Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Le soleil rend une petite visite à la lune parmis les étoiles.

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    Le soleil baignait paresseusement dans un ciel de plus en plus rosé. L'effervescence présente dans les couloirs du Pavillon des Fleurs s'expliquait par l'arrivée de la nuit, et donc, du travail. Bien sûr, il arrivait parfois que l'établissement soit ouvert la journée, mais c'était assez rare. Et pour cause, les filles avaient besoin de sommeil et Li Hong veillait à ce qu'elles n'en manquent pas. Une femme fatiguée est une femme inefficace qui n'intéressera personne.
    Tandis que les demoiselles se préparaient minutieusement, s'habillant de leurs plus beau atours, recouvrants leurs visages de maquillage pour mettre en valeur leurs qualités, la Dame Papillon marchait d'un pas lent, pensive. Quiconque passait près d'elle la saluait poliment, elle répondait d'un geste de la main évasif.
    Elle regagna sa chambre, referma doucement la porte et commença elle aussi, à se préparer pour ce soir. Pour elle, aujourd'hui, pas d'assistante. Elle voulait se débrouiller seule, et tant pis si elle faisait patienter ses clients, personne ne lui en tiendrait rigueur. Personne n'oserait. En la voyant arriver, personne n'y penserait plus, comme si le simple fait de la regarder suffisait à l'excuser. Ça c'était toujours passé comme ça. Il n'y avait pas de raison pour que ça change du jour au lendemain.

    Une fois habillée d'une somptueuse robe rouge au décolleté dégringolant, maquillée d'un léger trait noir sur les paupières et d'un rouge à lèvre, coiffée d'un chignon compliqué laissant ses mèches les plus longues retomber dans son dos et sur ses épaules, Li Hong quitta sa chambre. Elle traversa les longs couloirs, la tête droite, pas après pas, lentement, sans se presser.

    Quand elle arriva à l'entrée où posaient toutes les prostituées que proposait le Pavillon des Fleurs pour ce soir, les regards se levèrent immédiatement vers elle. Nullement décontenancée par cette soudaine attention, elle prit place sur une petite estrade, s'y assit en tailleur, le dos droit, adressa un petit signe de tête aux personnes présentes qui lui rendirent son salut sous forme d'un sourire poli.

    Rester assise pendant plusieurs heures. Ne pas bouger. Sourire. Échanger quelques mots, annoncer la somme d'argent, les regarder partir, encore sonnés. C'était ça, le quotidien de Li, et ça l'avait toujours été. Elle avait finit par apprécier d'être le centre de toutes les attentions, des messes basses, des envies et des désirs les plus intimes. Elle plissa légèrement les paupières, battit des cils, et recommença son petit manège.

    Au bout de plusieurs heures, elle déplia son éventail, repoussa sensiblement les bretelles de sa robe et s'éventa doucement, parcourant la ruelle de son regard ensanglanté. La lune était haute dans le ciel désormais, et il faisait de plus en plus chaud dans l'établissement pourtant grand ouvert. Dehors, des passants, des curieux qui n'osaient pas s'approcher, des plus aventureux, toutes sortes de gens. Tous différents les uns des autres. Mais une personne en particulier attira l'attention de la jolie jeune femme. Une tête blonde, qu'elle n'avait encore jamais vu traîner par ici. Pour regarder tous les soirs dans la ruelle, Li avait finit par retenir grande majorité des visages qui circulaient ici, des habitués aux simples promeneurs. Et celui-là, elle ne le connaissait pas. Il avait l'air de regarder par ici. Elle le fixa, toujours en s'éventant tranquillement.

    « Fais-le venir. » exigea-t-elle à haute voix « Je veux voir son visage. »

    Des jeunes hommes blonds, Li Hong ne se souvenait pas d'en avoir vu souvent. Une fille s'inclina docilement et partit chercher l'objet désiré.
    Quand celui-ci fut face à elle, Li hong, étira ses lèvres pulpeuses en un sourire charmant, plissant légèrement les paupières, penchant sensiblement la tête sur la droite, retirant un peu plus la bretelle de sa robe.

    « Pourquoi n'osais-tu pas approcher, me trouves-tu donc effrayante, beau jeune homme ? »
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    C'est avec un grand soupir que Néo se lève en ce jour de repos. Il n'aime pas les jours de repos. C'est toujours la  même histoire. Il se retrouve seul. Il est vrai que faire le mariole et amuser la cavalerie c'est bien, ça fais rire, mais les gens ne voient en lui qu'un simple clown. Zayn à raison; pense t-il. L'humour c'est pas vraiment une bonne chose. Enfin.. Tout dépend de l'humour.

