Mu'Jounaidi Suhayl Imran Qusay
Même mortes, les étoiles continueront de briller dans nos yeux
Arslan || Arslan Senki
"Mon nom est Mu'Jounaidi (combattant) Suhayl (deuxième étoile la plus brillante) Imran (fleurissant) Qusay (lointain) et je suis un garçon de 22 ans. Je ne suis plus capable d'aimer une femme et je suis actuellement veuf. Mon principal défaut est ma solitude et ma qualité majeure est ma combativité."
► Nomade ou Citadin? Nomade.
► Le Groupe: Fils du serpent.
► Taille: 1m72.
► Poids: 60kg.
► Arme: Cimeterre. Épée courbe de 90cm typique du Moyen-orient. La lame est un peu abîmée mais elle est toujours coupante et effilée. Elle s’accroche à la ceinture et est enfermée dans un fourreau en cuir et en fer.
► Famille: Une mère et un beau-frère.
Son père est décédé, tout comme son petit frère.
► Date de Naissance: 19 août.
► Emploi: Petite tête blanche, gardien de nuit des animaux du clan.
Tu risques un coups d’œil hors des tentures. La nuit est tombée lentement... Le ciel brille d'étoiles merveilleuses. Un petit sourire apparaît sur ton visage. C'est l'heure de travailler.
D'un pas léger qui trahit ton impatience, tu vas saisir un ruban pour attacher tes cheveux en queue de cheval. Deux mèches coulent jusqu'à tes épaules. Des cheveux blancs comme la lune au-dessus du désert. Presque machinalement, tu lisses les plis que forment ta chemise ample en coton. Une cicatrice à ta hanche est visible. Déchirure rose sur ce corps de porcelaine. Tu enfiles par-dessus une longue robe bleue abysses. Ton corps léger et peu musclé semble y flotter. Pourtant, tu manges bien... Ta peau d'albâtre n'arrange rien, te donnant un petit air malade. Tu pinces légèrement tes lèvres rosées. Ce n'est pas de ta faute si tu ne supportes pas le soleil.
D'un mouvement ample, tu enroules une large étoffe brodée de gris sur tes épaules. On peut y voir des fleurs entre les courbes et les arabesques. Tes doigts sont fins. Comme ton visage enfantin au large front. On ne dirait pas que tu es un adulte avec tes grands yeux bleus.
D'une main, tu écartes le tissu qui bloque l'entrée, et sors. Tu n'as pas besoin de te baisser. Tu es de petite taille. De l'autre, tu tiens une petite lanterne où deux papillons se cognent.
Suhayl serait beau en femme. En homme, il est laid
Tes pieds s'enfoncent légèrement dans le sable fin et tes yeux sont rivés vers la lune. Un petit soupir t'échappe. Tu as toujours aimé le calme de l'obscurité et la beauté des ténèbres. Contrairement au soleil, l'astre lunaire ne te fait pas mal. Il ne brûle pas. Il caresse.
Tu t'approches des dromadaires endormis. L'un lève la tête et tu passes une main sur sa fourrure couleur dune. Tu n'as jamais été proche des Hommes. Tu l'es beaucoup plus avec les animaux. Eux comprennent le silence. Ils sont calmes et prévisibles. Tu souris à la bête qui se rendort.
Tu passes tout ton temps avec les dromadaires, les boucs et les chiens, tellement que certaines mauvaises langues ont commencé à colporter des rumeurs de mauvais goût à ton sujet. Tu les as ignorées. Les gens ne comprennent pas...
Tu essayes de faire comme si de rien n'était. Comme si tu ne ressentais pas la douleur que cause ces remarques. Les mots glissés dans ton dos. Ce n'est pas de ta faute si tu es obligé de vivre là où le soleil ne se montre pas. Le pire est sûrement ton beau-frère. L'aîné de Liliath. Il te glace sur place à chaque fois que tu croises son regard et tu entends sa voix dans ta tête. Assassin. Assassin...
