Memories of flames
Mardi: jour de révélation.
Comme quoi il était pas au dessus de ces moments d'introspection profonde où l'intéressé se rend soudainement compte que sa vie ne se résume qu'à un seul mot: travail. Le jour où on se rend compte que l'on a pas fait une seule chose par pur plaisir pendant les trois dernières années est un jour triste. Un jour de déprime atroce dans le cas de Zéphyr.
N'étant pas un homme à se laisser abattre, il était sorti de sa paralysie induite par le choc assez rapidement. Ce, surtout grâce à l'intervention fortuite de Juliet qui lui signala qu'une conférence sur les solutions durables d'énergie utilisée pour l'armement allait se dérouler au Conseil des Guildes quelques jours plus tard. Ni une ni deux, le jour fut marqué d'une croix rouge emplie de détermination. Le jour de cette conférence était le jour où il reprenait une vie normale.
Samedi: jour de désillusion
Le plan avait clairement échoué. Certes, la journée avait bien commencée. La conférence avait été tout particulièrement intéressante et il avait pu glaner au passage quelques nouvelles sur les avancées du congrès en cours dans le bâtiment. C'était au moment où il s'apprêtait à repartir que tout s'était écroulé. Au sens propre comme au sens figuré.
Il venait tout juste de passer le pas de la porte lorsqu'il entendit le bruit assourdissant d'une explosion, immédiatement suivi d'une vague de chaleur qui caressa la peau de ses bras nus avec une douceur maligne. Les bruits. L'odeur. La sensation de chaleur brulante sur sa peau. Ses yeux s'étaient écarquillés et il se retourna avec lenteur, son regard gris cendre rencontrant les flammes qui léchaient déjà allégrement les murs brisés du bâtiment.
Sa respiration se prit dans sa gorge et il crut dans un instant de grande panique qu'il n'arriverait plus à respirer. C'était trop similaire. Trop familier. Mais son bras était toujours là, se rassura-t-il, serrant le dit membre de son autre membre. Ce n'était pas pareil. Il y avait trois ans de cela il n'avait rien pu faire, mais ce jour-là il avait les moyens de venir en aide aux victimes. Il pouvait faire une différence et il la ferait.
Il s'apprêtait à s'élancer dans le bâtiment pour venir en aide aux blessés lorsqu'il sentir une main se refermer autour de son bras et le tirer vers l'arrière. Il se retourna avec irritation, s'apprêtant à fusiller du regard quiconque l'avait arrêté.
Comme quoi il était pas au dessus de ces moments d'introspection profonde où l'intéressé se rend soudainement compte que sa vie ne se résume qu'à un seul mot: travail. Le jour où on se rend compte que l'on a pas fait une seule chose par pur plaisir pendant les trois dernières années est un jour triste. Un jour de déprime atroce dans le cas de Zéphyr.
N'étant pas un homme à se laisser abattre, il était sorti de sa paralysie induite par le choc assez rapidement. Ce, surtout grâce à l'intervention fortuite de Juliet qui lui signala qu'une conférence sur les solutions durables d'énergie utilisée pour l'armement allait se dérouler au Conseil des Guildes quelques jours plus tard. Ni une ni deux, le jour fut marqué d'une croix rouge emplie de détermination. Le jour de cette conférence était le jour où il reprenait une vie normale.
Samedi: jour de désillusion
Le plan avait clairement échoué. Certes, la journée avait bien commencée. La conférence avait été tout particulièrement intéressante et il avait pu glaner au passage quelques nouvelles sur les avancées du congrès en cours dans le bâtiment. C'était au moment où il s'apprêtait à repartir que tout s'était écroulé. Au sens propre comme au sens figuré.
Il venait tout juste de passer le pas de la porte lorsqu'il entendit le bruit assourdissant d'une explosion, immédiatement suivi d'une vague de chaleur qui caressa la peau de ses bras nus avec une douceur maligne. Les bruits. L'odeur. La sensation de chaleur brulante sur sa peau. Ses yeux s'étaient écarquillés et il se retourna avec lenteur, son regard gris cendre rencontrant les flammes qui léchaient déjà allégrement les murs brisés du bâtiment.
Sa respiration se prit dans sa gorge et il crut dans un instant de grande panique qu'il n'arriverait plus à respirer. C'était trop similaire. Trop familier. Mais son bras était toujours là, se rassura-t-il, serrant le dit membre de son autre membre. Ce n'était pas pareil. Il y avait trois ans de cela il n'avait rien pu faire, mais ce jour-là il avait les moyens de venir en aide aux victimes. Il pouvait faire une différence et il la ferait.
Il s'apprêtait à s'élancer dans le bâtiment pour venir en aide aux blessés lorsqu'il sentir une main se refermer autour de son bras et le tirer vers l'arrière. Il se retourna avec irritation, s'apprêtant à fusiller du regard quiconque l'avait arrêté.
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