Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Tame the beast or shoot it ✦ feat Hafsa [FINISHED]

    Cathal R. Yvanoff
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    Tu sais que tu vas passer une journée pourrie quand la première chose que tu vois en arrivant au bureau c'est le type qui ne vient te voir qu'en cas d'urgence majeure. Comme la vie est mal foutue c'est exactement comme ça que ma journée a commencé. A peine ma botte de cuir posé sur le sol en béton de mon bureau que le mec des urgences (Sam? ou Léon?) me refile une communication du poste de la Ligne'. La Ligne c'est la limite de mon territoire et aussi l'endroit où on a le plus de problèmes vu que des mecs d'autres territoires tapent l'incruste pour foutre le bordel. Vu que c'est là-bas qu'on a le plus de boulot pour sécuriser, j'ai assigné un groupe affilié au mien à la Ligne, il y a un an ou deux.

    Bref, tout ça pour dire que la journée a mal commencé et au vu du bazar qu'il y a dans la rue c'est pas prêt de s'améliorer.

    Je soupire en regardant les gens se hâter dans la direction opposée à la Ligne. Ça n'annonce rien de bon tout ça. Je sors mon paquet de clope et j'en colle une entre mes lèvres. Le tabac est peut-être une vraie cochonnerie mais en attendant c'est un des meilleurs trucs pour décompresser.

    Je reprends ma route un peu plus rapidement. Autant en finir aussi rapidement que possible.

    Effectivement, c'est la pagaille. C'est la première chose que je constate en arrivant sur les lieux. Je repère des membres du groupe en charge de la sécurité occupés à se battre contre des jeunes masqués. Pas une simple intrusion alors. Plutôt une invasion planifiée. Manquait plus que ça.

    Un éclair roux passe dans le coin de mon oeil. C'est une fille. Tout ce qu'il y a de plus banale. Mais quelque chose me dit que je devrais m'en méfier. Après une brève vérification que mes hommes n'ont pas besoin de moi pour rendre la situation chaotique, je me dirige vers la fille. Une fois à distance raisonnable, je l'interpelle:

       
    La demoiselle là-bas!


    Je m'avance jusqu'à lui faire face.

       
    J'aurais quelques questions à te poser. Rien de grave. Coopère et tout se passera bien.

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    Dernière édition par Cathal R. Yvanoff le Lun 22 Juin - 11:19, édité 1 fois
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    Un Adorateur du Scorpion infiltre les rangs des citadins...

    La Lionne était on-ne-peut plus préoccupée par son frère d'armes, ces temps-ci. Il n'arrêtait pas de gigoter partout à cause d'un dossier qui l'amènerait dans le secteur C ( d'après lui, le secteur des « sanguinaires dépravés » de la ville ). Le principal problème de Matt était que si il y allait, il se coltinerait un tas de problèmes sur la tronche ( et le premier en tête de liste s'appelait Kristen ) et surtout qu'il se ferait remarquer. Elle avait fini par lui dire qu'elle y allait, après qu'il lui ait refilé des vêtements de citadine bien sûr, mais qu'en échange il devra surveiller son entourage. Sans faillir une seule seconde. Pendant la journée, bien sûr.

    Et c'est ainsi que vers huit heures du matin, elle enfila un pantalon noir, un débardeur rouge avec une petite veste noire par-dessus. Et des bottes ( sans talon ) noires. Le tout en cuir, sauf le débardeur. Autant dire que la Lionne était très sceptique par la couleur ( mettez du noir en plein soleil dans un désert, vous allez comprendre votre douleur ), mais décidément les vêtements étaient faits dans une matière plus qu'agréable et... fraîche. Elle avait haussé les épaules, tandis que Matt lui avait expliqué les bases à savoir. En gros, c'étaient les mêmes bases à connaître qu'avec son Clan, même si le secteur C n'était pas aussi extrêmiste sur certains points.

    Arrivée dans la ville, elle se dirigea directement vers ledit secteur C. Sa chevelure rousse rabattue sur le côté gauche, son oeil vert scrutait les alentours avec attention. Elle devait obtenir des informations sur les Mad Storms sans se faire remarquer. Oui bon, son partenaire n'aurait rien contre le fait qu'elle en tue si elle en voyait. Pas qu'elle pourrait s'en empêcher, donc déjà... Alors qu'elle marchait en regardant droit devant elle, les mains dans les poches, observant minutieusement les gens sans que ses yeux ne changent de direction, elle fut interpelée. Elle émit un grognement sourd, assez sauvage cela dit. On ne change pas la Lionne avec des vêtements. Tch... Quand l'homme lui fit face, elle se contenta d'arquer un sourcil. Il voulait quoi celui-là ? Elle était en train de faire un repérage, bon sang...

    Ne pas se faire remarquer, bien sûr. Elle lui aurait bien appris la politesse à coups d'épée dans la gueule, à celui-là. Sa sauvagerie était déjà bien visible, même avec un tiers du visage planqué sous sa chevelure rousse. Elle scruta l'homme et plissa un peu les yeux. Peut-être que lui saura le renseigner, qui sait ? Enfin, rien n'est gratuit dans ce genre d'endroits. S'ils fonctionnaient bien comme son Clan sur ce point. Sa veste était fermée, et elle avait mis ses deux chakrams dedans. Et son épée se trouvait dans son dos. Elle jeta un coup d'oeil à la bagarre devant elle, puis reporta son regard dans celui de l'homme.

    - ... Qu'est-ce que tu me veux ?


    De l'amabilité ? C'est quoi, ça se mange ?
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    Un grondement sourd s'échappe des lèvres de la rouquine. J'arque un sourcil étonné. Ça commence bien. Plutôt qu'une fille j'ai l'air d'être tombé sur une bête sauvage. Je laisse mon regard glisser sur son accoutrement. Vêtements en cuir. Elle n'est pas d'ici. Ou alors elle est membre d'un  gang. En tout cas elle n'est pas dans la misère jusqu'au cou comme la plupart de ceux qui vivent ici. Je note que sa veste est fermée. Probablement pour dissimuler des armes. Une dans le dos aussi. J'ai intérêt à agir avec précaution.

    ... Qu'est-ce que tu me veux ?

    Son regard est planté dans le mien. Féroce. Elle ressemble vraiment à une bête sauvage. Plutôt que de m'inquiéter, ce constat m'amuse.
     
    Je te l'ai dit, j'aimerais te poser quelques questions.

    Je jette un œil autour de moi, signalant discrètement à une paire d'hommes de se tenir prêt à intervenir. Il se mette en position imperceptiblement et je reporte mon attention sur la fille.
     
    Comme tu peux le voir, on a un soucis de vermines en ce moment et on préfère s'assurer qu'il n'y en a pas d'autres qui trainent.

    Sourire.

