C’est bientôt l’heure, les numéros défilent, et les étages passent à une allure plus ça va plus le stresse monte. Rien sur la convocation ne présageait de quelque chose de mal. Mais voir le grand patron n’est pas toujours aussi beau et pailleté. Depuis ton entrée dans l’unité, tu ne l'as jamais vue. Tu tortures tes cheveux rosés, une manière de calmer ton angoisse. « Ça va bien se passer, ça va bien se passer …. » Peut-être que les mots réussiront à te faire prendre conscience que ce n’est qu’un entretient. Rien de plus. « 15eme étage, ouverture » c’est la dernière ligne dro… « Mademoiselle Frayer ? » Elle sort d’où ? Tu n’as même pas pu comprendre ce qu’il se passe qu’elle se retourne en cliquant son stylo. « Vous êtes à l’heure pour votre rendez-vous, attendez ici je viendrais vous chercher quand ce sera à vous » Ah ben, tu vois, tu n’es pas la seule à avoir eu rendez vous. Si ça se trouve c’est juste un petit entretient d’évaluation. Tu t’assois bien tranquille sur le petit fauteuil crapaud rouge bordeaux. Tu remets tes cheveux correctement, dans ton uniforme, car oui cet entretient n’est pas du tout prévu. Tu la sues il y a a peine une heure. Inspirant grandement, tu regardes ici aussi l’heure, les minutes qui passent avant d’entendre la porte s’ouvrir. Comme tout humain sur cette terre ton attention se tourne automatiquement vers le bruit. Choquée, ahuris, bouche bée, effrayée, perdu… Sans pouvoir respirer presque, tu vois de tes yeux améthyste, Alexander Frayer. Ton père, enfin beau-père pardon. Il salue d’une bonne poignet de main ton supérieur un sourire et un petit rire avant de partir vers l’extérieur.
Les jambes sciées, ton corps s’affaisse sur lui-même et tu ne fais que le suivre du regard comme un chien devant un os. Que fait-il ici ? À cette heure-là ? « pa….pa…. » Chuchotes-tu dans ta barbe alors que vos regards se croisent enfin. Une vague de peur t’envahit comme se jour à l’hôpital, ce même regard plein de haine et de dégoût. Pas un mot pas un geste il te dépasse et prend l’ascenseur. Lorsque les portes se referment entre vous tu reprends ton souffle comme si tu te noyais à peine tu le vois. « Mademoiselle, c’est a vous….Allez-y » ah merde, tu n’as pas le temps de te remettre de tes émotions que tu dois à nouveau en affronter d’autre. « Frayer ! Entrée venez vous asseoir » il est bien accueillant après avoir vu ton père. « Bon vous allez bien ? Je ne vous ai pas freinée dans une grosse affaire, j’espère ? » Tu essaies de remettre tes idées en place pour pouvoir lui répondre avant d’avaler grassement ta salive et rétorquer « oui….Oui hum non vous ne me dérangez pas, je… J’étais en train de terminer les deux rapports d’équipe » le soupire grave qu’effectue le chef ne présage rien de bon. Tu n’aimes pas ce petit rictus et cette façon de s’adosser dans son fauteuil en cuire en te fixant. Tu te sens comme une gazelle qui va se faire dévorer en deux trois coups de dent. Plus les minutes de silence s’accumulent plus tu t’enfonces dans ton siège. « Vous voyez Frayer……C’est justement pour cela que je vous ai convoqué. Je ne remets pas en cause vos aptitudes, vous avez passé les testes d’entrée avec succès et vos résultats durant vos années à l’académie le sont tout autant. Mais voilà…. » Tout à coup il se penche vers toi les mains l’une sur l’autre. « Depuis votre intégration dans la vie de terrain….Vous…… Comment vous dire cela. Vous ne montrez aucun résultats satisfaisant »