    Il sort donc du lit avec difficulté, passe sous la douche et s'habille de façon confortable. Avec l'intention de courir dans le désert, sans prendre de risque inconsidéré. Juste courir. Au cas où, il accrocherait à sa ceinture son gantelet de fauconneries. Sa chère, tendre et seule véritable amie, viendrait peut-être. Son aigle était libre. Il n'aurait jamais supporté de garder un oiseau en cage. Et encore moins une si belle créature..

    Par habitude, il place son sniper sur l'épaule et s’apprête à sortir. Puis il soupire et le laisse à sa place, avec les armes de son groupe. Il avait dormi à la caserne et heureusement. Avec un dernier regard à la pièce, il sort.

    Avec un calme qui lui est d'un total inconnu, il avance en direction de l'oasis. Les tubes présents partout ne le choquent pas et pourtant, il se demande en quoi ils sont si nécessaire. Il hausse les épaules sans s'en soucier davantage et marche avec sérénité dans les ruelles de la ville.

    Un bruit le fait tendre l'oreille et Néo se trouve soudainement à épier l'endroit tous les sens en alertes. Jusqu’à ce qu'un chat sort d'entre une petite ruelle. Par sécurité, il va vérifier, mais ne trouve rien d'alarmant. comme quoi... Même pendant les jours de repos, un militaire n'est jamais vraiment en "vacances".

    Enfin.. Avec un élan, il se met à courir jusqu’à l'entrée du désert et continue dans le sable. Le soudain changement de matières le surprend comme à chaque fois, et c'est avec une cous lente qu'il s’élance dans l’étendue sableuse. Le jeune blond s'arrête alors derrière une dune et se laisse tomber dans le sable chaud.

    Il ferme les yeux et pense à plusieurs choses. À sa famille, à son travail. Puis viens une pensée subite, une pensée dont le jeune homme ne s'attendait pas. Il voulait draguer. Cela fait longtemps que Néo été pas allez dans un bar pour charmer filles comme homme. Il soupire et sourit malgré lui.



    Il Reste ainsi quelques heures, à regarder le ciel dans l'espoir de voir Ailyn. Mais elle ne vient pas. Il soupire et décide de rentrer.

    Arriver chez lui cette fois, il prend une vraie douche.  Il laisse l'eau couler sur sa peau. La fraîcheur du flot sur ses cellules rougies par le soleil lui fait un bien immense. Il ferme le robinet et se savonne. Une fine odeur de romarin et de citron vient parfumer son corps et il se rince lentement.

    Quand il sort de la douche, il se rend compte que :
    1-Il n'a pas à manger.
    2-Il fait nuit.

    Il soupire et se sèche et choisit d'aller au restaurant. Enrouler dans sa serviette, il sort et se dirige vers son armoire. Il prend un jean noir, simple, et sa fameuse chemise qui le caractérise : jaune et noire. Il enfile sa veste en cuir noire avec la manche droite coupée, passe un coup de peigne dans ses cheveux pour les "coiffer en bataille".


    Il sort, son gantelet  de fauconnerie à la ceinture comme toujours et prend une direction au hasard. Il déambule ainsi dans les rues, sans vraiment chercher. Il n'a pas encore faim. Néo atterrit ainsi sans vraiment s'en rendre compte, dans la ville des lumières.

    Et c'est alors qui la voit. Se croyant soudainement dans un rêve, il fixe cette sublime créature tout droit sortie d'un livre de romances. Sa robe rouge allait si bien avec sa peau blanche, ses cheveux dressés en chignon d'un noir de jets fascina aussitôt le blondinet qui s'avança.

    Ses yeux orangés fixent la femme avec une intensité qu'elle semble ressentir, car la femme se tourne vers lui. Elle dit qu'elle ne chose qu'il n'entend pas, mais devina vite le continu lorsqu'une charmant demoiselle vient le réclamer et lui demander de la suivre.

    Et c'est sans quitté la femme rouge que Néo suivit la jeune femme. Arriver devant elle, le militaire, cligna des yeux. Et malgré lui, il laisse un petit air de rebelle vibrer autour de lui, et un semblant nuage d’angélisme se mélanger dans une sorte de brouillard aguicheur .

    Quand la voix de la femme se fait entendre, il ne peut s’empêcher aussitôt de joue le beau parleur.