    Derrière moi, la bagarre commence à se tasser. La plupart des intrus sont soit inconscient soit attachés et les autres sont en passe de suivre le mouvement. Confirmant mes pensées le leader de Spazz, le gang en charge de la sécurité, s'approche de moi.

    On a fini M. Yvanoff. On a pas vu de signes particuliers qui pourraient montrer leur affiliation. On vous les amène au même endroit que d'habitude?

    Je lui donne un signe affirmatif et il repart pour faire passer l'ordre.

    Je me tourne ensuite vers la fille. Si ces gars n'avaient pas de signes, ça veut dire que n'importe qui peut être avec eux. Ce qui veut dire que je ne vais pas pouvoir la laisser partir si facilement.

    Je ne suis pas partisan de la violence inutile donc je vais te laisser le choix: tu viens de ton plein gré et tu réponds à nos questions gentiment, ou t'y force. Pour information, il y a plus de chance qu'on te foute la paix si tu coopèrent.

    Je luis souris à nouveau. J'ai découvert il y a longtemps, que ça avait tendance à irriter les gens. J'adore.
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    Le sang coule toujours à flots...


    Une lionne ne connaît pas la charité ou la bonté...

    La Lionne se contenta d'arquer un sourcil face à la réponse de l'homme. Oui, qu'il voulait lui poser des questions, ça elle avait compris depuis le temps. Elle planta son regard dans celui de son interlocuteur, ayant préalablement remarqué les mouvements imperceptibles autour d'elle qui firent naître un sourire moqueur sur son expression de sauvage. De la vermine qui traîne ? La vermine traîne partout, et visiblement, les citadins s'amusaient à la regrouper dans... cet endroit. Le secteur C.

    Et puis... La Lionne émit un grognement sourd, long, et très bas. Comme pour montrer quelque chose qui ne lui plaisait pas. Ce sourire ne lui plaisait définitivement pas. Le Scorpion Rouge se contenta de se taire, son sourire moqueur s'étira quelque plus quand l'homme détourne les yeux vers l'homme 2. Quand l'homme 2 repartit, l'homme reporta son regard dans les yeux sauvages de la Lionne.

    - Et tu crois être le seul à pouvoir poser des questions ?

    Vous n'imaginez pas à quel point elle se retenait. Elle se retenait à un point inimaginable de ne pas le décapiter dans la seconde. Sa respiration se fit profonde et intérieure, tandis qu'elle gardait ses mains dans ses poches. C'était pratique les poches, un bon moyen de ne pas étouffer quelqu'un à la volée. Et puis, elle ne pouvait s'attirer des ennuis ici, encore que... Cet endroit ne semblait pas très surveillé par l'Armée. Pas officiellement, du moins.

    - Une question chacun, information contre information.

    Et si t'es pas content, je te décapite. Etait-elle obligée de préciser ça, vu que son visage sauvage couplé à son sourire moqueur était plus lourd de menaces qu'autre chose.

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    Et tu crois être le seul à pouvoir poser des questions ?

    Elle avait du mordant la gamine. On en voyait pas beaucoup des comme ça et je commence à penser que c'est pas plus mal. C'est bien quand ce type de personne est de ton côté mais c'est un peu moins sympas quand ils se trouvent en face. Comme maintenant.
     
    Une question chacun, information contre information.

    Je ne peut pas dire que son attitude n'est pas la bonne, j'aurais fait la même chose à sa place. La seule chose c'est que l'on fait ce genre de demande lorsqu'on sait être sur un pied d'égalité avec l'autre. Ça ajouté à son sourire sadique me dit qu'elle croit l'être. Et ça me tape sur les nerfs. Copieusement.

    Et bien! On ne peut pas dire que tu as la langue dans la poche.

    Mon sourire est toujours là et mon ton est amusé, mais mon sourcil froncé montre que je ne prends pas les choses à la légère. Cette gamine m'irrite. Mais en même temps, je la trouve intéressante. On ne croise pas beaucoup de gens avec autant d'aplomb et j'avoue que ça m'intrigue.

    Mais pourquoi pas. Ca ne me dérange pas de faire un échange d'information, tant que ça reste équitable. Par contre, on va aller faire ça dans un endroit un peu plus privé.

    Un seul geste de la main suffit pour qu'une dizaine se place autour de nous. Je prends la tête du groupe et je guide tout ce petit monde vers l'un des nombreux bâtiments désaffectés du Secteur.

    J'observe la fille par dessus mon épaule. Elle veut des informations? Je me demande bien quel genre. En tout cas, je n'ai pas vraiment l'intention de lui en donner. Savoir sur quoi elle veut se renseigner serait déjà quelque chose. Si en plus j'arrivai à lui extirper ses affiliations, j'aurai gagné ma journée. Mais quelque chose me dit que ce ne sera pas aussi simple que ça.

    Je marche jusqu'à un immeuble et je fais monter tout le monde jusqu'au premier. Mes hommes virent rapidement les occupants pendant que je m'installe sur un canapé éventré.

    Installe-toi je t'en prie.

    Je fait un geste vague en direction du fauteuil en face de moi. Puis, j'extirpe mon paquet de cigarette de mon manteau. Je sens que je vais avoir besoin de nicotine.
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    Poser une question, c'est prendre le risque de se faire tuer...


    Une lionne qui ne provoque pas autrui ? Cela n'a jamais existé.

    La Lionne le regarda, et le moins que l'on puisse dire est que ce sourire amusé lui tapait copieusement sur les nerfs. Non qu'elle n'apprécie pas l'amusement ; elle savait seulement ce que ce sourire signifiait. "Tu es en position de faiblesse." Sans doutes la pire entrée en la matière avec la Lionne. Ses gestes étaient exécutés avec lenteur, et son sourire moqueur s'agrandit quelque peu.

    - Sa majesté aurait-elle préféré que je baise ses pieds tel un toutou sans aucune volonté, par hasard ?, lança-t-elle d'un ton sarcastique ( et toujours aussi sauvage, bien évidemment ).

    Il ne sembla pas réfléchir bien longtemps. Et puis de toutes façons, s'il ne répondait pas à ses attentes, elle s'enfuirait. Après l'avoir tué, mais ce n'est qu'un détail. ... Ou plus exactement, après l'avoir blessé. Il était sacrément bien entouré, celui-là.

    - Je te suis.

    Non qu'elle ait le choix, cela dit. La Lionne regarda droit devant elle durant la marche, le bras gauche plié dans le dos qui protégeait le bas de sa colonne vertébrale. Et qui lui permettrait de dégainer son épée plus rapidement en cas de besoin, pour sûr. Sa démarche était souple, efficace et féline. Et surtout, incroyablement silencieuse et assurée. Pour faire partie des Adorateurs du Scorpion, elle ne savait que trop bien la règle d'or à respecter ; toujours dégager de l'assurance et de la confiance en soi. Sinon, c'était une invitation à se faire bouffer ou à montrer qu'on était faible. Et dans son clan, ce genre de personne mourrait très vite. Le secteur C devait marcher à peu près de la même façon.

