- HRP:
- Je suis de retour ! o/
Désolée du temps de réponse, j'avais du travail ~
Je sais que c'est court, mais on va en rester là. Ce n'est pas le genre de Kenza de rester traîner là. Ils se recroiseront peut-être dans un autre RP, ou pas.
Lune
Je commence à claquer la langue d'agacement. Je suis là sur un brancard dans un véhicule qui va trop lentement en attente de soins. Je regarde le ciel dehors et la lumière qui décline, qui décline... Le jour s'assombrit comme mon regard. Le blanc à côté me parle, me parle, mais je ne lui accorde aucun regard. C'est quand il pose sa main sur la mienne et que je la retire vivement qu'il doit commencer à se poser des questions.
- Tu as mal à la main ?
Je ne lui réponds pas et fixe le plafond qui n'arrête pas de bouger. Ma tête me tourne.
- C'est bientôt fini, on est arrivés.
J'ai juste envie de lui dire de la fermer mais je me retiens, on ne sait jamais ce qu'ils vont faire quand je serais endormi. D'ailleurs je n'ai même pas le temps d'y penser avant de sentir leur connerie d'aiguille dans mon bras. Il me manque des bouts parce que je suis dans un lit trop dur et que le monde a plus ou moins cessé de bouger.
Puis je suis dans un lit moelleux enfin. La lumière blanche m'agresse. Je constate qu'il fait sombre dehors et que ce n'est pas la veine de tout le monde.
- Ah, bonjour mon grand ! On va procéder à quelques tests puisque tu es réveillé. Ensuite on appellera tes parents et encore après des gens vont venir te poser des questions sur ce que tu as vu et entendu dans l'immeuble.
- Vite alors.
Je suis pressé de rentrer. Elle effectue ses tests pendant que je m'efforce de rester calme et de ne pas pester contre l'espèce d’atèle qui m'entoure la jambe. Elle me demande les coordonnées de mes parents et je lui file celles d'Alexandre. Il a l'habitude de jouer mon père, comme je le fais pour lui également. Mais nous n'avons pas l'habitude de cet hôpital.
- Allo, oui c'est pour vous signaler que votre fils est à l'hôpital, il va bien et... Non, non il n'est pas vraiment en état de marcher ... Des béquilles ? Mais c'est trop tôt ... Le médecin... Bien, d'accord ... Un chauffeur ? ... Votre autorisation, bien, d'accord. Merci monsieur.
Je lui souris d'un air angélique. Le coup du chauffeur, bien joué.
- Votre père ne peut pas se déplacer mais tient à vous faire rentrer immédiatement. Nous mettrons donc des béquilles à votre disposition.
Elle me vouvoie déjà, comme c'est mignon. L'autorité du père... Elle part quelques minutes et j'enfile mes vêtements sales d'hier. Leur odeur me fait tourner la tête.
- Vous partez déjà ? Le médecin voulait vous voir.
Je lui prends ses béquilles.
- Dites-lui que je l'attends dans le hall. Merci, au revoir.
Je reste poli mais quitte bien vite l'établissement sans laisser de numéro ou autre. De toute façon ils sont bien trop occupés avec les vraies victimes. Alexandre est là avec la voiture de son frère et on part enfin. Il se tait parce qu'il sait très bien que la lune est haute dans le ciel.
- Tu as mal à la main ?
Je ne lui réponds pas et fixe le plafond qui n'arrête pas de bouger. Ma tête me tourne.
- C'est bientôt fini, on est arrivés.
J'ai juste envie de lui dire de la fermer mais je me retiens, on ne sait jamais ce qu'ils vont faire quand je serais endormi. D'ailleurs je n'ai même pas le temps d'y penser avant de sentir leur connerie d'aiguille dans mon bras. Il me manque des bouts parce que je suis dans un lit trop dur et que le monde a plus ou moins cessé de bouger.
Puis je suis dans un lit moelleux enfin. La lumière blanche m'agresse. Je constate qu'il fait sombre dehors et que ce n'est pas la veine de tout le monde.
- Ah, bonjour mon grand ! On va procéder à quelques tests puisque tu es réveillé. Ensuite on appellera tes parents et encore après des gens vont venir te poser des questions sur ce que tu as vu et entendu dans l'immeuble.
- Vite alors.
Je suis pressé de rentrer. Elle effectue ses tests pendant que je m'efforce de rester calme et de ne pas pester contre l'espèce d’atèle qui m'entoure la jambe. Elle me demande les coordonnées de mes parents et je lui file celles d'Alexandre. Il a l'habitude de jouer mon père, comme je le fais pour lui également. Mais nous n'avons pas l'habitude de cet hôpital.
- Allo, oui c'est pour vous signaler que votre fils est à l'hôpital, il va bien et... Non, non il n'est pas vraiment en état de marcher ... Des béquilles ? Mais c'est trop tôt ... Le médecin... Bien, d'accord ... Un chauffeur ? ... Votre autorisation, bien, d'accord. Merci monsieur.
Je lui souris d'un air angélique. Le coup du chauffeur, bien joué.
- Votre père ne peut pas se déplacer mais tient à vous faire rentrer immédiatement. Nous mettrons donc des béquilles à votre disposition.
Elle me vouvoie déjà, comme c'est mignon. L'autorité du père... Elle part quelques minutes et j'enfile mes vêtements sales d'hier. Leur odeur me fait tourner la tête.
- Vous partez déjà ? Le médecin voulait vous voir.
Je lui prends ses béquilles.
- Dites-lui que je l'attends dans le hall. Merci, au revoir.
Je reste poli mais quitte bien vite l'établissement sans laisser de numéro ou autre. De toute façon ils sont bien trop occupés avec les vraies victimes. Alexandre est là avec la voiture de son frère et on part enfin. Il se tait parce qu'il sait très bien que la lune est haute dans le ciel.