaie. Elle prit silencieusement la résolution de se reposer plus que prévu avant d'aller déchiqueter l'autre minable et sortit trois bâtonnets de viande séchée d'une des petites sacoches qu'elle gardait dans ses vêtements et elle tendit un bâtonnet à Ihsan. Qu'il ne la remerciât surtout pas, quoique très nourrissante cette viande avait un goût excécrable. Enfin, elle restait tout de même très nourissante et deux de ces bâtonnets, avec de l'eau bien sûr, pouvaient largement suffire pour un repas. Enfin, d'un point de vue d'Adoratrice du Scorpion, bien entendu. Yeux clos, mâchonnant le bâtonnet de viande après s'être rallongée, bras derrière la tête, elle s'aidait de ses dents et de sa langue ( et de ses lèvres ) seulement pour manger lentement sa moitié de repas. Une fois ceci fait, elle fit sauvagement tomber de côté le cadavre du bâtonnet et sortit un bras du dessous de sa tête pour aller prendre l'autre bâtonnet qui reposait sur sa poitrine.

    - Et as-tu un sujet plus glorieux en tête, ô immaculé Ihsan ?

    Une lionne qui se repose ne se repose pas à moitié. Ça ne veut pas dire qu'elle devient inactive pour autant.
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    Il soulevait un sourcil, jouer avec l'eau, elle aussi avait dû avoir le cerveau qui fondait. Étant un nomade, il savait à quel point l'élément liquide pouvait être précieux. Mas il s'était laissé faire. Trempé pour être trempé quelle serait la différence. Il était naïf aux yeux de la guerrière. Il pouffait. Il ne savait pas qu'il pouvait encore paraître innocent. Il la regardait, il devait donc garder cette gourde jusqu'à la prochaine fois. Avait-elle l'envie de le revoir ? Voilà qui était curieux. Il n'avait pas été très utile et qui plus est, il l'avait mise en colère. Il penchait la tête.

    « Bien sûr que j'y tiens, ce n'est point la mienne. Je ne suis pas un voleur. »

    Il était à l'abri sous les palmiers. Il se demandait s'il y avait des noix de cocos, ça se faisait parfois près d'une Oasis. Il était plus ou moins secs quand il remettait son turban sur ses cheveux trop clairs. Il voyait ses derniers si pâle qu'il se demandait si un jour ils ne seraient pas blancs, comme les rares nuages qu'il pouvait avoir dans cette étendue de sable. La dame lui tendait un bâtonnet, il savait plus ou moins ce que c'était.

    « Merci. »

    Car c'était la moindre des choses. Akmar était une personne polie, se voulant respectueuse des gens. Il mâchonnait la viande séchée. Ce goût n'était pas si désagréable. Le guérisseur n'était pas un mangeur compliqué. Loin delà, il mangeait un peu près tout ce qui pouvait l'être, sauf les êtres humains. Il s'en voudrait trop et c'était contre ces principes. Elle lui demandait s'il avait d'autres sujets dans sa tête.

    « Immaculé, je sais que je suis pâle, mais pas au point d'être qualifié par cet adjectif. Si nous sommes en désaccord sur les conflits et la mort, faudrait trouver un autre sujet. Nous avons des exemple autour de nous, l'eau, la végétation ou encore mon cerveau fondu. Ce n'est certes pas autant glorieux à tes yeux. C'est pourtant ce qui nous entoure actuellement qui nous aide. »

    Le jeune homme voulait surtout voir si elle suivrait ses pensées ou retomberait dans ces récits guerriers, ou sur les pertes qu'elle avait engendré avec une certaines fierté, comme toute personne qui combattait. Semer le malheur était glorifié comme mal vu, tout dépendait d'où on se plaçait. Proposer un terrain neutre, c'est aussi éviter qu'elle lui crie encore dessus. Bien que ses piques, il s'y habituait.
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    Mais quel con...


    Apaisée... Reposée... Elle était calme, très calme...

