Agartha. Un désert, où cohabitaient nomades et sédentaires. Cependant l'assèchement progressif des oasis développa la cupidité des sédentaires qui se mirent en guerre les uns contre les autres. Les cités tombèrent une à une devant ce fléau jusqu'à ce qu'il ne reste que 1400. Les nomades quant à eux préférèrent éviter ces conflits en priant leur Divinité de leur accorder un sommeil de deux millénaires. Mais quand ils se réveillèrent, ils furent non seulement confrontés à des citadins beaucoup plus avancés technologiquement mais aussi à une hostilité tangible. Hostilité contre ces nomades ressurgit du passé mais aussi hostilité au sein même de la ville de 1400. Puis une nouvelle guerre éclata : la Révolution. Est venu à nouveau le temps du choix : se battre ou partir ? Ainsi naquit l’Exode, un mouvement rassemblant nomades et citoyens souhaitant fuir la guerre en partant par-delà les montagnes vers un territoire glacé où vit un peuple étrange.

Lorsque le passé et le futur se rencontrent...

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    I'm gonna show you!! [Zayn]

    Maxine Frayer
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    C’est bientôt l’heure, les numéros défilent, et les étages passent à une allure plus ça va plus le stresse monte. Rien sur la convocation ne présageait de quelque chose de mal. Mais voir le grand patron n’est pas toujours aussi beau et pailleté. Depuis ton entrée dans l’unité, tu ne l'as jamais vue. Tu tortures tes cheveux rosés, une manière de calmer ton angoisse. « Ça va bien se passer, ça va bien se passer …. » Peut-être que les mots réussiront à te faire prendre conscience que ce n’est qu’un entretient. Rien de plus. « 15eme étage, ouverture » c’est la dernière ligne dro… « Mademoiselle Frayer ? » Elle sort d’où ? Tu n’as même pas pu comprendre ce qu’il se passe qu’elle se retourne en cliquant son stylo. « Vous êtes à l’heure pour votre rendez-vous, attendez ici je viendrais vous chercher quand ce sera à vous » Ah ben, tu vois, tu n’es pas la seule à avoir eu rendez vous. Si ça se trouve c’est juste un petit entretient d’évaluation. Tu t’assois bien tranquille sur le petit fauteuil crapaud rouge bordeaux. Tu remets tes cheveux correctement, dans ton uniforme, car oui cet entretient n’est pas du tout prévu. Tu la sues il y a a peine une heure. Inspirant grandement, tu regardes ici aussi l’heure, les minutes qui passent avant d’entendre la porte s’ouvrir. Comme tout humain sur cette terre ton attention se tourne automatiquement vers le bruit. Choquée, ahuris, bouche bée, effrayée, perdu… Sans pouvoir respirer presque, tu vois de tes yeux améthyste, Alexander Frayer. Ton père, enfin beau-père pardon. Il salue d’une bonne poignet de main ton supérieur un sourire et un petit rire avant de partir vers l’extérieur.