    Même si son regard restait braqué droit devant elle, la Lionne ne manquait pas d'observer les alentours pour repérer les lieux. En toute discrétion, donc sans dévier ses yeux. Évidemment... Et, naturellement, lorsqu'ils s'engagèrent dans un immeuble désaffecté et qu'ils montèrent au premier étage, le Scorpion Rouge resta dans l'encadrement de la porte. Et jeta un oeil aux alentours. Une fenêtre... ? Elle alla se poster à côté de la fenêtre et resta debout. Face à l'homme qui s'était vautré comme un flemmard incapable dans un... canapé ? Tch. Petite chose faible et fragile. ... Et il lui intimait de s'asseoir ? Hors de question. Ce n'était pas poli ? Et que voulez-vous que ça lui fasse, au juste ? Elle s'en fichait.

    - Je préfère rester debout, merci.

    Et s'il y voyait un inconvénient, qu'il aille se faire cramer sous le soleil de midi. Elle fronça les sourcils et grogna sourdement, de manière quasi-inaudible, quand il sortit un paquet de tiges-blanches-à-brûler-entre-les-lèvres. Ça devait enfumer les poumons ces machins... Pas étonnant que les citadins soient paresseux, tiens. Elle pensa au Bleuté et un sourire amusé naquit sur son expression sauvage ; Matt était l'exception à la règle. À quasiment toutes les règles, d'ailleurs. Allons bon...

    Le Scorpion Rouge respirait silencieusement et ouvrit sa veste de moitié, laissant ses armes cachées. D'après son frère d'armes, il y avait de grandes chances ( pour ne pas dire que que ça allait être inévitable ) qu'ils possèdent des cracheurs-de-bout-de-métal dans le coin. Elle grogna furtivement. Ces saletés de machins faisaient un mal de chien. Déjà qu'il y avait de grandes chances qu'il ne réponde pas à ses questions ( même s'il y avait toutes les chances qu'elle ne lui réponde pas tout court ), rien qui n'arrangerait leur situation. Tch, ce beau merdier... Main droite dans sa poche, toujours aussi lente dans ses gestes, la Lionne s'adossa au mur juste à côté de la fenêtre.

    - Donc ? Tu voulais savoir si j'étais majeure et vaccinée, c'est ça... ?

    Parce qu'ils n'allaient pas se regarder en chien de faïence durant toute la journée...
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    H.R.P:
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    La rousse jète un regard dédaigné à l'endroit où je suis assis. Tu crois que je vais m'abaisser à ton niveau a-t-elle l'air de dire? a-t-elle l'air de dire. Qu'elle fasse ce qu'il lui chante. Qu'elle saute par la fenêtre si c'est ce qu'elle veut, on ne mettrait pas longtemps à la retrouver. Cette petite à l'air d'avoir de l'expérience en tant que combattante, mais j'ai bien vu sur le chemin que le Secteur C n'est pas son terrain de jeu habituel. Elle est comme une tache de rouge sur un chiffon blanc. Elle se remarque à des kilomètres.

    Je préfère rester debout, merci.

    Je hausse les épaules, d'un air désintéressé. Son confort pas le mien.

    Pendant que je fume ma clope, la rousse a l'air de se perdre dans ses pensées. Du moins, je doute que le sourire amusé qui apparait sur ses lèvres est du à la vision d'un type qui fume. Ou alors elle a vraiment un humour bizarre.

    Donc ? Tu voulais savoir si j'étais majeure et vaccinée, c'est ça... ?

    Sa remarque me fait rire. Je devrais envoyer Isabelle prendre des cours avec elle tiens. Ca lui apprendrait peut-être à s'exprimer de manière un peu plus adapté à son environnement. Je sais bien qu'elle a grandi dans une famille coincée et que ça fait pas longtemps qu'elle nous a rejoint, mais je jure qu'être aussi poli qu'elle c'est un handicap!

    Pas exactement. Je suis plus intéressé par ce que tu viens faire sur mon territoire.

    Je l'examine avec attention, faisant au mieux pour ne rien laisser paraître de mes émotions. Je commence à douter du fait qu'elle soit ligué avec les types de tout à l'heure. Mais je suis maintenant sur qu'elle n'est pas n'importe qui. Elle avait un objectif en venant ici et je veux savoir ce que c'est.

    Et puis tant que tu y es tu pourrais me dire d'où tu viens. Tu n'es pas du Secteur C. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

    Ses origines me trottent dans la tête depuis tout à l'heure. Son attitude me rappelle une bête sauvage. Dans le Secteur la puissance ne vient pas de ses aptitudes au combat, du moins pas uniquement. La réputation, le placement dans un gang, le nombre de subordonnés, tout ceux-là sont des critères importants. Elle, elle agi comme si le seul facteur d'importance est sa capacité à tuer. C'est sur qu'elle est pas d'ici. Reste à savoir d'où.
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    Poser une question, c'est prendre le risque de se faire tuer...


    La méfiance d'une lionne est si spectaculaire qu'elle exacerbe sa sauvagerie...

    Au moins il était doté d'une notion rare nommée « humour et ironie », premier bon point. Largement insuffisant pour qu'elle consente à changer son attitude sauvage, cela dit. Un sourire amusé se peignit sur les lèvres de la Lionne, en réponse au rire de... l'autre truc. Cela dit, son expression de fauve restait bien présente, et son grognement sourd, bien que très bas, était toujours là. Ce n'est pas en riant que sa méfiance baissera. Cela dit, ses yeux s'illuminèrent d'une lueur d'humour face à la première question de l'autre truc.

    - Ben tiens, je me dégourdissais les papattes.

    Bras toujours plié dans le dos, l'autre main dans la poche, son regard émeraude était plongé dans celui de son interlocuteur. Finalement, un fin sourire vint étirer les coins de ses croissants de chair. Tiens, elle allait bien s'amuser... Et si la situation dégénerait, elle pouvait toujours s'enfuir par la fenêtre. C'est qu'elle avait plus d'une carte en main... Sans jamais dévier son regard de l'oeil de l'autre truc, elle finit par enlever sa main droite de sa poche, la laissant battre contre son flanc. Elle pencha sa tête de côté, sa chevelure lui bouffant toujours un tiers du visage – et cachant son oeil gauche –.

    - ... Si tu tiens à ta réponse, réponds d'abord à ma question. T'aurais pas vu des incapables ramener des otages, dans le coin ?