TOUT VA TROP VITE LA STOPPPEEEEEE ! ton cerveau devient un bordel sans nom, tu ne fais qu’ouvrir la bouche et la refermer. « Je …je ne comprends pas … » le regard sur le côté voilà une nouvelle chose de sa part, « ce que je j’essaie de vous expliquer, c’est que je me demande sincèrement si vous avez encore votre place chez nous. Vous savez avec de la chance vous pouvez toujours travailler au sein de l’équipe administratif….. » Cette phrase te percute comme un missile « quoi ! Comment ça ? » il ….il est en train de te virer ou c’est une blague ? « je n’ai encore jamais fait quoi que ce soit qui puisse mettre une mission en échec ! Je ne suis peut-être pas la plus impulsive, la plus hargneuse ou la plus tête brûlée, mais je connais mon travail et je m’investis totalement dedans. » tu ne le laisses pas en placer une que tu enchaînes « j’ai vue mon père sortir de votre bureau, et je vous serez gréé de ne pas tenir compte des propos d’un homme amer et rancunier. Qui n’a qu’un plaisir pour sa vie c’est de mettre en difficulté sa femme et son enfant par pur orgueil. Je sais que vous êtes capable de réfléchir par vous-même et savoir vous faire votre propre jugement à mon égard. Vous m’avez recruté, et je sais que ce n’est pas pour mon lien de parenté avec Alexander, alors essayer de refaire confiance à votre choix, je suis prête à monter d’un cran si ce n’est que ça que vous attendez ! » Essoufflée tu te rends compte que tu es debout devant ton chef qui te regarde avec des yeux comme des billes. « Heu…..je…..Excusez-moi …. » Te rasseyant doucement tu baisses la tête honteuse pensant avoir creusé ta propre tombe « pour votre attitude je pourrais aisément vous mettre à pied durant quelques jours, mais …vous venez de me montrer que vous n’êtes pas cette petite poupée de chiffon chétive que vous avez évertuée à mettre en avant durant trop longtemps. Vous avez raison, ce n’est pas votre nom qui ma fait vous accepter chez nous, mais ce petit quelque chose que j’avais cru voir chez vous. Jusqu’à tout à l’heure j’ai bien cru que je m’étais trompé mais encore une fois je vous retrouve là ou je ne m’attends pas. » Se levant il part servir un verre d’eau et le pose devant toi avant de se rasseoir.
« Vous avez mis le doigt sur quelque chose qui m'a donné une idée. » Tu ne te fais pas prier pour boire d’une traite ton verre en le fixant, qu’est-ce qui va encore te tomber sur le dos « vous allez me montrer, et montrer à cet homme amer comme vous dit, que vous avez votre place ici, et pas seulement pour votre joli petit minois, mais pour celui d’un rang de soldate bien accomplit. » Perplexe, tu plisses un œil en le regardant, « c'est-à-dire ? » Écartant les bras avec un sourire amusé il te pointe du doigt « à vous de voir comment me convaincre de vous garder et me montrer que j’avais tort de douter de vous… » Muette, prise au dépourvu. Il te laisse une chance de te rattraper, ton cœur s’accélère et tu essaies de sourire un peu en hochant significativement la tête pour acquiescer. « Je ferrais en sorte de ne pas vous décevoir une nouvelle fois » il se lève et tu fais de même, s’approchant de toi il te tend la main pour te la serrer. Tu fais de même et le fixes avec des yeux brillants « je n’attendais pas moins de vous soldate » reprenant la route de l’ascenseur ton stress redescend petit à petit. Maintenant tu dois te reprendre en main, tu ne peux plus être le petit soldat rose passif et effacé. Revenant à ton bureau tu te poses toute retournée. Comment faire pour redorer ta présence ici ? « Hey princesse, ta fini de taper les rapports, j’aimerais le donner avant ce soir pour partir plus tôt…. » Levant les yeux vers ton collègue tu clignes des yeux avant de brusquement voir quelque chose de tellement évident, ce n’est pas en continuant les erreurs du passé que tu avanceras. Prenant le dossier en main tu te lèves doucement et approche de lui, lui plaquant le dossier contre la poitrine tu le regarde fixement « tu n’as qu’à le taper toi-même si tu veux le terminer rapidement »
Le laissant sur place tu avances vers le coin pause de l’étage et te prendre un café, oui un café ! Fini le chocolat de fillette maintenant place au café !