    La Lionne Rousse était calme, elle était très calme et elle n'était ni colérique, ni irascible, ni irritable, ni susceptible. Bien sûr qu'elle ne l'était pas, elle se connaissait tout de même, et elle n'était absolument pas de mauvaise foi non plus. Bon, pour son irritabilité ça restait encore à prouver... mais quand elle entendit la remarque de l'encorné du cervelet, à savoir qu'il n'est pas un voleur, un de ses sourcils s'arqua avec moquerie. Ses yeux restèrent clos et elle s'abstint de tout commentaire même si un « parce que tu crois que je suis généreuse, du con ? » avait failli franchir la barrière de sa gorge sous la forme d'un rugissement sauvage et mortellement menaçant. Enfin, elle avait plus important à faire dans l'immédiat ; si elle voulait récupérer proprement, elle devait se nourrir. Il était impensable de récupérer le ventre vide et de toutes façons elle avait habitué son corps à se reposer pour se sustenter, elle n'allait pas changer ses habitudes parce qu'un bougre d'abruti doublement ensoleillé se mettait en travers de son chemin.

    Tout en mâchonnant la viande de son bâtonnet, un sourire malicieux répondit au « merci » de l'encorné du cervelet. Si elle aimait les Gazelles pour une raison, c'était leur respect. Enfin, ils étaient parfois tellement enchaîné à leur concept de respect qu'ils ne se rendaient même plus compte qu'ils en devenaient irrespectueux... enfin bon, ça c'était leur problème. Son premier bâtonnet fini, elle sortit un de ses bras de sous sa tête pour jouer avec le deuxième, les paupières toujours closes. Au vu des mots de l'encorné du cervelet, son sourire malicieux s'agrandit dans un premier temps. Imbécile qui n'a pas remarqué qu'elle faisait référence à la signification de son premier prénom - qu'elle n'était pas censée employer au vu des traditions de Mu - et qu'elle tenait ainsi des propos insolents... C'en était presque comique, fufu. Elle faillit applaudir la suite et dire la légendaire réplique de son frère d'armes à sa place, à savoir un sarcastique « Bravo Cap'tain Obvious ! » mais, une fois de plus, elle ne dit rien. Repos, calme et sérénité... Pour ce qui est de la suite, un bref sifflement étranglé ( qui traduisait l'étouffement d'un éclat de rire des plus moqueurs et cyniques qui soient ) sortit de ses lèvres, sifflement qu'elle étouffa en mangeant un petit morceau de viande à son bâtonnet. Mais quel con...

    - Commence par arrêter de décider à ma place, l'ensoleillé, tu ne me connaîtras jamais assez pour pouvoir te permettre de comprendre ma philosophie et mes pensées. L'inverse est tout aussi vrai.

    Le cerveau fondu de l'encorné du cervelet n'était pas du tout un sujet intéressant, l'eau ou la végétation n'étaient intéressants que comme tremplin pour atteindre d'autres sujets. Le Scorpion Rouge préférait largement converser sur un sujet où les deux partis étaient en désaccord, c'était bien plus intéressant, bien plus riche et elle y avait beaucoup plus à apprendre de cette façon... Enfin. Vous vous rappelez de ses pensées sur le respect des Gazelles ? Là, ils commençaient à tomber en plein dedans. Elle arracha un deuxième bout de viande, qu'elle mastiqua lentement et en silence, les yeux toujours clos. Ses yeux clairs n'étaient pas faits pour le soleil du désert aussi, dès qu'elle pouvait les ménager, elle le faisait sans se poser de questions. Tiens, un autre sujet qui pourrait être intéressant...

    - Dis-moi, que penses-tu des tourments qui agite 1400 en ce moment ?

    Pour sa part, même si elle s'était mise officiellement du côté de la Barrière, elle était officieusement dans les trois camps. Elle en avait même créé un quatrième ; celui de ceux qui font ce qu'ils veulent et qui se foutent des autres. Enfin...

    Une lionne qui est d'humeur à parler est souvent plus d'humeur à philosopher qu'à échanger de banales conversations.
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    Le guérisseur ne devrait pas être surpris de faire face aux piques de la demoiselle. Il n'avait rien imposé, il savait, comme les enfants, parfois les adultes adorait contre-dire leurs conseillers. Akmar haussait les épales, pas plus mis à mal que ça par ses remarques, aussi cinglantes qu'elles soient d'ailleurs. Ils étaient différents, il ne demandait pas à la comprendre complètement, juste à ce qu'il trouve quelque chose en commun en dehors de la stupidité dont il se trouve affubler. Le pire, c'était qu'il avait été assez naturel avec la jeune femme. Il comprenait mieux sa vie sentimentale vide. Ce qui avait pour effet de le faire pouffer. Lui amoureux ? N'importe quoi.

    Puis vint un autre sujet, celui de la situation de 1400. Il se grattait doucement le menton. Il se doutait qu'il ne serait pas bien vu par la guerrière. Mais bon, comme la plupart des siens. La fuite avait été un bien comme un mal. Il souriait doucement.