    -J'ai cru avoir en face de moi l'une de ses dryades que l'on croise quand on est chanceux.. À l'instant même, je voudrais devenir un faune et danser en jouant de la flûte de Pan.. Mais.. Je n'ai pas voulu m'avancer, de peur de la voir s'évaporer comme un mirage du désert..
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    Maintenant qu'il était à la portée de son regard, Li Hong avait tout le loisir de reluquer le jeune homme qu'elle venait d'inviter sous son toit. Il était blond, comme le sable du désert, aussi rayonnant que le soleil. S'il n'était pas debout et elle, pas assise, la jeune femme aurait probablement porté une main gracile à sa chevelure, captivée par les reflets qui y dansaient en fonction de la position de l'éclairage. Il avait des traits masculins, quoi qu'encore enfantins. Il avait des yeux orangés surprenants, la matrone n'en avait jamais de pareils auparavant. Pourtant, elle avait eu l'occasion de voir défiler plus de personnes dans ses 27 années que n'importe qui dans une vie. Immédiatement, elle se mit à évaluer inconsciemment son prix. Si elle avait pu le rencontrer plus jeune, il lui aurait rapporté pas mal d'argent, elle en était sûre. Mais il était trop âgé maintenant, la majorité des femmes aimaient les tous jeunes hommes, pour ne pas dire sortis de l'enfance.

    Pour avoir appris à force de rencontres et de conseils avisés à lire le langage du corps, Li Hong savait que le jeune homme qui se tenait devant-elle était tout à fait disposé à discuter. Il arborait un sourire enjôleur et franc, contraire à son visage angélique aux yeux expressifs.
    Le discours qu'il lui tint était naturel, fluide, poétique et élégant. Il n'y avait rien de vulgaire là dedans. Pas de demande, pas d'invitation, juste de la romance. Le pire dans tout ça ? Il avait l'air sincère.
    Satisfaite de voir son égo ainsi flatté en publique, elle lui adressa son plus beau sourire. D'un mouvement lent de la main, elle l'invita à s'assoir en face d'elle, sur un petit oreiller de soie rouge.

    "Me suis-je dissipée ?" demanda-t-elle malicieuse, en gloussant élégamment. "Peut-être voulez-vous prendre ma main pour vous assurer que je ne suis pas une dryade mais bien une femme quelconque ?"

    Elle présenta sa main, sans lâcher son regard un seul instant. Elle pencha la tête sur le côté, dévoilant son épaule et son cou de façon suggestive, ainsi que son tatouage de scorpion. Déjà, dans sa tête, se bousculaient de nombreuses questions. Pourquoi ses cheveux étaient-ils si clairs ? Ses yeux, étaient-ils naturel ? Pouvait-elle toucher sa chevelure ? Quel était son nom ? D'où venait-t-il ? Quel métier exerçait-il ?
    Mais ce n'était pas ainsi qu'elle avait appris à s'adresser aux autres. Elle devait brider sa curiosité, laisser les choses venir d'elles-mêmes. Li Hong tourna la tête un instant, coupant momentanément son contact visuel avec le jeune homme blond. Son mouvement interpella une jeune femme qui s'approcha, et s'inclina, à l'écoute.

    "Veux-tu bien apporter à ce charmant jeune homme de quoi le désaltérer ma douce ?"
    "Tout de suite, Dame."

    Elle se retira et Li Hong reporta son attention sur son interlocuteur et engagea la conversation d'une manière qui ne lui était propre :

    "Si je ressemble à une créature des bois, alors vous êtes ce qui se rapproche le plus d'un enfant des étoiles... Pourquoi descendre de la voûte céleste pour un monde aussi insignifiant que le nôtre ?"
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    Son cerveau militaire se mit alors automatiquement en marche et, sans quitter la femme des yeux, sans chercher à tourner la tête, il évalua l'endroit. C'était beau. Aucun doute là-dessus. Une agréable odeur féminine emplit ses narines. Ainsi qu'une odeur musquée d'un nombre plus restreint d'hommes. Et ilcomprit alors qu'il était au pavillon des Fleurs. Dans la ville des Lumières. Et que la femme devant lui était sans aucun doute... La Dame Papillon.
    Néo avait entendu parler d'elle sans vraiment y croire. Une femme Si belle, avec un beau aussi blanc que la neige, des cheveux plus noirs que l'onyx, des lèvres fines et douces.. Rouge. Il sourit à se souvenir d'une manière rêveuse et tellement naturelle qu'il fut un instant surpris de ce sourire. Mais il le laissa pendre à son visage, conscient que la dryade l'observe avec fascination.