« T'as entendu, le combo d’ Aresham. Il a réussit à boucler trois dossiers qui étaient classés sans suite depuis un an. »
« tes sérieux ? c’est un coup de chance …. »
« je ne crois pas, Heliss est parti en mission avec lui, c’est une bête d’après lui, les gens se battent pour travailler avec lui. »
« Tsss les gens savent plus quoi faire pour impressionner le patron »
Impressionner le patron…… C’est ça ! Peut-être qu’une fois joué les moutons ne te ferrait pas de mal ! Zayn Aresham, trouve le vite ! « Merci !!! » sans t’en rendre compte tu embrasse la joue de ton collègue qui en rougit subitement, avant de courir littéralement dans les couloirs pour rejoindre l’étage supérieur trouver cette « bête » du terrain.
Les jambes sciées, ton corps s’affaisse sur lui-même et tu ne fais que le suivre du regard comme un chien devant un os. Que fait-il ici ? À cette heure-là ? « pa….pa…. » Chuchotes-tu dans ta barbe alors que vos regards se croisent enfin. Une vague de peur t’envahit comme se jour à l’hôpital, ce même regard plein de haine et de dégoût. Pas un mot pas un geste il te dépasse et prend l’ascenseur. Lorsque les portes se referment entre vous tu reprends ton souffle comme si tu te noyais à peine tu le vois. « Mademoiselle, c’est a vous….Allez-y » ah merde, tu n’as pas le temps de te remettre de tes émotions que tu dois à nouveau en affronter d’autre. « Frayer ! Entrée venez vous asseoir » il est bien accueillant après avoir vu ton père. « Bon vous allez bien ? Je ne vous ai pas freinée dans une grosse affaire, j’espère ? » Tu essaies de remettre tes idées en place pour pouvoir lui répondre avant d’avaler grassement ta salive et rétorquer « oui….Oui hum non vous ne me dérangez pas, je… J’étais en train de terminer les deux rapports d’équipe » le soupire grave qu’effectue le chef ne présage rien de bon. Tu n’aimes pas ce petit rictus et cette façon de s’adosser dans son fauteuil en cuire en te fixant. Tu te sens comme une gazelle qui va se faire dévorer en deux trois coups de dent. Plus les minutes de silence s’accumulent plus tu t’enfonces dans ton siège. « Vous voyez Frayer……C’est justement pour cela que je vous ai convoqué. Je ne remets pas en cause vos aptitudes, vous avez passé les testes d’entrée avec succès et vos résultats durant vos années à l’académie le sont tout autant. Mais voilà…. » Tout à coup il se penche vers toi les mains l’une sur l’autre. « Depuis votre intégration dans la vie de terrain….Vous…… Comment vous dire cela. Vous ne montrez aucun résultats satisfaisant »
TOUT VA TROP VITE LA STOPPPEEEEEE ! ton cerveau devient un bordel sans nom, tu ne fais qu’ouvrir la bouche et la refermer. « Je …je ne comprends pas … » le regard sur le côté voilà une nouvelle chose de sa part, « ce que je j’essaie de vous expliquer, c’est que je me demande sincèrement si vous avez encore votre place chez nous. Vous savez avec de la chance vous pouvez toujours travailler au sein de l’équipe administratif….. » Cette phrase te percute comme un missile « quoi ! Comment ça ? » il ….il est en train de te virer ou c’est une blague ? « je n’ai encore jamais fait quoi que ce soit qui puisse mettre une mission en échec ! Je ne suis peut-être pas la plus impulsive, la plus hargneuse ou la plus tête brûlée, mais je connais mon travail et je m’investis totalement dedans. » tu ne le laisses pas en placer une que tu enchaînes « j’ai vue mon père sortir de votre bureau, et je vous serez gréé de ne pas tenir compte des propos d’un homme amer et rancunier. Qui n’a qu’un plaisir pour sa vie c’est de mettre en difficulté sa femme et son enfant par pur orgueil. Je sais que vous êtes capable de réfléchir par vous-même et savoir vous faire votre propre jugement à mon