    « Pas grand chose, à part qu'ils sont pas mal inutiles. Je fais partie de ces gens qui ont décidé de s'éloigner de ce conflit. Il y a sûrement de bons guérisseurs dans chacun des camps. Je n'ai pas le besoin de participer à cette bataille. »

    Surtout que la raison d'un conflit était souvent une chose que beaucoup mettait trop d'importance. Mais il avait déjà donné son avis sur les batailles futiles. Donc, il n'avait aucune raison de le redire. Akmar n'aimerait sûrement jamais les conflits, excepter peut-être ceux que l'on faisait à l'intérieur de soi-même. Le changement pour le guérisseur était une chose positive. Même lui pouvait Réfléchir était quelque chose qu'il lui arrivait souvent.

    « Le conflit a sûrement pleins de choses qui ne regarde pas vraiment qui le préoccupe. Je trouve un peu dommage que de pauvres gens qui n'ont rien demandé se retrouve impliqué dans ça. Mais chaque combat à ses victimes collatérales. Je le sais bien. »

    Arès tout son statut lui avait montré ce que pouvait faire un combat. Comme le prouvait un peu les blessures de la demoiselle. Il donnerait encore son sang, il le savait, car il était comme ça. Sa faiblesse lui rappelant qu'il devait se reposer. Il était assis sur le sol pour calmer un peu son corps qui criait son repos tant mérité. Tenir était sa propre volonté, pour discuter avec cette femme si vive, c'était quelque chose qu'il apprenait à apprécier.
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    Y a du progrès dans l'air...


    ... Tous des idiots. Définitivement tous des idiots.

    Qu'est-ce qu'elle avait pensé un peu plus tôt ? Que sa position oscillait entre les trois camps ou, plus exactement, qu'elle avait créé son propre camp ? Un sifflement aigu, ténu, qui s'évanouit dans l'humidité de l'oasis, s'échappa de ses lèvres. Tout ça pour ce crétin numéro un, ah vraiment... Elle finit son bâtonnet de viande, le faisant craquer entre ses dents tant ell le finit vite, puis laissa les résidus de bâtonnet survivants tomber de côté en les expulsant de ses lèvres d'un simple coup de langue silencieux. Les yeux clos, elle rangea son bras libre sous sa tête et se laissa sombrer dans un état conscient de sommeil. Elle pouvait tout à fait tenir une conversation, elle était consciente de ce qu'il se passait... tout en se reposant, cerveau y compris, au maximum. Un état très complexe à décrire et qui était assez propre aux Adorateurs du Scorpion ; à force d'être tout le temps actif, ils avaient appris à rentabiliser chaque seconde de pause... au maximum. Elle écouta la réponse de l'encorné du cervelet à sa question et force est de constater qu'elle comprenait, en un sens, la position de la Gazelle. Bon, elle trouvait que sa manière de le dire était celle d'un lâche mais elle n'en dira rien ; sa culture était trop diamétralement opposée à celle de l'ensoleillé pour pouvoir discuter ce point.

    - Ah ça, pour être inutile... Voilà ce que donne un concentré d'abrutis qui ne savent pas comment communiquer intelligemment en mettant de côté les préjugés sur le camp adverse., souffla-t-elle d'une exaspération aussi blasée que je-m'en-foutiste.

    La Lionne Rousse eut un sourire carnassier à l'entente de sa propre prise de parole. Jamais elle n'aurait parlé comme ça avant d'avoir rencontré Aaliyah. Cette Gazelle était l'incarnation même de la force des Gazelles, d'une de leurs forces du moins, et ça le Scorpion Rouge n'avait pu que le reconnaître en l'espace d'une seule conversation. Qui avait, certes, duré quatre heures. Enfin... L'encorné du cervelet termina d'exprimer ses pensées sur la question et, une fois de plus, dans le même état conscient de sommeil, elle l'écouta en silence. Un simple feulement s'échappa fortuitement et brusquement de ses lèvres - et fut tu aussi brusquement qu'il n'était sorti -, feulement qui était en réalité un rire. Ses victimes collatérales ? Il n'y avait pas de victimes collatérales dans le conflit de 1400. C'était purement la Barrière contre la Révolution, ceux de l'Exode s'apprêtant à partir d'un jour à l'autre. Victimes collatérales ? Le conflit de 1400 était typiquement le genre de conflit où ne pas prendre parti, une spécialité des Serpents, n'était pas possible. La neutralité était déjà un parti pris - celui de l'Exode en quelque sorte.

