Il s'avère que, nouvellement grand mère (enfin, j'ai des petits enfants, mais bref.) A l'arrivée de Nöom, je me suis mise à raconter une histoire, et puisque j'ai un puis sans fond d'anecdotes douteuses, j'ai l'aval de Matt pour ouvrir ce topic, donc voilà, c'est ici que je raconte des histoires !
Les Histoires de Kal
- Arme : Poche de poison dans les vêtements, à souffler sur les ennemis
Messages : 78
Date d'inscription : 02/01/2015
Favorite de la Gazelle
- Arme : Poche de poison dans les vêtements, à souffler sur les ennemis
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Favorite de la Gazelle
Donc, ma première histoire vient (viendrait plutôt, les sources sont moyens fiables) de la vie de Maïmonide, auteur et scientifique espagnol du moyen age https://fr.wikipedia.org/wiki/Mo%C3%AFse_Ma%C3%AFmonide
Il a notamment écrit Le Guide des Egarés, mais aussi un Traité des Hémorroïdes (et mon correcteur veut absolument l'appeler Monoacide, car c'est à ce point que le mec est cool)
(aussi, c'est narré, donc exagéré, mais chuuut)
Doonc :
Il était une fois dans l’Espagne du moyen age, un homme sage, savant et pieux.
On l'avait chassé de Cordoue et depuis, toutes les villes ou il s’arrêtait lui fermait leurs portes.
Maïmonide avait acquis à Cordoue, sa ville natale, sous l'influence d'un autre grand philosophe et scientifique, Averroes, une grande connaissance du corps humain. On prétendait qu'il était le meilleur médecin du monde.
Un jour, dans son exil, il arriva avec sa famille à la cour d'un seigneur à la santé fragile, très effrayé par la perspective de la mort.
Le seigneur voulait que Maïmonide devienne son médecin personnel, mais tous, mené par l'ancien médecin du seigneur s'y opposèrent.
Le seigneur fléchit ; mais de céda pas : il organisa un duel entre les deux hommes, Maïmonide, seul avec sa famille et honnis de tous ; contre son médecin qui avait le soutien de sa cour.
Le duel était un duel de médecine, et de connaissance des poisons. Le dernier en vie serait celui qui servirait le seigneur.
Mais Maïmonide était un homme bon, et un homme pieux : il se refusait à faire usage de ses connaissances pour tuer.
Dés le lendemain, il trouva un poison foudroyant dans son petit déjeuné, mais avait été trop grossièrement mis en évidence, et il ne mangea pas.
Il éloigna sa famille, et déjoua une à une toutes les tentatives de son ennemi, soit en détectant, soit en concoctant des antidotes aux poisons.
L'absence de sa famille était dure, mais il en profitait pour prier et écrire. Le mépris de la cour était dur, mais il descendit dans les ruelles les plus pauvres pour y exercer ses dons.
Il était plus serein que jamais.
De son coté, ne détectant toujours aucun poison, l'autre médecin se mis à paniquer, persuadé de la fourberie de Maïmonide, sur d'être empoisonné à petit feu.
Il faisait d’innombrables tests sur sa nourriture, qu'il se mis rapidement à préparer lui même.
Il passait des heures à se chercher de symptômes, et il était amaigri. Il ne dormait plus.
Maïmonide, lui, craignait que cette situation dure toujours, mais le seigneur ne pouvait être raisonné.
La fréquence à laquelle Maïmonide trouvait du poison dans ses repas ou ses effets personnels décrue doucement.
Un jour vint, il avait passé une semaine sans incident.
Il se rendit donc aux appartement du médecin, espérant enfin mettre fin à ce conflit stérile.
Les lieux était vide, on lui dit de descendre à l'étable.
Interloqué, il s’exécuta, et on l'amena dans une petite pièce sombre pleine de fioles, où un homme, l'ombre d'un homme, était allongé, tétant au pis d'une chèvre, le regard fou.
Maïnonide cru à une farce cruelle et étrange, mais fini par reconnaître son rival. Il se pencha sur lui pour lui porter secours.
L'homme, voyant celui qui hantait ses rêves avancer d'une manière si palpable se mit à trembler plus fort qu'aucun homme n'avait déjà tremblé sur cette terre. Il était paralysé.
Le temps que Maïmonide se précipite à ses cotés, il était mort de peur.
Maïmonide devint finalement le médecin du seigneur. Sa famille put revenir à ses coté.
Une aura de peur venant de la mort mystérieuse de son rival s'établi autour de lui, mais les gens voyant avec le temps son érudition et sa gentillesse, elle se mua en aura de respect.
Quand on osa lui demander, vieil homme par quelle magie il avait fait ça, il prit un regard triste, et raconta l'histoire, l'histoire de la fois ou il avait réussi à empoisonner un homme sans l'empoisonner.