    Les jambes sciées, ton corps s’affaisse sur lui-même et tu ne fais que le suivre du regard comme un chien devant un os. Que fait-il ici ? À cette heure-là ? « pa….pa…. » Chuchotes-tu dans ta barbe alors que vos regards se croisent enfin. Une vague de peur t’envahit comme se jour à l’hôpital, ce même regard plein de haine et de dégoût. Pas un mot pas un geste il te dépasse et prend l’ascenseur. Lorsque les portes se referment entre vous tu reprends ton souffle comme si tu te noyais à peine tu le vois. « Mademoiselle, c’est a vous….Allez-y » ah merde, tu n’as pas le temps de te remettre de tes émotions que tu dois à nouveau en affronter d’autre. « Frayer ! Entrée venez vous asseoir » il est bien accueillant après avoir vu ton père. « Bon vous allez bien ? Je ne vous ai pas freinée dans une grosse affaire, j’espère ? » Tu essaies de remettre tes idées en place pour pouvoir lui répondre avant d’avaler grassement ta salive et rétorquer « oui….Oui hum non vous ne me dérangez pas, je… J’étais en train de terminer les deux rapports d’équipe » le soupire grave qu’effectue le chef ne présage rien de bon. Tu n’aimes pas ce petit rictus et cette façon de s’adosser dans son fauteuil en cuire en te fixant. Tu te sens comme une gazelle qui va se faire dévorer en deux trois coups de dent. Plus les minutes de silence s’accumulent plus tu t’enfonces dans ton siège. « Vous voyez Frayer……C’est justement pour cela que je vous ai convoqué. Je ne remets pas en cause vos aptitudes, vous avez passé les testes d’entrée avec succès et vos résultats durant vos années à l’académie le sont tout autant. Mais voilà…. » Tout à coup il se penche vers toi les mains l’une sur l’autre. « Depuis votre intégration dans la vie de terrain….Vous…… Comment vous dire cela. Vous ne montrez aucun résultats satisfaisant »

    TOUT VA TROP VITE LA STOPPPEEEEEE ! ton cerveau devient un bordel sans nom, tu ne fais qu’ouvrir la bouche et la refermer. « Je …je ne comprends pas … » le regard sur le côté voilà une nouvelle chose de sa part, « ce que je j’essaie de vous expliquer, c’est que je me demande sincèrement si vous avez encore votre place chez nous. Vous savez avec de la chance vous pouvez toujours travailler au sein de l’équipe administratif….. » Cette phrase te percute comme un missile « quoi ! Comment ça ? » il ….il est en train de te virer ou c’est une blague ? « je n’ai encore jamais fait quoi que ce soit qui puisse mettre une mission en échec ! Je ne suis peut-être pas la plus impulsive, la plus hargneuse ou la plus tête brûlée, mais je connais mon travail et je m’investis totalement dedans. » tu ne le laisses pas en placer une que tu enchaînes « j’ai vue mon père sortir de votre bureau, et je vous serez gréé de ne pas tenir compte des propos d’un homme amer et rancunier. Qui n’a qu’un plaisir pour sa vie c’est de mettre en difficulté sa femme et son enfant par pur orgueil. Je sais que vous êtes capable de réfléchir par vous-même et savoir vous faire votre propre jugement à mon égard. Vous m’avez recruté, et je sais que ce n’est pas pour mon lien de parenté avec Alexander, alors essayer de refaire confiance à votre choix, je suis prête à monter d’un cran si ce n’est que ça que vous attendez ! » Essoufflée tu te rends compte que tu es debout devant ton chef qui te regarde avec des yeux comme des billes. « Heu…..je…..Excusez-moi …. » Te rasseyant doucement tu baisses la tête honteuse pensant avoir creusé ta propre tombe « pour votre attitude je pourrais aisément vous mettre à pied durant quelques jours, mais …vous venez de me montrer que vous n’êtes pas cette petite poupée de chiffon chétive que vous avez évertuée à mettre en avant durant trop longtemps. Vous avez raison, ce n’est pas votre nom qui ma fait vous accepter chez nous, mais ce petit quelque chose que j’avais cru voir chez vous. Jusqu’à tout à l’heure j’ai bien cru que je m’étais trompé mais encore une fois je vous retrouve là ou je ne m’attends pas. » Se levant il part servir un verre d’eau et le pose devant toi avant de se rasseoir.