    - Les sédentaires ont surtout un don pour se fourrer dans des situations inextricables. Et quand ils se sentent cernés, ils ont le réflexe d'exploser ceux qui, selon eux, les ont mis dans ces situations inextricables. Tant qu'ils n'assument pas leurs culs et leurs merdes, ils seront toujours en conflit entre eux.

    Elle redressa un peu ses jambes, plia un genou et plia l'autre genou par-dessus. Parfaite position de repos qui lui permettait de se rendre compte que ses abdominaux en avaient vraiment pris un coup. Saleté de merdaille.

    - ... Que faisais-tu à te déshydrater dans le désert, d'ailleurs... ?
    Une lionne attentionné ? Ça n'existe pas. Ou seulement pour déguiser de manière à peine indiscrète sa méfiance, à la rigueur...
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    Akmar pouffait, il aurait du se douter qu'il n'aurait jamais le bon rôle avec la jeune femme. Il en serait sûrement ainsi pour très longtemps. Tant qu'il restait un bon guérisseur, ce que la dame pouvait penser de lui ne pouvait pas le blesse mentalement. Il partait qu'il y avait toujours un mieux. Il voyait régulièrement le verre à moitié plein. Sa façon de voir les gens qui avait choisi de plus bouger, était un peu fermée. Il ne voyait pas mal de rester à un endroit. Même s'il préférait explorer. Comme le montrait son activité du jour. Clairement, il n'était pas un exemple à suivre. Il ne s'était jamais mis ça comme objectif. Heureusement d'ailleurs. Il haussait les épaules, les gens se bagarrait souvent pour des choses futiles, sédentaire comme nomades, comme le prouvait le conflit, malgré lui. La paix, il savait qu'elle ne durait qu'un temps. Puis reviendrait le vent de la discorde, comme les tempêtes de sable, inévitables ou presque. D'ailleurs la question de son ide folle venait de franchir les lèvres de la dame aux cheveux rouges. Il roulait des yeux.

    « J'aime malgré tout bouger, changer d'endroit. Du coup, je me dis si je peux aider quelqu'un, je ne crache pas dessus. Même si j'oublie souvent que je suis très faible face à l'astre du jour. Du coup, voilà pourquoi je suis au milieu de nul part, presque desséché. Je sais, je suis un abruti. Mais reste dans un endroit me ressemble assez peu. Même si j'adore mon clan. »

    Il finissait souvent à trop en faire à trop donner sans rien attendre en retour. Découvrir des gens en risquant sa vie, c'était presque une sale habitude. Il haussait les épaules. Il avait beau se reprocher des choses, il restait comme un gamin. Incapable de vaincre ces propres mécanismes. Toutes ces habitues qui faisait de lui un homme à part entière. Il se disait que c'était une bonne raison comme une mauvaise.

    « Même si ça me fait traiter comme le pire des crétins. Par une dame de la guerre et confronter mes idées aux siennes. Comme c'est ridicule, n'est-il pas ? »
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    Tu régresses...


    La douleur est un mythe, la souffrance une légende.

    La Lionne Rousse savait pertinemment qu'elle avait déconné sur ce coup-là et qu'elle avait mal estimé la puissance de l'impact du machin-métallique-brûlant sur son corps, et sa trajectoire au passage, mais ça la faisait fulminer intérieurement d'être contrainte de se reposer prématurément. Surtout que l'autre encorné du cervelet avait le don de l'agacer avec ses soit-disant suppositions qu'il prenait pour des vérités générales. Certes, elle avait dit qu'il était un abruti... mais d'où il prenait ça pour une vérité générale ? C'était sa vérité à elle, bordel. Un peu de respect pour l'opinion d'autrui nom d'une queue de scorpion sectionnée ! Elle était sûre que même Merah Hitam ne se serait pas risquée à faire une telle erreur. Et en plus, dans tout ça, elle se fichait complètement de la Gazelle l'intrusion ou la généralisation étaient les maîtres-mots de ses paroles. Ah, vraiment... Elle finit par détendre les muscles de son visage, un sourire moqueur en coin restant tout de même sur son visage. Sourire qui s'adoucit - très peu - à la fin de sa longue tirade.