    Son ton était détaché, calme, même si son visage était toujours aussi sauvage. Son oeil ne bougea toujours pas, même quand un « boum » non loin d'eux retentit. Elle jeta un coup d'oeil vers la fenêtre, sans bouger son cou cela dit, et un petit sourire étira un peu plus ses lèvres. À peine une seconde après avoir dévié son regard, la Lionne le replongea dans celui de l'autre truc.

    - Charmantes personnes. Ce sont des connaissances à toi qui s'amusent à faire exploser ces charmants immeubles... ?

    Elle se laissa glisser le long du mur pour s'asseoir à même le sol. Sol froid, soit dit en passant, ce qui fut plus qu'agréable. Penchant un peu sa tête en arrière pour qu'elle soit collée au mur, tout en gardant un oeil sur ce qu'il se passait et posa sa main sur son sternum. Un pendentif à motif de scorpion était dissimulé sous son débardeur, et le métal restait froid et mordait sa peau. Matt était vraiment...

    ... Un abruti fini incapable de faire son travail tout seul. Lassée par la tournure des évènements, la Lionne décida d'attendre la réponse de l'autre truc.

    Une lionne lasse est particulièrement dangereuse...
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    Dernière édition par Hafsa le Dim 28 Juin - 15:33, édité 1 fois
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    ... Si tu tiens à ta réponse, réponds d'abord à ma question. T'aurais pas vu des incapables ramener des otages, dans le coin ?

    Si sa réponse à ma première question ne m'avait pas fait bronché, celle-ci me fait lever un sourcil.

    J'hésite entre me sentir intrigué par ce nouveau développement et me sentir insulté. Elle ne s'imagine quand même pas que je laisse n'importe quel zouave valser chez moi comme il le sent? Où est-ce qu'elle pensait que c'était moi qui prenait des otages à tire larigot? Non, parce que regardons les choses en face: j'ai pas que ça à faire!

    Les seuls incapables dans le coin sont les miens et ceux qui sont à peine capable de cracher à la figure de quelqu'un. Alors à moins que tu m'accuses du crime, je dirais que tu te trompes d'adresse.

    Sur ce, je plante ma clope entre mes lèvres et j'inspire encore un peu de tabac. Faudrait pas s'arrêter en si bon chemin.

    Pour la journée non plus si j'en crois la détonation qui se fait bruyamment entendre à ce moment précis. La rousse, stratégiquement posté à côté de la fenêtre jette un coup d'oeil avant de se retourner vers moi l'air narquois.

    Charmantes personnes. Ce sont des connaissances à toi qui s'amusent à faire exploser ces charmant immeubles... ?

    Charmant des clous! Ils commencent à me gonfler, ces gens! Est-ce trop demander que d'avoir une journée qui ne soit que modérément soulante? A-t-on vraiment besoin de passer au niveau supérieure pour avoir une journée vraiment chiante?

    J'aimerais pousser un long soupir pour que le monde comprenne bien toute l'ampleur de mon exaspération mais en présente compagnie je suis obligé de garder mon calme. J'expire longuement, laissant toute la fumée sortir de mes poumons, en jetant un regard désintéressé vers la fenêtre.

    J'aime penser que je garde une compagnie plus civilisé que ça.

    Mon ton est détaché, bien loin de mon irritation intérieure.

    Je me penche en avant pour écraser ma cigarette dans le cendrier posé sur la table. Mon portable choisis judicieusement ce moment pour se mettre à vibrer, je décroche avec un 'oui?' sec. Comme je m'y attendais, c'est l'un de mes subordonnés, qui me résume la situation rapidement et me rassure que 'tout est sous contrôle' (je m'en doute, vu les bâtiments qui explosent; ils doivent avoir la situation bien en main) et qu'ils ont mit la main sur les types.

    Parfait. Mettez-moi tout ça au frigo. J'arrive.

    Je raccroche et je me lève, tout en me demandant ce que je dois faire de mon chat errant ici présent. Je pose mon oeil sur elle et la fixe un bref instant.

    Que dirais-tu d'aller rencontrer ces charmantes personnes? Tu y trouveras peut-être quelqu'un que tu connais. On pourra continuer notre petite conversation sur le chemin.

    Je lui dédie un sourire faux et je me mets en route sans attendre sa réponse. Je ne lui donne pas vraiment le choix. Mes hommes qui sont rompus à ce genre de situation, s'empressent de m'encercler avec mon 'invité', assurant d'un seul coup notre sécurité, et l'impossibilité pour la chatte errante de s'enfuir.
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    Prendre de l'avance c'est le risque de se faire tuer lâchement par derrière.


    Une lionne qui n'a pas ce qu'elle veut est une lionne irritée.

    Lorsqu'elle 'répondit' à la deuxième question de l'autre truc, toute sa sauvagerie retrouvée malgré son ton détaché, elle attendit sa réponse sans bouger d'un iota. Et la réponse de trucmuche lui fit étirer ses lèvres en un sourire moqueur.

    - Pauvre petit bout de chou, tu en as marre de gérer des incapables, c'est ça ?

    Compassion zéro. La Lionne ne connaît pas la compassion, de toutes façons. Le bruit qui retentit ne la fit pas ciller, mais elle y jeta furtivement un oeil pour voir ce qu'il se passait, non sans avertir l'autre truc d'une charmante visite explosive qui se profilait à l'horizon. Son regard désintéressé et sa réplique firent ricaner le Scorpion Rouge. Ben voyons...

    - Rassures-toi ta compagnie est exemplaire.

    C'était du foutage de gueule ? Oh que oui... En même temps, c'était vraiment une attitude exemplaire de ne pas être fichu de saluer quelqu'un avant de le transbahuter à travers ces tours dégueulasses. Même si la Lionne préfèrait l'atmosphère de ce secteur C plutôt que celle de la ville de 1400 ; là-bas c'était trop brillant et plein de faux-semblants, pour elle. Pour ne pas dire qu'elle préférait une ambiance qui se rapprochait de celle de son Clan, même si dans les deux cas, il y avait un condensé d'abrutis du cerveau.

    Elle s'assit à même le sol, dos et tête calés contre le mur froid, pendant que l'autre parlait dans une machine bizarre. Encore que, celle de Matt était plus bizarre, m'enfin bon... Toujours à se reposer sur leur fichue technologie, ces citadins, même les Pilleurs qui se considéraient comme étant « déviants ». Belle logique de merde, oui. La Lionne se leva en même temps que l'autre truc, n'appréciant ni son ton de voix ni les personnes qui vinrent les encercler. Et puis quoi encore, le déluge ?

    - Traîne pas trop, Brother. Je t'attendrai là-bas.

    Elle fit trois pas et s'élança de façon à forcer leur barrière humaine, sans hésiter à tordre un genou qui la dérangeait sur son chemin et sauta par la fenêtre, en la brisant au passage. Aucune importance. S'aidant du mur sans que cela ne se voie, elle atterrit en bas en un temps record et disparut vers le nuage de fumée à une vitesse prodigieuse. Après tout, elle pouvait bien se vanter de sa vitesse... Arrivée sur les lieux deux minutes plus tard, elle se dirigea vers un homme saucissonné avec sa démarche aussi sauvage que silencieuse, et son visage aussi sauvage qu'irrité.

