Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    Lex, aventurière dans l'âme

    Alexie Mitchell
    Alexie Mitchell

    Citadine
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    Date d'inscription : 06/04/2014
    Alexie Mitchell

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    Mitchel Alexie
    "Un scoup se trouve toujours dans les lieux les plus retranchés"
    Takagi Kaede || zero-chan
    "Mon nom est Mitchel Alexie et je suis une femme de 25 ans. Je suis hétérosexuelle et je suis actuellement célibataire. Mon principal défaut est ma détermination et ma qualité majeure est ma curiosité."

    ► Nomade ou Citadin? Citadine
    ► Le Groupe: Civils
    ► Taille: 1m65
    ► Poids: 52 kg
    ► Arme: je suis pacifiste
    ► Famille: Un père et un frère mort, une mère toujours en vie.
    ► Date de Naissance: 15 juin
    ► Emploi: Journaliste
    Je ne sais pas pourquoi j’ai décidé de faire ça. S’il y a bien une chose que je ne supporte pas, ce sont les aiguilles. Dès que j’en vois une, je tourne de l’œil. Alors allez savoir pourquoi je me trouve allongée sur ce fauteuil, les yeux fermés à prier pour qu’il ne me rate pas. Le jeune homme arrive et me lance en plaisantant :

    « Détendez-vous et ouvrez vos yeux. Ils sont si beaux, ce serait dommage de les cacher. »

    Un petit rire nerveux s’échappe de ma gorge en guise de réponse.

    « C’est de famille les yeux vairons ?
    -Non, je suis la seule. Mon père avait les yeux bleus et ma mère verts. Je suis donc un mélange des deux. »

    Le jeune homme sourit et prépare ses instruments. Je le regarde inquiète et une mèche de mes cheveux châtains se coince dans le fauteuil. Je tire tant bien que mal pour la dégager sans les casser. J’ai toujours eu les cheveux courts, c’est beaucoup plus pratique à l’entretien. En revanche, malgré tous les soins que j’aie pu y faire, je n’ai jamais réussi à me débarrasser de ces curieux reflets verts. J’ai fini par m’y habituer, mais j’ai longtemps lutté contre.

    Une fois son installation faite, il se tourne vers moi et remonte ma manche en laissant apparaître ma peau claire. Le contact de l’aiguille sur ma peau me fait frissonner, mais je ne bouge pas. Pétrifiée, je regarde en l’air et tente de penser à autre chose. Tous mes muscles sont tendus, et je commence à avoir mal. Malgré tous les exercices que je fais, quotidiennement, je reste sensible au contact de l’aiguille sur ma peau. Je ne fais pas de musculation ou autre, mais je cours régulièrement tous les matins. En même temps, je ne peux pas être efficace sur le terrain si je ne suis pas en forme. Je refuse de me contenter du potin du coin, je veux le scoop du siècle !

    Je ne sais pas combien de temps, je reste à regarder le plafond, mais l’homme me sort de mes pensées en se grattant la gorge.

    « J’ai terminé, il faudra revenir pour faire les finitions. »

    Je me redresse endolorie, et lève la tête pour le regarder du haut de mes un mètre soixante-cinq. Je le remercie et me dirige vers la sortie. Une fois dehors, je me permets de regarder mon avant-bras et y découvre un arbre avec une seule feuille. Sur celui-ci, on peut apercevoir une silhouette qui tente tant bien que mal d’atteindre cette feuille. Satisfaite, je souris, et continue à avancer, en simple short et tee-shirt.
    Je ressemble à ça...



    « - Il va bientôt falloir que tu arrêtes de nous causer des problèmes. Sais-tu combien de menaces au juste notre journal a reçu depuis que tu es là ? Tu devrais être plus prudente. Je n’ai pas vraiment envie de faire un article sur la mystérieuse disparition d’une de nos journalistes. »

    Je me tiens assise pendant que mon patron me réprimande. Je ne l’écoute qu’à moitié. Son discours est toujours le même. Tu devrais être plus responsable, tu n’es plus une enfant… J’ai l’habitude qu’on me dise ça. Personne ne comprend que les articles les plus intéressants ne sont pas ceux qui parlent des derniers scandales de célébrités, mais des derniers règlements de comptes.