    « Vous avez mis le doigt sur quelque chose qui m'a donné une idée. » Tu ne te fais pas prier pour boire d’une traite ton verre en le fixant, qu’est-ce qui va encore te tomber sur le dos « vous allez me montrer, et montrer à cet homme amer comme vous dit, que vous avez votre place ici, et pas seulement pour votre joli petit minois, mais pour celui d’un rang de soldate bien accomplit. » Perplexe, tu plisses un œil en le regardant, « c'est-à-dire ? » Écartant les bras avec un sourire amusé il te pointe du doigt « à vous de voir comment me convaincre de vous garder et me montrer que j’avais tort de douter de vous… » Muette, prise au dépourvu. Il te laisse une chance de te rattraper, ton cœur s’accélère et tu essaies de sourire un peu en hochant significativement la tête pour acquiescer. « Je ferrais en sorte de ne pas vous décevoir une nouvelle fois » il se lève et tu fais de même, s’approchant de toi il te tend la main pour te la serrer. Tu fais de même et le fixes avec des yeux brillants « je n’attendais pas moins de vous soldate » reprenant la route de l’ascenseur ton stress redescend petit à petit. Maintenant tu dois te reprendre en main, tu ne peux plus être le petit soldat rose passif et effacé. Revenant à ton bureau tu te poses toute retournée. Comment faire pour redorer ta présence ici ? « Hey princesse, ta fini de taper les rapports, j’aimerais le donner avant ce soir pour partir plus tôt…. » Levant les yeux vers ton collègue tu clignes des yeux avant de brusquement voir quelque chose de tellement évident, ce n’est pas en continuant les erreurs du passé que tu avanceras. Prenant le dossier en main tu te lèves doucement et approche de lui, lui plaquant le dossier contre la poitrine tu le regarde fixement « tu n’as qu’à le taper toi-même si tu veux le terminer rapidement »

    Le laissant sur place tu avances vers le coin pause de l’étage et te prendre un café, oui un café ! Fini le chocolat de fillette maintenant place au café !
    « T'as entendu, le combo d’ Aresham. Il a réussit à boucler trois dossiers qui étaient classés sans suite depuis un an. »
    « tes sérieux ? c’est un coup de chance …. »
    « je ne crois pas, Heliss est parti en mission avec lui, c’est une bête d’après lui, les gens se battent pour travailler avec lui. »
    « Tsss les gens savent plus quoi faire pour impressionner le patron »
    Impressionner le patron…… C’est ça ! Peut-être qu’une fois joué les moutons ne te ferrait pas de mal ! Zayn Aresham, trouve le vite ! « Merci !!! » sans t’en rendre compte tu embrasse la joue de ton collègue qui en rougit subitement, avant de courir littéralement dans les couloirs pour rejoindre l’étage supérieur trouver cette « bête » du terrain.
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    Ce que je pouvais détester les journées où je devais rester à travailler au bureau… Ce n'était clairement pas ce que j'aimais dans le fait de travailler pour l'armée, mais je ne devais pas être le seul dans ce cas. Et de toute manière, ce n'était pas mon genre de remettre en question les ordres qui m'étaient donnés : je me forçais à la même obéissance de celle que j'exigeais des soldats non-gradés. C'était la moindre des choses.

    En tout cas, depuis la blessure que j'avais reçue lorsque j'avais défendu, avec Matt, une fabrique en train d'être pillée, je n'avais pas eu de nouvelle occasion de faire une mission de terrain. Ironique, vu la spécialité qui était devenue la mienne, non ? Mais je supposais que c'était parce qu'il ne fallait pas risquer que cela me gêne, et donc soit un obstacle à la réussite de ma potentielle mission…

    Je m'étais donc contenté, plus ou moins de mauvaise grâce, de diriger et coordonner les actions de l'armée de terre. C'était pa-ssio-nnant. Heureusement que ma collègue, elle, était en pleine forme : nous aurions été beaux, si aucun des deux lieutenants n'avait pu se rendre sur le terrain !