    Elle se pencha vers son oreille, non sans garder son bras gauche plié dans son dos, et murmura à l'intention de l'homme. L'autre truc ne lui serait nullement utile s'il ne sortait pas de son « territoire », et elle n'avait pas l'intention de se faire cramer aussi facilement sur ses véritables intentions. Un flot d'injures lui répondit, et elle pressa son pouce droit sur un point stratégique de la gorge de l'homme saucissonné.

    - Continues comme ça et je préviens ton Boss, le morveux.

    Pas une voix menaçante, une voix fichtrement agacée. Elle murmura à nouveau à son oreille, enfonça que plus son pouce droit, et obtint enfin un semblant de réponse. Largement insuffisant, cela dit. Fichant plus profondément son pouce, le pauvre homme saucissonné finit tout salement par s'évanouir. La Lionne se releva lentement en constatant que les autres gigolos étaient enfin arrivés. Cette lenteur... Même sa jumelle aurait été plus rapide. Matt aussi, mais question discrétion il se serait fait griller direct. ... Ouais bon...

    - Monsieur Yvanoff, y a une folle qui a déboulé pour assomer un des prisonniers. Après avoir murmuré à son oreille, mais j'n'ai rien entendu à ce qu'elle trafiquait. Mais on les a tous saucissonnés bien serré. Deux d'entre eux nous ont échappé.

    Bah bravo. Ça voulait dire que deux personnes pouvaient la renseigner. Mais vu qu'elle se trouvait encore avec l'autre truc... Ouh que ça l'agaçait tout ça. La Lionne grogna sommairement, et retourna en sens inverse. Tous des lents paresseux de sous-ordre, ces citadins. Ça commençait à lui taper sur le système. Si ce n'était pas pour Matt, elle en aurait déjà écharpé pas mal...

    Ce qu'une lionne ne ferait pas pour aider un de ses frères...
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    Dernière édition par Hafsa le Dim 28 Juin - 18:10, édité 2 fois
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    J'avais sagement décidé d'ignorer ses paroles d'adieu et je me contenta donc de la regarder sauter par la fenêtre, cassant la vitre au passage et participant donc à la dégradation progressive des lieux. Comme si cette épave a besoin de ça! Pas que je vais me mettre à promouvoir la protection des bâtiments du Secteur C, mais bon. Question de principe.

    Je descends placidement les escaliers de l'immeuble, ignorant les regards nerveux et passablement honteux des mes hommes. Je pense qu'ils n'ont pas encore réalisés que je ne m'attendais pas à ce qu'ils arrivent à la retenir. Je débouche dans la rue et en profite pour sortir mon portable et envoyer un rapide texto. Je sais que dès que le destinataire l'aura lu les milliers d'yeux invisibles de la Zone se braqueront sur la rousse, surveillant avec attention le moindre de ses mouvements.

    Un autre texto me donne l'assurance que la Zone sera quadrillé en moins de temps qu'il n'en faut pour dire 'Rousse' par mes subordonnés les plus compétents. Et quand je dis les plus compétents, j'entends bien plus compétent que le ramassis d'imbéciles en train de me suivre. Bon, je suis peut-être un peu dur. Ils ont leur qualité sinon je ne les aurais pas embauchés. Simplement face à des professionnels du combat, comme notre rouquine en fuite, ils ne font pas le poids.

    Nous sommes à mi-parcours lorsque je reçois le coup de fil.

    M'sieur Yvanoff, y a une folle qui a déboulé pour assommer un des prisonniers. Après avoir murmuré à son oreille, mais j'n'ai rien entendu à ce qu'elle trafiquait. Mais on les a tous saucissonnés bien serré. Deux d'entre eux nous ont échappé.

    Et on l'a retrouvée! Comme quoi, hein, il ne faut jamais désespéré! La bonne blague...

    Remuez-vous un peu et rattrapez-moi les deux en fuite. Et t'occupes de la folle, c'est une invitée.

    Le dernier mot est dit sur un ton appuyé et le bougre au bout du fil comprend instantanément. Nos invités, sont généralement des gens qui, loin d'être invités, viennent nous causer des problèmes. La seule différence qu'ils ont avec les vermines c'est qu'ils ont des capacités diverses et variées qui les distinguent visiblement du lot.

    Arrivé sur les lieux, je me dirige immédiatement vers la tignasse rousse, facilement reconnaissable.

    Ça va tu t'es amusée à traumatiser le monde?

    Je demande, sarcastique.

    Puis je me détourne aussi vite que je suis arrivé pour me diriger vers l'un des hommes saucissonnés. Je repère facilement celui qui a le moins de courage et je lui balance un violent coup de pied à la mâchoire sans crier gare. Il bascule avec un cri de douleur et s'écrase sur le bitume.

    J'espère que votre séjour parmi nous fut confortable.

    Il crache un peu de sang et son regard se lève vers moi. Je lui offre un sourire sadique. Il faut toujours partir sur de bonnes bases quand on s'apprête à interroger quelqu'un.
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    ...

    Déjà passablement agacée, la Lionne vit alors l'autre truc débarquer enfin et se diriger vers elle. Ben tiens... Elle le regarda, toute sa sauvagerie retrouvée, toute son humanité perdue, mais ne dit rien. Elle ne répondit même pas à sa question, pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait rien à répondre. Par contre... Le Scorpion Rouge se retint sagement de dire que les deux fuyards étaient partis en direction du désert, et que les hommes de l'autre truc étaient allés en sens inverse. Pourquoi elle ne disait rien ? Vous êtes sourds, vous. Parce qu'il n'y a rien à dire. Les Mad Storms officiaient dans le désert, mais rien n'indiquaient que c'était eux. Raison du fait qu'elle était encore plus agacée, même si son visage inhalait toute expression, excepté la sauvagerie.

    La Lionne le regarda commencer un interrogatoire de son oeil toujours aussi sauvage. Les tortures douces mais radicales étaient bien plus efficaces. Enfin bon... Elle le laissa faire et arqua un sourcil moqueur face à son sourire sadique. Ah, que c'était bon d'être dans une atmosphère similaire à celle du Clan... Même si les vêtements des citadins étaient décidément très bizarres, et ceux que lui avaient refourgués Matty l'étaient encore plus. Non sans blague... C'était Matt, en même temps. Finalement, la Lionne prit la parole, d'une voix calme et détachée. Ce qui contrastait que plus avec son expression sauvage à souhait.

    - Tu t'épuises pour rien, il sait rien celui-là. Ces cinq-là devaient juste protéger l'informateur, que j'ai salement évanoui.