    J’ai grandi dans ces quartiers. La vie est peut-être dure et cruelle là-bas, mais au moins on a l’impression de vivre vraiment. Attention ! Je ne suis pas suicidaire, mais j’aime l’aventure. Aller taquiner les pilleurs, tester leur degré d’insensibilité. Il est vrai que j’ai souvent failli y laisser ma peau, mais je me débrouille toujours pour me sortir d’affaire. Mon fidèle partenaire y est aussi pour quelque chose. De plus, une femme est beaucoup moins en danger dans ce genre de quartier. Certains pensent le contraire, mais c’est parce qu’ils n’y ont jamais mis les pieds. Ces hommes ont une fierté, ils ont un code d’honneur. Bon après il ne faut pas les pousser à bout comme moi.

    Il est vrai que je ne manque pas de professionnalisme. Je suis prête à tout pour obtenir le meilleur article du journal. Ma vie tourne autour de ce papier. Quand je ne suis pas sur le terrain, je suis dans mon appart à chercher les bonnes tournures de phrases. Il m’arrive quand même de me détendre quelques soirs pour aller boire un coup. J’en profite pour y faire des rencontres, mais je reste toujours seule.

    Je soupire en pensant qu’à 25 ans, je n’ai jamais réussi à rester avec quelqu’un plus de deux ans. Je suppose que les hommes me trouvent trop imprudente, ou complètement malade. Pourtant, je ne me mets jamais en danger, je suis toujours suivie par mon aigle royal qui me protège des types un peu trop hostiles.

    Je suppose que la seule personne capable de me supporter est mon frère… Quand j’y pense, je n’ai jamais vraiment eu d’amis filles. Elles sont trop superficielles pour moi. Je fais attention à mon apparence moi aussi, mais je n’ai pas peur de me casser un ongle comme la plupart d’entre elles. Après je suis très solidaire avec elles si elles ont besoin de mon aide, je m’efforce de les sortir du pétrin.

    Je relève la tête. Le patron a l’air d’avoir fini son discours. Je me redresse et lui souris en lui sortant ma phrase habituelle.

    « -Ne vous en faites pas, je serais plus prudente à l’avenir. Je regarde ma montre. Oh là ! Vous avez vu l’heure, il faut vraiment que je me sauve. Cette conversation était vraiment très agréable, mais je dois y aller. Portez-vous bien ! »

    Sur ce, je me précipite vers la porte avant qu’il n’ait le temps de protester.
    Ce qui se passe dans ma tête


    Je reste bouche bée devant l’hologramme de mon messager. Mon cerveau s’est vidé en quelques secondes, et je tente de reprendre le contrôle, en vain. Désespérée, j’essaie de prononcer un mot, mais seul un gémissement s’échappe de ma gorge. Je ne dois pas l’inquiéter. Il faut que je lui dise que je vais bien. Après tout, c’était son meilleur ami.

    Je tente une dernière fois de parler, mais sentant les larmes venir, je mets fin à la conversation. Je suis consciente que j’ai été impolie, mais je n’avais pas le choix. Il fallait que je me calme. Je savais que ce jour viendrait. Je pensais y être préparée, mais apparemment, la mort m’a, encore une fois, prise de court.

    Je me dirige vers la salle de bain, me déshabille et entre dans la cabine de douche. Le contact de l’eau brûlante sur ma peau me sort de ma torpeur. Je me mets à pleurer et les larmes disparaissent une à une dans le bac de douche. Une fois calmée, je coupe l’eau, m’allonge sur le carrelage et fixe le plafond.

    « Je viens de perdre mon frère » murmurais-je toute seule.

    Quand je pense à tout ce qu’on a vécu ensemble, et tout ce qu’on ne vivra plus, je ressens un immense vide dans ma poitrine.

    Nous avons grandi dans une famille modeste et aimante. Je suis plus jeune que lui de 5 ans. Ma mère, était femme au foyer, mon père travaillait dans le bâtiment. Nous n’avions pas une vie exceptionnelle, mais elle nous suffisait à tous les quatre. Mon frère était très protecteur envers moi. Il me taquinait souvent, mais dès que je me faisais intimider par les enfants du quartier, il perdait son sang-froid.

    Les années passèrent et Redmond devenait de plus en plus protecteur. L’ambiance heureuse et insouciante de la famille devint peu à peu pesante. Nous parents se disputaient souvent, et notre père devenait violent. Il reversait tous les meubles de la maison, et moi je me cachais avec mon frère dans notre chambre.

    Un jour, j’appris par le bouche à oreille, que mon père avait été licencié et que notre famille n’avait plus un sou. La lumière se fit donc dans ma petite tête de gamine et dit à ma mère que s’il le fallait, je pouvais travailler. Ma mère s’est énervée et m’a clamé qu’un enfant n’a jamais à se préoccuper de ses parents. Elle m’a prise par la main et m’a conduite à la maison. En poussant la porte d’entrée, je vis mon père, le visage inexpressif, son corps se balançant au bout d’une corde. Ma mère horrifiée a tenté de me couvrir les yeux, mais c’était trop tard, cette image est encore gravée dans ma mémoire.