    Il n'aimait pas rester longtemps en un même point mais aimait son Clan quand même ? Le Scorpion Rouge maintint ses yeux fermés. Voilà la grande différence entre les nomades et les sédentaires ; malgré toutes leurs dissenssions, les nomades arrivaient à s'aimer et à se respecter malgré tout - les affinités de chacun mises de côté bien évidemment - alors que les sédentaires n'étaient même pas foutus d'approcher d'une dune d'une telle vérité. Pris sous cet angle, le Scorpion Rouge ne s'étonnait pas qu'ils soient éternellement en conflit mais plutôt qu'ils ne se fussent pas encore auto-détruits. Elle n'avait rien à ajouter aux propos de la Gazelle, n'avait pas envie de parler encore plus surtout, aussi ses lèvres restèrent scellées en ce sourire en coin, plus malicieux que moqueur. La suite de la prise de parole de la Gazelle l'aurait fait devenir une furie si son calme n'était pas si profondément ancré - et si son cerveau n'était pas en mode repos, aussi - mais elle resta de marbre, son expression ne changea pas. Elle se contenta d'ouvrir les yeux pour contempler les feuilles de bananiers, immenses, qui protégeaient ses yeux clairs du soleil.

    - Les conversations les plus riches sont celles où les avis divergent, Ihsan. Et je ne vois pas en quoi c'est ridicule., souffla-t-elle à la Gazelle, comme un murmure du vent qui alla s'échouer contre les oreilles du bleuté.

    Elle se permit un temps de pause, pendant lequel elle but un peu d'eau de sa gourde en s'asseyant avant de reprendre sa position nonchalante allongée.

    - Mais peut-être n'avons-nous pas la même définition... Qu'entendez-vous par ridicule, Ihsan ?, demanda-t-elle dans un feulement qui était paradoxalement aussi sauvage que doux.
    Encore deux minutes et la Lionne Rousse recommencera à agir.
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    Dernière édition par Hafsa le Lun 11 Déc - 4:48, édité 1 fois
    Akmar Rezki
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    Favori de la Gazelle
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    Akmar Rezki

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    L'or bleu, ah non c'est l'or rouge
    Akmar ne faisait pas les choses pour les empirer. Sauf qu'il était par moments très maladroit. Il voulait arrondir les angles, mais il était tombé sur plus borné que lui. Passivement, il aurait dû laisser la chose se passer. Garder pour lui ses avis de pacifiste. La laisser pester contre l'immobilité de certains. Le guérisseur réagissait avec trop de verve. Il regardait les plantes, cet endroit, comme d'autres oasis, était beau,. Il profitait toujours de ces endroits pour récupérer des forces et des vivres consommables. Il n'arrivait jamais à grimper sur ses arbres. Mais il profitait de cette végétation pour se planquer du soleil. Elle avait une définition de ce qui était ridicule et lui demandait la sienne ; Pour une femme qui ne l'appréciait pas des masses, elle semblait pas contre parler de tout et de rien. Sûrement pour occuper ses pensées et oublier cette blessure. Celle que le jeune homme ne pouvait pas oublier. Il savait que ces mots pouvaient dépasser ses pensées. Comme le prouvait cette aventure.

    « Peu et beaucoup de choses à la fois. J'ai été ridicule, ce n'est pas mon genre de m'emporter comme je l'ai fait. Écouter votre avis et ne rien dire aurais été quelque chose plus en rapport avec moi-même. J'aime écouter plus que parler. J'apprends des choses de tant de personnes différentes. Avoir des avis si tranchés sont nocifs pour ma position. »

    Akmar buvait un peu, il en avait besoin. Même si c'était un luxe d'autant s'abreuver. Il chauffait plus vite. Sa peau si pâle devenant rouge s'il restait trop longtemps sous l'astre du jour. Il se demandait parfois s'il grillerait pas un peu. Il serait sûrement un drôle de repas pour les éventuels vautours ou autre carnivores qui pouvaient se planquer dans le désert. Les animaux étant moins nombreux que dans des zones comme celle-ci. Il ne resterait pas jusque le soir en ce lieu. Il allait avoir des boutons, dû à certains insectes. Empoissonnant un peu son sang si précieux. Il devrait se purifier et donc ne rien donner pendant tout un temps. Ça allait contre sa trop grande générosité.

    « Sinon, je suis loin d'être un garçon qui manipule l'humour. J'ignore même si je suis drôle ou pas à certains instants. »

    Il n'avait pas vraiment ri depuis sa tendre enfance. Avec Hafsa, il avait sûrement montré des bons et des mauvais côtés. Akmar apprenait un peu à vivre, au lieu de survivre comme il le faisait depuis trop longtemps.
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