    Non, elle ne s'excusait pas. Pensez-vous bien... Une lionne, s'excuser ? Ce n'est pas beau de rêver à voix haute, mes enfants. Tout de même, elle émit un grognement agacé. C'était tout ce qu'elle avait appris, en plus du fait qu'il avait dit aux « deux fuyards » de transmettre les informations récoltées à une dénommée « Morgana » qui se trouvait quelque part dans le désert. C'était juste l'endroit exacte qu'elle n'avait pas pu avoir, soit disant qu'il ne savait pas. D'où le fait qu'il était dans les vappes, et le serait encore un bon moment vu qu'elle avait bloqué momentanément sa respiration et troublé ses infux nerveux.

    Quoi, elle regrettait ? Oui. Et ça l'agaçait encore plus, même si elle n'en montrait rien, sa sauvagerie écrasant tout le reste chez elle. Encore et toujours... Elle haussa les épaules, pencha un peu sa tête de côté et émit un sourire adorable et doux. ... Si si, adorable, aimable et doux.

    - Oh, tu voulais te défouler ? À ton aise, monseigneur.

    La Lionne était une véritable enfoirée. Bah en même temps... Information contre information, non ? Elle ne lui avait pas dit que les hommes de l'autre truc étaient partis en sens inverse. Héhé. Être une enfoirée est un art... Son sourire fut très vite annihilé par son expression sauvage, et malgré la bombe qu'elle venait de lâcher, elle ne bougea pas d'un cil. Sa main droite vint se poser sur son sternum, son bras gauche étant toujours plié dans son dos, et elle respira calmement. Elle avait toujours les cartes en main. Mais il fallait qu'elle tue son agacement, sinon elle allait très vite partir au quart de tour. Et naturellement... Sa sauvagerie ne laissa absolument rien paraître de ses états d'âme.

    Et s'il y avait un autre facteur qui l'agaçait, c'est qu'elle avait promis de n'écharper personne, ici. Alors que c'étaient tous des Pilleurs. Matt allait bouffer quand elle allait rentrer. Ah tiens, d'ailleurs... Elle regarda sa montre. Neuf heures du matin... Quoi ? D'après ce truc, ça ne faisait qu'une heure qu'elle était dans le secteur C ? Aaah... La journée allait être longue.

    - Mais bon, si tu le frappes correctement, pt'êt bien qu'il te révelera des infos intéressantes. Il a l'air d'avoir un supérieur spécialiste dans le lavage de cerveau.

    En supposant qu'il s'agissait bien des Mad Storms. D'ailleurs, c'était uniquement pour ça qu'elle avait promis de ne pas faire de scandale ici aujourd'hui. Parce qu'elle pourrait égorger du Mad Storm s'ils lui tombaient entre les griffes. Et y avait plutôt intérêt à ce qu'ils le fassent, sinon c'est tout le monde qu'elle égorger. Être entouré de Pilleurs faisait monter son seuil d'agacement un cran plus haut que la normale, et pour l'instant, sa sauvagerie cachait le tout. Pour l'instant...

    Une lionne agacée est une lionne instable.
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    Le gars n'a toujours pas desserré les lèvres. Pas que je m'attendais à ce qu'il le fasse. L'interrogatoire était plus une manière de tuer le temps et de faire croire à ses messieurs qu'ils étaient indispensables à mon enquête. Et à la chatte errante aussi tant que j'y étais. Elle commençait à sacrément m'énerver celle-là.

    Tu t'épuises pour rien, il sait rien celui-là. Ces cinq-là devaient juste protéger l'informateur, que j'ai salement évanoui.

    Ouais. Elle me faisait même carrément chier.

    Oh, tu voulais te défouler ? À ton aise, monseigneur.

    Je retire ce que j'ai dit: il n'y a actuellement pas de mot existant dans notre langage pour expliquer toute l'amplitude du cassage de pieds qu'elle est en train de m'infliger.

    C'eut été quelqu'un d'autre, je lui aurais mit du plomb dans le crane direct, ou au moins une bonne droite. Malheureusement, la gamine avait l'air de savoir se débrouiller et j'avais pas envie de m'embarquer dans une offensive avant de savoir quel genre d'arme elle cachait dans ses vêtements.

    Mais bon, si tu le frappes correctement, pt'êt bien qu'il te révelera des infos intéressantes. Il a l'air d'avoir un supérieur spécialiste dans le lavage de cerveau.

    Ouais, ouais, c'est ça. Cause toujours. Je ne lui accorde pas un regard, préférant regarder le ciel. Mon regard va se poser sur la silhouette d'un pigeon volant au dessus de nous.

    J'abaisse à nouveau mon regard pour le fixer calmement sur le visage empreint de douleur de mon passe-temps. Il semblerait qu'il soit temps d'en finir avec cette mascarade. Sans crier gare je dégaine mon pistolet et de je tirs plusieurs fois consécutivement. Le but n'est pas de la toucher mais de réduire son champ de mouvement. Je sais qu'elle esquivera et en tirant autour d'elle, je diminue le champ de ses possibilités. Je tire encore, réduisant le cercle jusqu'à ce qu'elle se fige, l'espace d'un instant avant de s'écrouler.

    Mon portable vibre, je décroche.

    Je te les ais retrouvé.

    Je souris. Je savais que je pouvais compter sur lui. Dans la zone sous mon contrôle, je possède des milliers d'yeux contrôlés par l'individu le plus compétent que je connaisse dans le domaine. Rien ne lui échappe.

    J'ai envoyé nos gars les récupérer. Il ne devrait pas y avoir de soucis.

    Il n'y aurait pas de soucis. Il avait envoyé la cavalerie. En ce cas, je pouvais être sur qu'ils sont en train de les arrêter en ce moment même. Il ne sera pas dit que les criminels de bas étage peuvent s'inviter comme il le veule sur le territoire de CRY.

    Parfait. Dis-leur de les amener au frigo et de commencer à les cuisiner. Je vous rejoint avec le chaton. Ah, et à ce sujet, prépare-moi le garde-manger.

    Un rire au bout du fil. Je raccroche avant de tourner un regard satisfait sur la rouquine assoupie. Enfin, les choses vont pouvoir avancer un peu!
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    Croire prendre de l'avance c'est le risque de se faire tuer lâchement par derrière.


    Putain de citadins...

    La Lionne le regarda tirer vers elle et son corps esquiva naturellement. Mais elle ne fut pas idiote au point de ne pas remarquer que les tirs se resseraient autour d'elle, réduisant sa mobilité. Elle s'arrêta une seconde. Et comprit la raison d'une telle manoeuvre une seconde après. Au moment même où elle fut touchée par une balle qui l'endormit instantanément. Elle s'effondra telle la Lionne qu'elle était, c'est-à-dire silencieusement, et se promit d'écharper Matt dès son retour. Elle le savait, elle aurait définitivement dû choisir les vêtements qu'elle devait porter elle-même. Cet espèce de boulet... était un gamin. La Lionne avait oublié à quel point Matt était un cas désespéré. Comment ça, elle était la seule à blâmer de sa situation actuelle ? Ben voyons.