    Pau de temps après ne pouvant payer le loyer. Notre mère nous fit déménager dans le secteur C. Ce n’était pas l’endroit idéal pour y faire grandir un enfant, mais nous n’avions pas le choix. Ma mère enchaînait les petits boulots pour nous nourrir et nous habiller.

    Mon frère changeait d’années en années, et c’est au lycée que commença sa vie de truand. Ils étaient quatre, quatre jeunes résidents au secteur C, tous ayant connu la misère. Ma mère a tenté plusieurs fois de le dissuader de prendre cette voie, elle disait qu’elle ne voulait pas perdre son fils en plus de son mari, mais ses paroles furent inefficaces.

    Ma mère tomba malade à cause de la fatigue et de l’inquiétude. Le seul moyen de la soigner fut de lui payer les médecins avec l’argent sale gagné par Redmond.
    De mon côté, je travaillais durement à l’école, pour ne pas avoir à dépendre d’eux. Je me sentais impuissante face à tous ces malheurs. Je finis par être première de mon établissement et lorsque la première année de mes études arriva, j’obtins une bourse au mérite qui finançait la totalité des frais de l’académie. Redmond s’amusait à m’appeler le petit génie, et l’état de santé de ma mère s’améliorait en me voyant devenir une femme indépendante. Je fis des études de journalisme, et me pris de passion pour les journalistes reporteurs.

    Me voilà maintenant, Alexie Mitchel, 25 ans devant la porte de la résidence de ma mère, à attendre qu’elle m’ouvre pour lui annoncer le départ de son fils. Je n’eus même pas à prononcer un mot, mon visage parlait de lui-même et elle attendait tous les jours de me voir arriver avec une telle expression. Nous tombâmes dans les bras l’une de l’autre et pleurâmes la perte d’un autre Mitchel.

    L'histoire de ma vie


    Il y a fort longtemps, un petit piaf s'est écroulé devant ma porte. Le croyant mort et étant une femme au grand cœur, Je lui trouvait une petite place dans ma poubelle pour qu'il y repose en paix.

    Cependant, quelques minutes plus tard, la poubelle prit vie, et l'oiseau s'en échappa. Il voleta partout dans ma maison en tentant de s'échapper. Je décidait donc de m'absenter quelques minutes pour aller acheter des aliments dans l'animalerie du coin. Je suis donc retournée dans mon appartement le sac remplis de graine et l'ai généreusement nourrit m'attendant à ce qu'il parte juste après.

    Grosse erreur de ma part car il décida de revenir les jours suivants. Les année passèrent et je me pris d'affection pour cette boule de plume. Il devint très protecteur envers moi et se mit à détester tout le monde sauf la sublime journaliste que je suis. Je le pris donc sous mon aile, euh pardon, sous mon bras et le baptisa Typhon.
    Familier


    HRP
    Dans la réalité je suis...
    ► Pseudo(s) fréquent(s): Alix
    ► Tu as quel âge? 20 ans et déjà mère d'un petit démon
    ► Tu nous as trouvé où ? Euh... Je sais plus... :scratch:
    ► Est-ce que c'est ta première inscription sur un forum RPG? ...  :scratch:
    ► Comment tu trouves le forum? :flower:  🐘
    ► T'as un autre compte? Lequel? Nope je suis trop flemmarde pour ça... ^^
    ► T'as pas un truc à nous dire hein? je ne suis pas schizo !!!
    ► Code du règlement: Ok

    Code de Frosty Blue de Never Utopia


    Dernière édition par Alexie Mitchel le Jeu 16 Juin - 0:30, édité 2 fois
    Matt Reeds
    Matt Reeds

    Citadin
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    Matt Reeds

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    Citadin
    REBIENVENUUUUUUUUEEEEE ! ♥♥♥o♥♥♥

    L'HISTOIRE, L'HISTOIRE, L'HISTOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRE ! \O/
    Bonne chance pour finir ta fiche Lexoune ! \O/
    Nour Mu'Zineb
    Nour Mu'Zineb

    Fille du Serpent
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    Nour Mu'Zineb

    Nour Mu'Zineb
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    Fille du Serpent
    Mère d'un petit démon XD
    J'ai le même âge et je suis grand-mère du même démon, on peut se soutenir Wink

    Sinon j'adore cette fiche! Vraiment chouette!
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