égard. Vous m’avez recruté, et je sais que ce n’est pas pour mon lien de parenté avec Alexander, alors essayer de refaire confiance à votre choix, je suis prête à monter d’un cran si ce n’est que ça que vous attendez ! » Essoufflée tu te rends compte que tu es debout devant ton chef qui te regarde avec des yeux comme des billes. « Heu…..je…..Excusez-moi …. » Te rasseyant doucement tu baisses la tête honteuse pensant avoir creusé ta propre tombe « pour votre attitude je pourrais aisément vous mettre à pied durant quelques jours, mais …vous venez de me montrer que vous n’êtes pas cette petite poupée de chiffon chétive que vous avez évertuée à mettre en avant durant trop longtemps. Vous avez raison, ce n’est pas votre nom qui ma fait vous accepter chez nous, mais ce petit quelque chose que j’avais cru voir chez vous. Jusqu’à tout à l’heure j’ai bien cru que je m’étais trompé mais encore une fois je vous retrouve là ou je ne m’attends pas. » Se levant il part servir un verre d’eau et le pose devant toi avant de se rasseoir.
« Vous avez mis le doigt sur quelque chose qui m'a donné une idée. » Tu ne te fais pas prier pour boire d’une traite ton verre en le fixant, qu’est-ce qui va encore te tomber sur le dos « vous allez me montrer, et montrer à cet homme amer comme vous dit, que vous avez votre place ici, et pas seulement pour votre joli petit minois, mais pour celui d’un rang de soldate bien accomplit. » Perplexe, tu plisses un œil en le regardant, « c'est-à-dire ? » Écartant les bras avec un sourire amusé il te pointe du doigt « à vous de voir comment me convaincre de vous garder et me montrer que j’avais tort de douter de vous… » Muette, prise au dépourvu. Il te laisse une chance de te rattraper, ton cœur s’accélère et tu essaies de sourire un peu en hochant significativement la tête pour acquiescer. « Je ferrais en sorte de ne pas vous décevoir une nouvelle fois » il se lève et tu fais de même, s’approchant de toi il te tend la main pour te la serrer. Tu fais de même et le fixes avec des yeux brillants « je n’attendais pas moins de vous soldate » reprenant la route de l’ascenseur ton stress redescend petit à petit. Maintenant tu dois te reprendre en main, tu ne peux plus être le petit soldat rose passif et effacé. Revenant à ton bureau tu te poses toute retournée. Comment faire pour redorer ta présence ici ? « Hey princesse, ta fini de taper les rapports, j’aimerais le donner avant ce soir pour partir plus tôt…. » Levant les yeux vers ton collègue tu clignes des yeux avant de brusquement voir quelque chose de tellement évident, ce n’est pas en continuant les erreurs du passé que tu avanceras. Prenant le dossier en main tu te lèves doucement et approche de lui, lui plaquant le dossier contre la poitrine tu le regarde fixement « tu n’as qu’à le taper toi-même si tu veux le terminer rapidement »
Le laissant sur place tu avances vers le coin pause de l’étage et te prendre un café, oui un café ! Fini le chocolat de fillette maintenant place au café !
« T'as entendu, le combo d’ Aresham. Il a réussit à boucler trois dossiers qui étaient classés sans suite depuis un an. »
« tes sérieux ? c’est un coup de chance …. »
« je ne crois pas, Heliss est parti en mission avec lui, c’est une bête d’après lui, les gens se battent pour travailler avec lui. »
« Tsss les gens savent plus quoi faire pour impressionner le patron »
Impressionner le patron…… C’est ça ! Peut-être qu’une fois joué les moutons ne te ferrait pas de mal ! Zayn Aresham, trouve le vite ! « Merci !!! » sans t’en rendre compte tu embrasse la joue de ton collègue qui en rougit subitement, avant de courir littéralement dans les couloirs pour rejoindre l’étage supérieur trouver cette « bête » du terrain.