    Lorsqu'elle émergea en papillonnant des yeux, un peu trop élégamment pour sa sauvagerie qui suintait de chaque millimètre carré de sa peau et de son aura, ce fut pour pousser un grognement sourd et particulièrement désagréable pour les tympans. Elle avait mal au crâne, bordel. Le Scorpion Rouge remua doucement, sentant que ses armes étaient toujours là, et son grognement se fit plus inaudible, tout en restant très désagréable. Mouarf. Elle avait toujours ses armes ? La belle affaire, tiens... Elle était attachée à un machin qui la maintenait assise, p'têt qu'ils appelaient aussi ce machin une chaise, mais avec les citadins on ne savait jamais. Ils sont tellement bêtes qu'ils se croient obligés d'inventer des mots différents pour un objet identique. Secouant la tête, grognement toujours présent, elle regarda autour d'elle.

    Pas de fenêtre. Pièce fermée, une porte seulement permettait de sortir, évidemment il y avait deux personnes devant – bah oui, ce serait pas drôle sinon –. Deux personnes qui faisaient une grimace, mains sur les oreilles. La Lionne ricana alors. Petits êtres. Avec un peu de chance, si elle poussait son hurlement strident et suraigü absolument dégueulasse, leurs tympans seraient explosés. Bon, l'ennui, c'est que les siens aussi seraient explosés. Ça, c'était plus con. Ricanant toujours, elle bougeait ses épaules, comme si elle s'étirait de tout son long. Sans les bras vers le ciel, quand on est attaché on ne peut pas bouger des masses. Son allure sauvage était haut perchée, et avait atteint un seuil de 'base' ( déjà très haut perché, n'est-ce pas ), cachant à merveille tout l'énervement que lui procurait cet instant.

    La porte s'ouvrit, sur l'autre truc roux là, et se referma derrière lui. Ben voyons... Son allure sauvage accentuée par son aimable et paisible sourire en coin, la Lionne l'accueillit avec un silence absolument magnifique.

    Si une lionne se retient de parler, c'est qu'elle a mal au crâne. Gueuler en injuriant de tous les noms, ça faisait mal dans ces cas-là...
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    Nettoyer me prend quelques heures mais je finis par venir à bout de la masse de travail inopinée et non désirée. Enfin. Sauf qu'évidemment, la journée n'est pas finie. Non, ce serait trop beau. Il me reste encore la bête sauvage dans le garde-manger.

    Je m'y dirige tout en repensant avec satisfaction à sa capture. Une affaire rondement menée. D'autant plus que ça a confirmé mes suspicions. Elle n'est pas du Secteur C. Un habitant du Secteur aurait immédiatement été intrigué par la présence d'un pigeon. Il n'y a pas d'oiseau dans le souterrain. Près de l'entrée peut-être, mais pas si profondément sous le sol.

    Le fait qu'elle n'ait pas fait attention à la présence du volatile, me permet d'être à 80% sur qu'elle n'est pas du Secteur. Ce qui est plutôt une bonne chose, parce que sinon le signal de mon tireur d'élite aurait été repéré et la capture n'aurait pas été aussi facile.

    Je coupe court à mes pensées en arrivant devant la porte blindée du 'garde-manger'. Je fais signe aux gardes de m'ouvrir avant de pénétrer d'un pas assuré dans la pièce obscure.

    Bien dormi?

    Ma question est lancée avec sarcasme, un petit sourire narquois sur mes lèvres. Je n'attends pas de réponse pour enchainer.

    Tu seras ravie d'apprendre que malgré que tu ait tout fait pour te mettre dans nos pattes, on a réussi à boucler l'affaire.

    Je fais un signe du menton aux hommes posté à l’intérieur, et l'un d'entre d'eux actionne le mécanisme de la chaise afin de libérer la captive.

    Étant donné que nous avons pu vérifier que tu n'as rien à voir là-dedans tu peux partir.

    Je lui jette un regard strict.

    Et quand je dis que tu peux partir, je veux dire que l'on va gentiment te raccompagner à la porte et que la prochaine fois que tu mets un orteil sur notre territoire, tu auras tout intérêt à avoir préparé ton testament. C'est clair?

    Je m'applique à mettre tout mon énervement de la journée dans mon regard alors que je la fixe. Je ne voudrais pas qu'elle se fasse des idées sur mes pensées à son égard. Elle me fait chier et je compte m'assurer qu'elle le sache.
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    Le silence d'une lionne énervée équivaut à une menace sous-jacente.

    La Lionne accueillit l'autre roux d'un silence parfait, un sourire des plus aimables sur sa face de sauvage. Mais visiblement, l'autre machin semblait décidé à parler pour lui enfoncer son mal de crâne dans la gueule. Elle ne fit qu'arquer un sourcil moqueur à la question transpirant le sarcasme qu'il lui lança.

    - Excellement, même. Félicites-toi., répondit-elle, tout aussi sarcastique.

    Et elle faillit lui dire qu'il n'avait pas été fichu de l'assomer lui-même. Avec ses poings, quoi. Décidément, même dans ce secteur, les gens étaient beaucoup trop dépendants de cette fichue technologie de merde. Encore que, vu leur flemme intersidérale, ce n'était pas si étonnant. Tch, les vieilles traditions se perdaient... Et voilà qu'il disait ça. Ce qui la fit rire. Un rire assez discret, d'ailleurs.

    - Heureusement pour vous, sinon voilà longtemps que vous seriez fichés comme un ramassis d'incapables. Et au passage, mon intention n'était pas d'aller dans vos pattes royales, votre Majesté.

    Non, son intention était de chercher des putains d'informations pour éviter qu'un Lieutenant ne se crame et ne soit mortellement blessé. Tch. Saletés de citadins à la noix, même lui ne pouvait pas se débrouiller seul. Quoi donc, c'est elle qui l'avait obligé à faire ça ? Absolument pas. Elle voulait juste éviter de perdre son partenaire de combat encore une fois. La différence était de taille.

    Tiens donc, ils la délivraient ? Bah... Elle se releva et s'étira, tout en bâillant longuement en suivant. Maintenant, elle avait vraiment envie de dormir. En même temps, vu son fichu mal de crâne... Et pourtant, il fallait qu'elle trouve ces fichues informations à la place d'un crétin de première. C'était la dernière fois qu'elle faisait ça. Sale mioche. ... Et voilà que l'autre machin en rajoutait une couche. Mais il pouvait pas la fermer, oui ? La Lionne le regarda et supporta tout son énervement. Bah tiens, ils se ressemblaient tous les deux sur un point. Déjà ça de gagné...