Il a notamment écrit Le Guide des Egarés, mais aussi un Traité des Hémorroïdes (et mon correcteur veut absolument l'appeler Monoacide, car c'est à ce point que le mec est cool)
(aussi, c'est narré, donc exagéré, mais chuuut)
Doonc :
Il était une fois dans l’Espagne du moyen age, un homme sage, savant et pieux.
On l'avait chassé de Cordoue et depuis, toutes les villes ou il s’arrêtait lui fermait leurs portes.
Maïmonide avait acquis à Cordoue, sa ville natale, sous l'influence d'un autre grand philosophe et scientifique, Averroes, une grande connaissance du corps humain. On prétendait qu'il était le meilleur médecin du monde.
Un jour, dans son exil, il arriva avec sa famille à la cour d'un seigneur à la santé fragile, très effrayé par la perspective de la mort.
Le seigneur voulait que Maïmonide devienne son médecin personnel, mais tous, mené par l'ancien médecin du seigneur s'y opposèrent.
Le seigneur fléchit ; mais de céda pas : il organisa un duel entre les deux hommes, Maïmonide, seul avec sa famille et honnis de tous ; contre son médecin qui avait le soutien de sa cour.
Le duel était un duel de médecine, et de connaissance des poisons. Le dernier en vie serait celui qui servirait le seigneur.
Mais Maïmonide était un homme bon, et un homme pieux : il se refusait à faire usage de ses connaissances pour tuer.
Dés le lendemain, il trouva un poison foudroyant dans son petit déjeuné, mais avait été trop grossièrement mis en évidence, et il ne mangea pas.
Il éloigna sa famille, et déjoua une à une toutes les tentatives de son ennemi, soit en détectant, soit en concoctant des antidotes aux poisons.
L'absence de sa famille était dure, mais il en profitait pour prier et écrire. Le mépris de la cour était dur, mais il descendit dans les ruelles les plus pauvres pour y exercer ses dons.
Il était plus serein que jamais.
De son coté, ne détectant toujours aucun poison, l'autre médecin se mis à paniquer, persuadé de la fourberie de Maïmonide, sur d'être empoisonné à petit feu.
Il faisait d’innombrables tests sur sa nourriture, qu'il se mis rapidement à préparer lui même.
Il passait des heures à se chercher de symptômes, et il était amaigri. Il ne dormait plus.
Maïmonide, lui, craignait que cette situation dure toujours, mais le seigneur ne pouvait être raisonné.
La fréquence à laquelle Maïmonide trouvait du poison dans ses repas ou ses effets personnels décrue doucement.
Un jour vint, il avait passé une semaine sans incident.
Il se rendit donc aux appartement du médecin, espérant enfin mettre fin à ce conflit stérile.
Les lieux était vide, on lui dit de descendre à l'étable.
Interloqué, il s’exécuta, et on l'amena dans une petite pièce sombre pleine de fioles, où un homme, l'ombre d'un homme, était allongé, tétant au pis d'une chèvre, le regard fou.
Maïnonide cru à une farce cruelle et étrange, mais fini par reconnaître son rival. Il se pencha sur lui pour lui porter secours.
L'homme, voyant celui qui hantait ses rêves avancer d'une manière si palpable se mit à trembler plus fort qu'aucun homme n'avait déjà tremblé sur cette terre. Il était paralysé.
Le temps que Maïmonide se précipite à ses cotés, il était mort de peur.
Maïmonide devint finalement le médecin du seigneur. Sa famille put revenir à ses coté.
Une aura de peur venant de la mort mystérieuse de son rival s'établi autour de lui, mais les gens voyant avec le temps son érudition et sa gentillesse, elle se mua en aura de respect.
Quand on osa lui demander, vieil homme par quelle magie il avait fait ça, il prit un regard triste, et raconta l'histoire, l'histoire de la fois ou il avait réussi à empoisonner un homme sans l'empoisonner.
- Arme : Nodachi
Messages : 2465
Age : 27
Date d'inscription : 10/04/2014
Citadin
... Ma fiancée, mon épouse, mon amour.
TU AS UN DON POUR LES HISTOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRES. *QQQQQQQQQQQQQQQQQQQ*'
TU AS UN DON POUR LES HISTOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRES. *QQQQQQQQQQQQQQQQQQQ*'
- Messages : 29
Date d'inscription : 26/05/2017
Fille du Serpent
Il était une fois un vieux meunier. Sa femme était morte, mais il avait trois fils qui était le soleil de ses jours. Il commençait à sentir dans ses vieux os que la fin le guettait. Malheureusement, il était fort pauvre. Il essaya du mieux qu'il put de partager ses biens équitablement entre ses fils, espérant qu'ils s’associeraient. Il rendit paisiblement, mais avec appréhension son dernier soupir entouré de ses fils.
Il avait, comme la coutume le voulait, laissé le moulin à l'aîné et l'âne au cadet. Il avait voulut donner sa fortune au benjamin, mais elle était inexistante. Le pauvre jeune homme hérita donc du chat.