    Elle lui présente un oreiller rouge et il hésite. Devait-il se lancer dans cette aventure ? Oui, bien sûr. Il le veut. Et aucune partie de son corps ne pense à lui dire de faire attention. Au contraire, . Son corps brûle de toucher la peau de satin.. De passer une main dans les cheveux soyeux. De plonger son regard qu'il sait attirant dans les rubis de la Dame papillon. L'orange et le rouge.. Il sait qu'il joue un jeu de charme et qu'elle joue avec lui. Mais est-ce lui ou elle qui avait entamé la partie ?
    Il prit place sur le coussin et ne fut pas surpris par la douceur su satin. Pas qu'il est l'habitude d'en avoir, mais plutôt qu'il ne se doute bien que la patronne du pavillon des fleurs ne supporterait pas d'offrir des simples mobiliers des premiers prix. Ce qui, le surpris c'est de se demander combien valait une soirée avec cette la dryade.

    Quand elle prend à nouveau la parole, il ne pût s’empêcher de laisser un rire s’échapper. Un rire doux mais pas véritablement charmeur. Il rit simplement et sincèrement, le temps de trois battements de cœur. avant de glisser un regard rapide sur le nouveau geste en sa direction, il se rend compte que son corps réagi avant lui-même. Sa main rencontra la sienne avant même qu'il eu le loisir de dire oui ou non.

    La main de Néo se fait d'une douceur idiote. Il ne fait que frôler la main offerte. Du bout des doigts comme il toucherait un cristal.

    Il sentait alors son cours louper un battement lorsqu'il voit le geste gracieux et lent dévoiler son épaule et son tatouage de.. Scorpion ? Une certaine panique l’ébranle, mais il ne laisse rien paraître. Pourrait-elle être un Adoratrice du Scorpion ? Non.. Il repousse cette pensée d'une main comme on voudrait chasser un moustique gênant.

    Combien de temps garde-t-il sa main légère sur celle de la Dame ? Il l'ignore. Ne pas ouvrir la bouche pour poser mille et une question est pour lui un soudain nouveau challenge. Il imagine une femme à qui poser des questions se trouve être une offense.

    Il observa, le mouvement lent de la nuque de son hôte le fascine. La gorge blanche dévoilée excite en lui les hormones sexuelles qu'il se force à oublier. Il profite de ce répit pour admirer le lieu. Toutes les femmes étaient belles. Un Pavillon de Dryade. Cette penser lui arracha un sourire ironique et lorsqu'il sent le regard à nouveau poser sur lui, tourne la tête, inconsciemment attiré.

    La question qui lui est alors adressée le fait presque chaviré.
    Il passe une main dans sa chevelure blonde, convaincu que la femme voulait y glisser sa main. Et Néo le voulait aussi. Mais il reste dans cette optique de ne faire aucune demande. Même si ce geste pouvait être interprété comme une invitation.

    -Je... Je trouvais les étoiles trop familières.. J'avais besoin de voir quel genre de merveille cache ce monde que vous qualifiez d'insignifiants.. Je vous en pris Milady.. Ne vous rabaissez pas à ce point.. Vous dépassez en tout, chacune des déesses du monde Céleste..
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    Li Hong était une femme souriante par nature. Elle n'aimait pas se mettre en colère. Perdre son sang froid ne sied aucunement à une dame qui se veut belle et intelligente. Car c'est bien connu, l'adrénaline n'aide pas à faire fonctionner le cerveau. Il active les muscles. Et aux dernières nouvelles, le cortex cérébral n'est pas un muscle. Certes, on peut l'entrainer à exécuter certaines tâches, il n'en deviendra  que plus efficace, la mémoire en étant le plus parfait exemple, mais il fonctionne trop différemment.
    C'est donc tout à fait sereinement que les lippes de Li répondaient aux manifestations de joie et d'amusement de son interlocuteur. Il avait un rire léger et enchanteur, qui allait parfaitement avec son visage harmonieux. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'il était communicatif, car à force de faire semblant d'apprécier la compagnie, elle ne savait plus vraiment discerner le vrai du faux, mais en tout cas, il résonnait comme le tintement des carillons bercés par le vent, pendus à sa fenêtre. Agréable, donc.