Mais tu n'es pas un meurtrier, te répètes-tu. Tu espères.
Tu n'as jamais vraiment plu aux jeunes femmes, et les hommes t'ont trop souvent confondu avec l'une d'entre elles.
Mais ce n'est pas grave, te répètes-tu. Ce n'est pas grave.
Le seul animal que tu hais, le scorpion. Cette monstruosité qui t'a tant pris...
Et toute cette colère, cette douleur, tu la sens remonter par instant. Tu la sens étouffer ta gorge avant de retomber. Un jour cette haine ressortira et jaillira, zébrant l'air comme une vipère déchaînée. Mais en attendant, tu arrives à te calmer... Après ces instants, tu as souvent un goût acide dans la bouche. Un goût de citron.
Tout cela à cause de cette apparence ! Ho, comme tu l'as détestée ! Cette peau et ces cheveux trop blancs et ces yeux trop bleus. Toi aussi, tu avais voulu t'amuser avec les autres enfants. Puis, tu as compris que tu ne connaîtras jamais la chaleur.
Tu dors le jour et sors lorsque la lune est haute.
Tu souffles tel la bise chargée de poussière.
Tu es le silence.
Un enfant de la nuit.
Une étoile lointaine qui semble ne pas être de ce monde
Le pas des dromadaires est chaloupé. Il les porte souplement tel des barques sur un lac. Leurs longs cils sont blanchis par le soleil. Un soleil de plomb qui tombe du ciel. Le sable doré est brûlant mais les dromadaires y sont indifférents. Ils gardent la tête haute et dressent leurs cils blancs vers le ciel bleu.
Parfois, tu lèves les yeux, cherchant ce que fixent les étranges créatures, mais il n'y a rien. Rien que du bleu. Alors, tu baisses les yeux. Derrière, les dromadaires te regardent de haut comme s'ils se moquaient que tu ne puisses voir que le ciel.
Tes petites mains à la peau brûlée par le soleil sont vigoureusement accrochées à la selle du dromadaire. Il fait si chaud... Ton corps est emmailloté dans divers tissus pour échapper aux rayons brûlant du désert. Petite créature multicolore, tu t'essouffles et sues comme un bœuf. Tu n'es pas fait pour vivre à la lumière. Peut-être parce que tu es né une nuit sombre et sans lune... Peut-être parce que la seule lumière dans le ciel était ce point perdu dans l'espace. Suhayl. La deuxième étoile la plus brillante. Ho... enfant, tu n'es pas crée pour vivre dans le désert. Un petit qui n'arrivait même pas à respirer à sa naissance. Pourtant, tu as réussi seul à inspirer ta première bouffée d'air. Ils t'ont nommé Jounaidi pour ta force.
L'enfant est devenu un jeune garçon. Il a gardé ses grands yeux bleus et sa chevelure toute blanche. Tu n'as rien d'une force de la nature. Juste une petite fleur pâle au milieu d'un pré. Cependant, tu as réussi à trouver ton utilité. Vivre de nuit. Imran pour ton épanouissement dans ce monde que tu n'aurais jamais dû voir.
Petite fleur devint grande et trouva l'amour. Cela n'a pas été un coup de foudre lorsque vous vous êtes rencontrés. Tu l'avais vu se laver par inadvertance. S'ensuivit des plates excuses et des rires. Et toutes ces années passées te semblèrent fades. Des mois insignifiants où tu avais gardé les bêtes, où tu avais été un bon garçon. Et tout cela s'effaça par un baiser.
Vous êtes jeunes mais vous vous êtes mariés. Seize ans et toute une vie devant soi.
Tu l'aimes. Tu serais capable de dessiner son visage les yeux fermés. Même en rêve, ses yeux noirs ne te quittent pas... Pour vous, le futur est éclatant de joie.
Un futur qui s'acheva au bout de deux ans.
Tu regardes la jeune femme allongée sous les couvertures et les fourrures.