    Cependant, ma blessure avait fini par guérir, et… la    situation n'avait pas changé. Certes, j'avais bien eu quelques vagues choses à faire, plus intéressantes que rester dans un bureau, mais… C'était déjà un progrès. Et j'avais bon espoir que cela change bientôt, quitte à aller demander de moi-même une mission. Je le faisais rarement, préférant l'obéissance à l'initiative et estimant qu'on connaissait suffisamment mes capacités pour faire appel à moi en cas de besoin, mais je pouvais bien faire une exception…

    J'étais donc dans cet état d'esprit, bien qu'occupé, ce jour-là, à étudier des rapports un peu trop complexes à mon goût. Je tendis la main pour attraper ma tasse de café et la portai à mes lèvres, concentré, pour boire une gorgée… d'air, vu qu'elle était vide. J'eus un grognement agacé et me levai de ma chaise, quittant la pièce pour rejoindre la machine à café. J'allais finir endormi la joue sur mes rapports si je n'avais pas de quoi lutter contre leurs informations scientifiques soporifiques…

    J'étais en train de surveiller le liquide remplissant ma tasse lorsque je vis, brièvement, une chevelure rose passer à la limite de mon champ de vision. Je tournai la tête, surpris, alors que mon coeur faisait une légère embardée, puis soupirai. Ce n'était pas Edward - logique, il n'avait rien à faire ici - mais sa soeur.

    Secouant légèrement la tête pour le chasser de mes pensées, je récupérai ma tasse remplie et revins vers mon bureau. Devant la porte duquel je trouvai la soeur que je venais de voir passer, quelques secondes auparavant. Cela ne manqua pas de m'étonner, mais je m'approchai d'elle pour la saluer.

    "Bonjour, Frayer. Je suis le lieutenant Aresham, vous me cherchiez, j'ai l'impression ?"

    Je n'avais pas vraiment cherché à avoir l'air aimable en prenant la parole. D'une part, parce que je n'y avais pas pensé, estimant que les gens n'avaient qu'à s'habituer à mon air de porte de prison, et d'autre part… Parce qu'on m'avait déjà dit que quand je me forçais à avoir l'air sympathique, j'étais plus effrayant qu'autre chose.

    Je l'invitai tout de même, d'un geste, à entrer dans mon bureau, après avoir ouvert la porte de celui-ci. La pièce était impeccablement rangée, à l'exception des rapports que j'étais en train de lire et qui jonchaient mon bureau. J'allai m'asseoir à celui-ci, lui proposant de prendre place également, et déposai la tasse avec douceur à côté de moi.

    "Bien. Qu'est-ce qui vous amène ?"

    Ce fut en me passant une main dans les cheveux, pour les ramener en arrière, que je sentis quelque chose appuyer sur mon nez. Forcément, j'avais mis mes lunettes en sachant que j'allais passer des heures à lire, et j'avais oublié de les enlever pour me resservir en café. Je les retirai donc et les posai à leur place, relevant ensuite les yeux sur la jeune femme en silence, attendant qu'elle m'explique ce qui l'avait poussée à venir ici.
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    Zayn Aresham. Voilà le bureau que tu cherches. Tu ne vois personne, évidemment, c’est toujours dans ces moments là. Quand tu as besoin de quelque chose tu ne peux pas l’avoir de suite. "Bonjour, Frayer. Je suis le lieutenant Aresham, vous me cherchiez, j'ai l'impression ?" oula c’est surprenant venant de derrière. Tu te retournes légèrement gênée et souris. « bonjour ! oui je vous cherchez !!! » Avançant par son invitation dans son bureau tu tripote toujours ton café dans les mains que tu n’as pas touché depuis qu’il à été versé dans ton gobelet. « je…j’ai besoin de vous ! » droite comme un I tu sembles nerveuse, sur les nerfs, et en même temps excitée. « je …je veux partir en mission avec vous sur votre prochaine affaire ! » ce n’est même pas une question, tu es décidée et motivée dans ton allure, tu sais que c’est ta dernière chance pour briller aux yeux de la hiérarchie et fermer le bec de ce qui ta servie de paternel. Son silence te stresse de plus en plus. Approchant tu respires fortement comme si ta vie était en jeu, regardant ton verre tu décides de le boire mais fatalement tu fermes les yeux et grince des dents en secouant ta main libre……le café c’est dégueulasse en réalité, ta tête de nourrisson qui découvre le citron le montre totalement. « mon dieu…..comment vous pouvez boire ça ! »