    Le contact léger et excessivement timide du jeune homme ne la fit que sourire plus encore. Adorable, voilà un mot qui lui allait à la perfection. Car même si ce geste pouvait sembler parfaitement anodin, Li Hong était capable d'apprendre de nombreuses choses de son interlocuteur rien qu'à la façon dont il pouvait la toucher. Ce n'était pas un don, loin de là, elle s'était exercée. Ça faisait partie de son travail de pouvoir cerner la personnalité d'un client le plus rapidement possible, pour agir en conséquence.
    Et là, elle voyait un tout jeune adulte aimable, blagueur, peut-être parfois gaffeur. Dans l'ensemble, le portait dressé était très positif. Voilà longtemps que la jeune femme n'avait pas eu l'occasion que croiser quelqu'un de "gentil". Qualité et défaut pour notre ex-prostituée. Car à ses yeux, la gentillesse s'accompagnait irrémédiablement d'une faiblesse affective, un besoin de plaire aux autres, la nécessité d'être utile au groupe.

    Elle regarda sa main glisser dans ses cheveux de fils d'or. Elle avait envie d'y glisser les doigts, mais ne pouvait pas se le permettre. Car même si elle était très tactile, rien ne lui assurait que son interlocuteur apprécierait son contact physique. Il lui avait à peine frôlé la main, elle préférait donc garder ses distances, au cas où.

    - Avez-vous trouvé quelque trésor ici bas ? Elle marqua une légère pause, puis repris, le regard fuyant : Je vous en prie... fit-elle le rouge montant aux joues. Elle entortilla une mèche de cheveux autour de son index avec pudeur, quelque peu embarrassée, habituée aux flatteries certes, mais pas de ce genre. Vous m'en voyez ravie, et tout à fait troublée...

    Elle reprit rapidement contenance, perdre le contrôle... Voilà longtemps que ça ne lui était pas arrivé, pas en publique en tout cas. Li Hong promena ses doigts dans la paume du jeune homme, dessinant les traits visibles de sa main avec une sorte d'intérêt qui lui permettait de faire abstraction de sa gêne. Son regard se plongea de nouveau dans celui de son interlocuteur, quand elle parvint enfin à chasser le sang de ses pommettes et de ses oreilles.

    - Comment puis-je vous appeler fils des cieux ?

    HRP:
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    Néo regarde les doigts fin et blanc, aussi doux que la soie, parcourir sa main rugueuse avec admiration. Aucun homme, pas même le plus lucide.. ne peut résister au pouvoir des femmes.. Et Néo ne faisant pas abstraction à la règle se laisse envoûter volontairement.. Après tout.. Où est le mal ? Puis..  Oubliant le monde, oubliant son travail, oubliant même jusqu'à son nom, Néo laisse libre cours à ses pulsions. Il laisse champ libre à son corps, fermant le tiroir militaire aux devoirs, ouvrant celui de l'homme séducteur et l'on doit ce l'avouer.. en manque.. Il attrape la main de la jeune femme et l'attire à lui sans demander son avis. Finit le petit garçon sage qui semble être effrayé par tant de beauté.

    -J'ai trouvé une perle d'une rareté sans pareille, aux mille couleurs.. Mes yeux, trop peu habitués à cette Lumière, en furent quelque peu impressionnés.. Mais je crois que le coquillage a refermé sa coquille.. Et me voilà prit aux piges avec cette merveille..

    Dans un sourire charmeur mais si carnassier, Néo profite de la proximité plus que rapprochée, pour humer le parfum délicat qui s'échappe de la peau blanche. Et ses hormones se mirent automatiquement en marche sans rien contrôler du tout. Mais il ne cache rien. Ni les accélérations de son cœur, ni ses pupilles orangés brillant de désir, ni la bosse qui commence à se former dans son pantalon. Perdu, il tire un instant sur une chose qui le gène. Son gant.. Il lui échappe, mais le laisse.. Il le retrouvera plus tard..

    -Appelez moi.. Néo.. Néo Arslan..

    Sans chercher à savoir s'il a le droit ou pas, il caresse d'une main douce mais ferme, les épaules de la dame. Cherchant à la douceur de la peau.. Le nez curieux vient délicatement se rapprocher des saveurs qu'il cherche, mais sans toucher la délicate personne.

    Son changement de comportement est assez radical. Du petit garçon bien sage, il passe à l'homme dévorant de désir.. Le lionceau en lui fait place au lion majestueux qui a trouvé une lionne des plus belles.. Mais qui dit lionne dite forcement crocs.. Et Néo, dans un drôle d'état, l'espère du plus profond de ses tripes. Rien n'est plus vaste que le monde et pourtant.. Il serait prêt à le parcourir pour trouver un moment de plaisir et de détend avec une femme qui, serais susceptible de le désirer..

    Il meurt d'envie de la goûter, mais se retient pour cela. Il ne savait même pas si elle était prête à passer une soirée avec lui ou s'il lui avait juste fait pitié en le voyant seul de l'autre côté de la rue..
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