Elle semble si calme ainsi. Si paisible... Tu as remonté un peu les draps pour qu'elle n’ait pas froid. Tu le sais. Quand on est amoureux, on croit toujours qu'on vivra éternellement ensemble. Mais la voir se tordre de douleur sous la fièvre et la gangrène qui s'infiltrait dans sa plaie était trop dur pour toi. Cela a été un soulagement de l'étouffer avec un oreiller. Pour tout avouer, tu n'en pouvais plus de l'entendre souffrir.
Tout cela parce que tu n'as pas su la protéger contre des Scorpions.
Tu avais récolté une cicatrice à la hanche et elle, la mort.
Maintenant, tu dois lui dire en revoir une dernière fois et recouvrir son corps avec vos draps...
Tu as enfin reçu ton troisième nom : Qusay. Lointain. Lointain comme l'est ton cœur.
Tu es l'étoile qui a fui les hommes pour se réfugier au creux de son astre. Tout semble ne plus exister pour toi. Sauf... une chose qui te tourmentait encore et encore. Et son frère qui te répétait encore et encore que tu n'étais qu'un faible qui avait laissé périr sa soeur...
Tu crains d'avoir agi juste pour ne plus entendre les gémissements et non pour abréger la douleur.
Tu étais perdu sans elle... Sans vous. Tu avais même pensé à la rejoindre mais tu n'étais pas assez fort pour cela.
C'est la poitrine vide et la tête pleine de souvenirs que tu as suivi ton clan. Il a fallu te porter parfois. Ton corps n'était qu'une écorce doutant de celui que les siens idolâtraient. Ce serpent blanc qui n'avait rien fait pour ton aimée. Et c'est avec lassitude que tu as prié. Tu ne voulais qu'une chose : la revoir, encore. Une prière impossible à réaliser. Alors, ne pouvant plus l'enlacer, tu souhaitais dormir pour oublier.
Lentement, ton esprit sombra dans un océan de brume. Et dans cet océan, tu te mis à rêver. Ce songe où tu la vis... Juste un instant où elle te demanda de vivre. Vivre une dernière fois. Cet instant-là, ton cœur sembla battre de nouveau. Ainsi, elle te serra contre son sein et elle te soupira quelques paroles douces.
Une nuit pour rêver. Une nuit pour un futur tellement espéré et exister auprès de ceux qui ne seront jamais sur cette terre. Ces enfants aux yeux bleus et à la chevelure brune...
Une nuit qui dura longtemps... si longtemps...
Tu ne pensais jamais te réveiller. Cependant, tes paupières s'ouvrirent sur ce nouveau monde. Un univers effrayant que tu refuses d'approcher. Étrange... alors que le désert t'a apporté tellement de douleur, tu crains de t'en éloigner. De pénétrer dans ces lieux où tu aurais dû naître...
Avec souplesse, tu grimpes sur le dos de ta monture et claques ta langue. Les pattes avant se dressent puis les pattes arrières. Tu te cambres pour ne pas tomber et conduits le dromadaire jusque derrière les autres. Les ombres dansent sur les dunes. Les têtes blondes sont dressées vers le ciel, les yeux perdus dans le désert. Un doux sourire est peint sur tes lèvres lorsque tu fixes le paysage. Tu ne vois plus le bleu.
Regarde plus loin que ce que tu vois
HRP
Dans la réalité je suis...
► Pseudo(s) fréquent(s): Sherll
► Tu as quel âge? 19 ans
► Tu nous a trouvé où ? Grâce au Lieutenant Reeds.
Mouhahaha, je suis un vil tentateur. ► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? Nope ! J'écris depuis...6 ans je crois.
► Comment tu trouves le forum? Très sympa ! Il est beau en tout cas !
► T'as un autre compte? Lequel? Pas encore...
► T'as pas un truc à nous dire hein? Qui veut un cookie ?
► Code du règlement: Mangé par le membre n°3 du TIF, emmerdeur à temps plein pour ne pas vous servir...