    - Ouais, mec, tu me fais chier aussi. Au moins on est quittes.

    Quoi, elle avait complètement ignoré sa question ? Bien évidemment. Ce n'était pas lui qui allait réussir à lui ordonner quoi que ce soit. Même si elle ne le ferait pas chier aujourd'hui, et ce pour une raison très simple ; il lui tapait sérieusement sur le système, cet abruti. Et rien que pour ça, elle allait copieusement s'appliquer à ne pas venir le titiller de la journée. Et la première chose qu'elle allait faire en sortant d'ici, c'était aller se trouver des vêtements potables et pas cette tenue en cuir. Non parce que c'était bizarre, c'était noir, et qu'elle attirait beaucoup trop l'attention avec des vêtements pareils.

    D'elle-même, elle se mit à sortir sans demander l'avis des autres, mais il fallait que les quatre abrutis se la ramènent pour lui dire d'attendre leur 'Boss'. Incapables. Fainéants, incapables, fragiles... Ils collectionnaient tous les défauts, ceux-là. Elle s'adossa à la porte ouverte, en regardant de toute sa sauvagerie le gentil petit... truc.

    - Si sa Majesté veut bien se donner la peine de mettre fin à son agacement matinal...

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    Ouais, mec, tu me fais chier aussi. Au moins on est quittes.

    Je lâche un rire grinçant en entendant sa réponse.

    Ravi de voir qu'on se comprend.

    Je lui dédie le sourire le plus sarcastique de mon arsenal alors que mon regard se durcit. Je ne serais pas fâché de m'en débarrasser de celle-là. Rien que regarder son dos alors qu'elle se dirige vers la porte m'offre une grande satisfaction. C'est beau la vie. Surtout une vie sans chatte rousse errante.

    Si sa Majesté veut bien se donner la peine de mettre fin à son agacement matinal...

    Sa remarque me tire de mes rêveries de paradis où les félines rousses et la paperasse n'existent pas. Je la regarde d'un oeil désabusé. Mes hommes me fixent, attendant surement un signe de ma part. Genre 'foutez cette salope dehors'. Je suis sur qu'ils adoreraient entendre ça. Malheureusement, je vais devoir les décevoir. La dernière chose que j'ai envie de faire c'est provoquer une baston dans les couloirs. J'ai pas que ça à faire. Non parce que la journée n'est pas encore finie. C'est juste la partie chiante qui l'est. Une fois le chaton remit dans sa gouttière, je vais devoir me mettre en route pour le debriefing de mon équipe d'élite.

    Je dépasse le petit groupe et je sors de la pièce tout en plaçant une énième clope entre mes lèvres. Après ça, je vais pouvoir poser mes congés payés pour partir en cure de désintox.  

    Je n'ai pas à marcher longtemps parce que le garde-manger a été stratégiquement placé à côté de la porte de derrière. Comme ça nos 'invités' ne voit rien de notre QG. Mis à part, évidemment notre fabuleux garde-manger où ils ont passé les plus belles heures de leur vie. Ou pas d'ailleurs.

    Mes gars vont te raccompagner jusqu'à la frontière, comme les parfaits gentlemens qu'ils sont. Et pas de blagues. La prochaine balle ne sera pas du somnifère.

    Fallait pas croire que j'allais lui laisser carte blanche pour foutre le bordel quand même. Mon sniper était sur le coup. Un faux pas et on aurait la joie d'aller enterrer son cadavre au Compost. Notre cimetière maison pour les invités pourris.
    Code by Frosty Blue de Never Utopia


    Sorry for the delay. Mais voici enfin ta réponse x)
    Je pense que tu peux clôturer après ça. Surtout si tu as l'intention de mettre autant de distance possible entre Hafsa et Cathal. XD
    Hafsa
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    Adoratrice du Scorpion
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    Tu m'fais chier, tu sais... ?


    Le sarcasme, quel beau masque...

    La Lionne était passablement agacée par la tournure des évènements, et une certaine personne le comprendra violemment à son retour dans le désert. Son expression sauvage ne laissa rien filtrer, si ce n'est un sarcasme cinglant dans son sourire, et un regard lourd de menaces, même s'il était étrangement calme. Non que ce genre de personnes ne soient pas habitués à ce regard-là, cela dit. Adossé à la porte, le Scorpion Rouge était encore en train de ruminer mentalement la paresse et l'incapacité des citadins, et de se dire qu'elle devrait opter pour des vêtements qui se fondraient plus dans la masse de cet endroit. Après un instant de réflexion, elle se dit qu'elle allait garder ces vêtements, mais qu'elle allait totalement changer sa tactique d'approche. Non qu'elle ait eu le temps d'en montrer une, en fait...

    L'autre petit truc sortit finalement de la pièce, en faisant arquer un sourcil moqueur de la Lionne, geste qui traduisait sa pensée. Vous savez, quelque chose de très aimable comme « bah dites donc, t'as eu une éducation d'escargot ? » en version sarcasme noir dégoulinant, et en version beaucoup moins aimable, aussi. La Lionne eut un reniflement dédaigneux lorsqu'il prit entre ses lèvres une tige-blanche-à-brûler-pour-mourir-plus-vite, et le suivit. Ou plus exactement, elle se dirigea vers la sortie. La menace que proféra l'autre petit truc à son égard ne l'atteignit même pas.

    - Au plaisir de ne pas croiser ta sale face, petit farceur, répondit-elle d'un sarcasme beaucoup plus cinglant que les mots qu'elle prononçait.

    Et ceci fait, elle s'échappa de cet endroit. Elle fit râler ceux qui étaient chargés de l'amener aux frontières du territoire de l'autre petit truc feignant et paresseux des muscles ( cerveau compris ) en étant d'une impensable lenteur. Ah non, détrompez-vous, la Lionne n'aimait pas spécialement « énerver son monde », comme disaient les citadins. Elle était juste trop énervée et se sentait d'humeur à écharper n'importe qui pour n'importe quelle raison, elle faisait juste de son mieux pour ne pas commettre un carnage.

    Une fois de l'autre côté de leurs frontières débiles, oui parce qu'il n'y avait pas de délimitation précise et que les citadins inventaient encore des concepts pour cacher leur fainéantisme exacerbé, la Lionne partit en quête du but de sa venue. Et elle avait plutôt intérêt à repartir satisfaite, parce que sinon, couverture ou pas, elle tuerait tous ceux qui auront le malheur de venir la gêner sur son chemin. Quelque soit la gêne occasionnée, d'ailleurs.

    Une lionne qui est énervée depuis un moment sans être entrée dans une colère noire est une lionne qui va faire un carnage...
    Code de Frosty Blue de Never Utopia


    H.R.P:
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