Ses frères, reprenant l'exploitation, lui offrirent une place, mais il préférait tenter sa chance, partir à l'aventure, qu'appauvrir encore sa famille, alors que l'épouse de son frère n'allait pas tarder à l’agrandir.
Il partit donc sur les routes, le chat dans un sac. Un jour de malchance et de froid, son ventre vide depuis trop longtemps il se saisit de l'animal, près à lui rompre le cou.
Mais l'animal famélique, au lieu de feuler, lui parla en des termes tout à fait intelligibles.
"Donne moi tes bottes, et mon sac, et je te ferai riche"
Devant un tel prodige, et la maigreur de l'animal, le benjamin s’exécuta.
Le chat, excellent chasseur, sans crainte de se faire punir pour braconnage, attrapant un lapin magnifique. Il s'habilla, et se faufila jusque devant le roi. Il dévoila la bête, et déclara :
"Cadeau du marquis de Carabas"
L’imagination du roi et de la cour fut piquer par ce marquis si riche qu'il avait un chat doué de parole, et part le curieux présent.
Le Chat disparu et réapparu durant plusieurs mois, entretenant les murmures de la cour au sujet du marquis de Carabas.
Un jour, sachant que le roi et sa fille voyageaient le long de la rivière, le Chat persuada son maître de retirer ses vêtements et d'entrer dans la rivière. Il dissimula les habits de son maître derrière un rocher, puis appella à l'aide. Lorsque le roi accourut, l'épée à la main, le Chat expliqua, des trémolos dans la voix, que son maître, le « marquis de Carabas » s'était fait dépouiller de ses habits alors qu'il se baignait dans la rivière. Le roi offrit son riche manteau au jeune homme et l'invita à s'asseoir dans son carrosse aux côtés de sa fille qui tomba sous le charme du beau est mystérieux marquis, le nez bleui par son plongeon.
Il répéta fidèlement, sur les conseils de son chat, que s'était pour sauver un malheureux tombé dans l'eau qu'il avait sauté, et que c'était ce même vaurien qui lui avait prit ses vêtements.
Le roi est convaincu que le fils du meunier est un grand seigneur, et cède aux insistances de sa fille. Le mariage se déroula avec faste, et le pauvre fils du meunier aida à régner sur le royaume, assistant le vieux roi avec beaucoup de bonté avant de le diriger lui même avec sa femme.
Il avait, comme la coutume le voulait, laissé le moulin à l'aîné et l'âne au cadet. Il avait voulut donner sa fortune au benjamin, mais elle était inexistante. Le pauvre jeune homme hérita donc du chat.
Ses frères, reprenant l'exploitation, lui offrirent une place, mais il préférait tenter sa chance, partir à l'aventure, qu'appauvrir encore sa famille, alors que l'épouse de son frère n'allait pas tarder à l’agrandir.
Il partit donc sur les routes, le chat dans un sac. Un jour de malchance et de froid, son ventre vide depuis trop longtemps il se saisit de l'animal, près à lui rompre le cou.
Mais l'animal famélique, au lieu de feuler, lui parla en des termes tout à fait intelligibles.
"Donne moi tes bottes, et mon sac, et je te ferai riche"
Devant un tel prodige, et la maigreur de l'animal, le benjamin s’exécuta.
Le chat, excellent chasseur, sans crainte de se faire punir pour braconnage, attrapant un lapin magnifique. Il s'habilla, et se faufila jusque devant le roi. Il dévoila la bête, et déclara :
"Cadeau du marquis de Carabas"
L’imagination du roi et de la cour fut piquer par ce marquis si riche qu'il avait un chat doué de parole, et part le curieux présent.
Le Chat disparu et réapparu durant plusieurs mois, entretenant les murmures de la cour au sujet du marquis de Carabas.
Un jour, sachant que le roi et sa fille voyageaient le long de la rivière, le Chat persuada son maître de retirer ses vêtements et d'entrer dans la rivière. Il dissimula les habits de son maître derrière un rocher, puis appella à l'aide. Lorsque le roi accourut, l'épée à la main, le Chat expliqua, des trémolos dans la voix, que son maître, le « marquis de Carabas » s'était fait dépouiller de ses habits alors qu'il se baignait dans la rivière. Le roi offrit son riche manteau au jeune homme et l'invita à s'asseoir dans son carrosse aux côtés de sa fille qui tomba sous le charme du beau est mystérieux marquis, le nez bleui par son plongeon.
Il répéta fidèlement, sur les conseils de son chat, que s'était pour sauver un malheureux tombé dans l'eau qu'il avait sauté, et que c'était ce même vaurien qui lui avait prit ses vêtements.
Le roi est convaincu que le fils du meunier est un grand seigneur, et cède aux insistances de sa fille. Le mariage se déroula avec faste, et le pauvre fils du meunier aida à régner sur le royaume, assistant le vieux roi avec beaucoup de bonté avant de le diriger lui même avec sa femme.
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