    Jetant le reste du gobelet comme si satan allait en sortir dans la corbeille tu grimace encore essayant de te ressaisir du goût âcre qui te reste dans la bouche en un moment pareille. « Je sais que ça peut surprendre comme demande, mais vous êtes un peu ma dernière chance, je dois montrer que je ne suis pas …. "Une poupée de chiffon chétive" je sais que je suis plus que ca, sinon je ne serais pas devant vous ! » Posant tes mains sur son bureau tu le fixes de tes yeux rosés. « je nesais pas si vous trouvez ce que je dis assez convainquant pour que vous acceptiez mais je vous ne lâcherez pas si vous dites non, je n'ai pas grand-chose à perdre, j’ai déjà un pied dans la tombe ! » Tirant la chaise tu t’assois vindicative en croisant les bras fixement décidés à ce qu’il accepte. Mais tu t’impatientes sur ton siège, et ce, goût horrible dans ta bouche ne fait que paraître le temps plus long …. Te levant comme un diable sortant de sa boite tu le regardes rapidement « dsl je reviens je dois enlever ce goût de ma bouche….. » Courant presque jusqu'à la machine à café la plus proche, tu te prends un CHOCOLAT ! Bien sucré et chaud. Revenant tu te poses doucement avec un gobelet fumant de cacao. Un petit air niais et comblé sur le visage qui coupait toute crédibilité à ton envie précédente d’en démordre sur le terrain….. Levant les yeux vers lui tu fronces les sourcils et te redresses. « Ce …chocolat ne change pas ce que j’ai dit tout à l’heure ! Je veux participer à une mission de terrain avec vous. » Baissant les yeux tu toussotes « je serrais bien allé voir le lieutenant Reed pour ne pas vous dérangez, mais je sais que je ne serais pas à mon maximum avec lui…. Alors que vous, vous ne me connaissez pas et je sais que je peux pousser mes limites à vos côtés ! »

    Te mettant au bord de la chaise, tu le regardes presque suppliante « alors…vous êtes d’accord ? »
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    Je haussai un sourcil lorsque la jeune femme - quel était son prénom, déjà ? Maxime ? Non, mais pas loin… Max… ine ? Oui, ce devait être ça - me déclara de but en blanc qu'elle avait besoin de moi. C'était une manière plutôt particulière d'engager la conversation, et je n'étais pas absolument certain qu'elle me plaise…

    Edward lui avait-il parlé de moi ? Et pensait-elle qu'elle pouvait avoir droit à quelque chose, un traitement de faveur, grâce à cela ? Si c'était le cas… Elle allait être déçue. J'espérais qu'Edward ne lui avait pas affirmé qu'elle pouvait compter sur moi pour cela, car… je ne favorisais personne. Je traitais chacun comme ses compétences le méritaient.

    "Je vous écoute ?" répliquai-je pourtant d'une voix calme.

    Cependant, à la demande qui me fut faite, je ne pus empêcher la surprise d'apparaître dans mon regard. Partir en mission avec moi sur ma prochaine affaire… ? C'était pour cela qu'elle était venue me voir, pour avoir une mission ? Enfin, non, pas exactement, pour avoir une mission et l'effectuer avec moi.

    J'étais assez étonné pour ne pas répondre immédiatement, et peut-être prit-elle cela comme du scepticisme ou de la mauvaise volonté. En tout cas, elle voulut boire une gorgée de café, ce qui ne… sembla pas lui plaire. Et, pour le coup, je restai sceptique face à cela : pourquoi en avait-elle pris un verre, si elle n'aimait pas cela ?

    "Parce qu'il y a des gens qui aiment cela, jeune fille."

    Je la regardai jeter le reste de sa boisson sans faire d'autre commentaire, espérant qu'ensuite, j'aurais droit à un peu plus d'explications. Ce qui fut effectivement le cas, sans même que j'aie besoin de la relancer pour lui en demander. Et j'étais sa dernière chance pour prouver ce qu'elle valait, si j'avais bien compris ?

    J'étais encore en train de réfléchir à ce que j'allais lui répondre lorsqu'elle s'excusa et partit. Se prendre une autre boisson, vu ses paroles… Je récupérai ma tasse de café et en pris une gorgée en soupirant, patientant ensuite le temps qu'elle revienne - ce qui heureusement ne fut pas trop long.

    Son expression, alors qu'elle se rasseyait avec son chocolat, amena un bref sourire sur mes lèvres. ans doute le remarqua-t-elle, puisqu'elle s'en défendit, avant de m'expliquer un peu plus sa motivation. Et elle connaissait Matt, donc… ?

    "En somme, vous me demandez à partir en mission avec moi pour que je vous permette de vous pousser jusqu'à vos limites ? Bon."

    Je repris une gorgée de café, avant de la fixer avec le plus grand sérieux. Je ne savais pas pourquoi exactement elle devait montrer cela - son père, peut-être, vu ce que j'avais compris de lui avec Edward ? - mais cela ne changeait pas grand chose à ma réponse.

    "Vous n'aviez pas besoin de vous mettre dans cet état. Je ne refuse jamais à un soldat motivé une occasion d'agir. Et… Il y a autre chose que je tiens à mettre au clair. Vous pouvez avoir l'air d'une petite fille fragile et délicate qui n'aime que les chocolats chauds bien sucrés, je n'en ai rien à faire. Ce que j'attends d'un membre de l'armée, c'est d'accomplir son devoir avec sérieux et efficacité. Le reste, votre attitude, vos goûts… En tant que lieutenant, je n'en ai rien à faire."

    Et d'un point de vue personnel… je doutais qu'elle puisse faire pire que Matt, à mon avis. Mon visage se fit un peu moins sévère alors qu'un mince sourire naissait sur mes lèvres, et je repris :

    "Je n'ai aucune mission prévue dans l'immédiat, mais je comptais justement aller me renseigner à ce sujet. Je vous promets que, quel que soit le nombre d'hommes que j'aie à emmener avec moi, vous serez la première que je choisirai."

    Mon sourire s'accentua vaguement alors que je me penchais vers elle.

    "Et si c'est ce que vous souhaitez… Je peux aussi vous promettre que je vous obligerai à vous pousser à bout comme jamais vous ne l'avez été. Mais ne venez pas vous plaindre ensuite, vous savez à quoi vous attendre de la part d'une brute. Nous sommes bien d'accord ?"

    L'avantage, aussi, était que cela allait me fournir une parfaite raison d'aller réclamer une mission.
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    Il a percuté vite, ce n’est pas un compliment juste un fait. Tu restes fixée sur lui, ton regard en dit long sur ton mental du moment. "Vous n'aviez pas besoin de vous mettre dans cet état. Je ne refuse jamais à un soldat motivé une occasion d'agir. Et… Il y a autre chose que je tiens à mettre au clair. Vous pouvez avoir l'air d'une petite fille fragile et délicate qui n'aime que les chocolats chauds bien sucrés, je n'en ai rien à faire. Ce que j'attends d'un membre de l'armée, c'est d'accomplir son devoir avec sérieux et efficacité. Le reste, votre attitude, vos goûts… En tant que lieutenant, je n'en ai rien à faire." Il a totalement compris ton état d’esprit et tu en es soulagée. "Et si c'est ce que vous souhaitez… Je peux aussi vous promettre que je vous obligerai à vous pousser à bout comme jamais vous ne l'avez été. Mais ne venez pas vous plaindre ensuite, vous savez à quoi vous attendre de la part d'une brute. Nous sommes bien d'accord ?" Mais tu déchantes vite, n’es-tu pas en train de partir au suicide ? Vu ses paroles un frisson te traverse, peut être n’es-tu pas engagée trop vite ?

    « d’a…d’accord, je vous remercie Monsieur. » Te levant tu sors de son bureau perplexe en y songeant, tu te demandes si tu n’as pas foncé tête baissé sur ce coup là. Mais c’est trop tard, tu t’es engagée avec une force que tu ne peux plus reculer. Maintenant, il faut assumer tes actes et montrer ce dont tu es capable. Allant vers ton bureau, tu t’assois comme une boule molasse et pesante. Tu commences enfin à prendre conscience de ce que tu viens de faire, et une légère frayeur t’envahit. Que vas-tu faire, tu n’es pas vraiment préparée.

    [le lendemain]

    Une nuit à passé, et tu n’a pas fermé l’œil de la nuit. Ce qu’il t’es arrivé hier ta travaillé toute la nuit, et c’est avec Rancker dans les bras que tu vas voir ton frère pour améliorer ton petit compagnon. Arrivant dans les locaux tu souris vivement aux personnes qui te croisent. Reconnaissant rapidement la petite rose, vos cheveux ne peuvent mentir face aux autres, et tu es rapidement reconnue comme la petite Frayer. Connaissant le chemin tu te diriges vers les étages supérieur. Voyant enfin la chevelure rosé de celui que tu cherches un sourire radieux illumine ton visage « ED !!!! » arrivant comme une puce excitait tu l’enlaces dans le dos et te détache pour le voir « ça va ? » malheureusement le stresse de ta demande commence a ce voir avec ce sourire crispé qui commence a surgir sur ton visage. Comment vas t-il réagir face à ta demande et au pourquoi de ta demande. Demander une mission kamikaze pour briller aux yeux de ton supérieur, pas sure que cela lui plaise beaucoup. Il va donc falloir la jouer fine et bien contourner les questions qui fâche. Réfléchie juste et bien !

    « Comment vas-tu ? Je ne te dérange pas j’espère ? » Venant embrasser sa joue tu laisses Rancker se balader autour d’eux. « Désolé de venir à l’improviste mais j’aurais besoin de toi rapidement. » Venant chercher ton petit acolyte, tu le poses devant lui « j’aimerais bien que tu améliores Rancker …Et si possible maintenant ? » Sachant pertinemment que la demande et un peu osé, tu lui offres ton petit regard brillant de poupée rose en chiffon. Malgré ton jeu malsain tu as vraiment besoin de son aide avant de partir avec ce Bourrin de l’action de terrain. Espérant de tout cœur que ton grand frère craque et accepte. Tu sais que tu ne lui demandes pas tous les jours ce genre de chose, tu avances Rancker vers lui « steuplé steuplé steupléeeeeeee…. » Te pinçant les lèvres tu le fixes venant poser tes petites mains de bébés sur son avant-bras. « J’en ai besoin rapidement, je vais bientôt être appelée en mission donc je veux être prête à temps » bien que tu veuilles garder ton calme ton stress devant lui, le fais que tu veuilles lui dissimuler ton coup de tête brûlée te ronges petit à petit. Et ton sourire devient lamentablement plus faux que jamais.
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    J'eus un mince sourire approbateur lorsque Maxine se contenta de vocaliser son accord avant de tourner les talons. Ne pas passer des heures à parler lorsque ce n'était pas nécessaire était un comportement que j'appréciais nettement. Je pris congé d'un salut militaire et la regardai sortir, avant de me replonger dans ce que j'avais à faire pour la journée. Je n'allais pas tout laisser en plan pour aller réclamer une mission, après tout…

    Mais je le fis dès le lendemain matin. J'étais remis, et même si je me doutais que je n'allais pas participer à un assaut rangé ou quelque chose dans le genre, je pouvais parfaitement me remettre à des activités plus physiques. Je devais, même, si je ne voulais pas finir fou à tourner en rond dans des bureaux…

    Peut-être n'étais-je pas le seul à en avoir conscience, mais je n'eus pas vraiment de mal à obtenir la promesse d'être informé de la première mission qui pourrait m'être confiée. Certes, ce n'était pas comme m'en donner une tout de suite, et il était possible qu'ils en profitent pour choisir une mission "adaptée à mon état convalescent". Comme si j'avais besoin d'adaptation… Mais bref.

    Au moins, je n'eus pas à attendre trop longtemps avant d'être recontacté. En un sens, si cela avait mis plus de deux ou trois jours, je serais retourné réclamer quelque chose d'un peu plus musclé. J'y songeais, d'ailleurs, le surlendemain - cela faisait déjà trois jours que Maxine était venue me voir ! - lorsque je reçus le message que j'attendais. Une proposition de mission, enfin… Il va sans dire que je n'hésitai pas une seconde avant de répondre que je l'acceptais.

    Il m'était conseillé de prendre deux hommes avec moi, mais… Maxine suffirait bien. Je n'aimais pas l'impression que j'avais : qu'on cherchait à m'imposer de ne pas partir seul, par peur que je ne sois pas en état. Ha, comme si je pouvais ne pas être en état, surtout après autant de repos. Ridicule.

    En outre, il fallait partir rapidement, et je n'avais pas envie de réfléchir à la seconde personne que je pourrais emmener avec nous. Je savais que Maxine était motivée et qu'il suffisait que je la prévienne, par conséquent, je ne perdis pas de temps et j'allai immédiatement la trouver.

    "Frayer ? Si vous n'avez pas changé d'avis, préparez-vous, je vous attends dans une heure à l'entrée du Siège administratif. Je vous donnerai les détails de notre mission là bas, nous partons dans le désert."

    J'attendis son accord avant de prendre congé pour aller me préparer également. Un gilet pare-balles, mes gantelets, mon fusil d'assaut… Etait-ce intéressant de prendre d'autres armes ? J'accrochai finalement un couteau à ma ceinture et finis de me préparer, puis je rejoignis l'endroit où j'avais donné rendez-vous à Maxine.

    Je n'eus pas à l'attendre bien longtemps et m'approchai d'elle lorsqu'elle arriva. Pour l'instant, je ne voyais pas ce qui pouvait faire que sa place ait été remise en cause, mais… Peut-être cela viendrait-il une fois en mission, même si, dans l'absolu, j'espérais que non. Qu'elle me montre qu'elle était un bon élément, car l'armée en avait toujours besoin.

    "Vous voilà. Nous partons en mission de récupération. Une escouade a dû se retirer précipitamment hier, à cause d'un vent trop violent, et une partie de son matériel est resté dans le désert. Nous devons le récupérer avant que d'autres, des pilleurs, par exemple, ne mettent la main dessus."

    Je n'étais pas enthousiaste en lui en parlant. J'avais promis de lui faire dépasser ses limites, et ce n'était pas la mission que j'avais rêvé lui proposer. Malgré tout… J'avais bon espoir que tout ne se passe pas aussi tranquillement que cela s'annonçait. Nous allions dans le désert, après tout…

    "Mais je vous préviens, il est fort possible que nous ayons à nous battre. Que ce soit si les pilleurs rôdent déjà autour du matériel ou si nous tombons sur des nomades, car nous n'allons pas juste devant la ville."

    Cela faisait quelques temps que je ne m'étais pas retrouvé face à des Adorateurs du Scorpion, d'ailleurs. Ce qui était logique, en un sens, mais parfois, ils s'approchaient assez de la ville pour venir plus dans notre zone d'action que dans celle de l'Armée de l'Air…

    "Avez-vous des questions, ou pouvons-nous y aller ?"
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      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 20:55